Rapport
La ville d'Al-Quds :
les occupants sèment l’insécurité et
l’injustice
CPI
Photo: CPI
Dimanche 30 novembre 2014
Al-Quds occupée – CPI
Les habitants palestiniens de la
ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem),
âgés, moins âgés, hommes et femmes, sont
le sujet d’agressions sionistes,
agressions quotidiennes et en
augmentation. On n’oublie pas la
tentative d’enlèvement pratiquée contre
l’enfant Moussa Zaloum, trois ans, en
juillet dernier, au nord de la ville. Et
récemment, un groupe de colons ont
agressé des jeunes palestiniens, dans un
quartier de Ras Al-Amoud, une dame à Bab
Al-Maghariba et un jeune vers la colonie
d’Al-Talleh Al-Francieh.
Une nuit de terreur
Mme Om Khaled Abou Hadwan, 57 ans,
habite dans le quartier de Bab Al-Maghariba.
Elle raconte au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
son agression.
Le dimanche 24 novembre 2014, à son
réveil, un colon sioniste a forcé la
porte de la maison et l’a aspergée,
ainsi que les murs de sa maison, par un
gaz brûlant. « J’ai perdu la vue et j’ai
été transférée vers la clinique où je
suis restée pour deux heures afin de me
faire soigner de la pression qui était
montée et des douleurs causées par le
gaz », dit-elle.
Agressions et provocations
Les colons sionistes varient leurs
agressions, ajoute Om Khaled. Jet de
pierres et de bouteilles. Crevaison de
pneus. Insultes. Slogans provocateurs,
tel « A bas les Arabes ».
En outre, sa petite-fille Zinab, 12
ans, raconte son calvaire quotidien, sur
le chemin de l’école : « Dès que nous
arrivons à l’ancien bourg où se trouve
notre école, les colons nous frappent,
insultent, provoquent, ainsi que lorsque
nous allons faire nos courses ».
La victime accusée !
Quant à l’agression dont le jeune
Ahmed Al-Ghoul, 22 ans, a été le sujet,
elle a été pratiquée à Bab Al-Amoud où
il habite. Un récent vendredi, à neuf
heures du soir, un groupe de colons
l’ont frappé avec un objet pointu au
visage. Il a eu une forte hémorragie à
ses yeux. Les colons ont continué à le
frapper jusqu’à ce qu’il perde
connaissance. Il a eu des ecchymoses
partout dans son corps, tête et visage
compris.
Chadi Moraghwa, un ami d’Ahmed, était
avec lui et a lui aussi été le sujet de
l’agression. Il raconte comment les
colons ont durement frappé Ahmed. Lui
aussi, ils l’ont frappé au visage. La
police sioniste l’a retenu pour
plusieurs heures. Elle l’a accusé, ainsi
que son ami Ahmed, d’être les
agresseurs. Ahmed a été également
convoqué et auditionné. Ce sont les
colons, les agresseurs, qui se sont pris
pour victimes et ont porté plainte !
Tous ces agissements, toutes ces
agressions, tout ce qui se passe dans la
ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem),
quotidiennement, font partie d’une
politique pratiquée consciencieusement
par les colons sionistes, une politique
destinée à provoquer les jeunes et les
habitants palestiniens pour les pousser
à quitter la ville sainte et pour
ensuite mettre la main dessus, conclut
le jeune Chadi Moraghwa.
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