Opinion
L'homme de
l'année 2013
René Naba
Vendredi 20 décembre 2013
«Allons,
camarades, il vaut mieux décider dès
maintenant de changer de bord. (…)
Quittons cette Europe qui n’en finit pas
de parler de l’homme tout en le
massacrant partout où elle le rencontre,
à tous les coins de ses propres rues, à
tous les coins du monde.
Voici des siècles que l’Europe a
stoppé la progression des autres hommes
et les a asservis à ses desseins et à sa
gloire. Regardez-la aujourd’hui basculer
entre la désintégration atomique et la
désintégration spirituelle».
Franz Fanon, conclusion au livre «Les
damnés de la terre».
Co-lauréats du
titre « L’homme de l’année 2013″
- François
Hollande: « Scipion l’africain au
Mali, Général Flamby en Syrie »
- Laurent
Fabius: « Le pire ministre des
Affaires étrangères socialiste de la
Vème République »
Paris- Le jury de
renenaba.com a décidé, à l’unanimité, de
décerner le titre de l’homme de l’année
2013, conjointement, à «François
Hollande, Scipion l’africain au Mali,
général Flamby en Syrie», en tandem avec
Laurent Fabius, «le pire ministre des
Affaires étrangères socialiste de la
Vème République».
Au titre de mention
accessit, un bonnet d’âne a été attribué
au parlement de Westminster de Londres
pour avoir fait capoter une nouvelle
pulsion belliciste des socialistes
français dans la sphère arabo musulmane,
conférant ainsi au plus vieux parlement
du Monde, d’une manière subliminale le
titre envié de «munichois», la
distinction suprême du socialisme
français.
I-Retour sur les
bobards diplomatiques et l’enfumage
médiatique de la présidence Hollande.
A -Du bon usage
de «Munich et des sudètes de
Tchécoslovaquie»: «Le changement, c’est
maintenant».
MUNICH: Seul pays
au Monde à faire un usage intensif de ce
terme pour stigmatiser ce qu’il
considère être «le défaitisme» des
adversaires de sa politique, «Munich» et
par extension «Munichois», est en fait
l’apanage du socialisme français. Son
arme de destruction massive pour
neutraliser toute critique à son égard.
Harlem Désir, en la matière, n’est en
fait que le piètre successeur de Guy
Mollet, le dernier premier ministre
socialiste de la IV République, l’homme
de Suez et d’Alger, -beau palmarès-, qui
avait brandi cet argument pour
disqualifier les opposants à l’agression
tripartite de Suez, en 1956, contre
Nasser. 57 ans après, Harlem Désir nous
ressert la même rengaine… Le changement,
c’est maintenant. Vraiment?
Dans la terminologie de l’époque, l’
«expédition punitive» anglo-franco-israélienne,
-menée, faut-il le souligner, par les
deux puissances coloniales en
association avec leur pupille
israélien-, devait châtier le
«Bikbachi». Terme de l’ordonnancement
militaire ottoman équivalant au grade de
Colonel, le Bikbachi Nasser sera ainsi
désigné à la vindicte publique comme le
nouvel Hitler de l’après-guerre, sous le
vocable de Rayïss, que l’on faisait
rimer dans le subconscient européen avec
le Reich. Le 2eme Hitler arabe sera
naturellement Yasser Arafat, le chef de
l’Organisation de Libération de la
Palestine. Figure de croquemitaine dans
l’imaginaire occidental, l’Arabe,
surtout lorsqu’il est porteur d’une
revendication nationaliste, est un
Hitler en puissance, quand bien même les
Arabes et les Africains (chrétiens et
musulmans) ont été parmi les principaux
pourvoyeurs de «chairs à canon» pour la
libération de la France, à deux reprises
en un même siècle, phénomène rarissime
dans l‘Histoire.
De Gamal Abdel
Nasser (Égypte) à Mohammad Mossadegh, à
l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny et Mahmoud
Ahmadinejad (Iran) en passant par Yasser
Arafat et Cheikh Ahmad Yassine
(Palestine), à Moqtada Sadr (Irak) et
Hassan Nasrallah (Liban), tous ont eu
l’honneur d’assumer cette fonction sans
que jamais personne n’ait songé à
établir un lien entre l’arrogance
occidentale et la radicalisation des
contestataires de sa suprématie. De la
Guerre d’Espagne, dans la décennie 1930,
où les brigades internationales ont été
le fait des communistes, à l’Algérie où
les ratonnades de Robert Lacoste
résonnent encore dans les mémoires, à
l’Egypte où les canonnades de Guy Mollet
prétendaient «punir» comme de juste
Nasser pour avoir récupéré le canal de
Suez, en soustrayant au grand capital
l’unique richesse nationale de l’Egypte.
Munich, spécialité française, est
d’autant plus vigoureusement brandie que
les socialistes, plutôt répressifs en ce
domaine, n’ont jamais apporté le moindre
soutien aux guerres de libération du
tiers-monde.
