Al Manar
Sayed Nasrallah demande à la nation arabe de proclamer ses "NON"
Photo: Al-Manar TV
Mercredi 25 mai 2011
Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a
appelé la nation arabe à proclamer ses "non" pour faire face aux
discours du président américain Barak Obama et du Premier
ministre israélien Benjamin Netanyahou.
"La nation qui ne fait pas cela est une nation morte, les
gouvernements qui ne font pas cela sont des gouvernements morts"
a-t-il clamé lors d'un discours prononcé ce mercredi, via
l’écran, devant des milliers de partisans et sympathisants,
rassemblés dans la localité de Nabi Cheeth (Békaa), à l’occasion
de la fête de la résistance et de la libération.
Estimant que ces discours constituent un coup fatal au choix
des négociations, le numéro un du Hezbollah a exhorté les pays
arabes à suspendre l'initiative arabe, et à opter pour le
choix de la Résistance.
Selon lui, les discours d'Obama et de Natanyahou sont la preuve
que le choix pris par la résistance dès le début est le meilleur
, et celui des négociations s'est avéré être celui "de
l'humiliation, de la dépression et celui des mendiants".
"Si nous avions attendu au Liban une unanimité nationale ou
arabe ou une action international, notre terre serait toujours
sous occupation en 2011", a-t-il expliqué.
Il a réaffirmé que la résistance restera malgré tout, " dans ses
buts, ses sacrifices et ses martyrs et dans ses missiles aussi".
Assurant que "la victoire est scellée dans les fronts de ses
hommes", et affirmant "avoir vu la peur dans les yeux de
Netanyahou, hier, lorsqu'il parlait des missiles du Hezbollah".
Le numéro un du Hezbollah a mis en garde les peuples arabes qui
se sont révoltés contre leurs régimes contre les tentatives
américaines et occidentales de confisquer leurs révolutions, les
appelant à rester vigilants face à tout ce qui est proposé par
les Américains et leurs alliés.
Pour la première fois, le chef du Hezbollah a parlé de la
situation en Syrie, rappelant ses positions de résistance et de
persévérance dans le conflit arabo israélien et ses
contributions qui ont sauvé le Liban et l'ont soutenu.
Estimant que les données sur le terrain montrent que la majeure
partie du peuple syrien soutient le régime et le président
Bachar ElAssad, il s'est dit confiant des promesses de réformes
du président syrien.
Voici les principaux points de son discours:
Célébration à la Békaa
Je félicite, tout d’abord, tous les libanais et les nations
arabes et musulmanes à l’occasion de la fête de la résistance et
de la libération qui coïncide cette année avec la naissance de
la fille du Prophète (S), Sayeda Fatima Zahraa(S).
Nous avons choisi de célébrer cette fête cette année dans
la Békaa, à proximité de la tombe du maitre de nos martyrs,
Sayed Abbas Moussaoui (ex-secrétaire général du Hezbollah) pour
rappeler au monde le rôle de cette région dans la libération du
Sud. Et de rappeler le rôle de sayed Abbas qui s’est sacrifié
avec sa famille en faveur de la résistance.
Une fête nationale pour tous les Arabes
Nous sommes engagés à célébrer chaque année cette fête qui n’est
pas celle d’une communauté ou d’un parti mais la fête de tous
les Libanais, mais aussi elle doit être celle des
Palestiniens et de tous les peuples de notre nation. Nous
assurons que le 25 mai 2000 est le fruit des sacrifices
depuis 1948 et jusqu’à nos jours.
Les libanais doivent être conscients du succès historique qu’ils
ont réalisé en 2000.
Quand on insiste sur la commémoration de cette occasion
grandiose, c’est parce que le 25 mai a changé la face du Liban
et les équations dans la région.
En plus, il y a un besoin stratégique et morale pour célébrer
cette fête.
Dans notre histoire contemporaine, on a la Nakba (la
catastrophe) et la Naksa (la défaite). Notre nation a besoin de
célébrer les victoires afin de se débarrasser des jours noirs
qui ont marqué son passé, son présent, et son futur et pour les
effacer de leur mémoire et de leur inconscient.
L’équation a changé grâce au bon choix de la
résistance
Aujourd’hui quand on entend les discours d’Obama devant l’Aipac,
et celui de Netanyahu devant le congrès, nous sommes plus
convaincus de la véracité de nos choix et de notre voie.
Les événements dans les trois dernières décennies ont prouvé que
le choix juste, logique et efficace a été celui de la résistance
populaire militaire. Par contre, le choix absurde et illogique
qui ne mène à rien d'autre qu’à la dépression et à l’humiliation
et à mendier est celui des négociations.
