Opinion
L’Algérie n’est pas votre propriété
privée, Ali Haddad !
Mohsen Abdelmoumen
Samedi 14 février 2015
Il n’y a rien de plus assommant que
d’écrire des articles à propos de
scélérats dont les ambitions se mesurent
au contenu de leurs comptes en banque. A
chaque fois, je ressens de l’amertume,
car j’appartiens à une école
malheureusement effondrée aujourd’hui,
celle du patriotisme. Néanmoins, mon
devoir de journaliste patriote m’impose
de pourchasser les coléoptères
coprophages qui pullulent dans mon
pays et prospèrent en bouffant de la
merde. Un nom pollue actuellement
l’Algérie de mes ancêtres et s’étale
partout : Ali Haddad. On pourrait dire
de lui qu’il a repris à son compte la
fable de la grenouille qui voulait se
faire aussi grosse que le bœuf, sans
avoir rien retenu de la morale de
l’histoire qui finit, comme chacun sait,
par un « Pffuuuit ». Ce virus sorti de
nulle part s’improvise tout à la fois
chef de l’Etat, de la diplomatie,
d’entreprises qui n’ont rien produit, et
j’en passe.
Le mégalomane Ali Haddad se prend pour
le nouveau Messie et est persuadé qu’il
peut être tête d’affiche, lui, le petit
bricoleur qui s’est engraissé grâce à
l’ex-wali de Tizi Ouzou, Mostefa
Benmansour, qui lui a octroyé les
marchés publics de gré à gré et l’a
entraîné dans son sillage lors de son
accession au poste de ministre de
l’Intérieur. Haddad est omniprésent et
tout le monde lui prédit un grand
destin, certains le voyant même assumer
la charge présidentielle. Allons-nous
remplacer une chaise roulante par un
escroc notoire ?L’Algérie des martyrs
mérite-t-elle un pouvoir politique
off shore avec des patrons made in
Taiwan servis par des medias adeptes de
la mangeoire et se prostituant pour les
deniers de la pub ? Il est temps de
remettre les pendules à l’heure.
Fils d’un épicier établi dans la
petite ville côtière d’Azzefoun, Ali
Haddad s’est associé avec ses frères
pour monter une entreprise et, doté
d’une ambition démesurée, a joué des
coudes pour se placer où il est
aujourd’hui. Dans le brouillard opaque
et l’anarchie qui règnent dans l’Algérie
d’aujourd’hui, des usurpateurs comme
Haddad se sont faufilés à la tête des
institutions et l’on voit un vulgaire
boutiquier s’introniser président,
ministre, diplomate, patron des patrons,
sans que personne ne le renvoie dans son
épicerie à coups de pied au cul. Ce
microbe se prend pour un capitaine
d’industrie alors qu’il n’est même pas
capitaliste, juste un affairiste
spéculateur qui ne produit absolument
rien et qui se sert de son réseau de
relations pour se faire du fric. Il
représente à lui tout seul l’absurdité
et le délabrement politique, car comment
comprendre qu’un marchand de légumes
gravisse tous les échelons en un temps
record pour prendre la tête du FCE
(Forum des chefs d’entreprise), amasse
une fortune estimée à 400 millions
d’euros, rafle tous les marchés publics
avec son groupe ETRHB Haddad
qui englobe plusieurs sociétés : BPH
(bitume et pétrole Haddad) –
BERTHO spa (filiale études et
maîtrise d’œuvres) – Housing
Construction Haddad spa (Filiale
promotion immobilière) – SAVEM
spa (Société Algérienne des Véhicules,
Engins et Maintenance) –
une filiale de tourisme et
d’hôtellerie (structures hôtelières
LE MARIN et LE MARIN BIS),
soit concessionnaire de plusieurs
marques d’automobiles, devienne
propriétaire du club de foot l’USM
d’Alger, de deux journaux, Le Temps
d’Algérie et Wakt el Djzair,
et de deux chaînes de télévision off
shore, Dzair TV et
Dzaïr News ? Il
est aussi partenaire du groupe italien
de la construction Rizzani de Eccher
d’Udine, spécialisé dans le génie civil,
les infrastructures et la construction
de bâtiments de luxe. Comment
édifie-t-on une fortune en un clin
d’œil, si ce n’est en pratiquant le
copinage et en utilisant les
pots-de-vin pour corrompre? Le « Kadi »
de l’hypermarché des travaux publics ou
souk algérien, rempli de marchandise
informelle et de scandales en vrac par
les manigances des copains coquins, se
balade sur une autoroute qui a coûté
deux fois le prix du tunnel de la
Manche.