Alors Harlem Désir,
Munich la Chambre des Communes qui a
infligé une retentissante leçon de
démocratie à la France? Munich, Barack
Obama, qui a jugé plus conforme à
l’éthique démocratique de prendre l’avis
des représentants de la nation? Munich
l’Inde qui a vaincu le colonialisme par
la non-violence? Munich, l’Afrique du
Sud qui triomphé de la ségrégation
raciale par une réconciliation nationale
et non par la stigmatisation? Munich le
Pape François qui prie pour la paix en
Syrie quand le Mufti de l’Otan, le
prédicateur millionnaire du Qatar,
Youssef Al Qaradawi, supplie que la
Syrie soit bombardée par ces anciens
colonisateurs? Munich à la manière de
Guy Mollet, comme en 1956…. Le
changement, c’est maintenant? Ou tout
bonnement Harlem Désir, tête brulée pour
une politique de terre brûlée?
B- Les
Palestiniens, Les Sudètes du XXI me
siècle.
Dans sa démarche
vis-à-vis de la Syrie, François
Hollande, nous chuchote le quotidien Le
Monde jamais avare de confidence dès
lors qu’il s’agit d’épauler le nouveau
pouvoir socialiste au point de lui
servir d’amplificateur médiatique et de
relais diplomatique, est hanté par le
précédent de la Tchécoslovaquie et le
sort des Sudètes (1938) qu’Hitler
absorba sans crier gare du fait de la
passivité européenne, résultante des
accords de Munich. Le conditionnement
idéologique est tel, la servitude
intellectuelle si forte que les ravages
de la pensée socialiste paraissent
incommensurables. Ainsi Laurent Fabius,
qui passe pour être l’un des esprits les
plus brillants de la République,
préconise avec morgue et suffisance
d’armer l’opposition syrienne pour
établir une parité militaire et créer
les conditions équilibrées à une
négociation avec le pouvoir syrien. Il
suggère de même une action énergique en
vue de favoriser le retour des réfugiés
syriens dans leur pays.
Préoccupation
humanitaire légitime qui aurait pu
honorer son auteur si elle s’était
accompagnée d’une requête similaire
concernant les Palestiniens, dépouillés,
exilés et déplacés, eux, depuis soixante
ans…… Les Sudètes du XXIème siècle.
En un siècle, la carte géostratégique du
monde a connu une modification radicale,
mais de cette houle centenaire a surgi
un borborygme, signe patent de
l’indigestion de la Palestine par les
Israéliens: «L’Arabe israélien». Une
expression forgée spécialement par les
stratèges de la communication pour le
lexique diplomatique international afin
de désigner un Palestinien porteur de la
nationalité israélienne. Mais
l’occultation du fait national
palestinien, fait majeur de la
diplomatie internationale de la seconde
moitié du XX me siècle, a conduit à
forger cet être hybride par excellence,
en guise d’enfumage, comme si l’Arabe
israélien n’était pas un Palestinien,
comme si le Palestinien et la Palestine
ne se situaient pas au cœur du Monde
arabe et au cœur des conflits du XX me
et XXI me siècle.
C- « La Syrie,
le drame du XXI me siècle»? La Syrie ou
l’Irak?
Le premier drame du
XXIème siècle est non la Syrie, comme le
soutient François Hollande, mais l’Irak
tant par son antériorité que par son
ampleur. L’Irak où s’est refusé à
s’enliser Jacques Chirac et non la Syrie
ou se sont laissés embourbés Nicolas
Sarkozy et François Hollande, deux
philo-sionistes atlantistes patentés.
«Des néoconservateurs américains avec un
passeport français», selon l’expression
du transfuge socialiste Eric Besson.
Sauf à concéder à
l’auteur de ce constat l’excuse de
troubles précoces de mémoire, une telle
approximation est inexcusable. Que dire
de l’Irak, désormais dénommé «Le pays
des veuves»? Un million de victimes. Et
des dizaines d’autres quotidiennement
depuis dix ans. La prostitution en guise
de survie alimentaire. Quatre millions
d‘exilés, dont deux millions en Syrie,
sans la moindre assistance humanitaire,
faisant planer sur lui le risque d’une
implosion démographique et une
catastrophe alimentaire. De l’Uranium
appauvri, arme de destruction massive
prohibée par le droit international,
abondamment utilisé contre biens et
personnes par «le plus vieil allié de la
France» et son nouveau partenaire dans
l’équipée syrienne. Un fait avéré, qui
ne fera l’objet de la moindre enquête
dans l’ancien journal de référence Le
Monde, davantage soucieux de faire
office de caisse de résonnance au Quai
d’Orsay avec ses enquêtes préprogrammés
et ses blogs relais.
