Rapport CPI
La mère de la captive Al-Chalabi
lance un appel de détresse : Libérez ma
fille en danger de mort !
CPI
Photo: CPI
Jeudi 22 mars 2012
Ramallah – CPI
La captive
palestinienne Hanaa Chalabi est en grève
de la faim depuis plus de trente-cinq
jours, une grève ouverte de la faim ;
elle est de plus en plus en danger de
mort.
A l’occasion de la
fête des mères, la mère de Hanaa appelle
à sauver sa fille : « La famille est sur
les nerfs, après l’arrivée de ces
nouvelles parlant de la détérioration de
la santé de sa fille ; les nouvelles
apportées par les avocats et les comités
juridiques ne présagent rien de bon ».
Une vie avant, une
vie après
« Comme toute mère,
ma vie a chamboulé après l’arrestation
de ma fille, a confié la mère au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI). Je n’avais jamais
imaginé pouvoir supporter son
arrestation. Comment puis-je supporter
de la voir perdre la santé, avec sa
grève de la faim ? »
« Ce qui nous aide,
ajoute la mère, c’est de voir le moral
d’acier de Hanaa, malgré son état de
santé. C’est elle qui nous appelle à
être patients ; elle est sûre de son
combat et de sa victoire. »
Il y a une solidarité
populaire très appréciable avec la cause
de Hanaa, dit la mère ; elle appelle
cependant à plus de réactions pour
sauver sa fille dont l’état de santé
entre dans une phase critique.
La mère appelle à ce
qu’elle puisse rendre visite à sa fille.
C’est un droit essentiel à tout captif
de voir les siens : « Nous poursuivrons
les autorités de l’occupation sioniste
pour ce qu’elles font à notre fille ».
Tout le monde est au
courant de l’affaire de sa fille, car
c’est une cause juste. Elle subit ce
régime de "Détention administrative",
sans jugement et sans chef d’accusation.
La cause de Hanaa gêne les occupants
sionistes face aux institutions
juridiques et face aux médias.
Les rêves d’une
jeune fille
Comme tout homme sur
cette terre, Hanaa avait des rêves
légitimes dans cette vie, dit la mère :
« Elle aurait aimé être infirmière ;
elle aimait beaucoup les enfants ; elle
achetait des jouets pour les enfants de
ses frères ; elle jouait avec eux, en
donnant à chacun d’eux un surnom ».
Et à la maison, Hanaa
est très serviable, très organisée ;
elle prenait soin de sa mère et de son
père, dit la mère : « Après sa
libération, grâce à la transaction
d’échange de prisonniers (Wafaa Al-Ahrar),
elle nous préparait le petit-déjeuner,
le café ; elle tenait à s’asseoir avec
nous dans la cour de la maison pour nous
parler ».
Rendez-moi ma fille
!
La mère se rappelle
la sauvagerie de l’occupation sioniste :
« Je ne pourrais jamais oublier la
dureté de la scène lorsque les forces
sionistes d'occupation sont venus
l’arrêter. Les soldats l’ont frappée
durement, brutalement, sauvagement. Ses
cris sonnent encore dans mes oreilles.
Ils l’ont volontairement brutalisée
d’une façon farouche dans le but de la
briser, sans raison ».
A la fin, la mère
s’adresse aux mères : « En cette journée
de la mère, je souhaite que toutes les
mères du monde comprennent les mères de
la Palestine et comprennent leurs
souffrances indescriptibles. Dans cette
vie, je ne veux que voir ma fille.
Rendez-moi ma fille ! ».
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