Non content de s’enrichir
outrageusement aux dépends de l’Etat et
donc du peuple, Ali Haddad, stagiaire de
la bourgeoisie compradore, se prostitue
aux puissances occidentales pour accéder
au pouvoir. Il est passé maître dans
l’art de lécher le cul de Fafa, sa
mère-patrie la France sur laquelle il
compte pour le sacrer futur roi. Nom de
dieu ! Peut-on être roi sans l’aval de
Fafa (la France) ? Un proche m’a dit un
jour que l’Algérie avait chassé la
France mais que la canaille finirait par
lui courir après, ce qui est pire que le
syndrome de Stockholm. C’est à tel point
que l’ambassadeur de France en Algérie
est devenu porte-parole du gouvernement
algérien en annonçant les allées et
venues entre Paris et Alger de nos
ministres et du clan de l’argent sale.
Début février, c’était au tour de la
visite à Paris du patron compradore
stagiaire Ali Haddad. Nous n’avons rien
à faire des ambassadeurs occidentaux qui
encensent les cloportes susceptibles de
servir leurs intérêts. Mais les Français
ne sont pas les seuls à apprécier
Haddad, car les Américains ont fait sa
promotion depuis longtemps. Selon un
câble de Wikileaks du 7/12/2009,
l’ambassade américaine avait recommandé
Ali Haddad parmi d’autres candidats pour
présider le sommet de l’entreprenariat
algérien : « l’ambassade
recommande Ali Haddad pour le Sommet de
l’entreprise comme l’un des quelques
entrepreneurs de la construction en
Algérie, dont l’entreprise a gagné
certains contrats et a rempli l’énorme
déficit d’infrastructure de l’Algérie,
élargissant ainsi l’expertise de gestion
de la construction dans ce pays ».
Ainsi, déjà à l’époque, il bénéficiait
déjà d’un soutien de poids. Et
aujourd’hui, que peut offrir Haddad à
une France en récession et quels sont
donc les intérêts de l’Algérie aux mains
des pilleurs de la nation ? Des
ministres algériens offrent leur
derrière sans état d’âme à ce mercenaire
qui, à son tour, présente le sien avec
enthousiasme à leur « métropole », la
France. Quelqu’un peut-il m’expliquer
quels sont avantages pour l’Algérie dans
sa coopération avec une France qui n’a
jamais guéri de ses velléités
colonialistes et qui cautionne un
aventurier ? Haddad a beaucoup promis
aux Français qui ne comprendront jamais
que le clan de l’argent sale ne peut et
ne doit diriger l’Algérie, car
l’équation est plus compliquée que ne
l’imagine Fafa en plein marasme et qui
cherche des contrats à tout prix. Haddad
n’a aucun charisme, ne peut résoudre
aucun problème des Algériens et de
l’Algérie, il est au contraire
l’illustration de la faillite nationale,
le parfait symbole de l’échec de notre
pays, et nous n’avons guère besoin d’une
Renault Symbole pour le
comprendre. Alors, que négocie à Paris
le petit patron Haddad mué en oligarque
qui dépend à 100 % de la rente et de la
commande publiques ? Que compte vendre
ou exporter sur le marché
international ce vulgaire begar, rentier
enrichi grâce à la mamelle pétrolière ?
Je lui conseille de limiter ses
ambitions à importer des voitures ou à
vendre des pois chiches et, surtout,
d’arrêter son cirque, car le peuple
algérien n’est pas dupe de ses
turpitudes. Ce genre de personnage
pourrit toutes les institutions et je
connais des cadres et des officiers
supérieurs intègres qui ont du mal à
voir des arrivistes se goinfrer sans
vergogne et parader avec arrogance
devant la population.