Sur ce lien la difformité des enfants
irakiens du fait de l’uranium appauvri:
https://dub120.mail.live.com/default.aspx#n=239199927&fid=1&mid=8a155573-4ed3-11e3-b539-00237de335ac&fv=1
II – Le tropisme
philo sioniste des socialistes
De l’expédition de
Suez contre Nasser, en 1956, ordonnée
par Guy Mollet, aux ratonnades d’Alger
par Robert Lacoste (1955-1958), au
caillassage de Lionel Jospin à Bir Zeit
pour avoir traité de «terroriste» le
Hezbollah libanais, l’unique formation
politico-militaire du Monde arabe à
avoir infligé un double revers militaire
à Israël (2000-2006), à l’esplanade
David Ben Gourion dédiée par Khoyya
Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, au
fondateur de l’armée israélienne au
lendemain de l’attaque navale
israélienne contre un convoi humanitaire
turc en direction de Gaza…. Le registre
est connu et bien tenu (4).
La filiation est lointaine et ne se
dément pas, remontant au grand manitou
du socialisme français, Léon Blum, qui
invoquera son «trop d’amour» pour son
pays «pour désavouer l’expansion de la
pensée et de la civilisation française»,
admettant «le droit et même le devoir
des races supérieures d’attirer à elles
celles qui ne sont pas parvenues au même
degré de culture».
Cette profession de foi surprenante est
parue dans le journal «Le Populaire» en
date du 17 juillet 1926, sans que ce
vénérable humaniste, premier chef du
gouvernement socialiste de la France
moderne, artisan des premières conquêtes
sociales sous le gouvernement du Front
Populaire (1936), ne se doute que,
lui-même, à son tour, subira, quinze ans
plus tard, les lois de l’infériorité
raciale de la part de ses compatriotes
non coreligionnaires.
A-La relève :
Manuel Valls, Pierre Moscovici et
Laurent Fabius.
L’éviction de la
vie politique française de Dominique
Strauss Khan, un des parangons d’Israël,
de même que la dérive xénophobe du
gouvernement israélien matérialisée par
la présence au sein du cabinet de
l’ultra droitier Avigdor Libermann,
ministre des Affaires étrangères, n’ont
pas pour autant réduit la vigueur du
tropisme pro israélien au sein de la
hiérarchie socialiste en ce que la
relève est désormais pleinement assurée
par Pierre Moscovici, ancien lieutenant
de DSK, et Manuel Valls, un sarkozyste
de gauche, dont il a hérité de son poste
à Beauvau, ainsi que Laurent Fabius.
Pierre Moscovici,
le directeur de la campagne du candidat
socialiste François Hollande, confirme
cette filiation en exergue du site
israélien JSSnews.com: «Si j’ai adhéré
au Parti socialiste, en tant que juif
français et socialiste, c’est aussi en
pensant à Léon Blum». Le ministre des
Finances et de l’économie a certes pris
ses distances avec la libido de son
ancien mentor, sans pour autant répudier
son credo. Celui qui briguait fortement
le Quai d’Orsay, est en effet demeuré
fidèle à la philosophie politique de
DSK, au nom de la lutte contre
l’archaïsme diplomatique français, au
diapason du gouvernement israélien, se
prononçant en faveur d’une action
préventive contre l’Iran,
corrélativement à une mansuétude absolue
envers Israël nonobstant les violations
flagrantes de l’état hébreu de la loi
internationale. Le nouveau gouvernement
Ayrault comble d’aise d’ailleurs les
Français d’Israël en dépit du fait que
92,00 pour cent d’entre eux ont voté
pour le rival des socialistes, Nicolas
Sarkozy (5).
Quant à Manuel
Valls, lié de son propre aveu, «de
manière éternelle à la communauté juive
et à Israël », dont, de surcroît, le
premier déplacement ministériel en
province, le 21 Mai 2012, aura été pour
un dîner avec le CRIF PACA Marseille,
stigmatise le boycott d’Israël, mais non
la phagocytose de la Palestine ou sa
rétention des recettes d’exportation des
produits de Cisjordanie. Il se place
ainsi sur la même longueur que Richard
Prasquier, l’ancien président du CRIF,
dont la tonitruance inconditionnellement
pro israélienne s’accommode mal du
positionnement qui se veut «normal» du
nouveau président français. Sa
profession de foi, -lors du lancement du
groupe d’amitié avec Israël, le nouveau
lobby français pro israélien en pleine
campagne présidentielle en avril 2012,
«Israël, grande nation parmi les
nations»-, a retenti comme une
tartarinade démagogique.
La déclaration de Manuel Valls sur son
«lien éternel» avec Israël est sur ce
lien
http://www.youtube.com/watch?v=xRrOBE3OerIhttp://www.youtube.com/watch?v=xRrOBE3OerI
En résonnance avec
ses prises de position xénophobes à
Evry, la ville dont il est le maire,
dont il souhaitait y implanter,-selon le
modèle des colonies israéliennes?-
davantage de «white et de blancos» pour
y diluer la population bariolée. En
résonnance avec sa volonté de dissiper
les Roms de France. En résonnance avec
son comportement abusivement dilatoire
dans l’affaire Georges Ibrahim Abdallah.
