Opinion
L’élimination du chef de Daech-IS en
Algérie :
une opération qualitative
Mohsen Abdelmoumen
Abdelmalek
Gouri, chef de Daech-IS en Algérie,
éliminé par l’ANP. D.R.
Mardi 30 décembre 2014
L’opération magistrale qui a abouti à
la neutralisation d’Abdelmalek Gouri,
l’émir de Daech-IS en Algérie, est le
fruit d’un long et minutieux travail de
renseignement effectué par l’ANP (Armée
Nationale Populaire), le DRS (services
secrets), la gendarmerie nationale et la
police nationale. La cellule de
coordination mise en place pour lutter
contre le terrorisme et réunissant les
différents corps sécuritaires a démontré
son efficacité en procédant au
démantèlement de réseaux de logistique
de Daech-IS dans plusieurs villes de
l’est algérien telles que Guelma,
Constantine, Tébessa, et autres. Ces
interventions extrêmement précises ont
permis l’élimination de l’entourage
direct du chef présumé de Daech-IS en
Algérie qui voulait s’implanter
notamment dans la zone stratégique de
Boumerdès, ancien fief du GSPC (Groupe
salafiste pour la prédication et le
combat). La rapidité de l’exécution, que
ce soit dans la neutralisation des
réseaux de logistique du groupe
terroriste ainsi que dans l’élimination
de son chef présumé, a prouvé au monde
entier le professionnalisme et la
compétence de tous nos services de
sécurité et leur aguerrissement face à
la menace qui nous vient essentiellement
de Libye. Sachant que Daech-IS est lié à
des services de renseignement très
puissants, le sénateur McCain s’étant
d’ailleurs vanté d’entretenir des
relations quasi quotidiennes avec ce
groupe, on peut affirmer qu’à travers
cette opération d’envergure
ciblée, l’ANP ainsi que tous les corps
qui ont travaillé jour et nuit depuis
plusieurs mois, ont fait capoter le
projet d’implantation d’une filiale de
Daech-IS en Algérie, généré par le chaos
libyen.
Abdelmalek Gouri, avant d’avoir prêté
allégeance à Daech-IS, avait déjà frappé
sous la bannière d’Aqmi en organisant en
août 2008, l’attentat-suicide contre
l’Ecole supérieure de la Gendarmerie
nationale des Issers qui avait fait 48
morts et 45 blessés parmi les candidats
gendarmes, ainsi qu’un autre attentat au
lendemain de l’élection présidentielle
du 17 avril qui avait coûté la vie à 14
soldats à Iboudrarène. Gouri éliminé,
nos soldats et nos gendarmes peuvent
désormais reposer en paix, leur sang n’a
pas été répandu en vain. Fait très
intriguant, cette opération d’une
importance capitale, non seulement pour
la stabilité de l’Algérie mais pour
celle de tout le Maghreb et du Sahel,
est passée quasiment inaperçue dans les
médias occidentaux qui en ont très peu
parlé. Comment les gouvernements
occidentaux osent-ils parler de lutte
antiterroriste alors qu’ils n’évoquent
même pas les résultats concrets ramenés
par notre armée, pendant que leur
coalition contre Daech-IS en Irak et en
Syrie n’a produit aucun bénéfice jusqu’à
présent malgré tout ce qu’ils ont
mobilisé en hommes et en matériel ? Cela
nous prouve que l’Occident, via cette
coalition, se contente de faire du
spectacle en engraissant le lobby
militaro-industriel et que ses intérêts
sont autres que de livrer combat au
terrorisme. L’Algérie a montré, elle,
comment combattre celui-ci, donnant une
leçon au monde, notamment aux Français
installés au Mali depuis deux ans et
dont les opérations Serval et Barkhane
n’ont apporté aucun résultat tangible. A
moins que le régime français considère
que la libération de l’otage Serge
Lazarevic en contrepartie de
l’élargissement de cinq chefs
terroristes incarcérés au Mali et du
versement d’une rançon de plusieurs
millions d’euros soit une réussite. Non
seulement la France a été le fer de
lance de l’intervention en Libye sous la
bannière de l’OTAN, y générant le chaos
actuel, mais elle a aussi échoué dans sa
présence au nord Mali. On ne le dira
jamais assez. Nous répétons que la
feuille de route algérienne pour le
règlement de la crise libyenne est la
seule valable bien qu’elle soit contrée
par plusieurs forces occultes qui
profitent du marasme libyen.
