Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Mercredi 19 mars 2014
N°7 – Mars 2014
A l’occasion des fêtes juives, l’entité
sioniste a commencé à appliquer le
partage dans le temps de la mosquée al-Aqsa :
pendant deux jours, les fidèles
musulmans ont été interdits d’entrer à
la mosquée, alors que les colons y
entraient en masse. Le partage du lieu a
également été mis en place : les colons
se sont précipités vers le dôme du
Rocher, et lorsque les musulmans ont été
autorisés à y entrer (plus de 50 ans)
ils n’ont pu prier que dans la mosquée
al-Qibali, située dans la partie sud de
la mosquée al-Aqsa. La mosquée al-Aqsa
est en train d’être partagée, par petits
coups, et les régimes de la Ligue arabe
et du conseil islamique croient
accomplir leurs devoirs en publiant des
communiqués, où ils réclament aux
instances internationales d’assumer
leurs responsabilités, c’est-à-dire
laisser faire l’entité coloniale. Par
ailleurs, les travaux d’excavation les
plus importants menés par l’occupant à
Wadi Helwa, arrivent à leur phase
finale, par la destruction systématique
de vestiges musulmans et arabes, datant
de la période canaanite, abbasside et
ottomane, mais toujours aucune trace de
vestiges juifs, malgré les 20 mètres de
profondeur.
I - Al-Quds occupée : asphyxie et
purification ethnico-religieuse
Les enfants maqdisis sont la cible de la
barbarie sioniste : s’imaginant pouvoir
stopper la colère et la détermination
des Maqdisis, les forces de l’occupation
s’en prennent aux enfants : le 4 mars,
trois enfants âgés de 13 ans sont
arrêtés et emmenés au poste du quartier
al-Wad, dans la vieille ville. Le 5
mars, un enfant est arrêté à l’intérieur
de la mosquée al-Aqsa. Le 10 mars,
l’enfant Abdel Rahman Barbar est arrêté
à son domicile.
Le 7 mars, sept jeunes sont arrêtés près
de la porte al-Maghariba, qui donne
accès à la mosquée. Le 9 mars, deux
jeunes frères âgés de 20 et 22 ans sont
arrêtés. Le 6 mars, Shirine Issawi et
son frère Shadi sont arrêtés à leur
domicile à Issawiya. Ils sont toujours
en prison, le report de leur comparution
devant le tribunal de l’occupation est
remise sans cesse.
Le centre Wadi Helwa indique dans son
rapport l’arrestation de 170 Maqdisis
depuis le début de l’année 2014,
notamment dans la vieille ville et le
bourg d’al-Issawiya, dont 75 enfants.
L’occupant décide d’arrêter et
d’emprisonner à nouveau Sheikh Raed
Salah, qui a déclaré « mon arrestation
et détention n’entament en rien ma
détermination, je resterai tel que je
suis, car j’ai confiance que bientôt,
al-Quds et la mosquée al-Aqsa seront
libérées ». Pour une affaire remontant à
2007, le tribunal de l’occupant a
condamné le sheikh à 8 mois de prison
ferme et 8 mois avec sursis. Les comités
de la résistance en Palestine ont
considéré que cette condamnation vise à
éloigner les symboles de la résistance
maqdisie de la ville, pour faciliter le
projet de la judaïsation.
45.000 Maqdisis privés d’eau !
L’occupation sioniste poursuit ses
tentatives d’expulser les Palestiniens
du camp She’fat, Ras Shehadé, Ras Khamis
en les privant d’eau pendant trois
jours. Le président du comité populaire
du camp She’fat a accusé l’UNRWA de ne
pas se soucier des réfugiés et lui a
demandé de porter plainte contre la
municipalité de l’occupation pour
respecter l’accord conclu entre l’UNRWA
et l’Etat d’occupation en 1956.
Ziad Hammouri, directeur du centre al-Quds
pour les droits sociaux et économiques,
a mis en garde contre l’utilisation de
la carte bio-magnétique délivrée par
l’occupant aux Maqdisis, car son
utilisation menace 150.000 Palestiniens
de se voir retirer leur « permis » de
vivre dans leur ville occupée. Le plan
sioniste vise, d’après lui, la réduction
du taux des Maqdisis de 35% à 12%, la
carte bio-magnétique étant un des outils
de contrôle des Maqdisis.