En résonnance avec ses foucades dans
l’affaire de la kosovare Leonarda comme
du lycéen parisien Khatchig
Khatchatérian expulsé vers l’Arménie le
jour de son anniversaire. Un homme
controversé, au point qu’un hiérarque
socialiste, le secrétaire national à la
culture, Frédéric Hocquard a suggéré
«une mesure d’éloignement du
gouvernement à l’encontre de Valls».
C’est dire le rejet qu’il suscite dans
son propre camp. Mais non dans le camp
adverse.
Que le plus populaire des membres d’un
gouvernement socialiste soit le ministre
de l’intérieur, c’est-à-dire le ministre
de la loi et de l’ordre et de la
répression subséquente, donne la mesure
de l’inversion des valeurs dans la douce
France. De leur perversion. CF. A ce
propos
http://www.renenaba.com/liban-france-georges-ibrahim-abdallah-contre-loubli/
B– Laurent
Fabius: De la pôle-position à la voiture
balai. La France et la réforme du Droit
de veto au Conseil de sécurité de l’ONU
Laurent Fabius,
ministre socialiste des Affaires
étrangères, a proposé Lundi 22 octobre
2012 à Paris, la réforme du recours au
Droit de véto au sein du Conseil de
sécurité de l’ONU, préconisant que son
usage soit réduit au seul cas où un état
détenteur de ce droit était menacé d’une
action hostile des instances
internationales. La France a une
«proposition à faire est que le droit de
veto soit utilisable quand il concerne
uniquement le propre pays» dans le débat
objet de la résolution, a déclaré M.
Fabius sur le plateau du grand journal,
commentant les vetos russe et chinois en
faveur de la Syrie (3).
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3349-c-le-grand-journal.html?progid=745248
– A Ecouter à partir de la 6eme minute
Le hic réside toutefois dans le fait que
le décompte officiel laisse apparaitre
un usage avantageux des Occidentaux du
Droit de véto par rapport à la Russie:
132 fois pour le camp atlantiste contre
124 fois pour la Russie.
Bénéficiaires d’un
passe-droit, qui leur a permis de
bloquer l’admission de la Palestine en
tant que membre de plein droit de
l’organisation internationale, sans que
le prédécesseur de Laurent Fabius à
l’époque, ni probablement son successeur
demain ne juge opportun de soulever le
bien-fondé de l’usage du Droit de véto,
particulièrement lorsqu’il est le fait
des Etats-Unis bloquant, par exemple,
une résolution ordonnant la destruction
les colonies israéliennes édifiées
illégalement sur le territoire
palestinien. Qu’un pays repêché in
extremis dans ses droits souverains, de
surcroît ayant perdu la justification de
ce droit, l’empire colonial, ait
l’outrecuidance de suggérer la
modification de l’usage du droit de veto
dont il a été largement et abusivement
bénéficiaire, sans s’interroger sur son
propre comportement, sans que la presse
nationale ne pose la question de la
pertinence de cette proposition et le
bien-fondé de l’opportunisme de son
auteur dénote une grave altération de la
fonction critique de la classe
politico-médiatique. A l’analyse, la
proposition de Laurent Fabius de
reformer l’usage du droit de véto au
Conseil de sécurité s’est révélée être
ce que son auteur a voulu qu’elle soit:
un bobard diplomatique pour enfumage
médiatique.
Normale Sup, ENA et
tutti quanti… le super-capé de la
méritocratie française ne s’est-il pas
rendu compte qu’en privant la Russie de
son droit de véto sur la Syrie, il
privait par ricochet Israël de son
bouclier diplomatique américain? Alors
Laurent Fabius, ces diplômes, du pipeau?
Alors Laurent Fabius, Nicolas Sarkozy,
seul à la remorque des Américains? Ou
vous avec et jusqu’au cou, comme en
témoigne la volte-face américaine à
propos de la Syrie? CF: Laurent Fabius,
en 2006, traitant Nicolas Sarkozy d’être
à la remorque des Américains, sans se
douter que sept ans après il fera mieux
et plus.
http://www.ina.fr/video/I09082522
Bachar Al Assad
«ne mérite pas d’être sur terre».
Bachar Al-Assad «ne
mérite pas d’être sur terre». Laurent
Fabius ne s’imagine sans doute pas les
millions de personnes qui formulent
pareil vœu à son égard tant sa morgue,
sa suffisance et ses outrances verbales
ont indisposé et choqué venant du chef
de la diplomatie d’un pays réputé pour
sa courtoisie et sa finesse d’esprit. A
propos des outrances verbales de Laurent
Fabius, CF.
