P.A.S.
S. Nasrallah aux Israéliens:
Le Liban possède une bombe atomique
Yahia Gouasmi
Photo:
D.R.
Mercredi 17 février 2016
Le secrétaire général du
Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a mis
en garde la nation arabe et islamique
contre les tentatives des dirigeants
sionistes de se présenter en tant que
défenseurs des sunnites dans la région,
juste pour attiser le conflit avec
l’Iran et l’axe de la résistance.
S’exprimant devant des milliers
de partisans venus participer à
l’anniversaire du martyre des dirigeants
de la résistance islamique au Liban dans
la Banlieue Sud de Beyrouth, Sayed
Nasrallah s’est attardé sur le projet
sioniste qui cherche, avec l’aide cette
fois des pays du Golfe et de la Turquie,
à effriter la Syrie, changer le pouvoir
en place et attiser un conflit sectaire,
le tout, pour entamer la force de pays,
et le rendre incapable de repousser une
guerre israélienne dans l’avenir.
Sayed Nasrallah a par ailleurs
énuméré les multiples atouts de force de
la résistance qui constituent une
véritable force de dissuasion d’une
troisième guerre contre le Liban.
Parmi les facteurs de
force, Sayed Nasrallah a indiqué que
quelques missiles peuvent s’abattre
sur Haïfa, ville occupée par Israël,
et détruire les conteneurs
d’ammoniac. Une arme qui peut avoir
l’effet d’une bombe atomique!
Voici les idées principales
de son discours:
« Que la paix de Dieu soit sur vous,
sur le Sceau des prophètes Mohammad et
sur sa famille. Chers oulémas et frères.
Au début de salue votre participation en
cette occasion qui nous est chère. En
cette occasion, nous avons besoin de
nous inspirer beaucoup de choses du
cheikh de la résistance islamique,
cheikh Ragheb Harb, du maitre de la
résistance Sayed Abbas Moussaoui, tombé
en martyre avec son fils et sa femme
combattante, Om Yasser, et du commandant
de la résistance, Hajj Imad Mougniyeh.
Je voudrais au début parler d’une
autre occasion, celle de la victoire de
la révolution islamique en Iran. Nous
félicitons le guide suprême Sayed Ali
Khamenei et le peuple iranien pour la
37ème année de cette victoire et nous
souhaitons plus de gloire, de force et
de développement à ce pays.
A l’occasion du martyre de l’ancien
Premier Rafic Hariri, et malgré
l’adversité politique, nous présentons
nos condoléances à sa famille, et nous
espérons qu’un jour cette occasion
rassemblera tous les Libanais.
Il y a déjà dix ans, l’entente politique
entre le Hezbollah et le Courant
patriotique Libre a été signée en ce
mois de février. Une entente qui a
évolué et s’est muée en alliance.
La révolution de Bahreïn marque sa
cinquième année. Cette révolution se
poursuit malgré les répressions, les
tueries, et reflète de plus en plus la
grande décision du peuple bahreini.
L’offensive américano-saoudienne
contre le Yémen marquera aussi sa
première année. Nous saluons tous les
Yéménites tenaces et opprimés qui
continuent de tracer des épopées face à
toutes les exactions commises par les
agresseurs. Nous saluons tous les
Yéménites qui sont actuellement le
symbole de l’humanité opprimée.
A chaque année, nous commémorons le
martyre de nos dirigeants pour afficher
notre gratitude envers eux. C’est grâce
à leur sang, leur jihad et leurs
sacrifices que nous avons réalisé de
multiples exploits. Nous avons réussi à
avorter tous les complots qui visent
notre pays.
Nos dirigeants martyrs font partie,
même après être devenus des martyrs, du
combat perpétuel et de la guerre ouverte
contre nos ennemis. Ils demeurent avec
nous, dans les champs de bataille face
au projet américano-sioniste et sachez
que nous n’allons jamais oublier de nous
venger pour eux.
Deux opportunités et deux
risques aux yeux d’Israël
Je voudrais commencer mon discours
par l’approche israélienne des
développements de la région et sa
vision.