Si nous avions attendu au Liban une unanimité nationale ou arabe
ou une action international, notre terre serait toujours sous
occupation en 2011 . Et Israël aurait étendu l’occupation du
Liban, les colonies auraient été implantées au sud de la rive du
Litani, des millions de libanais auraient été expatriés.
Alors que la résistance a pu, grâce aux sacrifices, au Jihad, au
sang des martyrs et à sa persévérance à renverser ces données et
à libérer la terre sans conditions.
L’ancien premier ministre israélien, Isaac Chamir a dit ce
jour-là qu’Israël après le retrait du Liban est différent
d’Israël avant cette date.
Il a rappelé les propos de Ben Gourion (l’un des fondateurs de
l’entité sioniste) qui avait dit que les Arabes ne devaient
avoir d’autre choix que de prendre la fuite.
Or, celui qui a fui en l'an 2000, c’est bien les soldats
israéliens, celui qui a subi la défaite c’est l’armée
"invincible". L’équation a changé grâce au bon choix de la
résistance.
Le cours de l’histoire d’Israël a changé depuis le retrait du
sud Liban et de la bande de Gaza.
Hier, je voyais la peur dans les yeux de Netanyahu quant il
parlait au congrès des missiles du Liban, de Gaza, de la Syrie
et de l’Iran.
Barak Obama semble comme un président qui s'excuse
devant les sionistes
Après les "Non" de Netanyahu, sur quoi les Palestiniens
vont-ils négocier?
Après les discours d’Obama et de Netanyahu, une grande question
se pose, qu’est ce qu’ils ont laissé au peuple palestinien et à
l’autorité palestinienne.
Si on revient aux propos d’Obama, il a réitéré
son engagement à la sécurité et à la supériorité militaire
d’Israël. Tout au long de son administration, lui qu’on
a qualifié de modéré, la coopération américano-israélienne a
atteint un point record. Il s’est dit contre la proclamation
unilatérale d’un Etat palestinien, contre la
réconciliation palestinienne, car il soutient la discorde inter
palestinienne. Il a évoqué un Etat palestinien démilitarisé. Il
n’a même pas résisté deux jours à ses propos liés aux
frontières de 1967. Il a tenu à les expliquer et à les
interpréter. Le président des Etats-Unis est apparu comme une
personne qui s’excuse devant les sionistes.
Quant à Netanyahu, d’ailleurs comme l’ont dit
les médias, nous avons entendu plus d'applaudissements que
des paroles. Et cela a une connotation au congrès. Cela veut
dire que tout ce que Netanyahu dit est un sujet d’unanimité de
la part des deux partis républicains et démocratiques aux
Etats-Unis.
Hier, les Etats-Unis s’appelaient Netanyahu.
Il a dit que Jérusalem est la capitale éternelle d’Israël, qu'il
faut chercher une solution aux réfugiés à l’extérieur des
frontières, que l’Etat d’Israël est juif, qu'une présence
militaire israélienne sur la fleuve du Jourdain était
indispensable, que les colonies de la Cisjordanie seront
annexées à l’entité sioniste, et qu'il n'y aura pas de retour
aux frontières de 1967.
Il a demandé à Abbas de déchirer l’accord de réconciliation avec
le Hamas et de retourner à la table de négociations.
Sur quoi les Palestiniens doivent-ils négocier?
Et après tout cela, il a promis d’être généreux dans les
négociations, et il sera prêt à présenter de dures concessions
durs. C’est de la pure tromperie et de la manipulation.
Malheureusement, nos ennemis se comportent de cette façon avec
notre nation.
Quelle devrait-être la réponse palestinienne et arabe
Obama et Netanyahu ont asséné un coup fatal à la soi-disant
initiative arabe de paix. Il est temps de retirer cette
initiative.
Lors du sommet de Koweït, le roi Abdallah avait dit qu’on ne
pouvait pas laisser cette initiative sur la table pour
longtemps.
J’appelle en votre nom la Ligue arabe à riposter aux discours de
Netanyahu et d’Obama et à retirer d’une façon permanente
l’initiative arabe.
C’est le minimum de riposte requis.
Quant au maximum, c'est quand la nation osera proclamer ses «
Non ».
La nation qui ne fait pas cela est une nation morte, les
gouvernements qui ne font pas cela sont des gouvernements morts.
En ce 25 mai arabe, les Palestiniens n’ont que la voie de
résistance pour triompher et j’appelle toute la nation à faire
ce choix.
