Rapport
La décision 2334 : un avenir incertain
attend la colonisation israélienne !
CPI
Photo du
CPI
Dimanche 8 janvier 2017
Gaza – CPI
La publication de la décision du Conseil
de Sécurité des Nations Unies numéro
2334 condamnant la colonisation a été un
grand choc pour les occupants sionistes,
un choc que cela vienne d’un tel organe
des Nations Unies.
La presse sioniste a surtout discuté de
la possibilité d’imposer des sanctions
contre l’entité sioniste et la
possibilité d’annuler la décision. Le
journal hébreu Haaretz a posé beaucoup
de questions sur cette décision. Notre
Centre Palestinien d’Information y a
jeté un œil.
Bark Rabid a écrit un article. Il dit
que la décision du Conseil de Sécurité a
créé beaucoup de questions sur l’avenir
de la construction dans les colonies
sionistes. Cette décision serait-elle un
prologue pour une loi internationale
contre "Israël" ? se demande-t-il.
La décision 2334 du Conseil de Sécurité
des Nations Unies a créé beaucoup de
réactions diplomatiques, politiques, a
fait couler beaucoup d’encre, dit
l’écrivain.
Une loi non appliquée
Rabid pose une autre question : est-ce
que c’est la première décision du genre
prise contre les colonies ?
Bien sûr que non, répond Rabid lui-même.
Cette décision est cependant la première
à se concentrer à ce point sur les
colonies.
Une autre question : cette décision
changerait-elle le statut juridique des
colonies ?
Le quatrième document de Genève interdit
à l’occupant de créer des colonies. Donc
déjà, les colonies de la ville d’al-Quds
et de la Cisjordanie ne sont légales au
vu du droit international. Mais la
nouvelle décision ne porte aucune
sanction, ajoute-t-il.
Les effets attendus
La décision 2334 n’avait été prise sous
l’article sept des Nations Unies ; elle
est donc sans effet concret, sans
sanctions au cas de non-application.
En revanche, elle considère les colonies
comme une grave violation du droit
international. Puis elle appelle tous
les pays à faire la distinction entre
"Israël" et les colonies de la
Cisjordanie et l’est de la ville d’al-Quds.
Une jurisprudence sérieuse
La décision 2334, souligne l’écrivain,
encouragera beaucoup de pays à couper
toutes relations, directes ou
indirectes, avec les colonies. Elle
ouvre aussi la voie à certaines
institutions internationales dont
l’Union Européenne pour imposer des
sanctions contre ces colonies.
Cette décision prise à l’époque du
président Obama pourrait-elle être
annulée par le président élu Donald
Trump ? Théoriquement oui, mais
pratiquement, cela est presque
impossible ; plusieurs pays pourraient y
poser leur objection et leur véto.
Frustration et colère
Pour sa part, Amous Yadlin, président de
l’Institut de la sécurité nationale
sioniste, appelle à travailler, avec
patience et précaution, pour réaliser la
solution de deux Etats. L’attaque menée
par Netanyahou contre les pays qui
avaient soutenu la décision 2334 est une
initiative excessive et téméraire et
elle vient à l’encontre de l’intérêt
israélien.
Yadline a fini son article en appelant à
travailler pour qu’"Israël" soit un pays
juif démocratique, à restaurer sa
position politique et morale dans le
monde, à présenter à l’administration
Obama des suggestions concrètes et
efficaces, au lieu de toute colère
inutile.
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