Chaque année se tiennent plusieurs
congrès au sein de l’Entité sioniste et
auxquels participent les hauts
dirigeants sionistes, militaires,
sécuritaires et politiques. Ils étudient
la conjoncture régionale et dressent des
listes de recommandations à la direction
politique. Le gouvernement de l’ennemi
prend au sérieux ces recommandations.
Parmi les constats émanant
des derniers congrès, les Israéliens
disent qu’ils sont face à deux
opportunités et deux risques:
La première opportunité:
l’intention de former des coalitions
avec les pays arabes sunnites ou le bloc
des pays sunnites, usant du facteur de
la confrontation de ces pays avec
l’Iran.
Deuxième opportunité:
la possibilité d’un changement de
pouvoir en Syrie. Ils disent que la
chute du pouvoir en Syrie portera un
coup dur à la résistance, et
l’éclatement de la guerre civile en
Syrie pourra empêcher l’armée syrienne
de participer à toute guerre prochaine
contre Israël.
Quant aux deux risques, les
dirigeants sionistes citent l’Iran et
les mouvements de résistance au Liban et
en Palestine occupée. Pour les
Israéliens, le Hezbollah constitue le
danger primordial. Donc, quand ils
parlent des recommandations, ils
évoquent la « troisième guerre avec le
Liban ».
Les Israéliens et des
dirigeants arabes qui sont de
connivence avec l’ennemi parlent de
plus en plus d’un conflit
sunnite-chiite dans la région.
Bien que les conflits en cours
n’aient pas été déclenchés pour des
raisons confessionnelles, ils adoptent
cette appellation parce qu’elle sert le
plus leurs objectifs. Le conflit
régional, du Yémen, en Syrie, en Irak, à
Bahreïn et au Liban est un conflit
purement politique.
Israël l’ami, l’Iran l’ennemi!
Sachez que les grands journalistes
israéliens et certains médias arabes
surtout saoudiens adoptent la même ligne
éditoriale.
Israël tente de se
présenter en tant qu’ami des
sunnites dans la région, et de
déformer l’image de l’Iran, de la
Syrie et du Hezbollah comme s’ils
étaient les véritables ennemis de la
nation arabe.
Par le passé, cet ennemi s’est
présenté comme le défenseur des
chrétiens, ou des druzes voire des
chiites contre les Palestiniens en 1982.
Aujourd’hui, il se présente comme
allié, ami et protecteur des sunnites.
Certains exploitent les développements
dans la région pour dévoiler au grand
jour les relations bilatérales entre
l’Entité sioniste et certains pays
sunnites de la région. Des relations qui
étaient jusque-là gardées en catimini.
Aujourd’hui, on voit des dirigeants des
pays du Golfe donner des poignées de
mains aux dirigeants israéliens à
Munich.
Israël a assassiné nos dirigeants
martyrs et poursuit la voie des
assassinats. Celui du martyr Samir
Qintar ne sera pas le dernier.
S’allier avec le meurtrier
des sunnites!
Même pour le cas des sunnites, Israël
continue d’occuper une terre appartenant
aux sunnites. Comment ces pays arabes
acceptent-ils ce fait? Comment vous
alliez-vous avec une Entité qui a commis
au fil des années les massacres les plus
atroces contre le peuple palestinien?
Qui empêche des milliers de Palestiniens
de regagner leurs territoires? Ce sont
les sionistes qui usurpent et occupent
des lieux saints faisant partie des legs
sunnites. Rappelez-vous le nombre des
guerres menées contre les Palestiniens,
au su et au vu des arabes et des
dirigeants qui se croient à tort des
sunnites.
Avez-vous vu comment ont-ils ouvert
le feu sur la jeune fille Yasmine Tamimi,
une jeune de 21 ans?
Comment présente-t-on Israël comme le
protecteur des sunnites. C’est une
falsification des faits, des mensonges
émanant d’esprits rancuniers,
vindicatifs.
Tous ceux qui ont été détenus puis tués
par Israël au cours des années étaient
des victimes de toutes les nationalités
arabes, et pour la plupart des sunnites.