Pendant que ce renégat fait des
courbettes dans les salons parisiens et
se commet avec des hommes d’affaires
israéliens, l’ambassade de France, via
son Centre culturel à Alger, propose de
soutenir financièrement des associations
algériennes avec des sommes allant de 5
000 à 60 000 euros pour promouvoir les
droits de l’Homme, la citoyenneté, et le
baratin « droits-de-l’hommiste »
habituel. Ceux qui chérissent la France
peuvent aller faire la queue devant
l’ambassade, on y distribue des euros à
tire-larigot. « Promouvoir la
citoyenneté » en Algérie ? Quelle blague
! Que penser d’un pays étranger qui veut
financer des associations algériennes
sur fond d’un rapport accablant d’Human
Right Watch évoquant la situation des
droits de l’Homme en Algérie ? Et l’on
connaît les accointances de cet
organisme avec la Maison Blanche ! La
France en récession se propose de
distribuer de l’argent à des
associations algériennes au lieu d’en
faire profiter ses propres chômeurs et
personne ne réagit devant cette
tentative de corrompre toute notre
société ? Continuez à dormir, citoyens,
politiciens, responsables irresponsables
assoupis autour de la mangeoire, le
réveil sera rude ! Ce n’est certes pas
pour les beaux yeux des Algériens que
les Français en faillite déboursent de
l’argent qu’ils n’ont pas pour le donner
aux associations algériennes. Ignorer de
telles manœuvres qui cachent un objectif
occulte est d’une désinvolture
inexcusable, alors que les musulmans
vivent un véritable cauchemar dans une
France, banlieue de Tel Aviv, qui
brandit l’épée des Croisades depuis le
false flag contre ce foutu
torchon Charlie machin. Puis-je savoir
qui défend les intérêts de l’Algérie et
des Algériens dans ce cas de figure ?
Quand la France déclare la guerre à tous
les musulmans et à notre communauté sur
son territoire en favorisant la délation
comme à la belle époque, le pouvoir
algérien actuel lui lèche les bottes.
L’un d’entre vous a-t-il encore une
parcelle d’honneur ou l’avez-vous vendu
avec le pétrole et le gaz ? Soyez
maudits, qui que vous soyez et où que
vous soyez, la malédiction des martyrs
vous pourchassera jusqu’à votre dernier
souffle ! Regardez-vous attentivement
dans un miroir pour mieux comprendre de
quoi je parle.
Ali Haddad, l’arriviste à l’appétit
insatiable, prétend ouvrir au privé
l’espace aérien et maritime de l’Algérie
dans le but de couler Air Algérie
pour favoriser Aigle Azur dont
les Français sont actionnaires et dont
le patron est le gendre du secrétaire
général de la Centrale syndicale.
Comment Haddad compte-t-il concurrencer
la Lufthansaou British
Airways ? A moins que ce ne soit
juste de sa part un cadeau exclusif pour
Air France qui s’asphyxie et
dont le seul plan de vol consiste en des
licenciements et des départs
volontaires ? Il reconnaît envisager de
réaliser un vieux projet en créant
lui-même une compagnie aérienne.
Pourquoi pas, en effet ? Personne ne
l’arrête, pourquoi se gênerait-il ?
Peut-être devrait-il essayer de vendre
le ciel, et si ça ne marche pas, qu’il
essaye le soleil. Si Desertec
n’a pas abouti, il y a toujours les
rayons lunaires. La médiocrité et le
néant institutionnel d’une Algérie
exsangue et saignée à blanc par des
vautours voraces ont engendré des
monstres que seul l’anéantissement de
notre pays peut assouvir. Ces goinfres
sont capables d’avaler toute l’Algérie.