Abdelmalek Gouri, alias Khaled Abou
Selmane de son nom de maquis, chef
sanguinaire de la nouvelle organisation
terroriste Djund Al-Khilafa responsable
de l’enlèvement du français Hervé
Gourdel le 23 septembre à Tikjda, a été
éliminé au cours d’une embuscade tendue
par l’ANP et les différents corps
sécuritaires dans la nuit du 22 au 23
décembre, à l’entrée de la ville des
Issers, à 60 km à l’est d’Alger,
quelques jours après la liquidation à
Sidi Daoud de trois autres terroristes,
dont Berrached Merzak, émir de la
katibet El Ansar. Gouri se déplaçait à
bord d’un véhicule léger accompagné de
deux autres terroristes, dont son second
Rabah Tarfi. Tous trois ont été abattus
à une centaine de mètres de l’école
supérieure de la Gendarmerie nationale,
là où Gouri avait mené l’attentat
kamikaze contre les candidats gendarmes
en 2008. Né en 1977 dans le village de
Boudhar dans la wilaya de Boumerdès,
Abdelmalek Gouri avait rejoint le maquis
en 1999 avant d’être arrêté par les
forces de l’ANP. Dès sa sortie de prison
en 2001, il crée la katibet El Arkam
réputée pour être la plus féroce de
l’ex-GSPC actif dans la wilaya de
Boumerdès, et devient le bras droit de
l’émir d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel.
Condamné par contumace à la peine
capitale à plusieurs reprises,
Abdelmalek Gouri dit Abou Selmane a mené
sous la bannière d’Aqmi entre 2007 et
2011, divers actes terroristes et des
attentats-suicides ciblant des édifices
de sécurité dans les wilayas d’Alger et
de Boumerdès, et organisé les
assassinats de membres des forces de
sécurité et des GLD (groupes
d’autodéfense). Il a aussi à son actif
le recrutement d’une dizaine d’enfants
de 8 à 15 ans dans le but de les
utiliser dans des attentats kamikazes.
Il est à remarquer que l’émergence de
Gouri, pratiquement inconnu jusqu’alors,
est survenue lorsqu’il a prêté
allégeance à Daech-IS au cours de cette
étrange affaire Gourdel qui n’a pas
encore livré tout ces secrets. Quoi
qu’il en soit, la liquidation du chef de
Daech-IS en Algérie par les forces de
sécurité algériennes est un message sans
équivoque aux tentatives étrangères
d’introduire l’organisation terroriste
dans notre pays. Au cours des diverses
opérations de ratissage qui ont été
menées depuis l’affaire Gourdel en
septembre dernier, plus d’une dizaine de
terroristes ont été éliminés sur la
trentaine composant cette nouvelle
organisation terroriste, les survivants
étant traqués sans répit par les forces
de l’ANP. Au nombre des terroristes mis
hors d’état de nuire figurent plusieurs
émirs. Tous agissaient auparavant pour
le compte des katibet El Arkam, El
Ansar, El Farouk, et El Houda qui
s’activaient dans les maquis des wilayas
de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira.
