Opinion
Le rapport caché de l’OMS
sur les crimes US en Irak
Mohsen Abdelmoumen
Les crimes monstrueux de l’armée
US et britannique en Irak. D.R.
Jeudi 29 janvier 2015
C’est un scandale planétaire que l’on
pourrait nommer l’OMSgate. Depuis
novembre 2012, l’OMS (Organisation
Mondiale de la Santé) bloque la parution
de son rapport sur les effets
dévastateurs des bombardements à
l’uranium appauvri (UA : déchet
radioactif issu de l’enrichissement de
l’uranium destiné aux réacteurs civils
et militaires) sur la santé de la
population irakienne. En effet, suite à
la parution fin 2014 du classement
Censored 2015, programme universitaire
répertoriant les 25 informations les
plus importantes au niveau mondial et
censurées par la presse, il apparait que
l’OMS a censuré son propre rapport
établi avec l’aide du Ministère irakien
de la Santé concernant l’enquête
sanitaire effectuée en Irak et portant
sur les conséquences des bombardements
américains et britanniques auprès de la
population. Cette enquête a été menée
auprès de 10 800 ménages dispersés dans
18 districts, à raison de 600 ménages
par district. Nous aimerions savoir
comment le Dr Ala Alwan, qui a gravi
tous les échelons de l’OMS depuis 1992
pour finir par être nommé Directeur
Régional en 2012, en passant par les
portefeuilles ministériels de
l’Education et de la Santé en Irak entre
2003 et 2005, peut justifier l’omerta
étouffant les résultats de cette enquête
réalisée dans son propre pays.
Evidemment, on ne s’étonne plus de rien
quand on sait que les fonds de l’OMS
proviennent, outre la Fondation des
Nations Unies, de l’USAID (United States
Agency for International Development) et
du DfiD britannique (Départment for
international Development).
L’USAID est soumis aux directives du
Président des Etats-Unis, du Secrétaire
d’Etat et du Conseil national de
Sécurité, quant au DfiD britannique, il
est dirigé par la Secrétaire d’Etat au
Développement International, Justine
Greening, et le numéro deux n’est autre
que le ministre d’Etat Alan James Carter
Duncan qui a fait carrière dans
l’industrie pétrolière Royal Dutch Shell
et qui est aussi membre du groupe
Conservative Way Forward que
présidait la criminelle Margaret
Thatcher, tandis que la sous-secrétaire
d’Etat est Lynne Featherstone Choona de
la riche famille propriétaire des
magasins Ryness, et qui s’est fait taper
sur les doigts pour avoir dépensé £22
000 en un mois en frais de papeterie
pour son bureau au ministère.
Selon de nombreux médecins irakiens,
la contamination par les munitions à
l’UA est à l’origine de fortes hausses
des malformations congénitales, des cas
de cancer et d’autres maladies dans une
grande partie de l’Irak. Le Dr Mozhgan
Savabieasfahani, toxicologue à l’Ecole
de Santé publique de l’Université du
Michigan, a déclaré que « l’Irak est
empoisonné et une telle enquête
approfondie concernant la santé publique
devrait être publiée et largement
diffusée afin d’attirer le soutien et
l’expertise internationale ». D’après
elle, « des experts médicaux, des
toxicologues environnementaux, des
épidémiologistes, du personnel
d’assainissement et des spécialistes de
l’environnement devraient être convoqués
de toute urgence pour résoudre cette
crise et sauver des vies humaines ».
Déjà en mars 2013, la BBC avait
diffusé un reportage dans lequel un
officiel de haut rang du ministère
irakien de la Santé à Bagdad avait
déclaré que « toutes les études
effectuées par le ministère de la Santé
prouvent avec des faits accablants qu’il
y a eu une hausse des malformations
congénitales et des cancers en Irak ».
Au cours de ce documentaire intitulé
« Born under a bad sign », deux autres
chercheurs du ministère de la Santé
irakien avaient affirmé que « les
cancers et les malformations
congénitales constituent une crise
majeure pour la prochaine génération
d’enfants », confirmant des hausses
simultanées de cancers et d’anomalies
congénitales dans les trois gouvernorats
de Ninive, d’Anbar et de Najaf, et
reliant ce phénomène aux munitions
utilisées par les armées américaine et
britannique.