Le terrorisme économique fonctionne
grâce à la mangeoire et dépend
entièrement de la mamelle pétrolière que
Haddad suce avec frénésie. « Il
veut tout privatiser, y compris les
universités », s’est indigné un
membre du syndicat des enseignants. Et
ce n’est pas tout, la SNVI (Société
nationale des véhicules industriels),
entreprise publique spécialisée dans la
construction et la commercialisation
des poids lourds, est visée aussi. En
réponse aux ambitions de Haddad de
privatiser les services publics
algériens, le secrétaire général de
l’union locale de la zone de Rouiba de
l’UGTA (Union générale des travailleurs
algériens), Mokdad Messaoudi, a fait le
commentaire suivant : « Nous ne
voulons plus entendre parler de
privatisations, nous en avons déjà
fait l’expérience. Celles que nous
avons menées n’ont rien donné. Nous
rappellons également aux
patrons que toutes les entreprises
publiques privatisées ont été
transformées en hangars pour stocker les
produits importés et leurs travailleurs
ont été mis à la porte. Nous ne savons
pas qui décide dans ce pays. D’une part
on nous dit que l’Etat va soutenir les
entreprises publiques, alors que dans la
réalité c’est le contraire qui se fait
». Le syndicaliste s’insurge contre
les basses manœuvres visant au sabotage
de la SNVI en dénonçant le
stockage dans le port depuis presque un
an de tonnes de pièces importées par
l’entreprise. En novembre 2014, le CEP
(conseil des participations de l’Etat)
avait chargé le ministère des Finances
d’instruire les Douanes pour permettre
les importations de la SNVI, mais cette
décision n’a pas été appliquée. Cette
politique de sabotage a débuté depuis la
nomination d’Amar Ghoul à la tête du
ministère des Transports : « Il veut
couler la SNVI. Comment se fait-il que
l’ETUSA (Établissement public de
Transport Urbain et Suburbain d’Alger) a
suspendu ses achats de bus auprès de la
SNVI juste après l’arrivée de Ghoul au
ministère des Transports ? L’UGTA c’est
nous, pas celle qui apporte son soutien
au pouvoir. Nous n’accepterons jamais
que nos entreprises soient bradées.»
Les propos des syndicalistes sont
alarmants et révèlent la volonté de
Haddad, Ghoul et consorts de casser le
secteur public.
Profitant du relâchement patriotique
national et du vide tragique que
traverse l’Algérie, Haddad s’est faufilé
comme un rat pour saper ce qui reste
encore debout dans notre patrie et
couler le navire algérien. Il se permet
tout et personne ne le remet à sa place
de marchand de cacahuètes, il fanfaronne
qu’il « se fout des critiques », qu’il
« fait ce qu’il veut » et qu’il est
« proche des responsables civils et
militaires ». Très lié à Saïd
Bouteflika, comme il le dit lui-même, il
a réussi à dégommer le PDG de Sonatrach
parce que ce dernier ne voulait pas
marcher dans ses combines. Semblant
considérer l’Algérie comme son héritage
familial qu’il dilapide avec ses
maîtres, ce boutiquier organise des
conférences au sein des institutions de
la République Algérienne Démocratique et
Populaire, comme dans la salle des Actes
du ministère des Affaires étrangères !
où il a proclamé aux diplomates une
phrase qui reflète clairement ses
intentions : « Pourquoi y a-t-il des
attachés militaires dans nos ambassades
et pas des attachés économiques ? »
Hadad rêve-t-il d’un Etat « civil »
comme Saïdani le drabki ? Nous attendons
que ce matamore qui exige TOUT et
IMMEDIATEMENT nous énumère les divisions
dont il dispose pour imposer ses vues à
toute la nation. A toutes fins utiles,
j’aimerais lui rappeler le destin de
Rafik Khalifa qui se prenait pour Louis
XIV et qui est en prison pour un bon
bout de temps. J’ai beau examiner les
diverses expériences dans de nombreux
pays, je n’ai pas trouvé un cas
similaire, sauf peut-être en Egypte.
Haddad est le Ahmed Ezz algérien, l’un
des pontes du régime pourri de Moubarak
et qui va à nouveau revenir au Parlement
égyptien après un séjour en prison. La
seule différence, c’est qu’Ahmed Ezz
possède une usine qui produit une
marchandise et qui continuait à tourner
et surtout à payer les impôts, même
quand son patron était en taule,
contrairement à Haddad qui ne produit
strictement rien. D’autres nomment ce
mercenaire de l’import import « le
Berlusconi algérien ». Avec ou sans « bunga
bunga », j’espère que lui aussi
terminera sa carrière en balayant les
trottoirs et en changeant les couches
des vieux dans les maisons de retraite.