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/09/16/syrie-le-suicide-moral-des-socialistes-francais-selon-chokri-ben-fradj-231108
Si Manuel Valls est
le «meilleur ministre de l‘intérieur de
l’UMP», selon l’expression de l’ancien
ministre de droite Dominique Bussereau,
«à deux doigts de mériter sa carte au
Front national», selon Florian Philippot,
un responsable de ce parti, le plus capé
des socialistes, réputé par ces
somnolences dans les forums
internationaux, passera dans l’histoire
comme le piètre pensionnaire du Quai
d’Orsay de la gauche française, à l’égal
du transfuge sarkozyste du socialisme
Bernard Kouchner, à l’égal de Christian
Pineau, son équivalent de Suez,
détenteur de la palme pour la IVème
République. Très largement devancé par
de prestigieux prédécesseurs de la
stature et du calibre de Claude Cheysson,
Roland Dumas et Hubert Védrine. Le plus
jeune premier ministre offert à la
France par François Mitterrand se
retrouve, 30 ans plus tard, -en fin de
carrière? En fin de poste?- ministre des
Affaires étrangères de François
Hollande, le pâle successeur du
florentin de Nevers. Nullement une
promotion, plutôt une rétrogradation.
Très exactement une régression. De la
pôle-position à la voiture balai. Un
vrai gâchis.
III-Une présidence
irréprochable??? Voyons voir.
«Une présidence
irréprochable» présuppose un
comportement à l’opposé de celui affiché
par le nouveau ministre socialiste de
l’Intérieur, désormais particulièrement
dans le viseur des organisations anti
racistes en raison de ses outrances
verbales. Sans surprise, l’expulsion de
l’ambassadeur de Syrie en France et la
menace de la saisine de la Cour pénale
Internationale, dans la foulée du
massacre de Houla,-qui a fait près d‘une
centaine de victimes civils, quinze
jours après l’entrée en fonction de
François Hollande-, a confirmé la
pesanteur anti syrienne des socialistes
en ce que le nouveau titulaire du Quai
d’Orsay, Laurent Fabius, avait cautionné
de sa présence le premier congrès de
l’opposition syrienne tenu à Paris, en
juin 2010, sous l’égide du
philo-sioniste Bernard Henry Lévy et de
la branche syrienne des Frères
Musulmans.
Au-delà de ces
considérations, La France dont François
Hollande a hérité n’est pas la France
qu’il a connu au début de la mandature
de son ancien rival. L’Egypte et la
Tunisie ont basculé hors du giron
français, dans le camp hostile au
tourisme parasitaire du personnel
politique français, la crise bancaire de
2008 qui a volatilisé près de 180
milliards d‘euros du patrimoine français
du fait de placements dans de fonds
douteux ainsi que la crise systémique de
l’endettement européen, ont
considérablement réduit la posture
exhibitionniste française. Le triple
camouflet infligé à la France et au
Qatar dans leur guerre de Syrie, par le
véto combiné de la Chine et de la
Russie, puis par le camouflet de la
chambre des communes, enfin le
revirement de Barack Obama, a constitué
à cet égard un revers significatif à
l’hégémonie américaine depuis
l’implosion de l’Union soviétique dans
la décennie 1990. L’hostilité de trois
membres du BRICS (Inde, Afrique du Sud
et Brésil) à l’unilatéralisme
atlantiste, en traduisant ce nouveau
rapport de forces sur le terrain, a
témoigné, par contrecoup, de l’égarement
de la diplomatie française tant sous
l’impulsion d’Alain Juppé que de Laurent
Fabius, les plus capés de droite et de
gauche de la classe politique française,
censés être «les meilleurs d’entre
nous».
Soyons charitables
et passons sur l’incident de l’avion du
Président de Bolivie Evo Morales,
démocratiquement élu mais néanmoins
interdit de survol de l’espace aérien
français par le fait du prince d’un pays
récidiviste, initiateur de la première
piraterie aérienne de l’histoire
contemporaine avec le détournement de
l’avion marocain transportant les chefs
historiques du FLN, dans la décennie
1950. Passons sur la désinvolture
consistant à exiger une résolution
contraignante sur la Syrie à l’ONU, de
la part d’un pays qui a outrepassé le
mandat onusien sur la Libye. Passons
enfin sur la contre conférence de
l’opposition syrienne off-shore
organisée le 30 janvier 2013 à Paris le
jour même de la tenue à Genève de la
conférence de l’opposition démocratique
syrienne, c’est-à-dire l’opposition non
parrainée financièrement par le Qatar,
la Turquie et la France. Une mauvaise
manière faite à la démocratie. Comment
expliquer de telles lacunes? Sans doute
par le fait que les caciques socialistes
vaquaient aux joies de l’école
buissonnière à l’évocation de la
séquence postcoloniale à l’école de
formation des cadres du parti.