L’occupant contraint Mohammad Samara à
démolir sa maison dans Beit Hanina, au
nord de la ville, sous le prétexte que
sa maison construite en tôle n’a pas eu
l’autorisation des colons. M. Samara a
déclaré que l’occupant avait déjà démoli
sa maison le 30 janvier 2012, pour les
mêmes prétextes.
Le 26 février, un mur s’effondre à Wadi
Helwa, à cause des excavations menées
par l’occupant dans le bourg de Selwan,
au sud de la mosquée al-Aqsa. 4 familles
palestiniennes furent touchées.
L’occupant distribue 17 ordres de
démolition au nord de Izariyé, à l’est
d’al-Quds, pour poursuivre le plan E1,
menaçant d’expulsion les bédouins d’al-Jahhalin.
250 citoyens palestiniens bédouins
vivent dans cette zone menacée par la
colonisation.
L’occupant prolonge la fermeture de deux
associations de bienfaisance dans le
bourg de Selwan, pour un an.
L’association de bienfaisance de Selwan
fondée en 1978 accueille dans sa
maternelle des centaines d’enfants
maqdisis, et le club islamique de Selwan
fondé en 1993 est spécialisé dans le
sport.
Un nouveau parc colonial est envisagé
sur les terres du quartier Sawwané, dans
at-Tur, à l’est des murs de la ville
d’al-Quds. Ce parc permettrait de
surplomber la vieille ville et ses
quartiers ainsi que la mosquée al-Aqsa
et l’Eglise de l’Agonie.
Un site électronique sioniste a indiqué
que le ministre sioniste de l’habitation
a approuvé un plan de la municipalité de
l’occupation consistant à réserver un
quartier spécial pour l’armée de
l’occupation dans la colonie Ramot, au
nord de la ville d’al-Quds. La
commission de planification et de
construction dans la municipalité de
l’occupation a approuvé le 18 février la
construction d’une tour pour le KKL en
plein centre de la ville, près de
l’hôtel Sheraton Plaza, rue du roi
Georges. L’assocation coloniale « Atirat
Kehanim » s’est emparée du bâtiment de
la poste centrale rue Salaheddine, le 13
mars.
Le centre Wadi Helwa a dévoilé que
l’occupant avait l’intention de
construire une nouvelle colonie dans la
partie Est du quartier Wadi Helwa, sous
la dénomination de « centre
touristique ». Il s’agirait d’installer
cette colonie sur 1200 dunums, sur deux
étages, avec un musée de « l’histoire
juive ». Ce projet est sous la direction
du gouvernement, et la supervision de
l’association « Elad ». La même
association essaie de s’emparer du waqf
musulman dans la zone des palais
omeyyades, au sud et ouest de la mosquée
al-Aqsa.
Le syndicat des journalistes
palestiniens dénonce l’utilisation
d’unités spéciales « les arabisants »
pour attaquer les journalistes dans la
ville d’al-Quds. Il réclame
l’intervention des organismes
juridiques, arabes et internationaux,
pour obliger l’Etat de l’occupation à
cesser les intimidations et les menaces
contre les journalistes. Il faut
rappeler que les « arabisants » (musta’ribin)
appartiennent à des unités spéciales
chargées d’enlever les militants
palestiniens, en se déguisant et se
faisant passer pour des Palestiniens.
Ils ont jusque là commis des dizaines
d’assassinats de combattants.
Le prisonnier maqdisi Ma’mun Ali Ahmad
Farhan, 21 ans, du camp de She’fat, a
été condamné à 5 ans de prison ferme,
pour lancement de coktails molotov sur
les soldats de l’occupation le 8 mars
2013.