Nous avons la preuve qu’Haddad a
menti à propos de son acquisition d’un
hôtel de luxe à Barcelone qu’il a
réfutée dans la presse algérienne. Selon
les informations parues le 15 mai 2014
dans le journal espagnol La
Vanguardia, et malgré ses
dénégations ironiques alléguant qu’il
s’agissait d’un homonyme, Ali Haddad, à
travers la société Aginyo, a acheté en
2011 pour 80 millions d’euros, l’Hôtel
Palace, ex-Ritz de Barcelone, l’un des
plus beaux hôtels d’Espagne, le laissant
en location à la société qui en était
jusque là propriétaire, la Husa
Hotelesappartenant à Joan Gaspart
Solves, homme d’affaires espagnol membre
de l’Opus Dei et ancien président du FC
Barcelone. Comme la société
locataire éprouvait des difficultés à
payer les loyers, Haddad a cherché à
revendre l’hôtel à perte en 2013, mais
ne trouvant pas d’acquéreurs, il a
finalement opté pour assurer la gestion
de son palace lui-même. En effet, en
2014, il a présenté une offre de 500 000
€ au Tribunal du Commerce n° 3 de
Barcelone pour reprendre la gestion de
l’hôtel, s’engageant à maintenir les 130
emplois. Toute la presse espagnole qui a
traité la vente de l’hôtel stipule bien
que l’acquéreur est un homme d’affaires
algérien. J’ai en outre eu accès au
Bulletin officiel du Registre de
Commerce espagnol qui a publié les
informations concernant la société
Aginyo.
Je publie les actes du Registre de
Commerce et du Registre des Sociétés en
ma possession, tout en prenant le peuple
algérien à témoin :
D’après le Bulletin officiel du
Registre de Commerce espagnol paru le
16/12/2011, article 498961, la société
Aginyo a été constituée le 2 décembre
2011 : AGINYO INVERSIONES Y
GESTIONES INMOBILIARIAS SL(Investissements
et gestion immobiliers) est une société
qui a commencé ses activités le
4/11/2011 et dont l’objet social
concerne las actividades propias del
trafico inmobiliario (activités
liées à l’immobilier) incluidas la
promocion, construccion,
comercializacion y arrendamiento con
exclusion del arrendamiento activo
financiero.Domicile: Cl Teodor
Roviralta
Num.44
P.1 PTA.2 (BARCELONA). Capital: 3.000,00
Euros. Nombramientos. Adm. Unico :
ALI HADDAD. Datos
registrales. T 42878, F 51, S 8, H B
417169, I/A 1 (2.12.11).
Nomination d’un mandataire :
21/12/2011 article 507068 – AGINYO
INVERSIONES Y GESTIONES INMOBILIARIAS SL.
Nombramientos. Apoderado
(mandataire): RADIA BOUZIANE. Datos
registrales. T 42878, F 53, S 8, H B
417169, I/A 2 (9.12.11).
La nouvelle gestionnaire d’Aginyo,
Radia Bouziane, était déjà
administratrice de la société
Skidbladnir Sl constituée le
16/12/2011 à Barcelone, destinée au
commerce de gros et détail et à
l’exportation. Le 16/02/2012, la société
a changé son activité pour se
spécialiser dans la location de biens
mobiliers de toutes sortes, machines et
équipements pour l’industrie de
transformation, distributeurs
automatiques, etc. et a enregistré le
20/08/2014 la marque The Blue Bird
Royal, spécialisée dans les
services hôteliers, recherche et
réservation d’hôtels, de salles, bars,
restaurants, et autres services
d’hôtellerie et restauration, etc.
Changement de siège social : Le
29/05/2012 : article 226343 – AGINYO
INVERSIONES Y GESTIONES INMOBILIARIAS SL.
