Incurie de l’État Macron : saisir le
juge pénal
est démocratique et légitime
Régis de Castelnau
Dimanche 26 avril 2020
Depuis
les aveux circonstanciés d’Agnès Buzyn
au journal le Monde, la question de la
responsabilité pénale des décideurs
publics dans la gestion de la pandémie
est posée.
Et elle inquiète,
puisque le chef de l’État, lui-même
pourtant protégé par son immunité, a cru
nécessaire de traiter « d’irresponsables
» ceux qui entendaient demander
réparation.
Les uns nous disent
que cela ne tient pas sur le plan
juridique, ce qui est risible, et
témoigne soit de l’ignorance, soit de la
mauvaise foi. Les autres que ce n’est
pas démocratique parce que le contrôle
du gouvernement relève de la compétence
exclusive du Parlement, en oubliant que
ce gouvernement et son administration
sont composés d’hommes et de femmes qui
sont autant de justiciables. Et en
restant extrêmement discret sur la
disparition totale du contrôle
parlementaire avec l’Assemblée Nationale
croupion de 2017. Il y a enfin, les
militants de l’union sacrée derrière
Macron qui prétendent que c’est très
vilain parce qu’animé par un esprit de
vengeance (!).
Je pense qu’il est
nécessaire de revenir sur ce sujet
essentiel pour procéder une nouvelle
fois à quelques clarifications en
essayant de dissiper le brouillard que
les soutiens de ce pouvoir s’évertuent à
installer.
En attendant, et
pour patienter, je publie ici une
interview donnée à la web télé TV
Libertés sur le sujet.
Je maintiens que
les citoyens, qui ont accepté sans
barguigner les contraintes du
confinement qui sont autant de
violences, ont le droit de demander des
comptes à ceux dont il apparaît
aujourd’hui qu’ils ont été lourdement
défaillants et par leur comportement ont
aggravé les préjudices que subissent les
Français.
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