MADANIYA
Nucléaire-Monde arabe (4/4).
L’Otan, la Russie et les avatars du
nucléaire arabe
René Naba
Dimanche 25 octobre 2020 Epilogue
1- La
sanctuarisation d’Israël
Le Monde arabe et
l’Iran sont entourés de quatre
puissances nucléaires (Russie, Inde,
Pakistan, Israël), mais la stratégie
atlantiste a constamment visé à édifier
un Moyen orient dénucléarisé, à faible
capacité balistique, placé sous la coupe
atomique d’Israël; un pays qui dispose
pourtant d’un arsenal de près de deux
cents ogives à charge nucléaire,
soustrait à tout contrôle international.
La position
méprisante américaine à l’égard de la
Jordanie relève de ce dessein, tout
comme le projet mort-né de Nicolas
Sarkozy d’Union Pour la Méditerranée
(UPM) visant à substituer l’Iran à
Israël, comme principal ennemi du Monde
arabe. Dans un renversement de tendance
sans pareille dans l’histoire, l’Iran,
voisin millénaire des Arabes serait
ainsi hissé au rang d’ennemi
héréditaire, et Israël, considéré
pourtant par les Palestiniens et la
majorité des pays du tiers monde comme
l’usurpateur de la Palestine, comme leur
plus vieil allié traditionnel.
2 – Les
ambiguïtés de la position française sur
le nucléaire arabe.
La France, un des
grands pollueurs atomique de la planète,
équipementier du centre atomique de
Dimona (Israël), de l’Afrique du sud du
temps de l’Apartheid et de l’Iran
impériale via le consortium Eurodif, par
ailleurs co belligérant d’Israël contre
l’Égypte (Suez 1956), de l’Irak contre
l’Iran (1979-1989) et des États Unis et
du Royaume Uni contre la Syrie (2018),
est fortement réticente à engager un
partenariat atomique avec les pays
arabes, du fait de leur position
limitrophe d’Israël , qui la handicape
en raison du lourd passif de Vichy et de
la collaboration nazie anti juive.
A- Le cas de
l’Irak
Co belligérante de
l’Irak dans sa guerre contre l’Iran
(1979-1989), la France a amorcé une
timide coopération dans le domaine
nucléaire avec l’Irak baasiste de Saddam
Hussein.
Elle demeurera
toutefois inerte lors du sabotage du
réacteur expérimental, -en fait deux
cœurs en acier de réacteurs nucléaires
commandés par l’Irak à la France-, sur
le site des Constructions industrielles
de la Méditerranée (Cnim), à Brégaillon
à La Seyne (Bouches du Rhône), en 1979.
Récidiviste, elle
sera amorphe lors de la destruction du
site nucléaire de Tammouz, en juillet
1981, tout en percevant pleinement le
montant des deux contrats. Une opération
hautement rentable pour le complexe
militaro-industriel française.
Dupé, Saddam
Hussein cherchera à compenser cette
perte en développant une capacité
balistique chimique de dissuasion. Il en
paiera le prix au titre de dommage
collatéral du raid terroriste contre les
symboles de l’hyperpuissance américaine,
le 11 septembre 2001, pourtant mené par
un commando de 19 membres dont quinze de
nationalité saoudienne et aucun irakien.
Son pays sera envahit, en 2003, son
régime détruit, son parti éradiqué et
lui même pendu.
En superposition à
la destruction des deux installations
nucléaires, l’Irak subi une hécatombe
scientifique avec l’exécution de 130
universitaires, savants et chercheurs.
Pour aller plus
loin sur ce sujet :
https://www.madaniya.info/2018/09/21/le-martyrologe-scientifique-irakien/
B- La Syrie
Du fait du primat
nucléaire israélien, la Syrie, elle
aussi, a payé un lourd tribut pour son
accession à la technologie nucléaire
avec l’assassinat de deux des
responsables de son programme atomique:
Le général Aziz Esber, directeur du
centre des recherches scientifiques de
Syrie, assassiné au moyen d’une voiture
piégée dans la localité de Missiaf, dans
la province de Hama, le 4 aout 2018, au
lendemain de la défaite des djihadistes
du sud de la Syrie (Dera’a, Suneitra).