Le Hezbollah et les révolutions
Il y a quelques semaines, le gouvernement de Kadhafi a accusé le
Hezbollah de participer aux combats à Misrata et cela n’est pas
vrai.
Il y a deux ans, quand il y a eu des manifestations en
Iran certains sites électroniques appartenant à l’opposition
iranienne ont dit qu’il y avait 1500 combattants du Hezbollah à
Téhéran pour réprimer les manifestations, et ceci n’est pas
vrai.
Au Yémen, lors de la guerre opposant le régime aux Houthistes,
ils ont dit que le Hezbollah combat au Yémen et il y a 50
martyrs du Liban, et ceci n’est pas vrai.
En Syrie, un opposant syrien a accusé le Hezbollah sur la chaine
Al-Arabiya d’avoir envoyé 3000 combattants en Syrie pour
défendre le régime syrien. Et il nous a menacés de les renvoyer
dans des cercueils si on ne les retirait pas. Un de nos
responsables a démenti cette information sur Al-Arabiya.
D'ailleurs le site des forces libanaises, a parlé des snipers du
Hezbollah à Homs et a prétendu qu’il y a dix martyrs du
Hezbollah.
Dieu merci, à Bahreïn il n’y a pas eu d’actions militaires pour
qu'on nous accuse. Le peuple là bas poursuit son mouvement
ultra-pacifique malgré la destruction des mosquées et les
arrestations.
Ce démenti est important avant de passer à la situation arabe et
syrienne. Et je dis à tous ces menteurs dans les chaines
satellitaires, les journaux, les sites internet et à tous ces
journalistes vendus que nous n'envisageons aucune intervention
militaire dans n’importe quel pays arabe.
Mais admettons que nous voudrions combattre quelque
part, nous au Hezbollah; avons le courage de dire haut et fort
où nous combattons et où nous tombons en martyre, car ce sera un
lieu digne d’honneur et non pas de honte.
Aux Arabes: ne vous fiez pas aux Américains, ils
veulent confisquer vos révolutions
Concernant la situation arabe, nos positions étaient claires.
Notre position est basé sur deux critères :
1-La position de ce régime arabe du conflit arabo-israélien et
de la cause palestinienne.
2-L’impossibilité qu’il y ait des réformes au niveau interne.
Notre position dépend de ces deux critères. On n’a pas de double
langage.
Il y a des révolutions qui en principe ont triomphé comme en
Egypte et en Tunisie mais n’ont pas encore accompli leur
victoire; alors que d’autre pays sont entrés dans des phases
critiques comme en Libye, au Yémen et à Bahreïn.
Quand on prend des positions à l'encontre d’un pays, nous
aspirons à ce qu’il y ait une harmonie entre les gouvernements
et les peuples et à ce que les régimes et les gouvernements
s’intéressent aux problèmes de leurs peuples.
Il est de notre devoir de mettre en garde les peuples arabes
que les Etats-Unis et Israël veulent confisquer les révolutions
arabes. Et c’est ce qu’on constate à travers le discours
d’Obama. Ils veulent confisquer les révolutions par les belles
paroles et l’argent.
Un des hommes d’affaires du Golfe m’a révélé un jour qu’un
seul pays du Golfe dépose à lui seul la somme de 3300 milliards
de dollars dans les banques américaines . Cet argent sera gelé
au cas de leur mécontentement.
Les Américains veulent corrompre l’Egypte par 2 milliard
dollars. Eux qui ont soutenu jusqu’à la dernière minute Hosni
Moubarak. Ils s’ingèrent pour confisquer le sang et les
sacrifices des Egyptiens, et c’est ce qu’ils font dans les
autres pays.
L’homme se sent humilié quand Netanyahu parle des jeunes et des
révolutions arabes. Il a humilié toute la nation. Or si c’était
Ahmadinejad qui avait parlé des gouvernements arabes, vous
auriez vu les médias et les gouvernements arabes se soulever
contre l’ennemi des Arabes et parler d’une ingérence et
d’une invasion de l’Iran.
Hier, Netanyahu a humilié tous les rois, présidents
et dirigeants arabes, voire tous les jeunes arabes. Ce grand
menteur a dit que les 300 millions arabes ne jouissent ni de
liberte, ni de dignité ni de démocratie, prétendant par contre
que seul le million d’Arabes vivant dans son soi-disant Etat
d’Israël jouit de démocratie.
Détrompez-vous Monsieur Netanyahu, nous au Liban, nous sommes
les libres de ce monde, nous avons acquis notre démocratie par
notre sang.
