Captifs
Le captif
Shahrour,
un moral d'acier malgré les chaînes
sionistes
CPI
Photo: CPI
Mardi 18 décembre
2012
Tulkarem – CPI
Depuis sa petite
enfance, il aime beaucoup sa patrie et
il adore sa terre. Depuis sa petite
enfance, il défie l’occupation sioniste.
Depuis sa petite enfance, il défend la
Palestine et travaille pour la libérer.
Nous parlons du
captif Moammer Fathi Charif Abou
Al-Cheikh, appelé Chahrour. Il est le
cadet de sa famille, une famille de cinq
garçons et trois filles.
Il est né dans la
ville de Tulkarem, le 21 septembre 1979.
Il a fini ses études universitaires à
l’université de Khadouri de la même
ville de Tulkarem. Il a obtenu son
diplôme en sport.
Moammer était un des
plus actifs de la Première Intifada
palestinienne. A l’époque, il n’avait
que quatorze ans. Les occupants
sionistes le convoquaient assez souvent
pour le détenir pour plusieurs heures.
Dès qu’il sortait, il rejoignait ses
camarades, les héros des pierres.
A l’université
En dépit de tous les
harcèlements sionistes, Moammer avait pu
rejoindre la faculté de Khadouri où il a
obtenu son diplôme en sport. Puis
l’Intifada d’Al-Aqsa s’est déclenchée où
il est devenu un visage héroïque de la
résistance, un visage recherché
activement par les occupants sionistes.
Poursuite et
arrestation
Les occupants
sionistes ont enfin mis la main sur
Moammar, le 9 septembre 2002. Ils lui
ont fait subir une interrogation très
dure. Sa sœur Azhar dit au Centre Ahrar
: « Moammar a été sauvagement torturé,
accusé d’avoir participé à l’opération
bien connue sous le nom de Barak ».
Après cette opération, les occupants
sionistes ont envahi la Cisjordanie et
entamé une opération militaire.
Moammer a été
condamné à vingt-neuf perpétuités plus
vingt ans. Il en a déjà purgé huit ans,
dans plusieurs prisons sionistes.
Actuellement, il est enfermé dans la
prison de Jalboo.
Privation de
visite
A l’instar de toutes
les familles palestiniennes, celle de
Moammer est privée de son droit de
visite pour quatre ans durant, des
souffrances supplémentaires pour lui
comme pour sa famille. Les instituts
juridiques dont le centre Ahrar
déploient tous leurs efforts pour avoir
une autorisation de visite, en vain. En
fait, les occupants sionistes
n’épargnent rien pour faire pression sur
le captif afin qu’il tombe dans la
dépression, afin qu’il perde le moral.
Or, Moammer reste de marbre face aux
agissements sionistes. Il garde son
moral d’acier, son calme, son assurance.
Mort des parents
C’est dans la prison
de Hidarim que Moammer a appris la mort
de son père. C’était un choc énorme. Il
a perdu du poids jusqu’à susciter la
peur de ses proches.
C’est seulement
quelques jours après sa condamnation que
son père a eu une attaque, et deux mois
plus tard, il a perdu la vie.
Deux ans plus tard,
c’était au tour de sa mère de quitter
cette vie de tristesse, alors que son
fils cadet lui manquait.
Malgré tout, il a
repris son esprit et a trouvé la santé.
Il manque à sa
famille
La famille de Moammer
informe le centre Ahrar qu’il lui
manque, encore plus à chaque occasion
célébrée. Les fêtes n’ont leur joie
habituelle sans lui : « Nous restons
cependant fiers, patients, confiants que
la victoire viendra et que tous les
captifs seront un jour libérés ».
Notons enfin que
Moammer n’est pas le seul dans sa
famille à être détenu par les occupants
sionistes. Ces frères Omar, Mohammed,
Amir, Nasser et sa sœur Sabrine ont payé
la taxe de l’amour de la patrie et ont
goûté aux prisons de l’occupation
sioniste à plusieurs reprises.
Le
dossier des prisonniers palestiniens
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