Poème
Mon arme qui les tue
Ziad Medoukh
Ziad
Medoukh
Lundi 26 mai 2014
Mon arme, chantée par
une plume,
Refuse toutes les
injustices
Mon arme qui réveille
les consciences universelles
Ne cédera rien au
désespoir
Mon arme prononce haut
et fort nos revendications
Mon arme me rend fier
d’être palestinien.
Avec force et dignité,
j’utilise cette arme
Qui me soutient sans
relâche dans mon combat.
Je suis comme tout mon
peuple, le maladif-optimiste.
Mon arme est plus
puissante que leurs bombes.
Face à mon arme,
l’occupant aveugle ne tiendra jamais.
C'est une arme de
tolérance, une arme douce,
Plus douce que le
parfum des asphodèles au printemps.
C'est une arme
pacifique qui mènera à la victoire
Car justice et paix
sont nos plus sûres alliées.
C'est une arme qui
combat la douleur, la violence et
l’absurdité.
Mon arme les tue, car
c’est le doux chant de colère de notre
terre meurtrie
Eux nous tuent
tous les jours.
Voilà que 66
années ont passé,
66 années à endurer,
A subir ceux qui
rendent notre terre soumise sous
leur joug,
Ceux qui l’ont
obtenue injustement, par le vol et le
mensonge,
Une injustice
non-résolue qui mène au pourrissement.
Mon arme écrasera les
prisons et libérera nos héros.
Mon arme donnera plus
de résonnance à mes mots,
Ces mots qui voyagent
dans l’esprit des hommes
En se moquant des murs
et des frontières,
Pour briser le blocus
mental !
Les mots par leurs
forces renforcent mon arme inoffensive.
Avec mon arme, je ne
resterai pas enfermé,
A la merci d'un
occupant qui bafoue nos droits au
quotidien,
Face à un monde qui se
rend complice
De façon insidieuse et
sournoise,
Alors que les mots
paix et justice ne résonnent pas à
leurs oreilles.
Avec cette arme, la
Palestine vivra et vaincra.
La chaîne noire de
l’occupant sera rompue par elle.
Elle est un cri dans
l’union des enfants de mère Palestine.
Elle est une voix
vibrante, porteuse de la sève de nos
oliviers.
Elle brisera les
barreaux de la cage israélienne.
Elle libèrera la
Palestine de ces spoliateurs
Qui ne savent que
détruire:
Les arbres, les
maisons, la vie.
Mon arme fait tomber
les murs.
Mon arme construira
des ponts.
Avec cette arme, nous
ferons de chaque jour, toute une
éternité de joie.
Avec cette arme, nous
reviendrons à nos villages d’origine.
Nous reviendrons,
quels que soient les sacrifices.
Nous retrouverons les
collines de nostalgie
Qui attendent notre
chant mélodieux.
Mon arme m’aidera à
résister et à persister.
Grâce à elle, je
supporte l'exil douloureux
Imposé par des
oppresseurs sauvages,
Eux, les occupants et
leurs innombrables crimes,
Eux qui nous ont pris
notre terre et nos droits,
Eux qui nous ont pris
l’air que nous respirons,
Eux qui nous
martyrisent un peu plus chaque jour.
Avec cette arme, les
vents ne peuvent me disperser.
D'elle s'exhalent le
parfum de patience et la douceur de
dignité.
Leurs armes
n’aboutiront pas à apaiser les âmes.
Mon arme, elle, mettra
la Palestine sur la carte de la
géographie du monde.
Mon arme rend ma cause
plus juste et plus légitime.
Mon arme confirme
notre résistance inébranlable
Aux agressions d’un
état occupant, d'un colonisateur
illégal,
Hors la loi et hors de
tout droit.
Avec mon arme, je suis
plus humaniste.
Mon arme renforce
ma volonté de vaincre.
Mon arme me rend
libre, malgré l’occupation.
Mon arme effacera les
larmes de nos enfants orphelins.
Mon arme rapprochera
l’aube de notre liberté.
Mon arme exprime
toutes nos espérances les plus douces.
Avec mon arme, notre
chemin de liberté se dessine.
Mon arme ouvrera la
porte de la paix.
Mon arme rayonne sur
toute ma Palestine.
Ô mon arme : les
lumières de tes lettres éclairent nos
cœurs
Avec respect, joie,
fraternité et enthousiasme, je te donne
un nom, ton nom :
Tu t'appelles ESPOIR.
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