L’organe législatif des colons organise
une séance pour étudier le programme
scolaire des écoles de l’UNRWA, le 24/2,
considérant que l’UNRWA enseigne « le
droit au retour et la lutte armée ». Les
députés ont protesté auprès des pays qui
financent cet organisme international
chargé des réfugiés palestiniens. Il
faut rappeler que l’UNRWA assure une
présence dans la ville d’al-Quds, étant
responsable du camp She’fat, qui
rassemble les réfugiés originaires des
territoires occupés en 1948.
II - Al-Quds occupée : les lieux saints
Les organismes de l’Etat colonial
discutent de la « souveraineté juive »
sur la mosquée al-Aqsa, malgré les
protestations jordaniennes et arabes.
Bien que la discussion dans la Knesset
sioniste n’ait abouti à aucune décision,
le fait même de soulever la question
représente un grave danger pour les
lieux saints en Palestine occupée. La
député sioniste Miri Rigev a par
ailleurs déclaré qu’elle a l’intention
de former une commission pour étudier
les raisons qui empêchent les juifs
« d’entrer dans la mosquée al-Aqsa »,
considérant que les juifs doivent y
pénétrer trois à cinq heures par jour.
Le 19/2, le colon député Moshe Feglin
profane la mosquée al-Aqsa, précédé par
18 colons, et suivi le 20/2 par 76
colons, et les forces sionistes arrêtent
les employés du département des Awqafs
musulmans. Le 25/2, la police de
l’occupant investit la mosquée et blesse
20 fidèles pour les disperser. Selon
l’institution Al-Aqsa et le patrimoine,
le nombre de colons ayant profané la
mosquée au cours du mois de janvier
s’élève à 1061 colons, et au début du
mois du février, 659 colons.
75 colons profanent la mosquée al-Aqsa
le 2 mars ; 40 colons profanent la
mosquée le 5 mars. Accompagné du consul
italien, 20 colons étudiants
investissent la mosquée le 4 mars, ainsi
que 15 membres des services de sécurité
sionistes. 97 soldates sionistes
investissent la mosquée le 18 mars et
120 soldats le 19 mars.
Le 6 mars, les forces de l’occupation
brutalisent le jeune Khalil Sawan, qui
assistait aux cours dispensés dans la
mosquée, pendant que 60 colons
profanaient tranquillement la mosquée.
Le 9 mars, les associations sionistes du
« temple » décident d’organiser un
congrès pour « imposer la souveraineté
juive » sur la mosquée. Le 10 mars, 60
colons et des touristes investissent la
mosquée.
L’occupation envisage de faire taire les
appels à la prière à partir des mosquées
de la ville d’al-Quds. Prétextant le
calme et la tranquillité des colons,
c’est toute la Palestine occupée qui est
visée par cette mesure. Le mufti général
d’al-Quds et des terres palestiniennes a
dénoncé ce plan, disant que les mosquées
sont un waqf islamique, et que personne
n’a le droit d’intervenir dans leur
gestion. Pour le conseil islamo-chrétien
pour le soutien à al-Quds, cette
décision est une agression et une
violation du droit international.
III - Al-Quds occupée : résistance
palestinienne
Affrontant l’interdiction d’entrer dans
la mosquée al-Aqsa, le vendredi 28
février, des centaines de fidèles ont
tenu à accomplir leurs prières en face
de la mosquée, pendant que des milliers
de jeunes ont accompli leurs prières
devant les barrages militaires.
Cela s’est répété le 11 mars, lorsque
les maqdisis ont tenu à accomplir leurs
prières dans l’ancienne ville, autour de
la mosquée et devant ses portes. Des
centaines de fidèles se sont ainsi
massés devant les policiers de
l’occupation. Les centaines de jeunes
qui se trouvaient devant la porte Hatta
ont affronté la police en essayant de
briser le blocus. Celle-ci a tiré sur la
foule, blessant le journaliste de
l’agence palestinienne WAFA, et arrêtant
des jeunes.
Le 26 février, des jeunes Maqdisis ont
mis le feu à un centre de la police
sioniste, à la porte al-Asbat,
protestant contre l’assassinat du
prisonnier Jihad Tawil. Des
affrontements ont eu lieu entre les
jeunes et les forces de répression, et
se sont étendus jusqu’au quartier Ras
al-Amoud, lieu de naissance du martyr.