Nous avons vaincu ton épée et tes maitres, et nous faisons
partie de la nation arabe, des peuples arabes et des jeunes
arabes.
Les Etats-Unis veulent confisquer ces révolutions, les
révolutionnaires ne doivent pas se fier aux Américains, ils
doivent savoir que les Etats-Unis courent après leur intérêts.
Si Obama est honnête, qu’il respecte la volonté du peuple
irakien et afghan .
Qu’il se retire de l’Irak, au lieu d’exercer des pressions sur
le gouvernement, pour qu’il laisse des milliers de soldats sous
prétexte de protéger l’ambassade et les consulats distribués de
par le pays.
Je dis aux peuples révoltés soyez sur vos garde face à
l’administration américaine et ne vous jetez pas de nouveau dans
le berceau américain.
Sayyed nasrallah au peuple syrien: préservez votre
régime et donnez lui une chance pour les réformes
Nous au Hezbollah avons beaucoup d’estime pour la Syrie pour sa
direction pour son président Hafez ElAsssad et de son président
Bachar ElAssad et pour le peuple syrien résistant et persévérant
qui a pendant de longues décennies supporté les conséquences de
ses positions nationalistes de sa direction, et de l’armée
syrienne qui a offert des sacrifices considérables
La Syrie a beaucoup donné au Liban, elle a empêché la
division du Liban, qui menaçait dans les années 70.
La Syrie a beaucoup aidé l’unité du Liban , elle a arrêté la
guerre civile sanguinaire qui risquait de le saper, elle aidé le
Liban dans sa résistance dans sa libération contre l’entité
sioniste, dès 1985, de la montagne et de Beyrouth, de Saïda et
de Tyr , de la Békaa de l’ouest et de Nabatyé, jusqu’à la
libération en l’an 2000 date de la libération de la totalité de
la bande frontalière, à l’exception des hameaux de Chébaa et des
collines de Kfar Chouba , sans oublier la persévérance et la
résistance durant la guerre de juillet 2006.
Nous ne pouvons pas oublier comment la Syrie a bercé la
résistance du Liban et le peuple libanais aussi, qui s’est
réfugié eu Syrie ; son régime, son peuple, son armée, nos ont
tous bercés.
C’est pour cela lorsque nous nous préoccupons pour la Syrie,
nous nous préoccupons aussi bien pour son régime que pour son
peuple
Nous ne sommes pas soucieux pour son régime, mais pour ce qui
est en train de se préparer contre lui et contre le peuple
syrien.
Personne ne nie que la Syrie a commis des fautes au Liban, le
président syrien l’a avoué ouvertement devant le conseil du
peuple, mais la Syrie a aussi fait beaucoup de bonnes choses
pour le Liban au niveau historique et national.
Deuxièmement, il y a la position de la Syrie d’Israël, de la
résistance palestinienne, de la cause palestinienne. Il y a la
persévérance de la Syrie face à toutes les pressions, depuis la
conférence de Madrid, depuis le lancement du processus de paix,
sa persévérance face aux campagnes de désinformation et de
dramatisation, face aux propositions alléchantes qui lui ont été
faites.
Troisièmement, il y a la position de la Syrie du projet du
nouveau Moyen Orient qui a été avorté par la résistance au
Liban, via son portail orientale, et maintenant les États-Unis
et Israël tentent de le faire entrer par une autre porte.
Nous sommes donc face à un pays résistant et persévérant, en
tant que régime, que direction, que peuple et en tant qu’armée.
C’est un point central.
Mais il y a aussi d’autres points essentiels à partir desquels
nous élaborons notre position, dont celui que la direction
syrienne est persuadée de la nécessité des
réformes, d'éradiquer la corruption et d’ouvrir de nouveaux
horizons dans la vie politique syrienne.
Moi personnellement, je crois sincèrement , en fonction de mes
discussions avec lui, que le président ElAssad adhère
sérieusement à la nécessite de réaliser des réformes. Je sais
beaucoup plus que cela. Il est disposé à aller très loin dans
les réformes mais en toute sérénité et responsabilité.
Parfois, nous sommes face à un régime fermé, comme c’est le cas
du Bahreïn, de Kadhafi, mais en Syrie nous ne sommes pas face à
un régime fermé; bien au contraire il ne cesse de dire qu’il est
prêt et disposé à des réformes ;
De plus, en fonction des données et des informations, loin de
celles véhiculées par certains médias satellitaires arabes, le
peuple syrien soutient dans sa grande majorité le régime et le
président syrien et mise sur ses démarches de réforme. Nous
sommes du côté du peuple syrien.