Quel affront israélien!
Quel complot! Il est de la
responsabilité des oulémas de lutter
contre les tentatives de Yaalon et
de Netanyahu de se présenter comme
les grands défenseurs des sunnites.
Quand les pays dits sunnites
s’allieront avec Israël, ceci
signifie clairement que la cause de
la Palestine et d’al-Aqsa sera à
jamais perdue.
En ce qui concerne la Syrie, Israël a
depuis toujours considéré que la chute
du pouvoir et l’affaiblissement de la
Syrie permettront d’asséner un coup dur
à l’axe de la résistance. Israël
approche tous les développements dans la
région sur la base de ses intérêts.
Aujourd’hui, il existe une unanimité
israélienne sur l’acceptation de tout
choix autre que le maintien du président
Bachar el-Assad.
Dès le début, les Israéliens
ont vu en la personne du président Assad
un grand danger sur le projet israélien.
Pour cette raison, les sionistes
ont fourni toutes les facilités
logistiques et au niveau des
renseignements pour permettre aux
miliciens de Daech et d’al-Qaïda d’agir
sur le terrain.
Sur ce point, Israël converge avec
l’Arabie Saoudite et la Turquie sur cet
objectif: il ne faut tolérer aucune
solution en Syrie qui maintiendra Assad
au pouvoir. Toutes les solutions basées
sur le maintien du président syrien sont
rejetées par ce trio. Ainsi, ils
haussent le plafond de leurs conditions,
et empêchent leurs alliés syriens
d’aller participer aux congrès de
dialogue. Pour eux, le maintien du
pouvoir d’Assad est un danger crucial
pour eux, et surtout pour Israël.
Tentative d’effriter la Syrie
Les Israéliens ont admis que la chute
du pouvoir en Syrie est improbable.
Partant de là, Israël appelle à partager
la Syrie sur une base ethnique et
confessionnelle: sunnite, alaouite,
kurde et druze.
Israël refuse pour cette raison toute
entente inter-syrienne. Cet ennemi
préfère le partage de la Syrie pour
paver la voie à des dialogues
unilatéraux voire des alliances avec
telle ou telle partie.
Ces derniers développements et ces
positions braquent la lumière sur la
nature des choix à faire.
Revers cuisants pour les
ennemis de la Syrie
En Syrie, on s’approche de la fin de
la cinquième année de la guerre
mondiale. Israël, partenaire dans la
guerre en cours, a échoué dans le
changement du pouvoir, et dans le
partage du pays, parce que l’armée
syrienne et les forces alliées
combattent partout sur le territoire
syrien. Donc, l’armée syrienne lutte
contre le partage du pays, contrairement
à toutes les allégations.
Après cinq ans, al-Qaïda, avec ses
deux ramifications Daech et al-Nosra,
est venu en principe instaurer le
califat de l’obscurantisme en Syrie.
Aujourd’hui, le projet d’al-Qaïda a
échoué.
Le projet de l’empire turc moderne a
également échoué, tout comme le projet
saoudien. On ne parle pas de défaite
totale, mais d’un échec. Le chef des
renseignements US a avancé le chiffre de
38000 combattants qui ont été dépêchés
en Syrie.
Quant au pouvoir national en Syrie,
son objectif majeur est de tenir bon
face à cette guerre et d’empêcher la
division du pays.
Des milliards de dollars et des milliers
de tonnes de munitions ont été réservées
pour la guerre syrienne, et toute une
machine de campagne médiatique a été
investie pour effriter la Syrie. Mais en
vain.
Le seul facteur derrière la victoire
syrienne réside dans l’unité du pouvoir
et du peuple syriens, l’attachement au
pays, et la disposition à consentir les
sacrifices.
Le facteur secondaire est celui du
soutien des forces alliées du pouvoir
syrien.
Donc, le camp ennemi encaisse les
défaites et notre camp multiplie les
exploits. On ne parle pas de victoire
décisive, parce que les développements
en cours au nord et au sud de la Syrie
se succèdent très rapidement.
