Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Dimanche 28 décembre 2014
N°16 – décembre
2014
La bataille d’al-Quds
est engagée, mais les sionistes n’osent
se l’avouer. Pour eux, c’est le sort de
la ville d’al-Quds et de la bande de
Gaza qui se retrouve au centre des
débats et des surenchères des différents
partis politiques qui se disputent pour
parvenir à siéger dans leur parlement.
Al-Quds est au centre de leurs débats,
bien que tous disent à peu près la même
chose : refus de se retirer de la partie
Est de la ville, maintien de « Jérusalem
unifiée », expulsion de tous les
« agitateurs », soit les Palestiniens
refusant l’occupation, poursuite de la
judaïsation. Ce qui les distingue
concerne uniquement une partie de la
mosquée al-Aqsa : les plus extrémistes
voudraient supprimer la mosquée pour y
bâtir le « troisième temple » et
poursuivre la profanation de l’ensemble
du lieu saint, alors que les plus
« réalistes » souhaiteraient préserver
une petite partie de la mosquée pour les
musulmans, tout en contrôlant leur
entrée et tempérer l’ardeur des colons
extrémistes, au profit d’une politique
gouvernementale plus ferme, mais non
moins meurtrière. Les débats qui agitent
la société sioniste, à chaque échéance
électorale, montrent la limite de sa
pseudo-démocratie, chantée par le monde
occidental : même entre colons, les
choix sont restreints, et quiconque sort
du « mainstream » est hors-jeu.
Au moment où les
sionistes affirment poursuivre leur
projet de judaïsation de la ville,
l’Autorité palestinienne concocte avec
les Etats arabes un plan qu’elle
souhaiterait présenter au conseil de
sécurité de l’ONU. Ce plan n’est plus ni
moins un abandon supplémentaire des
droits palestiniens, même sur la ville
d’al-Quds : accepter de partager le
droit palestinien avec les occupants,
sous le prétexte d’un rapport de forces
défavorable, est la dernière proposition
de l’équipe du président Mahmoud Abbas,
proposition refusée par la plupart des
formations politiques palestiniennes.
Mais l’avenir d’al-Quds
est entre les mains de sa population,
qui se bat quotidiennement contre la
présence des sionistes, forces armées ou
colons « civils ». Depuis plusieurs
mois, les maqdissis livrent des
batailles, individuelles ou collectives,
en utilisant les moyens disponibles :
poignards, voitures, pierres, feux
d’artifice, cocktails molotov et armes à
feu. Aucun quartier n’est épargné,
suscitant de grosses pertes au tourisme
de l’institution sioniste.
I - Al-Quds
occupée : résistance palestinienne
Des affrontements
ont eu lieu au cours de la nuit du 27-28
décembre dans Wadi Joz, entre les forces
sionistes et la population maqdissie.
Les forces de l’occupation avaient
multiplié les barrages et les
provocations après qu’un Palestinien ait
réussi à poignarder deux soldats
sionistes près de Bab al-Asbat, à
quelques mètres de la mosquée al-Aqsa.
Le jeune a réussi à s’enfuir.
Un groupe de jeunes palestiniens ont
lancé des pierres et des coktails
molotov sur un bus de la compagnie
sioniste Eged, alors qu’il circulait
dans la zone Wadi Haramiyye, dans al-Quds.
Les fidèles sont de
plus en plus nombreux à assister aux
prières collectives dans la mosquée al-Aqsa,
notamment les jours du vendredi, et
l’institution d’al-Aqsa et du patrimoine
a mis à leur disposition des cars
circulant des villes de la Palestine
occupée en 48 vers al-Quds. Selon
l’institution, ils étaient plus de
60.000 fidèles à se diriger vers la
mosquée le 26 décembre, venus très tôt
pour accomplir la prière de l’aube
également. Pendant les autres jours de
la semaine, les fidèles ont assuré
également une présence, notamment aux
portes de la mosquée où ils ont protesté
contre les incursions des colons. 20
Palestiniens ont été arrêté ce jour-là,
à l’entrée de la mosquée.
Les parents
d’élèves des écoles situées dans le
quartier At-Tor ont manifesté devant les
écoles en protestation contre la
présence des forces armées sionistes aux
alentours des écoles, provoquant des
heurts quotidiens. La police sioniste
prétend que la présence de ses forces
sert à protéger les touristes des jets
de pierre (20 décembre).
Des affrontements
quotidiens opposent les jeunes Maqdissis
aux forces de l’occupation dans la ville
occupée d’al-Quds. Le 19, au cours
d’affrontements dans Wadi Joz, 6 jeunes
ont été blessés et 6 autres arrêtés puis
relâchés. Les Maqdissis ont riposté aux
tirs de l’occupant par des jets de
pierres, des explosifs pour jeux et des
cocktails molotov.