Les bébés
iraquiens victimes de l’uranium appauvri
utilisé par les armées US et
britannique.D.R.
De nombreux médecins irakiens tentent
d’alerter la communauté internationale
depuis des années pour obtenir de
l’aide, relayés par des personnalités de
premier plan au niveau international. En
vain. Suite au blocage du rapport, 58
sommités issues du monde scientifique,
intellectuel, des professionnels de la
santé et des défenseurs des droits
humains ont écrit en mai 2013 à l’OMS et
au ministère irakien de la Santé pour
demander la libération immédiate dudit
rapport. Aucune réponse n’a été apportée
à cette lettre signée par des
universitaires du monde entier, parmi
lesquels figuraient Noam Chomsky, Ken
Loach, John Tirman, le Dr Mozhgan
Savabieasfahani, et des organisations
comme Human Rights Now du Japon, Health
Alliance International, et bien d’autres
personnes éminentes du monde
scientifique et intellectuel. Devant
cette obstruction délibérée, Hans von
Sponeck, ancien secrétaire général
adjoint des Nations Unies et membre du
Tribunal BRussels a déclaré : « Le
gouvernement américain a tout fait pour
empêcher l’OMS d’enquêter dans les zones
du sud de l’Irak où de l’uranium
appauvri a été utilisé et a causé de
graves dommages sanitaires et des
risques environnementaux ».
Les autorités américaines admettent
avoir utilisé 320 tonnes d’UA, chiffres
contestés par la fondation LAKA
d’Amsterdam qui estime le nombre réel
plus proche de 800 tonnes larguées en
Irak pendant la guerre de 1991, et 1200
tonnes lors de son invasion de 2003. En
1991, l’armée américaine a tiré près
d’un million d’obus à l’UA en trois
jours sur les milliers de réfugiés et de
soldats irakiens battant en retraite sur
la route de Bassorah. Très rapidement,
certaines régions du sud de l’Irak ont
vu une augmentation annuelle de 350 % de
cas de leucémie, de déficiences
immunitaires, de cataractes et de
dysfonctionnements rénaux. Les
statistiques officielles du gouvernement
irakien montrent qu’avant le
déclenchement de la première guerre du
Golfe en 1991, le taux des cas de cancer
était de 40 sur 100 000 personnes. En
1995, il avait augmenté à 800 sur 100
000, et en 2005, il avait doublé pour
atteindre au moins 1 600 individus sur
100 000. Les estimations les plus
récentes montrent la poursuite régulière
de cette progression. « Le monde
doit savoir que les Irakiens ont été
victimes de l’agression infligée par
l’utilisation de munitions à l’uranium
appauvri par les troupes américaines et
britanniques au cours de ces guerres, et
que cela constitue un génocide », a
déclaré le Dr Jawad al-Ali, médecin
oncologue expert au Centre de traitement
du cancer de Bassorah. Il estime qu’il
existe 300 sites à travers l’Irak qui
sont contaminés par le rayonnement des
munitions à l’UA. « Avant la guerre
du Golfe, nous avions deux ou trois
patients atteints du cancer par mois,
maintenant, 30 à 35 personnes
meurent chaque mois. Nos études
indiquent que 40 à 48 % de la population
aura un cancer dans un délai de cinq ans ».
Sachant que l’OMS chiffrait la
population irakienne à 33 765 000
habitants en 2013, nous pouvons évaluer
qu’environ 15 000 000 de personnes
seront atteintes d’un cancer dans les
prochaines années. En outre, jamais
auparavant un taux aussi élevé de
malformations du tube neural (spina
bifida) n’avait été constaté chez les
bébés comme à Bassorah et ce taux
continue d’augmenter. Le nombre
d’hydrocéphalies (eau dans le cerveau)
chez les nouveau-nés est six fois plus
élevé à Bassorah qu’aux États-Unis et
certaines malformations sont
pratiquement inconnues en dehors des
manuels de médecine montrant les enfants
nés à proximité des sites d’essais
nucléaires dans le Pacifique : des bébés
avec des moignons à la place des
membres, ou les intestins hors de
l’abdomen, présentant d’énormes tumeurs,
les yeux exorbités ou avec un seul œil
comme des cyclopes, ou sans yeux, sans
membres, des enfants anencéphales
(absence d’une grande partie du cerveau
et du crâne), ou connaissant de graves
problèmes respiratoires, avec des
tumeurs malignes très agressives dans
les membres qui aboutissent à
l’amputation. Ce ne sont que
quelques exemples parmi tant d’autres.