Intervention saoudienne en
Syrie: sauver la face
Les revers des groupes armés ont
poussé l’Arabie Saoudite à parler d’une
intervention terrestre pour combattre
Daech en Syrie, et ce, dans le cadre de
la coalition internationale menée par
les Etats-Unis.
C’est maintenant que l’Arabie Saoudite
et la Turquie ont pris conscience du
danger de Daech à Raqqa et ailleurs!
En réalité, ces deux pays cherchent à
sauver la face. Leur pari sur les
groupes armés n’est plus valable. Dans
le but de renforcer leurs positions
sur la table de dialogue ou dans le but
de perpétuer la guerre et le bain de
sang en Syrie, l’Arabie Saoudite et la
Turquie parlent actuellement de cette
intervention terrestre.
La Turquie peut juste fermer sa
frontière, et cesser d’acheter le
pétrole volé par Daech pour en finir
avec ce groupe.
L’Arabie Saoudite veut nous
convaincre qu’elle cherche à combattre
Daech! Daech et al-Qaïda sont entrés au
Yémen et à Aden surtout grâce aux
facilités présentées par Riyad.
Leur objectif est de mettre les pieds
en Syrie face à l’autre camp. Donc, ces
deux parties sont prêtes à provoquer une
guerre régionale voire mondiale, mais
rejettent un simple dialogue pour
parvenir à une entente politique. Voyez
l’ampleur de leur rancune.
Les positions militaires saoudiennes
sont détruites à la frontière avec le
Yémen, malgré tout, les Saoudiens
continuent d’étrangler le peuple
yéménite, et de lui imposer une guerre
sans merci.
« Qu’ils interviennent ou
pas en Syrie nous est profitable »
Ils ont cherché des mercenaires du
monde entier pour combattre en Syrie. Je
vais être clair: qu’ils viennent ou
qu’ils ne viennent pas en Syrie nous est
profitable. S’ils décident de ne pas
intervenir, ceci nous donnera l’espoir
d’une résolution prochaine de la crise
syrienne. Mais s’ils décident
d’intervenir en Syrie, peut-être
ça prendre un peu plus de temps, mais au
moins on en finira une fois pour toute
avec la crise de la région entière!
Que tout le monde sache qu’à ce jour,
c’est la volonté et la décision du
peuple et du commandement syriens qui
ont triomphé, malgré l’effusion du sang.
Ni Daech, ni al-Nosra, ni al-Qaïda, ni
les Etats-Unis, ni l’Arabie Saoudite ne
pourront contrôler la Syrie. Les rêves
israéliens ne seront pas réaliser, et la
Syrie restera le pilier de la
résistance.
Nous serons là où nous
devons l’être
Nous au Hezbollah, nous sommes fiers
de nos combattants, de nos martyrs, de
leurs familles. Nous sommes fiers
d’avoir contribué à torpiller ces
projets dangereux. Nos purs martyrs qui
sont tombés en Syrie sont au même titre
que nos martyrs qui se sont sacrifiés au
Liban lors de la guerre de juillet.
Ils ont tous avorté le projet du
nouveau Moyen-Orient. Nous sommes plus
décidés à poursuivre cette voie, et nous
réalisons les victoires aux côtés de
l’armée syrienne. Dans les jours, dans
les années et dans les siècles à venir,
nous serons là où nous devons l’être et
nous réaliserons les victoires.
En finir avec le Hezbollah: les
options israéliennes
Au sujet des risques et des menaces
débattus par Israël:
L’an dernier, les dirigeants israéliens
ont longuement parlé de la résistance au
Liban, de ses potentiels, de ses
missiles, de sa grande expérience
défensive et offensive, de la Galilée…
ils ont dressé plusieurs scénarios et
plusieurs objectifs. Tout ceci sous le
titre de la troisième guerre au Liban.
Ils ont parlé surtout de la menace que
représente le Hezbollah.
Pour les Israéliens, le Hezbollah
représente un danger sur leur projet
colonial, sur les ambitions sionistes
dans la région.
