Chroniques du passé
Les Enfants de Téhéran
Sionisme VS Judaïsme
Photo de Juifs Iraniens
Lundi 2 janvier
2012
Après avoir parlé des
Juifs d'Irak et
des
Juifs du Yémen, voyant comment les
Sionistes traitèrent les Juifs d'Iran.
Ce qui suit est extrait du livre «
Génocide en Terre Sainte
», rédigé par le Rabbin Moshé
Schonfeld, ouvrage qui raconte
tous les crimes que les Sionistes ont
commis contre les Juifs avant et peu
après la création de l’État Sioniste
pour pousser les Juifs à quitter leurs
pays pour l'Entité Sioniste.
Il y avait un certain
nombre de groupes d'enfants de réfugiés
juifs qui avaient été emmenés d'Iran
vers la Palestine pendant la guerre, et
placés dans une ville appelée Atlit. Ces
enfants avaient grandit dans des foyers
religieux authentiques, et furent soumis
à toutes les méthodes que leurs
surveillants sionistes purent imaginer,
afin de les arracher à leur religion.
Cette activité, bien sûr, a été
perpétrée à plusieurs reprises après la
Seconde Guerre mondiale, y compris
contre des communautés juives pures qui
ont été dupé par les Sionistes et
poussés à abandonner leurs maisons, au
Yémen et dans d'autres pays arabes et
immigrer pour l’État Sioniste.
L'organisation
sioniste connu sous le nom de « l'Agence
Juive » a établi un camp de réfugiés à
Téhéran, en Iran, à l'été 1942, où
plusieurs centaines d'enfants furent
placés sous la supervision de membres
d'une organisation notoirement
antireligieuse connue sous le nom «
Hashomer Hatsaïr »
[La Jeune Garde ]. A partir des jours
saints de la nouvelle année juive, les
enfants se sont vu refuser la
possibilité d'assister aux services
religieux dans des synagogues à Téhéran,
et le jour du jeûne de Yom Kippour,
leurs surveillants sionistes se
moquaient de la religion en mangeant en
présence des enfants. De plus, la
cuisine du camp de réfugiés n'était pas
Kasher, et les
enfants étaient punis pour avoir refusé
de manger la nourriture non
Kasher des Sionistes.
Les soi-disant
conseillers du camp cherchèrent même à
encourager l'immoralité en se présentant
comme des « modèles » de comportement
immoral en présence des réfugiés
adolescents religieux (il est inutile de
décrire le genre d'immoralités
auxquelles ces adultes Sionistes
s’adonnaient en présence de ces enfants
Juifs religieux). Les enfants se virent
même refuser des vêtements neufs, et
devaient vivre avec des vêtements usés.
Durant les premiers
mois de l'année 1943, des bulletins
d'informations sur ce qui se passait à
Téhéran furent publiées dans des
journaux religieux, et même les «
sionistes religieux » furent furieux de
la façon dont les enfants réfugiés
étaient traités. Des comités passèrent
des mois à tenter de découvrir ce qui se
passait aussi bien à Téhéran qu'à Atlit
et tentèrent de remédier à l'orientation
anti-juive de ce camp de réfugiés.
L'Agence Juive
sioniste proclama en Février 1943 que «
C'est notre souhait, plus
spécifiquement pour des raisons
pédagogiques, que les enfants de
nouveaux immigrants voient la Palestine
telle qu'elle est réellement, c'est à
dire : une terre sous contrôle du
sécularisme qui l'a construite.
» {En d'autres mots, la religion Juive
n'avait pas sa place dans le futur état
qu'ils désiraient bâtir.}
Les tentatives des
membres de l'organisation religieuse,
Agoudat Israël, pour protéger les
enfants, furent vouées à l'échec à
chaque occasion par les éléments
antireligieux qui étaient en charge des
enfants. En effet, la correspondance
échangée entre l'Agoudat Israël et
l'Agence Juive démontrait le refus de
cette dernière (dans une lettre rédigée
par le directeur de l'Agence, Yitshak
Greenbaum) d'assurer l'éducation
religieuse des enfants réfugiés, mais
qu'elle désirait plutôt éduquer ses
enfants dans un cadre de nationalisme
sioniste vain. Le Chef de l'Agence Juive
écrivit :
Il est de
notre avis que les enfants âgés de 14
ans et plus sont capables de choisir
eux-mêmes leurs modes de vie. Votre
commentaire n'a pas pour but de
clarifier une décision, mais
d'argumenter contre une décision. Notre
alinéa C déclare clairement que les
enfants juifs qui viendront s'établir
sur cette terre seront formés pour être
de bons citoyens de la patrie, ils vont
se préparer à une vie productive, et
participeront activement à la
construction du pays.
Les dirigeants
sionistes, comme Henriette Szold,
s'opposèrent fortement à toutes les
demandes de militants religieux pour
assurer que les enfants réfugiés, dont
la plupart venaient de familles
religieuses, seraient placés dans des
communautés religieuses après leur
arrivée à Atlit. Au lieu de cela, ils se
sont arrangés pour placer ces enfants
dans des kibboutsim athées et sionistes.
Malheureusement il n'y eu pas de
coopération suffisante entre tous les
éléments religieux, et les militants
sionistes Mizrachi
cherchaient à conserver leur bonne
relation avec les sionistes laïques et
leur loyauté envers le programme
nationaliste sioniste en Palestine.
En fin de compte les
considérations politiques, plutôt que
purement spirituelles, des groupes
sionistes religieux et sionistes non
religieux ont abouti à ce que des
enfants de réfugiés venant de foyers
religieux furent enrôlés et répartis
entre les mouvements de l'Agoudah et
celui du Mizrachi.
Publié le 2 janvier
2012
avec l'aimable autorisation de Sionisme
VS Judaïsme
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