Son prédécesseur, quatorze ans plus tôt,
le Général Mohamad Soleymane, en charge
du programme nucléaire syrien, avait été
liquidé depuis la mer en 2004 à Tartous,
alors qu’il se prélassait dans sa villa
du bord de mer.
C- Le cas de la
Libye
Éternel trublion de
la diplomatie occidentale en Afrique,
piètre stratège, général d’opérette et
de parade, Mouammar Kadhafisera aura été
un parfait dindon d’une farce dont il
aura été un acteur majeur.
Un blocus draconien
de dix ans (1992-2002) aura raison de sa
résistance. Kadhafi livrera son plus
proche collaborateur à la justice
internationale en tant que victime
expiatoire de l’attentat de Lockerbie,
avant de basculer lui-même sous les
fourches caudines américaines, trop
heureux d’échapper au sort funeste de
l’irakien Saddam Hussein.
En décembre 2003,
en une opération apparue comme une
capitulation en rase campagne, Kadhafi
s’abandonnera aux Américains livrant
sans coup férir la totalité de son
programme nucléaire à l’administration
néo-conservatrice du président George
Bush jr, dévoilant du même coup tout un
pan de la coopération des pays arabes et
musulmans (Pakistan, Iran, Syrie) dans
le domaine de la technologie nucléaire.
Pour prix de cette
forfaiture, Kadhafi gagnera un sursis de
6 ans. Il sera honoré par Nicolas
Sarkozy qui tolérera- fait exceptionnel-
l’installation d’une tente arabe dans le
périmètre de l’Élysée en l’honneur du
guide la révolution libyenne, avant que
le meute atlantique, menée par la
France, ne se déchaine contre lui, le
déloge de sa capitale Tripoli, le
traque, et pour finir par le livrer à la
hargne vindicative de ses ennemis et de
confier le pays, aux islamistes libyens
d’Afghanistan et l’imposition
corrélative de la Chariah, à quelques
encablures du flanc méridional de
l’Europe.
D- Le cas de la
Jordanie
Areva écarté du
marché jordanien: Un gisement de 20.000
tonnes d’uranium
En 2010, la
Jordanie avait signé un accord avec
Areva accordant au géant nucléaire
français des droits exclusifs pour
l’exploitation de l’uranium dans le
centre de la Jordanie.
A l’époque, des
responsables jordaniens avaient indiqué
qu’Areva, qui a commencé ses
explorations dans le centre de la
Jordanie en 2008, pourrait extraire
quelque 130.000 tonnes d’uranium des 1,2
milliard de tonnes de réserves de
phosphate du royaume. Une découverte
fruit de la coopération entre Areva et
Jordan Energy Resources Incorporated, en
vertu d’un partenariat scellé en 2010.
Contre toute
attente, sans qu’il ait été possible
d’établir le moindre lien de causalité
entre la position américaine hostile à
toute prolifération, surtout dans les
pays limitrophes d’Israël, et la
vulnérabilité des entreprises françaises
face aux pressions américaines, le
partenariat franco jordanien a été
subitement rompu, alors que le Royaume
hachémite cherche à développer l’énergie
nucléaire pour satisfaire ses besoins
intérieurs croissants en électricité.
La Jordanie a en
effet annoncé avoir annulé la licence
d’exploitation d’uranium attribuée à
Areva, lui reprochant d’avoir transmis
des informations sous-estimant la
quantité de minerai découvert.
« La licence de la
Jordanian French Uranium Mining Company
(JFUMC) l’autorisant à exploiter des
mines d’uranium dans le centre de la
Jordanie est désormais nulle », a fait
savoir la Commission jordanienne pour
l’énergie atomique. » L’entreprise n’a
pas remis ses rapports à temps, et les
découvertes d’uranium qu’elle a
annoncées étaient inexactes, » a
expliqué la commission dans un
communiqué.
Mais la Commission
Jordanienne pour l’Énergie Atomique a
indiqué avoir « embauché une importante
firme australienne pour réévaluer les
ressources en uranium, et celle-ci a
découvert que les ressources atteignent
le double du montant annoncé par la
JFUMC ».
