Aux éloges que nous lui avons adressées André Bouny a répondu ces lignes pleines de l’émotion et de la tendresse qui le caractérisent :
« Comme je vous l’ai peut-être déjà dit Silvia Cattori, chaque fois que quelqu’un porte un intérêt à mon travail d’écriture, secrètement, cela me touche beaucoup… car j’ai toujours une pensée pour mon père paysan qui ne savait ni lire ni écrire, revient alors le souvenir de sa gêne devant l’écrit et le crayon avec ses grosses mains qui n’avaient de sens que si elles tenaient un outil.
Christophe Oberlin après avoir lu « Cent ans au Viêt Nam », m’a écrit ceci : « … je tenais à vous dire combien il m’impressionne, sur le fond et sur la forme. Un livre qui restera parmi les grands écrits anticolonialistes. Colonialisme et racisme d’État dont nous ne sommes toujours pas sortis. »
Gérard Lazare m’a également envoyé une petite recension de mon ouvrage : « C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai lu votre livre pendant les vacances. Votre travail mérite vraiment d’être diffusé le plus possible. J’ai fait plusieurs pauses avant de le lire totalement. C’est tellement dense, cela vous prend aux tripes. Vous percevez bien l’âme asiatique. Moi même je suis d’origine indienne. J’ai vécu en Inde jusqu’à mes dix huit ans. La façon dont l’Indien considère la vie n’est pas très éloignée de celle du Vietnamien. La nouvelle sur le Pape est tout simplement abyssale, vous avez concocté là une des rencontres humaines des plus improbables. Elle interpellera tout lecteur dans sa chair et dans son esprit. Merci encore pour ce grand moment. »
Arrêt sur Info reviendra prochainement plus longuement sur cet ouvrage.
Silvia Cattori | 10 octobre 2014
(*) « Agent Orange – Apocalypse Viêt Nam », Collection Résistances, Éditions Demi-Lune, 2010
Bébés monstrueux, cancers, pays dévastés, est-ce cela notre héritage ? http://www.silviacattori.net/article1270.html
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Fiche de Éditeur
Des « éclats de vies ». Présentés
dans l’ordre chronologique, tous se
déroulent au Viêt Nam, de 1926 à nos
jours. Un siècle de servitude est ainsi
évalué à l’aune des destins individuels
que la colonisation et les guerres ont
brisés, ou sur lesquels elles ont
dramatiquement influé.
Pourtant, sous le poids de l’Histoire,
la corde personnelle ne rompt pas. Et,
au-delà même des situations et des
personnages qui illustrent cette
inaliénable résistance, le mérite
principal de ces textes et de la langue
qui les porte est peut-être de parvenir
à nous pénétrer de la musique aux
accents si particuliers que délivre
l’âme persistante d’un peuple.
Pépites intenses, avivées par l’intérêt
que, depuis des décennies, l’auteur
porte au Viêt Nam, à ses habitants et à
leur culture, ces treize nouvelles
scellent dans nos esprits des
représentations indélébiles…
Né en 1951, André Bouny, étudiant
l’odontologie à Paris, proteste contre
la guerre au Viêt Nam, dans la rue et
par ses peintures exposées au Grand
Palais. Il enchaîne les voyages dans ce
pays, y adopte deux enfants, puis fonde
l’association DEFI Viêt Nam. Il publie
une centaine d’articles sur la guerre
chimique, constitue et conduit le Comité
International de Soutien aux victimes
vietnamiennes de l’Agent Orange. Il
intervient notamment au Conseil des
droits de l’homme à l’ONU. En 2010, il
publie aux éditions Demi Lune Agent
Orange, Apocalypse Viêt Nam,
préfacé par Howard Zinn…
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ISBN 978-2-35122-150-1
192 pages – 13×20 cm – 15 euros
Tel : 04.93.60.63.69
Site : www.sulliver.com
Courriel : editions@sulliver.com
Editions Sulliver
Arrêt sur Info le 10 octobre 2014
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