Cambio de domicilio social : Cl
Escoles Pies
Num.102
(BARCELONA). Datos registrales. T 42878,
F 54, S 8, H B 417169, I/A 3 (17.05.12).
En outre, toujours d’après la presse
espagnole, fin 2013, Haddad a acheté une
filiale du Groupe Keraben,
l’entreprise Kerafrit,
spécialisée dans la fabrication de
peintures émaillées, vernis et produits
similaires, encres d’imprimerie et
mastics, établie à Nules, en Espagne.
Avec cette acquisition dont le prix n’a
pas été révélé, Haddad entre au cœur de
la céramique castillane, réputée au
niveau mondial. Kerafrit avait
affiché en 2013 un chiffre d’affaires de
18 millions € dont 70% était consacré
aux exportations en Europe, Afrique du
Nord, Amérique latine, Moyen-Orient et
dans plusieurs pays d’Asie du Sud.
L’article traitant ce sujet est paru
dans El Periódico Mediterraneo,
le 12/12/2013, et dans lasprovincias
le 21/04/2014. Le 30/12/2013,
elEconomista a publié un article
annonçant l’achat de Kerafrit par un
investisseur algérien, via la société d’investissementsSitifis,
le nom d’Ali Haddad étant stipulé
dans innDEA Valencia le 22/04/2014.
Toujours d’après le Bulletin officiel
du Registre de Commerce espagnol et le
Registre des Sociétés, la sociétéSitifis
se nommait à sa constitution le
14/08/2013, Abdelhafid Inversiones
(Investissements) SL, établie à
Nules (Espagne) et dont l’administrateur
était Abdelhafid HADDAD. L’activité de
la société portait sur la direction et
la gestion des investissements dans
d’autres sociétés : vente,
représentation, étude de marchés et la
commercialisation de produits céramiques
et connexes. Divers amendements ont été
opérés en quelques mois (changement des
statuts, d’adresse du siège social). Le
21/11/2013, Abdelhafid Inversiones
SL devient Sitifis Inversiones
SL, jusqu’à ce que, le 24/12/2013,
la société Sitifis se
transforme en Kerafrit SA,
administrée parSitifis, avec
l’attribution d’un poste de mandataire à
la fois chez Sitifis et
Kerafrit pour Oliver Martinez
Manuel, mandataire de Kerafrit
depuis 2010. Depuis le
20/01/2014, ce dernier ne représente
plus que Sitifis. « Publicación
en el Boletín Oficial del Registro
Mercantil del día 24 de December del
2013 del anuncio de nombramientos en la
empresa KERAFRIT SA, inscrito en el
Registro Mercantil el día 17 de December
del 2013 con los datos de inscripción T
988, L 553, F 183, S 8, H CS 12112, I/A
38 ». KERAFRIT SA :
Administrador Unico : Sitifis
Inversiones SL (Boletín Oficial del
Registro Mercantil, Fecha inscripción:
17/12/2013 T 988, L 553, F 183, S 8, H
CS 12112, I/A 38). Le 17/01/2014,
sont enregistrés des modifications
statutaires permettant une augmentation
du capital de102666,67%, soit un capital
total de 3 083 000 euros, si l’on compte
les 3 000 euros de départ. D’après le
Bulletin officiel du Registre des
Sociétés, Kerafrit SA a été
achetée par Sitifis Inversiones SL
le 17/12/2013.
Pourquoi Ali Haddad a-t-il menti sur
l’achat de l’hôtel cinq étoiles à
Barcelone ? Pourquoi utilise-t-il son
frère en prête-nom pour créer des
sociétés en Espagne ? D’où provient
l’argent qui permet à Haddad d’investir
en Espagne, en France, etc. ? Où est
l’Etat et que fait la Brigade
financière ? Je caresse l’espoir de voir
dissoudre tous les organismes qui
prétendent combattre la corruption et
qui ne font rien pour gripper la machine
infernale de l’évasion fiscale.