La lutte antiterroriste comporte ses
propres règles qui s’appuient sur le
renseignement et sur un travail
rigoureux et méthodique des différents
services. Le renseignement reste
primordial dans la traque aux
terroristes et la rapidité d’exécution,
la précision de cette opération majeure
menée par l’armée algérienne et sa
colonne vertébrale le DRS qui a fait un
grand travail ainsi que la gendarmerie
et la police nationales, est toute à
fait remarquable. Le facteur temps était
capital. En effet, il était essentiel de
ne laisser aucune possibilité à Daech-IS
de se structurer et de s’implanter en
Algérie, il fallait absolument tuer dans
l’œuf son émergence dans notre pays.
C’est ce qui a marqué la traque de tous
ces éléments connus par nos différents
services de renseignement. La bande de
transfuges d’Aqmi dont on vient
d’éliminer le chef a été harcelée jour
et nuit par l’ANP jusqu’à l’élimination
de sa tête. La rapidité d’action, la
collecte de renseignements,
l’infiltration, la capacité de frapper à
tout moment, la parfaite coordination
que nous avons toujours voulue entre les
différents corps sécuritaires, ont été
plus que fructueux. Malgré la tentative
d’attaque immédiatement repoussée contre
une caserne à Mokrani, à 40 km à l’ouest
de Bouira, à titre de vengeance suite à
la mort de Gouri, ce qu’il reste du
groupe terroriste est en voie de
disparition, car une fois la tête
tombée, il n’y a plus que la queue qui
s’agite. Il faut néanmoins rester
vigilant et surveiller le mode de
recrutement, notamment sur Internet,
comme on l’a vu récemment avec la
cellule démantelée de Tiaret. Dans cette
configuration, le citoyen doit être
mobilisé au même titre que le soldat, le
gendarme et le policier. Chacun doit
prendre cette menace de Daech-IS en
Algérie au sérieux, il ne faut surtout
pas laisser cette organisation
s’implanter chez nous, d’autant plus
qu’elle peut bénéficier de l’apport des
différents groupes terroristes installés
en Libye susceptibles de lui fournir
différents moyens logistiques, armes,
argent, etc. Le citoyen algérien doit
rester en alerte sans pour autant tomber
dans la paranoïa, car notre douloureuse
expérience fait que nous connaissons le
terrorisme mieux que quiconque. Les
médias doivent aussi jouer leur rôle. Il
est à noter que certains journaux ont
félicité l’Etat Major pour la qualité de
son travail quand d’autres louent le
DRS, il est indispensable d’arrêter de
privilégier l’un au profit de l’autre,
nous avons une seule armée qui s’appelle
l’ANP, une gendarmerie nationale, une
police nationale et un peuple qui a
rejeté le projet islamiste. Arrêtons
d’ergoter pour déterminer celui qui a
pris l’initiative. On sait que dans ce
type d’opération, le travail du
renseignement est vital et le DRS a une
longue expérience dans ce domaine. Bien
évidemment, cela n’enlève en rien au
rôle important de l’Etat Major qui
coordonne la lutte antiterroriste.
Chacun assume son devoir, policiers,
gendarmes, soldats, agents de
renseignement, cadres, officiers,
sous-officiers, et citoyens. Si nous
avons un jour vaincu militairement le
terrorisme, c’est parce que tout le
peuple s’est uni contre ces hordes
sanguinaires qui ont voulu imposer leur
loi à toute la société. La force de nos
services sécuritaires et de notre armée
provient directement du citoyen algérien
qui est au centre de la lutte
antiterroriste par son implication. Les
médias doivent refléter cet état
d‘esprit pour participer à la lutte et
non diviser et semer la zizanie parmi
ceux qui combattent les terroristes sur
le terrain. L’Algérie a montré par cette
opération d’envergure spectaculaire,
efficace, précise, la façon de combattre
le fléau terroriste, donnant une
véritable leçon aux puissances mondiales
qui se prévalent de combattre le
terrorisme alors qu’elles le
soutiennent. Nos services de
renseignement et tous les organes
impliqués dans cette action n’ont pas
seulement neutralisé un groupe
terroriste, voire plusieurs, mais
surtout déjoué une tentative de
déstabilisation de l’Algérie via un
groupe manipulé depuis l’extérieur par
des services de renseignement
occidentaux et israéliens. Le signal de
l’Algérie est très fort et le message
envoyé par notre armée et nos services
de renseignement envers tous ceux qui
osent souiller notre terre et toucher à
notre intégrité territoriale est clair :
« Nous vous traquerons sans relâche et
le sang de nos soldats ne coulera pas
vainement. Où que vous soyez, nous vous
éliminerons les uns après les autres ».