Une spécialiste en pédiatrie à l’Hôpital
général de Falloujah, le Dr Samira
Alani, a réalisé une enquête suite à la
prolifération des anomalies congénitales
qui ont suivi les bombardements
américains depuis 2005. Ses recherches
l’ont conduite au Japon où elle a
rencontré des médecins japonais qui
étudient le taux de malformations chez
les bébés dû au rayonnement des
bombardements nucléaires américains
d’Hiroshima et de Nagasaki. Le taux
d’incidence des malformations à
Hiroshima et Nagasaki s’élève
actuellement entre 1 et 2 %. Le Dr Alani
a noté que les cas de malformation
congénitale s’élèvent à 14,7 % de tous
les bébés nés à Falloujah, c’est-à-dire
plus de 14 fois le taux dans les zones
touchées du Japon. Les médecins irakiens
estiment que des malformations
congénitales ont augmenté de 2 à 6 fois,
et 3 à 12 fois plus d’enfants ont
développé un cancer et la leucémie
depuis 1991. Un rapport publié dans The
Lancet en 1998 avait déclaré à l’époque
que près de 500 enfants mouraient chaque
jour des suites de la guerre et des
sanctions et que le taux de mortalité
des enfants irakiens de moins de 5 ans
était passé de 23 pour mille en 1989 à
166 pour mille en 1993. Qu’en est-il en
2015, sachant que cette tendance
s’amplifie ?
Dans l’ensemble, les cas de leucémie
lymphoblastique aigüe ont plus que
quadruplé avec d’autres cancers qui
augmentent à un rythme alarmant. Chez
l’homme, les cancers du poumon, de la
vessie, des bronches, de la peau et de
l’estomac ont montré la plus forte
augmentation. Chez les femmes, les plus
fortes hausses ont été le cancer du sein
et de la vessie, et le lymphome non
hodgkinien. Il faut également compter
les milliers de fœtus qui ne sont pas
arrivés à terme. On a en effet constaté
un saut spectaculaire de fausses couches
et de naissances prématurées chez les
femmes irakiennes, en particulier dans
les zones où de fortes opérations
militaires américaines se sont
produites, comme à Bassorah en 1991 et à
Falloujah en 2004. Par ailleurs, une
étude épidémiologique menée par Chris
Busby, chimiste britannique de renommée
internationale, intitulée « Le cancer,
la mortalité infantile et la naissance
sex-ratio à Falloujah, en Irak
2005-2009 » établie sur une population
de 700 ménages à Fallujah montre que la
crise de la santé représente « le
plus haut taux de dommages génétiques
dans une population jamais étudiés ».
Outre ce désastre sanitaire qui
frappe le peuple irakien, au cours des
deux guerres menées contre l’Irak,
l’infrastructure médicale a été
complètement détruite alors que ce pays
possédait les hôpitaux les plus modernes
de la région et des praticiens de très
haut niveau. Le potentiel médical, tant
en médicaments qu’en équipements,
quasiment réduit à néant pendant
l’embargo criminel qui a duré treize
ans, ne permet plus de soigner la
population qu’avec des moyens sommaires.
En outre, des milliers de médecins ont
été assassinés et beaucoup d’autres ont
dû fuir le pays pour échapper à la mort
et pour mettre leurs familles à l’abri.
Les milliers de tonnes de bombes
bourrées d’UA, sans parler des bombes au
napalm, au plasma et au phosphore que
les Américains et les Britanniques ont
déversées sans répit sur l’Irak, ont
dispersé dans l’air des milliards de
particules meurtrières qui ont été
propagées par les vents dans toute la
région, mais aussi dans le monde entier.