Les affrontements ont duré jusqu’à très
tard dans la nuit.
Trois écoles situées dans Jabal Mukabbir
ont fermé les portes pour ne pas
recevoir le maire de l’occupation, Nir
Barakat le 4 mars.
Une manifestation s’est déroulée le 9
mars avec la population de Anata, dans
la zone Khan al-Akhdar, à l’est de la
ville d’al-Quds, pour protester contre
la confiscation de 1000 dunums de leurs
terres. La manifestation fut durement
réprimée par les forces de l’occupation
qui ont arrêté 13 militants.
Le 24/2, les élèves affrontent les
forces de l’occupation au passage de
She’fat, lorsque celles-ci ont provoqué
les jeunes en exigeant leurs cartes
d’identité, avant de se rendre à leurs
écoles. La police a tiré des gaz
lacrymogènes pour disperser les jeunes,
des dizaines d’élèves ont été asphyxiés
et un enfant de 10 ans a été touché par
une balle en caoutchouc. Des
affrontements ont eu lieu le 22/2 entre
des jeunes et les forces de l’occupation
sur le chemin al-Wad, dans la vieille
ville.
Le 23/2, 55 jeunes Maqdisis ont organisé
la campagne « al-Quds d’abord » dans la
porte al-Amoud. Il s’agit d’organiser
des activités sociales et économiques
avec la participation des institutions
maqdisies.
Le mouvement Fateh dans la ville d’al-Quds
a appelé la population à défendre la
mosquée al-Aqsa contre les agressions
répétées. Ahmad Assaf, porte parole du
Fateh a déclaré que « la mosquée al-Aqsa
fait partie de notre doctrine et de nos
constantes, il ne peut être que
Palestinien, arabe et islamique ».
Le département des relations arabes dans
l’OLP a considéré que le marathon prévu
par l’occupation dans la ville d’al-Quds
est « une agression caractérisée et un
défi au droit international ». Il a
réclamé le boycott du marathon et une
campagne de presse la plus large
possible pour le faire échouer.
Le directeur de la mosquée al-Aqsa,
Najeh Bkayrat, a déclaré que « les
négociations sur lesquelles insiste l’AP
assurent une couverture à l’occupant
pour poursuivre ses agressions.
Le membre du bureau politique du
mouvement Hamas, Mahmoud Zahhar, a
déclaré que seule la résistance pouvait
faire cesser les agressions sionistes
contre la mosquée al-Aqsa et la ville
d’al-Quds.
« Briser le silence », opération
déclenchée le 12 mars contre l’enveloppe
des colonies entourant Gaza, par le
mouvement du Jihad islamique, fut une
riposte aux agressions et assassinats,
commis ces derniers temps, par
l’occupant. Le communiqué du Jihad
islamique a expiqué que cette opération
avait pour but de montrer à l’occupant
qu’il ne peut incessamment tuer et
réprimer, sans riposte de la résistance.
IV- Al-Quds occupée : destruction du
patrimoine livresque des Maqdisis
Dimanche 16 mars, une chaîne humaine a
rassemblé des lecteurs et lectrices
maqdisis de tout âge, autour des murs de
la vieille ville, pour affirmer
l’attachement des Palestiniens à leur
patrimoine livresque et culturel que
l’occupant tente de détruire. Lors de
l’occupation d’une partie de la ville en
1948, les sionistes ont détruit des
dizaines de bibliothèques privées,
saccagé et volé leur contenu.
Il y a quelques années, Muhammad Kallâb
rappelait : « Avant la colonisation
sioniste de la partie orientale de la
ville, plus de 60 bibliothèques
publiques contenant des ouvrages les
plus divers et des œuvres rares,
existaient dans la ville d’al-Quds.