« L’annulation de
la licence n’entraîne aucune
responsabilité financière ou légale pour
aucune des parties. La Jordanian French
Uranium Mining Company devra assumer le
coût d’exploration de 20 millions de
dinars (28 millions de dollars) »,
a-t-elle souligné.
Le royaume,
constitué à 92% de désert, est l’un des
10 pays les plus secs de la planète, et
cherche à développer l’énergie atomique
afin d’alimenter des usines de
dessalement de l’eau.
La Jordanie importe
95% de ses besoins en énergie. Elle veut
développer des alternatives au gaz
égyptien qui couvre habituellement 80%
de ses besoins pour produire de
l’électricité mais dont
l’approvisionnement a été interrompu à
plusieurs reprises depuis 2011 en raison
d’attaques contre le gazoduc reliant
l’Egypte à la Jordanie et Israël.
Les principaux pays
producteurs d’uranium dans le monde sont
le KazakHstan (4 mines à ciel ouvert),
le Canada et l’Australie. Ils totalisent
les deux tiers de la production mondiale
d’uranium. La production d’uranium a
atteint 56,2 milliers de tonnes, en
2014. Le gisement d’Arlit (Niger-Areva)
produit 5 pour cent de la production
mondiale est en baisse de 5,7% par
rapport à 2013.
E- Les Émirats
arabes Unis, en tête du peloton arabe.
Contre toute
attente, les Émirats Arabes Unis se sont
hissés en tête du peloton pour
l’exploitation de l’énergie nucléaire
dans le Monde arabe. La centrale
nucléaire de Barakah, la première du
monde arabe, a en effet reçu le feu vert
pour son exploitation le 17 Février
2020.
«L’Autorité fédérale de régulation
nucléaire (FANR) a approuvé la
délivrance à l’entreprise Nawah de la
licence d’exploitation du réacteur 1 de
la centrale», a déclaré le représentant
permanent des Émirats à l’Agence
internationale de l’énergie atomique
(AIEA), Hamad Alkaabi, lors d’une
conférence de presse à Abou Dhabi.
Fondée en 2016, Nawah Energy Company
exploitera et entretiendra, à terme, les
quatre réacteurs de la centrale de
Barakah, dans le nord-ouest du pays.
L’installation a été construite par un
consortium mené par Emirates Nuclear
Energy Corporation (ENEC) et le coréen
Korea Electric Power Corporation
(KEPCO), pour un coût estimé à
24,4 milliards de dollars
(22,5 milliards d’euros).
Le premier des
quatre réacteurs devait être mis en
service fin 2017, mais la date de
démarrage a été reportée à plusieurs
reprises pour satisfaire, d’après les
responsables, aux conditions légales de
sécurité. Lorsqu’ils seront pleinement
opérationnels, les quatre réacteurs
auront la capacité de produire 5.600
mégawatts d’électricité, soit environ 25
% des besoins des Émirats arabes unis,
qui compte une population de 9,3
millions d’habitants, dont environ 80 %
d’expatriés.
F- Le cas de
l’Iran
Laurent Fabius,
alors ministre des Affaires étrangères,
trahissant les obligations de sa charge,
n’hésitera à se transformer en «petit
télégraphiste des Israéliens» dans les
négociations sur l’accord international
sur le nucléaire iranien, s’appliquant à
faire obstruction à la conclusion de
tout accord pourtant souscrit par les
Américains et leurs alliés atlantistes.
Déconsidéré par sa
position et déconsidéré dans ses
fonctions de chef de la diplomatie
française, Laurent Fabius sera exfiltré
par le président François Hollande et
propulsé à la tête de la présidence du
Conseil Constitutionnel. Une prime à la
déloyauté en somme.
https://www.madaniya.info/2015/07/24/iran-nucleaire-laurent-fabius-petit-telegraphiste-des-israeliens/
Emmanuel Macron
sera sur la même longueur d’onde que son
ancien collègue socialiste. Dans son
discours prononcé mercredi 24 avril 2018
devant le Congrès américain, M. Emmanuel
Macron se proposait d’aménager un Moyen
orient placé sous la coupe atomique
d’Israël.