La poussière d’uranium appauvri toujours
présente dans l’air, le sol et les
nappes phréatiques, s’est disséminée
dans les cultures, la faune, la flore,
empoisonnant tout l’environnement et se
retrouve dans la nourriture, les
vêtements, les matériaux de
construction, les métaux, et jusque dans
les jouets des enfants. La radioactivité
persistera pendant quelque 4,5 milliards
d’années, continuant à tuer des millions
d’irakiens de tout âge pendant des
siècles. En outre, les gènes des
individus peuvent avoir été endommagés à
jamais. Il s’agit d’un crime contre
l’humanité qui peut être classé parmi
les pires atrocités de tous les temps.
Pour contrer toute tentative de déni
de cette situation apocalyptique en
Irak, il est intéressant de noter que
certaines maladies observées chez les
vétérans de la guerre d’Irak exposés à
la poussière d’uranium appauvri sont
semblables à celles des Irakiens. En
effet, des soldats ayant participé à la
guerre du Golfe ont engendré des enfants
atteints d’anophtalmie (sans yeux) et
dans un groupe de huit militaires dont
les bébés sont nés anophtalmiques, sept
sont connus pour avoir été directement
exposés à l’UA. D’autres ont engendré
des enfants avec les bras atrophiés et
d’autres anomalies rares associées au
rayonnement radioactif. Ils semblent
également sujets au cancer et la
leucémie. Autre fait révélateur, le taux
de leucémie des soldats de l’UE qui ont
servi comme Casques Bleus dans les
Balkans où l’uranium appauvri a
également été utilisé est aussi très
élevé. En 1997, citant des expériences
dans lesquelles 84% des chiens exposés à
l’uranium inhalé étaient morts des
suites d’un cancer des poumons, le Dr
Asaf Durakovic, professeur de radiologie
et de médecine nucléaire à l’Université
de Georgetown à Washington a déclaré :
« L’Administration des anciens
combattants dépendant du gouvernement
américain m’a demandé de mentir sur les
risques de l’intégration de l’uranium
appauvri dans le corps humain. L’uranium
provoque le cancer, l’uranium provoque
une mutation, et l’uranium tue. Si nous
continuons avec la contamination
irresponsable de la biosphère et le déni
du fait que la vie humaine est menacée
par l’isotope mortel de l’uranium, alors
nous nous faisons du tort à nous-mêmes,
nous rendons un mauvais service à la
vérité, à Dieu et à toutes les
générations qui suivent ». Suite à
cette déclaration, les autorités
américaines ont immédiatement bloqué sa
recherche.
Plus de 3 300 000 d’Irakiens, hommes,
femmes et enfants, sont morts à la suite
de l’agression criminelle des États-Unis
et du Royaume-Uni entre 1991 et 2011 :
200 000 tués dans la première guerre du
Golfe, 1 700 000 morts à la suite de
sanctions, et 1 400 000 de personnes
massacrées dans l’invasion illégale de
2003. Le Tribunal BRussels, réseau
international consacré essentiellement à
l’Irak et composé d’intellectuels, de
juristes, d’artistes et de militants
issus du monde entier, milite pour la
paix et se veut un pont entre la
résistance intellectuelle dans le monde
arabe et les mouvements pacifistes
occidentaux. Il organise régulièrement
des sessions internationales au cours
desquelles différentes stratégies sont
étudiées en vue de traduire en justice
les responsables du génocide commis par
les Etats-Unis et le Royaume Uni en
Irak.