Parmi ces bibliothèques publiques,
citons : la bibliothèque de la mosquée
al-Aqsa, la bibliothèque Khalidiya,
bibliothèque du tribunal, Dar al-Kutub
al-Fakhriya, la bibliothèque Khaliliya,
bibliothèque de l’école Salhiya,
bibliothèque de l’institut arabe,
bibliothèque de la zawiya Bukhariya,
bibliothèque de l’école al-Ashrafiya al-Sultâniya,
Bibliothèque al-Budayrî, bibliothèque de
l’école Aminiya, etc…
Avant l’invasion sioniste en 1967, les
bibliothèques d’al-Quds renfermaient
plus de 100.000 ouvrages et plus d’un
demi-million de documents et registres
historiques. Depuis cette date, la ville
subit un viol et un vol caractérisés
pour effacer ce patrimoine et judaïser
cette partie de la ville. »
V - Al-Quds occupée : solidarité
La Ligue des Etats arabes proteste
auprès de l’ONU contre les violations
« israéliennes» dans la ville d’al-Quds
et la mosquée al-Aqsa. Cependant,
puisque les protestations verbales ne
servent à rien, alors que la mosquée est
en train d’être partagée dans le temps
et l’espace, M. Rassim Ubaydat, membre
du conseil de l’action nationale et
civile dans al-Quds, a déclaré qu’il n’y
a aucun soutien réel et sérieux à la
population maqdisie, mis à part des
déclarations et des communiqués. Il a
avoué que l’Autorité palestinienne ne
versait à la ville d’al-Quds que 14
millions de dollars américains par an,
ce qui constitue 1% de son budget,
contre 37% de son budget pour les
services sécuritaires.
Il a précisé que ce faible taux accordé
à la ville d’al-Quds tient aux pressions
exercées sur l’AP par les pays donateurs
qui définissent la destination de leur
« aide ». Quant à l’occupation, elle
consacre 129 millions de dollars par an
rien que pour judaïser la ville d’al-Quds,
en plus des sommes consacrées (de 574 à
861 millions de dollars) à la
colonisation, sans oublier les dons
accordés par les milliardaires juifs aux
projets de l’entité coloniale.
Le Parlement arabe a demandé à l’ONU le
7 mars d’assumer ses responsabilités
envers al-Quds contre les autorités de
l’occupation. On se demande cependant
quelle est la responsabilité de ce
Parlement, qui se contente d’appeler les
autres à assumer leurs responsabilités.
C’est le résultat de l’abandon de la
Palestine entre les mains de la
communauté internationale, ONU et autres
organismes, qui a progressivement entamé
toute crédibilité des instances arabes.
Le Parlement jordanien réclame
l’expulsion de l’ambassadeur sioniste de
la Jordanie, à cause de la politique de
judaïsation menée par l’occupant. Depuis
plusieurs années, le parlement jordanien
ne cesse de réclamer la fermeture de
l’ambassade sioniste, mais la décision
reste aux mains du roi. C’est la
« démocratie » jordanienne, tant
appréciée par l’Occident. L’Institution
Internationale al-Quds a demandé, dans
un message envoyé au gouvernement
jordanien, de se plier aux réclamations
du parlement.
Le « defense for Children
International » a produit un court film
sur l’école « al-Itarat » menacée de
destruction par les forces de
l’occupation. Elle est située dans Khan
al-Ahmar, à l’est d’al-Quds, et
scolarise les enfants des Arabes
Jahhalin. Fondée en 2009, dans la zone
dite C, elle accueille 70 élèves. En
novembre 2013, les colons de « Kfar
Adomim » ont réclamé sa destruction.
Dans un article, dr. Hanna Issa
secrétaire général du conseil
islamo-chrétien de soutien à la ville
d’al-Quds, propose de multiplier les
sites internet et les pages facebook
portant sur la situation dans la ville
d’al-Quds, afin de contrer la propagande
sioniste dans le monde et ce, dans la
majorité des langues. Selon lui, une
telle démarche est capable de modifier
l’opinion internationale quand elle
réalisera qu’elle est trompée par la
propagande mensongère de l’occupant. De
plus, des communiqués de la part des
associations de solidarité avec le
peuple palestinien portant sur la
situation dans la capitale palestinienne
occupée peuvent rappeler à l’opinion
publique l’enfer vécu par les Maqdisis.
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
N° 4 - 26.12.13
N° 5 - 23.01.14
N° 6 - 20.02.14
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