A moins qu’une
sournoise arabophobie compensatoire de
Munich, par une sorte de «solidarité
expiatoire» à l’égard des Juifs et
d’Israël, ne tienne lieu de doxa
officielle du socialisme français, comme
en témoigne la désarabisation du Quai
d‘Orsay vigoureusement entamée sous le
tandem Nicolas Sarkozy et le transfuge
socialiste Bernard Kouchner et
gaillardement poursuivie sous le tandem
François Hollande Laurent Fabius (6). La
France s’est sionisée car tétanisée par
son passif colonial (7), qui explique le
fait que la France socialiste, artisan
de l’armement atomique israélien, soit
le plus intransigeant dans le dossier
nucléaire iranien, en une nouvelle
illustration de la duplicité de la
diplomatie française.
IV-François Hollande,
non un homme de poids, mais un homme
empesé.
Le choix de
François Hollande a constitué pour plus
d’un tiers de son électorat un choix par
défaut. Un vote de sanction anti-Sarkozy
plutôt qu’un vote d’adhésion à sa
personne. Entonner la rengaine
habituelle du parti socialiste en
affichant sans retenue un philo-sionisme
tapageur comparable à celui de son
prédécesseur lui a aliéné la sympathie
de larges couches de l’opinion
française, sans pour autant que la
soumission au Likoud ne lui assure, en
retour, de percevoir des dividendes
israéliennes, comme son successeur en a
fait la triste expérience. Et plutôt que
de se lancer dans une politique
déclamatoire, à coups d’effets d’annonce
et d’effets de manche, en vue d’abuser
son peuple, François Hollande serait
avisé de se donner les moyens de sa
politique faute d’être réduit à la
politique de ses moyens.
De s’engager, dans
une zone en transition, sur la voie
d’une résolution durable des problèmes
lancinants qui gangrènent la relation
euro-arabe, notamment la
dénucléarisation du Moyen Orient, la
claire délimitation des zones de
prospection pétrolière dans le triangle
Liban Chypre Israël, une claire
reconnaissance des éléments
représentatifs de la société arabe aussi
bien le Hamas palestinien que le
Hezbollah libanais, enfin, dernier et
non le moindre, un règlement équitable
du conflit israélo arabe, véritable test
de crédibilité de la nouvelle
diplomatique française en ce que
l’affaire palestinienne est la
résultante du jeu trouble des puissances
occidentale dans leur découpage
arbitraire de la zone, à l’origine de la
désaffection croissante du Monde arabe à
l’égard des Occidentaux. En un mot
d’engager un patient travail de
cicatrisation des plaies béantes
générées par la véhémence de celui qui a
incarné mieux que tout plus que
personne, la fonction de tête de pont
sur le théâtre européen de l’axe
israélo-américain, en sa qualité de
«premier président de sang mêlé» de
France, dont le zèle compensatoire en a
fait le plus détesté du monde arabe dans
l’histoire de la Vème République.
Une politique
relayée, contre toute attente, par Le
2me Président socialiste de l’Histoire
de France. En 2013, comme en 1956, le
parti socialiste français a été le
défenseur des riches et des puissants. A
Suez, en 1956, le défenseur du grand
patronat, en collaboration avec Israël,
en 2013, en partenariat avec l’Arabie
saoudite, alléché par le faramineux
marché de la grande démocratie
saoudienne de l’ordre de 400 milliards
de dollars portant sur 19 centrales
nucléaires, de six vedettes ainsi que du
sempiternel lot habituel du fantomatique
et problématique marché Rafale. Le
changement socialiste, c’est la
continuité, encore et toujours. Errare
Humanum Est, Sed Perseverare Diabolicum.
En 2013, comme en 1956, le rétropédalage
aura été aussi abrupt que le démarrage
en fanfare. Empruntant à son voisin
corrézien sa formule, François Hollande
renoncera à «punir» la Syrie pour opter
en faveur de «mesures coercitives», le
terme utilisé par Jacques Chirac à
l’encontre du Hezbollah libanais, en
2006, en pleine guerre contre Israël. Ah
ce besoin viscéral des dirigeants
français de châtier les Arabes, indice
symptomatique d’une pathologie mentale.
Que n’a-t-il suivi
l’exemple de son ainé corrézien? Jacques
Chirac qui avait préconisé des «mesures
coercitives» pour brider le Hezbollah se
ravisera après l’échec israélien
dépêchant une escadrille française pour
protéger l’espace aérien libanais lors
du défilé célébrant la «divine
victoire», craignant que la moindre
anicroche atteignant Nasrallah, ne
déclenche des représailles allant à
l’éradication politique et physique de
la famille de son ami Rafic Hariri,
particulièrement de son héritier
politique, Saad Hariri, planqué à
l’étranger durant les hostilités loin
d’une capitale dont il est le député et
d‘un pays dont il est le chef de sa
majorité gouvernementale
V- La Syrie, ultime
expédition post coloniale de la France
en phase de déclin.