Des affrontements ont eu lieu à l’entrée
de Anata, au nord-est d’al-Quds, les
Palestiniens ripostant aux tirs en
lançant des pierres et des explosifs.
Des affrontements ont eu lieu dans Jabal
Zaytoun, où la population s’est plaint
d’avoir été inondée par l’eau usagée que
les forces de l’occupation lancent sur
les Palestiniens. Un officier de la
police a été atteint par les pierres.
Des affrontements ont eu lieu à Ras al-Amoud
près de la mosquée al-Aqsa, des dizaines
de Maqdissis ont été asphyxiés par les
gaz lancés par l’occupant.
Le 19 décembre, des
jeunes armés ont attaqué des colons au
nord d’al-Quds, sans faire de victimes.
Des affrontements ont eu lieu à Ras al-Amoud
le 15/12 près de la colonie Maale Zitim,
les jeunes ont utilisé les pierres et
les explosifs pour se défendre.
II - Al-Quds
occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
Le Haut conseil
islamique a organisé le 15/12 une
conférence dans al-Quds dénonçant la
politique d’expulsion exécutée par
l’occupant, qui a visé des dirigeants
politiques et cadres politiques. Sheikh
Ikrima Sabri, président du Haut conseil,
a expliqué que la pratique de
l’expulsion s’appuie sur les lois
d’exception britanniques, disant que ce
ne sont pas des lois mais des ordres
militaires qui condamnent des individus
sans les juger. L’avocat Khaled Zabarka
a déclaré que la politique de
l’expulsion constitue un grave danger
sur la présence palestinienne dans la
ville. La politique récente a commencé
en 2007 en expulsant des personnalités
musulmanes de la Palestine occupée en
1948 pour les éloigner de la mosquée al-Aqsa,
et notamment sheikh Raed Salah. Le Père
William Shomali a dénoncé cette pratique
disant qu’elle poursuit ce qui a été
commencé au cours de la Nakba puis
l’occupation de toute la Palestine en
1967, afin de vider al-Quds de sa
population et la remplacer par les
colons.
Le rapport publié
par le « bureau national pour la défense
de la terre et résister à la
colonisation » a signalé que l’occupant
a multiplié ces dernières semaines son
activité coloniale dans la ville d’al-Quds
(construction de colonies et destruction
des maisons palestiniennes). Il a
signalé également que le département de
la planification a accepté la
construction de 316 unités de logement,
dont 243 dans la colonie Ramot
construite sur les terres palestiniennes
au nord d’al-Quds et 73 dans la colonie
Har Homa construite sur les terres de
Jabal Abu Ghnaym, au sud. Selon le
rapport, un réseau de falsification des
titres de propriété a été découvert, ce
réseau comprenait des membres du
gouvernement Netanyahu.
L’occupant sioniste envisage de
construire 12 usines dans la colonie de
« Michour Adomim » située sur des terres
expropriées à Khan al-Ahmad, à proximité
de la ville d’al-Quds. Le complexe
colonial d’ « Adomim » est implanté sur
48000 dunums.
Dans la course électorale menée par les
partis sionistes, al-Quds prend une
importance capitale, chaque parti
sioniste voulant assurer sa fidélité aux
principes de la colonisation. Le
ministre des finances démis, Lapid, a
déclaré qu’il refuserait le partage
d’al-Quds (retour de la partie orientale
aux Palestiniens), même s’il fallait ne
pas parvenir à un accord avec les
Palestiniens (l’Autorité de Mahmoud
Abbbas).
L’occupant poursuit
deux projets de judaïsation aux
alentours de la mosquée al-Aqsa : la
construction de la « Maison Strauss »
dans la zone historique « Jisr
al-Banat », à l’ouest de la mosquée,
détruisant les vestiges musulmans et
modifiant les traits du quartier, les
devantures du quartier musulman ont été
détruites, les murs et les arcs des
maisons anciennes ont été détruits pour
être remplacés par des devantures d’un
style différent et en installant des
portes et fenêtres. La construction juve
« maison Strauss » est bâtie sur 1716
mètres carrés, sur trois étages, et est
distante de la mosquée al-Aqsa de 20
mètres.
La municipalité de l’occupation a remis
un ordre de démolition à l’épouse de
Akram Sharfa, visant la maison de ce
dernier, dans le quartier At-Tor, à
l’est d’al-Quds. Akram Sharfa a été
expulsé de sa ville à la fin du mois
dernier. Sharfa a déclaré que l’occupant
non seulement l’éloigne de sa ville et
de sa famille, mais s’en prend à présent
à sa maison, dans laquelle vit sa
famille.
