Communiqué
Novembre 2017 : refuser la poursuite
de la tragédie palestinienne
AFPS
Mercredi 29 novembre 2017
Le mois de novembre 2017, commencé avec
les 100 ans de la « Déclaration
Balfour », se termine par les 70 ans du
plan de partage de la Palestine, voté le
29 novembre 1947 par l’ONU contre la
volonté du peuple palestinien.
C’est le moment de rappeler que la
tragédie que subit le peuple palestinien
lui a été imposée par les puissances
occidentales, en premier lieu le
Royaume-Uni et la France dans la logique
coloniale de l’époque, et les États-Unis
qui ont fermé leurs portes aux rescapés
des camps de la mort nazis.
Aujourd’hui, l’État
d’Israël existe et est reconnu par la
communauté internationale dans ses
frontières de 1949, mais l’État de
Palestine, admis en 2012 par l’ONU comme
État non membre, n’existe toujours pas
dans les faits. Par la colonisation
massive, par l’accaparement des terres
et des ressources palestiniennes, par
les transferts de populations, par
l’annexion illégale de Jérusalem Est,
par les destructions des maisons et
infrastructures palestiniennes, l’État
d’Israël montre sa volonté d’en empêcher
l’avènement. Avec la loi raciste en
cours d’adoption sur l’« État-nation »,
il installe ouvertement un État
d’apartheid. Faisant fi de la résolution
2334 du Conseil de sécurité, il poursuit
sa fuite en avant avec pour but de
rendre la situation irréversible. Le
processus commencé en 1917 avec la
déclaration Balfour et concrétisé en
1947 par le plan de partage de la
Palestine est aujourd’hui toujours à
l’œuvre.
Deux logiques et
deux visions de l’avenir s’affrontent :
celle d’une coexistence de deux peuples,
le peuple israélien et le peuple
palestinien, vivant côte à côte dans des
frontières internationalement reconnues,
reconnaissant mutuellement leur histoire
et affirmant l’égalité de leurs
citoyens, ou bien la logique de la
conquête territoriale sans limite, de
l’accaparement des ressources, du
déplacement des populations, de la
dépossession continue des Palestiniens
de leurs droits, mise en œuvre
aujourd’hui par l’État d’Israël.
Les États-Unis, qui
attisent d’énormes tensions dans la
région, s’apprêtent à dévoiler un
« plan » qui conforterait l’État
d’Israël dans sa logique de conquête
territoriale et de négation des droits
fondamentaux du peuple palestinien. La
France doit s’y opposer avec force et
prendre ses responsabilités devant
l’Histoire : elle doit reconnaître sans
plus attendre l’État de Palestine comme
ses deux Assemblées l’ont demandé voici
déjà trois ans. Devant cette course
folle, il est temps de passer à l’acte.
Le Bureau national
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