«L’Iran n’aura
jamais d’arme nucléaire. Ni maintenant,
ni dans cinq ans, ni dans dix ans», a
déclaré le président français,
s’engageant en outre à réduire la
capacité balistique de la République
islamique iranienne de même que son
influence régionale au Yémen, en Irak et
au Liban, sans accompagner cet
engagement d’une mesure de réciprocité
concernant le désarmement nucléaire
d’Israël.
A propos de
l’accession de l’Iran au rang de
«puissance du seuil» et sa forte charge
symbolique, cf à ce propos:
https://www.madaniya.info/2015/07/12/le-message-subliminal-de-l-iran-au-monde-arabo-musulman/
La défection
d’Areva de la Jordanie pourrait ainsi
mieux s’expliquer. Quoiqu’il en soit,
elle offrira à la Russie la possibilité
de s’impliquer dans un projet
ultra-sensible de la sécurité régionale
– le nucléaire- auprès d’un pays, la
Jordanie, qui a fait longtemps office de
pivot de la stratégie atlantiste dans la
zone et de garde frontières de l’état
hébreu, comme en témoigne la séquence
dite du «septembre noir» jordanien, en
1970, le massacre des Fedayines par les
troupes bédouines de la Légion Arabe
hachémite.
III – La Russie
La Russie, sans le
moindre complexe vis à vis d’Israël,
nullement tétanisée par le lobby juif
américain, ayant été l’un des premiers
pays à avoir reconnu l’état hébreu,
dispose d’une plus grande marge de
manœuvre sur le dossier ultra-sensible
du nucléaire.
III/A – Le cas
de l’Égypte
La Russie et
l’Égypte ont ainsi signé un accord
visant à la construction de la première
centrale nucléaire égyptienne à
El-Dabaa, dans le nord-est du pays, à
l’occasion d’une visite éclair du
président Vladimir Poutine au Caire,
l’Égypte et la Russie ont signé, le 11
décembre 2017. Le coût du projet est
estimé à 30 milliards de dollars (25
milliards d’euros), financés à 85% par
un prêt russe.
Un projet qui
marque le retour de Moscou au
Proche-Orient, parallèlement à
l’édification d’une base aérienne en
Syrie, à Hmeymine et de l’agrandissement
de la base navale russe de Tartous, sur
la Méditerranée.
Le contrat prévoit
la fourniture de quatre réacteurs de
1200 mégawatts chacun. La construction
devrait être terminée en 2022 et le
premier réacteur nucléaire entrer en
production vers 2024. La maitrise du
projet a été confiée au groupe public
russe Rosatom qui va aussi «livrer le
combustible nucléaire et former les
employés» et assurer «la maintenance et
la réparation des unités de production».
Maitre d’œuvre du
barrage d’Assouane, une fierté de
l’Egypte, édifié alors que l’Égypte de
Nasser cherchait à affirmer son
indépendance en s’émancipant de
l’influence occidentale, Moscou et le
Caire envisagent en outre la création en
Égypte d’une «zone industrielle russe»,
destinée à être «le plus grand centre de
production et d’exportation de biens
russes sur les marchés du Moyen-Orient
et d’Afrique avec un volume total
d’investissement de sept milliards de
dollars environ (six milliards d’euros).
Les ambitions
nucléaires de l’Égypte sont anciennes.
Au début des années 80, sous le régime
du président Hosni Moubarak, Le Caire
avait déjà envisagé la construction
d’une centrale nucléaire à el-Dabaa.
Mais le projet avait été suspendu après
la catastrophe de Tchernobyl en 1986.
L’Égypte dispose
déjà de deux réacteurs nucléaires qui
sont uniquement destinés à la recherche
et à la formation, notamment la centrale
nucléaire d’Inshas. Située dans un
centre de recherche à la périphérie du
Caire dans le delta du Nil, en Egypte,
Inshas est soumis à l’Autorité de
l’énergie atomique égyptienne. Il est
constitué d’un complexe de plusieurs
laboratoires et réacteurs nucléaires
pour la recherche égyptienne.