Ce message est également adressé à Aqmi
et à son chef Droukdel qui doit sans
tarder méditer sur le sort de son
ex-adjoint et envisager une reddition
sans condition s’il ne veut pas finir
comme Gouri.
L’Algérie restera un os planté au
travers de la gorge de tous les services
de renseignement qui sont en train de
magouiller en Libye, au Mali et au
Niger, pour ne pas dire dans tout le
Sahel. La lutte antiterroriste ne peut
se faire qu’avec l’Algérie, et ce n’est
pas un pays comme le Maroc dont l’armée
est infiltrée par Daech-IS, notamment à
Marrakech, qui va prétendre jouer la
carte antiterroriste comme il essaie de
le faire en se plaçant sur l’échiquier
du Sahel avec l’aide de la France. Dans
la lutte antiterroriste, que ce soit au
Maghreb ou au Sahel, rien ne se fera
sans l’armée algérienne qui est la seule
capable de mener ce type d’opérations et
qui connait parfaitement tous les
groupes en présence dans la zone.
Concernant les Français, s’ils veulent
se rendre utiles, qu’ils cessent de
permettre aux terroristes d’acheter des
armes en alimentant leurs comptes en
banques en payant des rançons. C’est le
moins que la France puisse faire, nous
ne lui demandons pas grand-chose. Quant
au Maroc, ne connaissant pas le
phénomène terroriste, il n’a aucune
expertise ni aucune capacité pour le
combattre et nous nous passerons
volontiers des magouilles du Makhzen qui
a armé et équipé le Mujao. Il est temps
que l’hypocrisie soit rangée au placard.
Il ne s’agit pas de l’intérêt d’un Etat
contre un autre, mais d’une menace
globale, et il faudra bien que tout le
monde cesse de jouer avec le feu et
s’aligne sur l‘option algérienne une
fois pour toutes car c’est la seule qui
soit viable et valable, et qui apporte
des résultats par les faits. Si les
Américains ont annoncé la mort de
Baghdadi sans donner suite à cette
information et sans en fournir aucune
preuve, en Algérie, on frappe le
terrorisme avec des résultats palpables,
images à l’appui.
Ne citant jamais l’Algérie dont
l’armée est la seule à être restée
debout dans la région et qui combat
réellement le terrorisme avec des
résultats probants, le ministre français
de la Défense, Jean Yves Le Drian, nous
a offert un florilège de contradictions
dans une récente interview parue dans le
JDD de ce 28 décembre. D’après lui, il
serait souhaitable de trouver une
solution politique en Libye parce que
les frappes aériennes sont stériles et
qu’on ne peut pas bombarder un pays
indépendant. La Libye n’était-elle pas
déjà un Etat indépendant avant
l’intervention désastreuse de la France
et de l’OTAN ? Et la Syrie, l’Irak, ne
sont-ils pas eux aussi des pays
indépendants ? Dans ce cas de figure et
puisque, d’après Le Drian, les frappes
aériennes sont stériles, que fait donc
la France aux côtés des Américains dans
la coalition en Irak et en Syrie ? Ce
même ministre nous informe ensuite que
tous les services de renseignement du
monde savent que Belmokhtar est dans le
sud de la Libye, et que Derna est devenu
le sanctuaire d’Al Qaïda et de Daech-IS,
ce que nous avions déjà annoncé dans nos
articles précédents. Jean Yves Le Drian
nous annonce aussi que l’ONU, l’Union
Africaine et les pays frontaliers avec
la Libye devront prendre en charge cette
« question sécuritaire brûlante » qui
menace la sécurité de la France. Il ne
semble s’inquiéter que pour la France,
quid de la sécurité des pays voisins
dont l’Algérie ? Il salue également la
décision issue de la réunion du G5 Sahel
de ce 19 décembre à Nouakchott
constituée du Tchad, de la Mauritanie,
du Mali, du Niger et du Burkina Faso,
Etats qui sont tous, rappelons-le, à la
botte de la France, et qui ont demandé
une intervention militaire en Libye.