Le 14 décembre, l’occupant a remis 6
ordres de démolition dans Selwan, sous
prétexte que les constructions n’ont pas
obtenu d’autorisation. Il faut rappeler
que l’occupant a prévu de démolir 88
maisons dans Selwan pour achever son
projet colonial de judaïsation du
quartier.
Les départements
des impôts et la municipalité ont mené
une campagne contre les boutiques tenues
par les Maqdissis dans la vieille ville,
le lundi 22 décembre. Le contenu de
certaines boutiques a été endommagé et
des commerçants ont été battus. Le
propriétaire d’un restaurant a été
arrêté et une amende de 5000 shekels lui
a été imposée. C’est la pratique de
l’occupant depuis plusieurs années, en
vue d’alourdir les charges des Maqdissis
pour les faire partir de la ville.
23 bâtiments situés dans Jabal Baba,
dans Izariyyé, ont reçu l’ordre de
démolition. Hani Halabiyye, au nom des
comités de la résistance populaire, a
déclaré que tous les bâtiments situés
dans Jabal Baba dont la superficie est
de 1000 dunums, sont menacés de
destruction.Ces constructions abritent
300 à 350 personnes.
Le 14/12, l’occupant remet un ordre de
démolition de la maison à un responsable
du Fateh dans la ville, Adnane Gayth.
L’ordre est un « ordre administratif »
de démolition. Mohammad Gayth a
également reçu un tel ordre, et trois
autres ordres ont été remis dans le
quartier à Ahmad Abbassi et ses fils.
L’occupant a
investi la maison du martyr Mu’tazz
Hijazi, à ath-Thawri, le 15/12, et a
remis à la famille un ordre de
démolition sous prétexte que la maison
n’a pas été autorisée, alors qu’elle est
construite avant 1967, avant
l’occupation. Dr. Jamal Amrou,
spécialiste des affaires maqdissies a
également reçu un ordre de démolition de
sa maison, construite en 1945.
III – Al-Quds
occupée : répression
L’enfant Mohammad
Jamal Ubayd, 5 ans, a été blessé devant
la maison familiale. Alors qu’il
descendait de l’autobus de l’école, il a
été atteint à l’œil par une balle tirée
par l’occupant. Son cas a été jugé
critique. Depuis le mois dernier de
Ramadan, Mohammad est le second enfant à
être touché de la sorte à Issawiya.
Le tribunal de la
ville occupée d’al-Quds a accusé 8
citoyens palestiniens maqdissis
d’incitation à la violence sur facebook.
Les personnes accusées sont âgées entre
18 et 45 ans. Ils sont accusés d’appel à
résister et à mener des opérations
contre l’occupant.
Le photographe Abdel Afou Zghayar a été
expulsé de la ville pour 15 jours, y
compris de la mosquée al-Aqsa, à cause
de sa défense des femmes voulant entrer
dans la mosquée.
Les forces de l’occupation ont mené une
incursion dans le quartier de Jabal
Mukabber le 14 décembre et arrêté Ramzi
Uwaysat, 31 ans et Alaa Khaled Uwaysat,
22 ans.
Le 17 décembre, les
autorités de l’occupation ont arrêté
Bara’ Zahayka, 12 ans, devant son école
à Ayn Lawze, à Selwan, et Dalia Qarawi,
17 ans, à la sortie de l’école. Un jeune
a été arrêté parce qu’il écoutait des
chants patriotiques dans sa voiture. Ibtissam
Issawi, prisonnière libérée, 46 ans, a
été arrêtée lors d’une incursion à son
domicile dans Jabal Mukabber. Elle avait
été libérée il y a trois ans lors de
l’accord d’échange en octobre 2011, elle
avait été détenue pendant dix ans dans
les prisons de l’occupation.
Le 18 décembre, le jeune Alaa Salah, 16
ans, a été arrêté avec Bashar Mahmoud
devant leurs maisons à Issawiya. Une
campagne d’arrestations a eu lieu à Wadi
Joz le 19 décembre. L’enfant Ahmad Abu
Sbaytan, 12 ans, a été arrêté devant son
école à At-Tor, et a été emmené à la
prison de Moskobiyya.
Le 10/12, les
forces de l’occupation ont mené une
incursion dans la maison de Daoud Ghoul,
à Ras a-Amoud, et confisqué ses papiers
personnels et son ordinateur. Elles ont
décidé de déporter Daoud de la
Cisjordanie pour 6 mois, alors qu’il a
été expulsé de la ville d’al-Quds pour 5
mois.
L’occupant renouvelle la détention de
plusieurs Maqdissis et la transforme en
« détention administrative » : le jeune
Adham Hindi, du camp de She’fat, 6 mois,
Adnane Ghayth et son frère Sadeq pour
trois semaines.