Atteint de plein
fouet sur le plan domestique par les
gazouillis de la «Première peste de
France» (8), caramélisé sur le plan
international par la défection de ses
deux alliés atlantistes, les Etats-Unis
et le Royaume Uni, François Hollande, en
dépit d’une reprise pondérale n’est pas
un homme de poids, mais un homme empesé,
affligé d’une posture dépareillée par un
langage suranné, secondé par le pire
ministre socialiste des Affaires
étrangères de la Vème République. En
contrepied de l‘aîné corrézien passé à
la postérité pour sa gestuelle gaulliste
de Chirac d’Irak, le point d‘orgue de sa
double mandature par ailleurs
calamiteuse, le cadet socialiste de
Tulle, à dix ans de distance, s’est
laissé happé par la tourmente d’un «annus
horribilis», Scipion l’Africain du Mali,
en janvier 2013, Général Flamby en
Syrie, à l’automne de la même année, une
performance qui pourrait signer son
crépuscule diplomatique.
Camouflet
supplémentaire, «le plus vieille allié
des Etats Unis» n’a pas échappé à
l’espionnage de son partenaire outre
atlantique, qui lui a dérobé près de 70
millions de communications électroniques
entre décembre 2012 et Janvier 2013, en
pleine campagne du Mali et de Syrie.
Véritable dindon de la farce, que
n’a-t-il perçu cela avant de
s’engouffrer dans la brèche syrienne
alors que ce scandale marquait et
l’affaiblissement et la duplicité des
Etats Unis: « un affaiblissement fort de
l’Amérique. On a longtemps dit que
l’Amérique était libre, un modèle à
suivre par rapport à la dictature d’Etat
de la Chine, qui ne cache pas sa
censure. Les Etats-Unis, eux, ont un
contrôle sûrement pire [au niveau
mondial], sans qu’on le sache », affirme
le Français Stéphane Van Gelder,
président du comité de nomination de l’Icann.
En 19 mois de
gouvernance, seul fait indubitable,
François Hollande par ses bourdes
successives pourrait accréditer l’idée
que Ségolène Royal, la précédente
postulante socialiste à la magistrature
suprême, aurait fait meilleure
présidente que lui, dans tous les cas de
figure, qu’il a, comble de cynisme, lui,
en tant que secrétaire général du PS,
elle, en sa qualité de la mère de ses
quatre enfants, plaqué au paroxysme de
la campagne présidentielle; indice
indiscutable d’une grandeur d’âme.
Quarante ans après Epinay, le glorieux
parti de Jean Jaurès, le parti du
conquérant François Mitterrand qui
rêvait d’un dépassement du socialisme
par l’Europe n’est plus que l’ombre de
lui-même. Un syndicat de barons
arcboutés sur des privilèges surannés.
Sans créativité, ni réactivité. Sans
novation ni innovation. Sans vitalité.
Un électro-encéphalogramme plat.
Amplificateur
multiplex des thèses atlantistes du
pouvoir socialiste, le journal Le Monde
actera la défaite française, dans son
édition du 1 er octobre 2013. «Loin
d’être à la remorque des Américains, la
France a cherché à les tirer vers une
politique plus décisive sur une
politique qui a fait 110.000 morts et
menace tout le Moyen orient», soutiendra
la directrice du quotidien Nathalie
Nougayrède dans un éditorial intitulé
«les limites de l’influence française».
Ce constat qui a retenti comme une
oraison funèbre de la diplomatie
française, était d’autant plus amère que
le journal dressait ce jour-là un
portrait, en double page, de sa bête
noire et de ses bloggeurs attitrés:
«Bachar Al-Assad, sans une égratignure…
Le Lion de Damas sort renforcé du
compromis diplomatique qui a suivi le
massacre au sarin». Non Nathalie
Nougayrède. Pas du fait du massacre au
sarin. Mais du fait du délire des
parrains de l’opposition off-shore
syrienne et des dérives de leurs
poulains. Non Madame, La France n’assume
pas une fonction de «diplomatie de
repère», ni de balises, mais une
diplomatie de repaires et de tanières.
La Syrie apparaitra
rétrospectivement comme l’ultime
expédition post coloniale d’un pays en
déclin: «Parmi les grands perdants de la
mondialisation, parmi les grands
perdants de l’Européanisation», selon
l’expression de Marcel Gauchet (9), la
France de François Hollande figure aussi
parmi les grands perdants en Syrie et,
indice patent de la déflagration mentale
des socialistes français, les meilleurs
alliés des Saoudiens et néoconservateurs
américains, des néo conservateurs
israéliens.