Ainsi la France joue sur les deux
tableaux en affirmant que la solution ne
peut être que politique, ce qui est la
position de l’Algérie depuis le début
puisqu’elle refuse toute intervention,
et ensuite instrumentalise les pays du
Sahel pour arracher un large soutien à
des fins d’intervention militaire. En
évoquant Belmokhtar, l’organisateur de
l’attentat de Tiguentourine, Le Drian
essaie d’appâter l’Algérie et de
l’impliquer hors de ses frontières. Il
sait que les pays du Sahel n’ont
pratiquement pas d’armée et veut noyer
l’Algérie dans le bourbier libyen
provoqué par la France. S’il y a quelque
chose à demander à l’ONU, c’est la
condamnation de Sarkozy pour crimes
contre l’humanité commis lors de son
intervention en Libye en 2011, comme
nous réclamons la condamnation de Bush,
Blair et Cheney pour les mêmes crimes
commis en Irak. L’ONU doit organiser une
conférence immédiate sur le terrorisme
et ses effets néfastes que la France a
engendrés en Libye, et sur le sort des
millions de réfugiés suite à la crise
sécuritaire qui ravage leur pays, et ce
n’est certes pas à l’Algérie de gérer ce
dossier toute seule, Monsieur Le Drian !
Propos irresponsables d’un ministre
irresponsable. Si la France arrêtait de
jouer avec la stabilité du continent
africain et du monde, cela constituerait
un avantage appréciable. Nous aimerions
aussi qu’elle renonce à manipuler
l’Union Africaine dont la plupart des
chefs d’Etat sont ses vassaux et ont
fermé les yeux sur ses exactions
multiples, y compris celle de
l’intervention criminelle en Libye qui
coûte très cher à la sécurité de
l’Algérie et certainement pas aux
Gaulois, malgré les inquiétudes
exprimées par Le Drian pour la sécurité
de son seul pays. Si nous avons quelque
chose à vous demander, Monsieur Le Drian,
c’est de vous taire. Toutes ces
informations, nous les connaissons
depuis des mois et nous ne vous avons
pas attendu pour les obtenir. Néanmoins,
en déclarant que Daech se déplace vers
le Maghreb à partir Derna, leur point de
ralliement stratégique, le ministre
français de la Défense confirme ce que
nous avons évoqué dans un article
précédent. C’est en cela que
l’élimination de Gouri était d’une
importance capitale, car elle permis
l’éradication de la tête de pont qui
visait à installer Daech-IS en Algérie,
ouvrant la voie aux hordes terroristes
en provenance de Libye. L’Histoire
prouvera ce que nous avons toujours
affirmé : Daech-IS est une création des
services de renseignements
américano-sionistes, comme ce fut le cas
d’Al Qaïda de l’aveu même d’Hillary
Clinton et consorts. Quant à notre
patrie, l’Algérie, son armée et ses
services de renseignement resteront la
forteresse sur laquelle se briseront les
chimères de tous les groupes terroristes
ainsi que celles de leurs maîtres
marionnettistes qui tirent les ficelles
dans l’ombre.
Mohsen Abdelmoumen
Published on Oximity, December
30, 2014:https://www.oximity.com/article/L-%C3%A9limination-du-chef-de-Daech-IS-1
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