Communiqué
La Ligue de défense juive (LDJ) fait
l’apologie du crime ! Pourquoi le
pouvoir laisse-t-il faire ?
UJFP
Jeudi 27 février 2014
Le 22 février, la LDJ publiait sur
son site
l’article suivant :
« Baruch Goldstein est un médecin
israélien qui tua en 1994 à Hébron 25
colons arabes et en blessa 125 autres.
Dans l’affrontement il fut tué le 25
Février 1994. Baruch Goldstein devint un
héros pour de nombreux patriotes
israéliens …
Le rabbin Yitzchak Ginsburgh du
mouvement Loubavitch, publie avec trois
autres membres du mouvement Kahane un
recueil d’articles et de messages de
soutien dans un livre de 540 pages
intitulé Baroukh l’homme.
Ouvrage à la mémoire du docteur
Barouck Goldstein, le Saint- Que Dieu
venge son sang. Il y indique que le
geste de Goldstein constitue « un
accomplissement de nombreux
commandements de la loi juive », que
« la vie d’un juif vaut plus que celle
d’un non-juif », et incite à « tuer un
non-juif en cas de risque, même faible,
qu’il agisse (même indirectement) en vue
de porter atteinte à des vies en
Israël ».
Il s’agit clairement de l’apologie du
massacre du Caveau des Patriarches. Les
colons à Hébron sont bien sûr la poignée
d’Israéliens fanatiques qui se sont
installés de force dans le cœur de la
ville historique.
Il s’agit clairement d’un appel au
crime raciste avec des horreurs sur « la
vie d’un juif valant plus que celle d’un
non-juif », l’idéologie des auteurs de
ce texte ayant une claire parenté avec
les classifications raciales du nazisme.
Depuis des années, la LDJ qui est une
organisation fasciste et violente,
affiche un racisme décomplexé, notamment
contre les Musulmans.
Ses agressions sont innombrables : un
commissaire de police poignardé en 2002,
des attaques contre la mairie de Vitry,
le lycée Jeanson-de-Sailly, la librairie
« Résistances », une réunion de l’AFPS.
Elle a agressé entre autres Ofer
Bronstein, Mouloud Aounit et Olivia
Zémor.
Certaines institutions communautaires
juives en France dont le CRIF
manifestent plus que de la compréhension
envers cette organisation fasciste et
utilisent régulièrement ses services à
l’occasion de manifestations publiques.
La police française sait qu’il s’agit
d’une organisation criminelle mais elle
n’a pas d’ordre pour la poursuivre. Le
pouvoir qui criminalise le BDS (Boycott,
Désinvestissement, Sanctions) avec la
circulaire Alliot-Marie, laisse cette
bande de nervis avoir pignon sur rue en
n’ayant jamais à répondre de ses actes
criminels. Pourquoi ?
Nous attendons la réponse.
Le Bureau National le 27 février 2014
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