L’occupant a
investi l’école des jeunes gens à Ras
al-Amoud le 16 décembre, à la poursuite
des élèves sous prétexte qu’ils auraient
lancé des pierres sur les soldats de
l’occupation.
Le 14/12, l’occupant a arrêté le
responsable du dossier jeunesse dans le
mouvement Fateh, Ibrahim Abu Gharbiye,
39 ans. Les jeunes Ibrahim Abu Sunayne
et Ibada Najib ont également été
arrêtés.
115 Maqdissis ont été arrêtés au cours
de la première moitié du mois de
décembre, dont 30 mineurs.
IV - Al-Quds
occupée : les lieux saints
Sheikh Ikrima Sabri,
imam de la mosquée al-Aqsa, a alerté
l’opinion musulmane et internationale
sur une lettre envoyée par le ministre
sioniste des Affaires Etrangères aux
consulats et diplomates dans le monde
affirmant que la mosquée al-Aqsa serait
uniquement la mosquée « al-Qibali », ce
qui signifie que le reste de la mosquée
appelée « esplanade des mosquées »
serait un lieu public ouvert aux
sionistes. Il a dénoncé cette lettre en
affirmant que la mosquée al-Aqsa est
toute la partie faisant 144 dunums et
100 mètres, elle comprend tous les
minarets, les écoles, les portes et les
places, y compris la place al-Bouraq. Il
a dénoncé les mesures de l’occupation
envers les Maqdissis et la mosquée al-Aqsa,
appelant les Palestiniens à se diriger
vers la mosquée pour la protéger.
Les autorités de
l’occupation envisagent d’installer un
café-bar sur le cimetière de Ma’manullah,
dans la partie ouest de la ville. Ce
café-bar fait partie d’une série
d’installations touristiques que
l’occupant veut installer sur ce site
historique de la ville, qui renferme les
dépouilles de personnalités musulmanes
enterrées depuis des centaines d’années.
L’institution d’al-Aqsa
et du patrimoine a lancé un appel aux
musulmans pour dénoncer et arrêter la
destruction du cimetière Ma’amnullah,
menée par les sionistes et financée par
l’association américaine « Simon
Wisenthal » basée à Los Angeles vise à
construire un musée « le musée de la
tolérance » à la manière sioniste.
Les incursions des
colons dans la mosquée al-Aqsa n’ontpas
cessé, malgré ce qu’a laissé entendre
l’entente encore la Jordanie et les
sionistes, sous la direction des
Etats-Unis. L’entente a finalement mis
fin aux interdictions de prier dans la
mosquée al-Aqsa, les jours du vendredi,
seulement, mais cette autorisation des
sionistes a eu pour contre partie
l’autorisation aux colons d’investir la
mosquée à tout moment. Au cours de la
semaine du 20-25 décembre, 307 colons
ont mené des incursions et profané la
mosquée. Ils ont été protégés par la
police sioniste, qui a arrêté par contre
des dizaines de Palestiniens qui
protestaient contre la profanation de
leur mosquée.
V - Al-Quds
occupée : solidarité
Le 21 décembre a eu
lieu à Gaza un séminaire consacré à la
ville d’al-Quds, ayant pour titre « al-Quds,
le présent et l’avenir, une stratégie
pour affronter les défis israéliens ».
Les participants ont affirmé
l’importance du rôle populaire et la
formation de comités populaires et des
mourabitin pour la défense de la mosquée
al-Aqsa. Ils ont affirmé la nécessité de
former une référence palestinienne
unique dans le secteur de l’éducation
pour faire face à la politique de
judaïsation des programmes scolaires
dans les écoles d’al-Quds. Ils ont
dénoncé les violations des droits des
Palestiniens dans la ville et la
violation de la sacralité de la ville
par une politique systématique de
destruction et de falsification des
vestiges musulmans et chrétiens de la
ville.
Le syndicat des
architectes jordaniens a déclaré que
3000 constructions ont besoin d’être
remis en état dans la vieille ville
d’al-Quds, sinon elles risquent d’être
confisquées par les colons. Les
« architectes pour la Palestine et al-Quds »,
assocation jordanienne, ont tenu leur
réunion annuelle et annoncé que 22
projets ont été exécutés, au coût de
deux millions de dinars jordaniens.
L’action de l’association a commencé en
1995, et 709 constructions ont été
remises en état au cours des 17 années
écoulées.
Le jeudi 11
décembre, une campagne a été lancée en
Indonésie pour soutenir la ville occupée
d’al-Quds, sous les auspices du
gouvernement. 24 institutions
indonésiennes participent à la campagne.
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
N° 4 - 26.12.13
N° 5 - 23.01.14
N° 6 - 20.02.14
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N°
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