Lorsqu’Israël diagnostique ce
problème, ceci signifie qu’il va tenter
d’éliminer ce danger. Pour cette fin,
Israël est face à deux choix: mener une
guerre globale destructrice contre nous,
ou tenter d’assiéger et de diaboliser le
Hezbollah, en asséchant ses ressources
financières, en s’infiltrant dans ses
rangs, en pourchassant ses membres et
ses soutiens de par le monde. C’est
ainsi que le Hezbollah devient faible et
vulnérable, et donc, il pourra être
éliminé dans une simple frappe
militaire.
Lors de la guerre de juillet 2006, le
premier choix a été adopté, mais en
vain.
Diabolisation du Hezbollah:
efforts israélo-arabes
Actuellement, on cherche à diaboliser
le Hezbollah. On nous accuse de trafic
de drogues, de blanchiment d’argent, de
vols sur l’échelle internationale, de
meurtre d’enfants et de viols de femmes.
Toute une machine médiatique arabe est
investie jour et nuit pour déformer
notre image. Tout ceci sert le projet
d’Israël.
Maintenant, ils mènent une guerre
psychologique sous le titre de la
troisième guerre du Liban. Il semble que
les Libanais ne suivent pas actuellement
les médias sionistes compte tenu de
leurs préoccupations quotidiennes.
Heureusement alors!
Sachez que la guerre psychologique
sera vaine. Nous n’allons point fléchir
et nous allons déployer tous nos efforts
en tant que résistance.
Nous faisons face à la campagne de
falsification par le biais de nos
valeurs, de nos exploits et de la pureté
des âmes de nos dirigeants martyrs.
Parler sans cesser de la guerre est
inutile, même si la donne permet
actuellement à Israël de se lancer dans
une guerre contre le Liban.
En effet, Israël ne cherche guère de
circonstances régionales pour lancer des
guerres. Quand il veut déclencher une
offensive, il crée les conditions
propices.
Renforcer la résistance pour
empêcher une guerre
Désormais, un seul facteur pousse
Israël à déclencher une guerre: Etre
certain d’une victoire imminente!
Lorsqu’au Liban nous assurons les
facteurs de force qui empêchent Israël
de réaliser une victoire claire et
prompte, ceci protège le pays. Sachez
que la résistance possède nouveaux
potentiels et est capable d’infliger une
défaite cuisante à l’ennemi dans toute
prochaine guerre.
Et ces facteurs se résument par une
résistance forte, capable, décidée, avec
de nouveaux potentiels et des armes
défensives et offensives. Cette
résistance sera ainsi capable de
réaliser une victoire écrasante sur
l’ennemi. Quand on soutient cette
résistance, on empêche le déclenchement
d’une guerre sioniste.
Comme si le Liban possède
une bombe atomique!
Un expert israélien dit: « Les
habitants de Haïfa craignent une
offensive meurtrière contre les
conteneurs d’ammoniac, renfermant 15000
tonnes de gaz et qui provoquera la mort
de dizaines de milliers d’habitants. Il
critique les autorités qui, au lieu de
transférer les conteneurs, ajoutent une
infrastructure chimique et militaire
dans cette zone. Ceci équivaut
parfaitement à une bombe nucléaire.
C’est comme si le Liban possédait une
bombe nucléaire. Quelques missiles qui
s’abattent sur ces conteneurs auront
l’effet d’une bombe destructrice.
Ce sont ces facteurs de force qui
épargnent au Liban une guerre sioniste.
Je le rappelle une fois de plus: Nous ne
sommes pas des vas-t-en guerre,
mais nous sommes attachés à ces
capacités pour éviter une troisième
guerre contre le Liban. Nous devons être
prêts pour avorter les objectifs de
cette guerre si elle a lieu.
Le sang de nos dirigeants martyrs ne
sera pas perdu. A Sayed Abbas nous
disons: Nous allons respecter et
appliquer votre testament. Et à Hajj
Imad je lui dis que tous tes efforts ont
donné naissance à une génération de
dizaines de milliers de combattants
entrainés pour réaliser les victoires au
niveau de la région entière. Et que la
Paix de Dieu soit sur vous ».
Le
dossier Liban
Le
dossier Hezbollah
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