Rapport
La falsification, une méthode sioniste
pour
extorquer des biens palestiniens
CPI
Photo: CPI
Mercredi 10 février 2016
Al-Quds (Jérusalem) occupée – CPI
Les médias israéliens commencent à
parler de documents falsifiés par des
entreprises coloniales sionistes. Ces
documents sont utilisés pour mettre la
main sur des terrains palestiniens,
partout en Palestine, au profit de leurs
colonies.
La dixième chaîne de télévision
israélienne a parlé de ces documents
avec lesquels des colons extorquent des
terres palestiniennes.
Selon les investigations de la police
sioniste, révèle la dixième chaîne,
quatorze des quinze documents étudiés
étaient faux. La police possède des
indications confirmant que c’est un
agent immobilier israélien des
territoires occupés en 1948 qui serait
derrière ces falsifications. Celui-ci
est un récidiviste ; il a déjà été
condamné à trente mois de prison, en
2003, accusé de falsification ; il
continue cependant ses agissements sans
être inquiété !
La chaîne ajoute que les
investigations ont relevé qu’un avocat
israélien de la ville occupée d’Al-Quds
(Jérusalem) se serait occupé de ces
affaires de falsification. Cet avocat
est connu pour des affaires de ce genre
et a été le sujet d’enquête, étant
malhonnête.
Une procédure
malhonnête
Cet avocat a trouvé une parodie pour
mettre la main sur des terrains
palestiniens. Il amène un Palestinien
malhonnête comme lui pour signer des
documents en arabe et en hébreu, en
public. Il se présente devant les
caméras comme le propriétaire des
terrains à extorquer. Après la
signature, il reçoit une mallette pleine
à craquer d’argent. Il la reçoit devant
les caméras seulement ; il la rendra dès
que les caméras s’éteignent, pour
recevoir quelques shekels pour sa
participation à cette escroquerie
publique.
Certains terrains volés appartiennent
à des personnes mortes. Et la
falsification est pratiquée par des
amateurs. Malgré cella, l’administration
civile israélienne approuve les
transactions et le changement de main
des terrains.
L’entreprise Al-Wattan
Al-Wattan veut dire en arabe la
patrie. Les colons sionistes avaient
donné ce nom à une entreprise de
transaction utilisée par Zaïf Zambich,
membre d’une organisation secrète
spécialisée dans le vol de terrains
palestiniens. Il est connu et bien reçu
dans les bureaux officiels israéliens,
et même bien reçu par Benyamin
Netanyahu, le premier ministre
israélien, en personne.
La police sioniste n’a pu découvrir
cette falsification, ni mener des
investigations avec le dénommé Zambich.
Et durant les audiences du tribunal, les
avocats de l’entreprise Al-Wattan ont
dit qu’ils n’avaient aucune idée de ces
manigances. C’est Zambich lui-même qui a
mis la puce à l’oreille des juges
lorsqu’il a dit que cinq ou six
transactions sont passées par ladite
entreprise.
Les
rapports du CPI
Le
dossier Hamas
Le dossier soulèvement octobre 2015
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