Rapport
Des appels
à exploiter le dernier discours de
Haniyeh
CPI
Photo: CPI
Mardi 29 octobre 2013
Gaza – CPI
Ismaël premier ministre
palestinien, a donné, samedi 19 octobre
2013, un discours détaillé sur les
sujets importants de la scène
palestinienne. La résistance. La
réconciliation. Les principes
intouchables. Le discours a été bien
accueilli tant par la population que par
les factions palestiniennes. Tout le
monde appelle à l’exploiter afin de
mettre fin à la division, afin d’unifier
le corps politique palestinien.
C’est à l’occasion de la deuxième
commémoration de la transaction
d’échange de prisonniers « La fidélité
des hommes libres » que Haniyeh a donné
son discours. Dans son discours, il a
appelé Mahmoud Abbas, président de
l’autorité de Ramallah, à constituer un
nouveau gouvernement palestinien basé
sur les accords signés entre les
mouvements du Hamas et du Fatah, à
mettre un cadre pour l’application des
accords de la réconciliation et pour
préparer les élections à venir.
Une base saine
Le discours de Haniyeh comporte
plusieurs points positifs qui pourraient
être une bonne base pour une bonne
reconstruction, surtout en ce qui
concerne la réconciliation et la fin de
la division, dit Sofyan Abou Zayda, un
leader du mouvement du Fatah.
Ce qui est très positif, c’est que
Haniyeh n’a mis aucune condition
préalable pour l’application de tous les
accords une fois pour toute, aucune
condition pour l’application des accords
du Caire et d’Al-Doha, admet Abou Zayda.
Il a enfin appelé les mouvements du
Hamas et du Fatah à saisir l’occasion et
à mettre un terme à la division.
Sens de la responsabilité
Sami Abou Zahra, porte-parole du
mouvement du Hamas, appelle lui aussi le
Fatah à profiter des points positifs du
discours de Haniyeh qui, selon lui,
profite d’un grand sens de
responsabilité nationale.
Riyah Mahanna, membre du bureau
politique du Front populaire pour la
libération de la Palestine, a appelé le
président de l’autorité palestinienne à
saisir l’occasion de ces propos positifs
et à commencer un dialogue national
sérieux.
Pour sa part, Ghazi Al-Sourati,
responsable du bureau culturel du Front
populaire, a appelé toutes les factions
palestiniennes à étudier les points
positifs du discours afin de mettre fin
à la division à cause de laquelle le
peuple palestinien ne parvient pas à
atteindre ses objectifs : la démocratie
et la libération.
Le Front démocratique pour la
libération de la Palestine a aussi
exprimé la bienvenue aux idées du
discours. Il faut les concrétiser sur le
terrain, a dit Saleh Zaydan, membre de
son bureau politique
De son côté, Ahmed Al-Modellel, un
chef du mouvement du Djihad Islamique, a
qualifié le discours de Haniyeh
d’exhaustif et positif.
Le président du réseau des
organisations civiles Mohsen Abou
Ramadan croit que la réconciliation
devra commencer par l’arrêt immédiat de
toutes les attaques médiatiques.
Langage transparent
Haniyeh a utilisé un langage national
transparent, sans pression, attaché aux
principes intouchables du peuple
palestinien, a dit le journaliste Imad
Al-Afrinji.
L’homme a exprimé une forte confiance
en Allah (le Tout Puissant), à l’égard
de notre peuple, de la résistance, de la
nation arabo-islamique, des hommes
libres, puis du Hamas et son projet
national, a-t-il remarqué.
Pour sa part, le député Ibrahim
Mansour, président du parti l’Unité
arabe des territoires occupés en 1948, a
appelé le Fatah à répondre présent et à
commencer des mesures concrètes pour
réaliser une réconciliation
palestinienne.
C’est maintenant et non demain que la
réconciliation doit commencer, dit-il.
L’ingénieur Wasfi Qabha, ancien
ministre des captifs, a aussi salué les
propos de Haniyeh. Dans des déclarations
de presse, il a remarqué que Haniyeh a
mis les points sur les i et a bien
imaginé des solutions à tous les sujets
exposés.
Notons enfin que Haniyeh a dit que
les Américains avaient mis un veto sur
la résistance palestinienne : « Chaque
fois que nous nous approchons de la
solution, les Américains entament de
nouveaux projets et éloignent les frères
du mouvement du Fatah de l’application
de la réconciliation. La dernière fois
en date, ce sont les négociations
organisées par Kerry dont l’arrêt des
mesures de réconciliation est une
condition ».
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