Communiqué
Halte
à la judaïsation de la ville d’al-Quds !
Halte
à la judaïsation des lieux saints
Un
nouveau crime est en train d’être commis dans la ville arabe
d’al-Quds ! Les autorités sionistes défient la communauté
internationale en démolissant le terrain historique musulman
situé à l’entrée de la Porte al-Maghariba,
donnant accès à la mosquée al-Aqsa et la mosquée al-Buraq.
Du
point de vue de la légalité internationale, Israël n’a aucun
droit sur ces lieux. Il n’a le droit ni de faire des travaux
d’entretien, ni de mener des recherches
archéologiques, ce qu’il est en train de prétendre.
Les
autorités musulmanes de la Palestine accusent l’Etat d’Israël
et ses institutions de crimes et de mensonges, ces derniers
justifiant leurs actes de démolitions et
les profanations par des travaux d’entretien alors que depuis
des années, ils creusent des tunnels et construisent des
synaguogues et un musée à la place des
terres et des cimetières appartenant aux Musulmans. Ils
distribuent même aux touristes des cartes montrant
la finalité de leurs travaux, où la mosquée al-Aqsa a disparu.
Les
organisations palestiniennes de la résistance ont appelé à
une mobilisation générale pour la défense de la mosquée
al-Aqsa. Sheikh Raed Salah, président
du mouvement islamique dans les terres de 48 et qui vient d’être
arrêté par les autorités sionistes, a
appelé à une mobilisation générale dans le monde, ce vendredi
9 février, pour la défense de la mosquée al-Aqsa contre sa démolition
et sa judaïsation.
Il
faut savoir que tous les actes des autorités sionistes dans et
autour de la ville d’al-Quds visent à judaïser cette ville
arabe, occupée en 48 puis en 67. Les
Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza sont interdits
d’y entrer, les Palestiniens de 48 sont
interdits d'y venir prier, s’ils ont moins de 45 ans. Les
colonies sionistes s’étendent dans et autour de la ville d’al-Quds
et visent à étouffer la présence
palestinienne, avec l’aide du mur en béton qui sépare la ville
de son environnement palestinien.
Les
réfugiés des villages palestiniens entourant la partie
occidentale de la ville et démolis en 48 sont interdits d’y
retourner ou même de faire des travaux de rénovation
et de construction, et les maisons et bâtiments palestiniens de
la partie occupée en 48 ont été usurpés ou démolis.
Les
organisations sionistes actives inventent une nouvelle histoire,
remontant à des milliers d’années,
pour
justifier la profanation et la destruction du lieu palestinien,
notamment autour et dans la ville d’al-Quds.
Nous
devons informer, nous opposer et protester contre cette
mystification sioniste à propos des lieux saints palestiniens.
L’Etat
d’Israël n’a aucun droit sur ces lieux. Tout comme il a fait
dans les parties de la Palestine occupée en 48, où
les cimetières ont été profanés, les mosquées et les églises
détruites ou transformées en synagogues ou en bars, les
maisons palestiniennes usurpées ou détruites, la population
palestinienne réduite à n’être qu’un minorité dépouillée
de ses biens et de son histoire, c’est toute
la ville d’al-Quds qui est menacée par toutes les mesures
de judaïsation, au niveau de la population
et au niveau de l’espace.
L’association
Palestine en marche dénonce fermement les nouveaux crimes de
l’Etat sioniste et toutes les mesures visant
à judaïser la ville d’al-Quds, que ce soit en détruisant les
lieux saints ou en colonisant la terre et exige la libération
immédiate du sheikh d’al-Aqsa, sheikh Raed Salah et ses
compagnons, arrêtés ce mercredi 8 février parce
qu’ils se sont opposés à la destruction de la mosquée al-Aqsa.
Pour
tout contact
palestine_en_marche@yahoo.fr
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