Le complexe
nucléaire d’Inshas comprend 3
principales installations: Un
accélérateur de particules du type Van
De Graff de 4 MW (ICF (Inshas Cyclotron
Facility), un réacteur à eau légère de 2
mégawatts thermiques, fourni par l’URSS
et mis en service en 1961 (ETRR-1), un
réacteur à uranium enrichi de 22
mégwatts thermiques fourni par
l’Argentine et mis en service en 1997
(ETRR-2)
Le centre comprend
également: un laboratoire à eau lourde,
un incinérateur de déchets à faible
activité, ainsi qu’un laboratoire de
recherche sur les rayonnements ionisants
NCRRT et un autre laboratoire de
traitement et analyse des matériaux
irradiés HLWMC,
Polémique sur les
applications militaires
Le centre de recherche d’Inshas aurait
procédé à de nombreuses expériences non
déclarées pouvant être utiles à la
réalisation d’un programme militaire.
Selon un rapport confidentiel de
l’Agence internationale de l’énergie
atomique (AIEA) dévoilé en mai 2009, des
traces d’uranium hautement enrichi
auraient été découvertes à deux
reprises, en 2007 et 2008, sur le site
d’Inshas, alors que l’Égypte
n’entretient pas de programme nucléaire
de production d’électricité et n’a
jamais cherché à se doter de la bombe
atomique.
Le 4 juin 2011, à la suite de
l’explosion d’une pompe du réacteur,
alors mis en service sans autorisation,
une fuite de 10 m3 d’eau radioactive
s’est produite. L’incident est classé
niveau 3 de l’échelle INES3. Le
directeur du département de recherche
nucléaire égyptien, Samer Meikheimar, a
précisé que “Le fait que le réacteur
était par chance non activé le lendemain
de l’incident a sauvé le territoire d’un
désastre environnemental.
III/ B- L’Arabie
saoudite et la Jordanie face à
l’attraction russe.
Fer de lance du
combat contre l’athéisme soviétique au
paroxysme de la guerre froide
sovieto-américaine, (1945-1990), un des
artisans de l’implosion de l’URSS via la
guerre anti soivétique d’Afghanistan
(1980-1989), le royaume wahhabite
n’échappe plus à l’attraction russe.
Le russe Rosatom a
arraché en octobre 2017 un contrat avec
la King Abdallah City for Atomic and
Renewable Energy (KACARE) sur la
fabrication de réacteurs nucléaires de
petite et moyenne taille. Dans le cadre
du programme stratégique «Vision 2030»,
l’Arabie Saoudite a pour objectif de se
doter de seize réacteurs durant la
prochaine décennie, afin de diversifier
ses sources d’énergie et d’augmenter sa
production électrique.
En Jordanie, la
firme russe Atom Stroy Export a négocié,
quant à elle, la construction de quatre
unités nucléaires, tandis qu’un accord a
été signe avec Rosatom pour construire
un micro réacteur nucléaire à Amman.
Dans le domaine du
nucléaire civil, de plus en plus prisé
dans une région qui souffre d’une
dépendance pathologique au pétrole et de
la morgue occidentale, la Russie avance
à pas feutrés, mais fermes.
Mahmoud Abbas,
dépité par le comportement des
Occidentaux, notamment des Américains, à
exhorter les Arabes en ce termes: «Ne
faites jamais confiance aux Américains.
Si vous voulez récupérer vos droits,
adressez-vous aux Russes», avait lancé
le dirigeant palestinien exacerbé par
les nouvelles requêtes américaines
concernant de nouvelles concessions
palestiniennes en faveur d’Israël.
Paroles d’expert.
Pour le locuteur
arabophone, cf ces liens concernant la
totalité des thèmes abordés :
1 –
Cet article
2 –
La Jordanie, centre nucléaire régional;
Réponse des États-Unis: Bull Shit
3 – « Washington: : L’enrichissement de
l’Uranium interdit à la Jordanie
4 – Le chantage de MBS: Je me porte fort
de convaincre les Américains
5 -Le rêve nucléaire des Saoudiens de
Sultan à Salmane
Illustration
Une image de la
centrale nucléaire de Barakah prise ce
dimanche 1er août. AFP/STRINGER/WAM
La partie 1/4
La partie 2/4
Le partie 3/4
Le sommaire de René Naba
Le
dossier Monde
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