Au vu de cette tragédie occultée par
les organisations internationales, nous
somme amenés à nous poser cette
question : quel est donc le rôle exact
de l’OMS ? La fonction de cette
organisation qui gave la planète avec
ses campagnes bidon contre la
poliomyélite, la lèpre, etc. et sermonne
les pays, consiste-t-elle à cacher un
rapport incriminant un gouvernement
quelconque ? L’extermination de la
population irakienne par l’utilisation
de l’uranium à grande échelle par les
armées américaine et britannique
est-elle un sujet qui ne rentre pas dans
les normes ou le code de l’OMS et de ces
ONG « droits-de-l’hommistes », façades
de l’Empire qui a rasé l’Irak et tant
d’autre pays et dont les effets
dévastateurs continueront à frapper
pendant des siècles ? A quoi sert une
organisation qui ose dissimuler un
rapport impliquant les monstres qui
dirigent Washington et Londres, et
cacher les crimes abominables commis à
l’égard des familles irakiennes, de la
nature et des animaux ? Comment un
scientifique peut-il cautionner de
telles monstruosités ? Les médecins qui
composent l’OMS ont tous trahi leur
serment d’Hippocrate et démontrent
qu’ils ne sont que des larbins et des
lâches courant derrière les privilèges
en couvrant les intérêts de
l’impérialisme US et de son bras armé
Israël qui n’offrent à l’humanité que
mort et désolation. Heureusement qu’il y
a de nombreux scientifiques qui gardent
leur intégrité intacte, sinon
qu’adviendrait-il de l’humanité si tous
vendaient leur âme comme l’ont fait les
scientifiques de l’OMS ? Quoi qu’il en
soit, que l’OMS publie son rapport ou
non, qu’elle le cache sous le manteau ou
sous le tapis, la vérité finira par
rattraper tout le monde, et nous, à
travers nos contacts et nos sources,
nous connaissons les détails de ce
rapport accablant qui dévoile le visage
monstrueux de ces guerres menées contre
le peuple irakien exsangue et contre ces
mères qui donnent naissance à des bébés
difformes. Les fonctionnaires de l’OMS
ont peut-être vendu leur âme au diable
pour quelques deniers mais il y aura
toujours des voix qui dévoileront tout
ce qui est caché et nous serons toujours
là pour traquer les non-dits et les
mensonges, surtout quand la vie de plus
d’un million de bébés irakiens est en
jeu. Les américano-sionistes qui ont
déclaré la guerre non seulement au
peuple irakien mais à tout le genre
humain nous trouveront toujours en
travers de leur route.
Combien de
temps l’OMS va-t-elle cacher son rapport
sur les crimes américains et
britanniques en Irak ? D.R.
Bande de lâches ! Larbins !
Criminels ! En taisant votre rapport,
vous êtes complices des souffrances de
ces enfants ! Aucun mot ne peut refléter
le martyre de ces bébés et de leurs
mamans, et celui qui n’est pas ébranlé
par les photos montrant ces enfants
mutilés n’est pas humain. Si les
rejetons des assassins et de leurs
valets complices sont gâtés, pourris et
bien à l’abri, des bébés irakiens,
afghans, syriens, gazaouis, yougoslaves,
et tant d’autres enfants à travers la
planète, naissent difformes, malades,
mourants, souffrant dans leurs chairs
ravagées, à cause des saloperies que les
maîtres de l’Empire ont déversées sur
des pays pour engraisser leurs panses de
bouchers. Des têtes doivent tomber, il
faut juger ceux qui ont mutilé et
massacré l’innocence. Aujourd’hui, en
Irak, les mamans ne demandent pas si
elles mettront au monde un garçon ou une
fille, mais si l’enfant qui sortira de
leur ventre sera normal ! Ceux qui ont
commis ces crimes contre le peuple
irakien sont-ils des êtres humains ?
Peut-on vivre normalement après avoir
commis ces crimes ? Il semble que oui,
puisque George W Bush s’est découvert
une âme « d’artiste peintre » et expose
avec une vanité égale à sa noirceur ses
« œuvres » picturales insipides
représentant ses bichons et autres
caniches. Au lieu de portraiturer
Vladimir Poutine qui ne peut que rire
devant le résultat, nous conseillons à
celui qui se prétend émule de Rembrandt
de réaliser une exposition intitulée
« Portraits d’assassins de masse » dans
laquelle figureraient ses différents
autoportraits ainsi que la
représentation de son caniche favori,
Tony Blair, son complice dans le
massacre irakien qui s’est enfui au
Proche-Orient comme consultant pour
éviter d’être traduit en justice et qui
fait fortune à travers sa société « Tony
Blair Associates » et en donnant des
conférences. Conférences portant sur
quoi, Monsieur Blair ? Sur la meilleure
façon de massacrer les peuples ?