L’un des facteurs qui élabore aussi notre position à l’encontre
de ce qui se passe en Syrien est que le renversement du régime
constitue indéniablement un intérêt américain et israélien et
vise à le remplacer par un régime similaire aux régimes modérés
qui peut signer la paix avec Israël et capituler.
Parmi les facteurs qui élaborent notre position est que ce qui
se passe en Syrie va affecter notre pays le Liban et toute la
région… il y a aussi l’engagement du Liban à l’encontre de la
Syrie à commencer par l’accord de Taëf et par les accords
bilatéraux.
En fonction de toutes ces données, il nous incombe en tant que
Libanais en général, à nous en tant que mouvement de résistance
face à Israël, une position responsable qui est la suivante.
1- que nous veillons tous à la sécurité, la stabilité et au
salut de la Syrie, en tant que régime, que peuple et qu’armée.
2- nous appelons les syriens aujourd’hui à préserver leur pays,
à préserver leur régime résistant et persévérant et à lui
accorder la chance de collaborer avec toutes les catégories du
peuple pour réaliser les réformes requises et choisir la voie du
dialogue et non celle de la violence.
3- que les Libanais ne s’ingèrent pas dans ce qui se passe en
Syrie, et de laisser les Syriens, ils sont capables de la faire.
Mais si nous pouvons jouer un rôle positif, allons-y !
4- Nous récusons les sanctions infligées par les États-Unis et
l’occident qui voudrait que le Liban s’engage contre la Syrie ;
c’est d’ailleurs l’un des objectifs de la visite de Feltmann au
Liban. Il doit y avoir une position officielle et populaire
ferme à ce sujet ; le Liban ne devrait en aucun poignarder la
Syrie dans le dos et trainer dans des projets américains contre
elle ;
Nous devons nous entraider pour que la Syrie sorte forte et
persévérante car ceci est dans son intérêt et dans l’intérêt du
Liban, des pays arabes et de toute la nation.
Fier d’être offensé par Obama et Netanyahu
On a eu l’honneur d’être offensé par Obama et Netanyahu les
dirigeants des deux pays d’occupation et de terrorisme dans le
monde.
Nous sommes fiers quand notre ennemi et tout ce qui ont été
mentionnés dans leurs discours le doivent (Hamas, Syrie, Iran).
Nous devons voir le coté positif, Obama reconnait devant l’Aipac
que le Hezbollah fait partie essentielle et efficace de
l’équation politique dans la région.
C’est une fierté pour le Liban et le Hezbollah. Par contre si
Obama et Netanyahu, nous avaient flatté, nous aurions appelé à
une réunion urgente au niveau des dirigeants du Hezbollah pour
voir où sont les lacunes et par conséquent refaire une révision.
Quand le Satan te flatte tu dois avoir peur. Telle est
l’école de l’imam Khomeiny.
Les informations de Netanyahu sur les missiles sont
anciennes
Nous n’avons pas peur des menaces et des accusations de
quiconque. Après le discours de Netanyahu, nous sommes plus
attachés à nos missiles. Je lui dit que les missiles ne sont pas
12000, tes informations sont anciennes. Ces missiles resteront
efficaces pour préserver le Liban et personne au Liban et au
monde ne pourra nous les ôter. Nos missiles constituent notre
honneur, notre dignité et dans la culture arabe, religieuse, et
éthique celui qui meurt pour défendre sa terre et sa dignité est
un martyr. L’arme de la résistance et ses missiles sont tout
cela.
Je répètes dans ce 25 mai c’est le temps des victoires et
le temps des défaites est révolu, et vous avez vu cette défaite
dans le visage de Netanyahu et d’Obama.
J’avais dit en 2000 qu’ « Israël » est plus fragile qu’une toile
d’araignée et après 11 ans et après Gaza, Maroun Ras et
Majdal Chams, je réitère qu’Israel est plus fragile qu’une toile
d’araignée.
Si des centaines de Palestiniens à Majdal Chams et à Maroun ont
fait peur a Israël. Là je me rappelle des propos de l’Imam
Khomeini qui avait dit : Nous sommes un milliard de musulmans,
si chacun de nous jette un sceau d’eau sur Israël, il sera noyé.
Si des millions d’Arabes se rassemblent aux frontières
pour briser les barrières, que fera alors Israël.
Nous voyons que nous sommes très proche de la victoire et des
changements de l’équation, la contre-attaque
américano-israélienne sera infructueuse.
(A suivre)
Droits d'auteur© 2006 Al-Manar. Tous droits Droits réservés
Publié le 26 mai 2011
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