« JE RESTERAI TOUJOURS UN AMI D’ISRAËL »
« Tamid esha’er haver shel Israel ! »
Accueilli en grande pompe par le
président Shimon Pérès et le premier
ministre, Benyamin Nétanyahou, dès son
atterrissage à Tel-Aviv, M. Hollande a
entendu visiblement faire honneur au
« tapis rouge » que M. Nétanyahou avait
annoncé dérouler pour la visite du
président français. Au point de le
clamer, en hébreu dans le texte: « Je
resterai toujours un ami d’Israël ». Une
déclaration Ce que qu’aucun des
présidents français n‘avait fait
auparavant, pas même Nicolas Sarkozy,
qui passait jusqu’à présent comme le
plus philo-sioniste des dirigeants
français. Chapeau l’artiste socialiste
tel qu’el lui-même l’éternité le figera.
CF: Le «chant
d’amour» de François Hollande «pour
Israël et ses dirigeants»
http://www.youtube.com/watch?v=y3DRjD8qoKA&feature=youtu.be
Malheur aux
vaincus: L’ingratitude est la loi
cardinale des peuples pour leur survie.
Sauf à précipiter un naufrage collectif
du socialisme français déjà sinistré par
Dominique Strauss Khan et Jérôme
Cahuzac, de parfaits représentants de la
déliquescence du socialisme et non de sa
quintessence, la Loi d’airain du cynisme
en politique commande le scalp de Fabius
pour la survie de Flamby.
Référence
- Scipion
l’Africain (Publius Cornelius Scipio
Africanus) est un général et homme
d’État romain, né en 235 av. J.-C.
mort en 183 av. J.-C. à Linterne en
Campanie. Vaincu par le carthaginois
Hannibal Barca à la bataille de
Cannes, près de l’actuelle Canosa,
il s’emploiera à prendre sa revanche
à sa nomination Consul en 205 av.
J.-C. A la tête d’une armada de 50
vaisseaux de guerre et 400 navires
de transport, emportant près de
35.000 soldats, il passe en Afrique.
Deux ans plus tard, il réussit à
vaincre le général Carthaginois
Hannon et prend le titre Scipion
l’africain.
- Flamby:
Pâtisserie sans œufs ni crème
désigne péjorativement un être
mollasson et onctueux. Sobriquet
réservé à François Hollande avant
son accession à la présidence de la
république française.
- A propos de la
réforme du droit de véto au Conseil
de sécurité de l’ONU
http://www.renenaba.com/la-france-et-la-reforme-du-droit-de-veto-au-conseil-de-securite/
- Le
gouvernement Ayrault satisfait les
Français d’Israël
http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1/
Ainsi que à propos du tropisme
socialiste à l’égard d’Israël;
L’inauguration de l’esplanade David
Ben Gourion à Paris Cf. Lettre
ouverte à Bertrand Delanoë par René
Naba
http://www.renenaba.com/lettre-ouverte-a-bertrand-delanoe/
- Bilan de
Nicolas Sarkozy sur le plan interne,
selon la Fondation terre Nova
(proche du Parti Socialiste).
Nicolas Sarkozy est «le recordman de
la hausse la plus brutale du taux de
chômage depuis trente Socialiste).
Nicolas Sarkozy est «le recordman de
la hausse la plus brutale du taux de
chômage depuis trente ans ». A 8,1%
en 2007, le taux devrait être autour
de 10% en 2012, selon les dernières
prévisions de l’Insee. La baisse des
moyens consacrés à la lutte contre
le chômage s’est accélérée depuis
2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et
-11,3% entre 2011 et 2012), pointe
Terra Nova. Le think tank estime que
certaines mesures, comme la
défiscalisation des heures
supplémentaires ont eu des effets
néfastes sur l’emploi en période de
crise. La dette publique a explosé
de 600 milliards d’euros, alors que,
parallèlement, les cadeaux fiscaux
se sont élevés à 75 milliards
d’euros et que 350.000 emplois
industriels ont été détruits,
générant 337.000 pauvres
supplémentaires.
- Les arabisants
du Quai d’Orsay expédiés en Amérique
latine : http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/09/quai-dorsay-les-ambassadeurs-a.html
- La France
gagnée par le sionisme, par Eyal
Sivan
: http://www.rue89.com/2013/10/07/eyal-sivan-cineaste-israelien-france-est-gagnee-sionisme-246345
- La première
peste de France
: http://www.grazia.fr/societe/phenomenes/articles/valerie-trierweiler-la-premiere-peste-de-france-487191
- Marcel Gauchet
in «Les quatre failles d’une
présidence», Le Monde en date du 1er
octobre 2013, article de Françoise
Fressoz, page 6.
Pour aller plus
loin sur la problématique de la France
dans le conflit de Syrie
-
http://www.renenaba.com/genocide-armenien-le-jeu-trouble-de-la-france/
-
http://www.renenaba.com/alain-juppe-le-meilleur-d-entre-nous-vraiment
-
http://www.renenaba.com/la-credibilite-de-lopposition-syrienne-a-lepreuve-du-parrainage-franco-turc/
-
http://www.renenaba.com/la-fabrication-de-la-violence-et-du-sectarisme-dans-les-medias/
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