Si les massacreurs Bush père et fils
(c’est une tradition familiale !), Blair
et les autres, bénéficient de
l’impunité parce qu’ils ont corrompu les
institutions à coups de milliards de
dollars, alors il faut dissoudre ces
institutions gangrenées. Nous ne sommes
pas les seuls à demander le jugement
pour crimes contre le genre humain,
contre l’environnement, contre toutes
les espèces animales, contre la vie
même !, des Bush père et fils, de Dick
Cheney, Donald Rumsfeld, Tony Blair,
Benyamin Netanyahu, Paul Wolfowitz,
Colin Powell, Condoleezza Rice,
Madeleine Albright, John McCain et tous
les néocons responsables du désastre
irakien et de tous les ravages qui ont
suivi en Syrie et ailleurs. Que ce
soient les activistes, nos amis dans les
gouvernements et les Etats de la
résistance à l’Empire, les vrais
militants qui résistent malgré les lois
liberticides et l’acharnement pratiqué
contre tous ceux qui luttent, nous
résisterons et nous triompherons en
traduisant ces nécrophages en justice.
Nos amis du tribunal BRussels font un
excellent travail dans ce sens, ainsi
que ceux du tribunal Russel, et bien
d’autres organisations qui ont constitué
des collectifs à travers le monde pour
traîner les génocidaires devant la
justice. On a vu comment Blair s’est
enfui du Royaume Uni le jour même où il
a donné sa démission au gouvernement
britannique par peur d’être jugé et
comment George W Bush a renoncé à un
voyage en Suisse car nos amis l’y
attendaient de pied ferme avec un
mandat. Ces gens sont des géants aux
pieds d’argile, pour ne pas dire un
néant dans l’histoire de l’humanité. Ce
n’est qu’une question de temps, ils
paieront tôt ou tard pour leurs crimes
ignobles, car le système des néocons
sionistes est un château de cartes qui
s’effondrera de lui-même. Quant aux
Français qui ne cessent de pleurnicher
et de jouer les martyrs exclusifs en
donnant des leçons de « démocratie » à
toute la planète, qu’ils n’oublient pas
que leur uranium offert par leurs valets
du Niger a servi à détruire la race
humaine.
Un rapport accablant les activités
des criminels contre l’humanité est
censuré sans qu’aucun des chantres
autoproclamés de la « démocratie », ces
« belles âmes » des salons de Paris, de
Washington, de Tel Aviv ou de Londres,
et leurs médias exécrables asservis,
médias-excréments qui ne balancent que
de la crasse, n’ose ouvrir le bec ? Nous
ramènerons les informations les
concernant d’où qu’elles viennent, du
cœur de leurs palais, de leurs chambres
à coucher, quels que soient les moyens
mis en œuvre pour cacher leurs méfaits.
L’inutilité des organisations comme
l’OMS et l’ONU étant une fois de plus
clairement démontrée, ces organisations
fantoches doivent disparaître sur le
champ. Elles ne font pas le travail pour
lequel les contribuables les payent,
qu’elles disparaissent définitivement.
Quant aux Sganarelles de l’OMS,
chercheurs sponsorisés par les grandes
firmes pharmaceutiques liées à
l’impérialisme, ils seront traduits
devant un tribunal moral où le procureur
n’aura aucune peine à démontrer qu’ils
ont fermé les yeux sur les conséquences
effroyables d’un génocide dans le but de
protéger leurs maîtres.
A vous, les responsables de cette
boucherie et complices, regardez bien
les images de ces enfants, elles
reflètent vos actes et votre silence.
L’innocence déformée, mutilée,
sacrifiée, est le reflet de votre âme
immonde. Quant à nous, les résistants à
l’Empire et au sionisme, nous avons la
certitude que du champ de ruines que
sont devenus les pays que vous avez
ravagés pour les intérêts du 1%,
jaillira la lumière qui vous emportera
dans les ténèbres qui vous ont vomis.
Mohsen Abdelmoumen
Published on Oximity, January 28,
2015:https://www.oximity.com/article/Le-rapport-cach%C3%A9-de-l-OMS-sur-les-1
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