Des voix vont me chanter qu’Haddad est
un « investisseur » et qu’il a le droit
d’investir où il veut, mais est-ce légal
de ne pas déclarer son patrimoine au
fisc algérien quand on est résidant en
Algérie ? Haddad, Saïdani le drabki, et
les autres cancres issus d’une race
bâtarde et qui se reconnaîtront, font
plus pour nuire à l’Algérie que toutes
les mains étrangères rassemblées. Leurs
magouilles vont nous mener tout droit
vers le démembrement et l’anéantissement
du pays. De « l’automout » Est-Ouest
(autoroute de la mort, en algérien) à la
Sonatrach, en passant par le
port d’Alger qui rapporte des milliards
aux Emirati qui en sont les
gestionnaires sans investir un centime,
pas un jour ne passe sans qu’un scandale
éclate. En Algérie, la démocratisation
de la corruption touche toutes les
sphères et on ne voit aucune enquête
fiscale contre les malversations et la
fuite des capitaux. Du côté de la presse
algérienne, personne ne fait des
investigations sérieuses sur les
activités de ces charognards, parce que
tout le monde s’est mis d’accord autour
de la mangeoire. Où sont les
contrepouvoirs tels la presse, les
partis d’opposition, les
associations, qui préfèrent fermer les
yeux en prétendant que parler de ces
choses pourrait nuire à la stabilité du
pays ? A qui profite ce silence complice
sinon au gang de la chaise roulante ?
Voilà le résultat du quatrième mandat
dont nous ne voulions pas. Et qu’on ne
me dise pas que la corruption existe
dans tous les pays et qu’on ne peut rien
y changer. Je n’accepte pas qu’elle
règne en Algérie. L’Algérie de Madame
Dalila doit être abolie ! Je rappelle
que l’Algérie qui était considérée comme
le « grenier de l’Afrique » est obligée
d’importer son pain !
Le clan de l’argent sale rêve
d’obtenir le pouvoir absolu quand aucun
de ses membres n’a jamais participé au
combat bâtisseur de la nation
algérienne, ce pays qui a tant souffert
et sacrifié ses enfants pour être une
Algérie libre, fière et
indépendante. Nos nombreux martyrs n’ont
jamais pensé à eux-mêmes, contrairement
à ces microbes Haddad et consorts, la
mauvaise graine qui a gangrené notre
pays. Comment, après tant de souffrances
et d’humiliations coloniales, peut-on
revenir à la case départ avec ces vendus
qui proposent leurs parties charnues à
la France et à leurs ancêtres gaulois ?
Comment vacciner notre nation contre le
clan pourri de l’argent sale qui
s’appuie sur le terrorisme économique et
le bradage des ressources naturelles de
notre patrie ? Utiliser la crise du gaz
de schiste pour des règlements de
comptes entre clans en tenant en otage
toute la population d’In Salah est
particulièrement odieux et dangereux,
car les menaces dans le sud algérien
sont à prendre très au sérieux. Les gens
du sud qui ont chassé d’un puits de
forage du gaz de schiste Halliburton,
la multinationale des Cheney et Bush, ne
veulent pas de ces forages de peur que
leur nappe phréatique soit polluée, et
le pouvoir politique au lieu d’agir, a
réagi en proposant un découpage
administratif pour créer de nouvelles
wilayas. Dans quel monde vivons-nous ?
Que veut dire cette réaction ?
L’irresponsabilité en Algérie a atteint
une dimension phénoménale. Nul besoin de
main étrangère, les valets des
Occidentaux sont au cœur du palais.
Quand Saïdani, le secrétaire général du
FLN, ose déclarer que la France nous a
donné l’Indépendance et que personne ne
lui cloue le bec, c’est dire si la
situation est grave. Rien que pour de
tels propos, ce Saïdani devrait être
jugé pour haute trahison. Si les
manigances de ces irresponsables ne sont
pas stoppées, l’Algérie perdra son sud
et son Sahara.
L’affaire « Suiss Leaks »
concernant les comptes ouverts à la HSBC
en Suisse par des Algériens, nous
dévoile que Ali Haddad et une trentaine
de ses prête-noms, Saïdani et sa fille
chérie, Amar Ghoul, Tahkout, Bouchouareb,
la fille d’un Premier ministre connue
pour ses affaires à Londres, certains
ministres qui font profil bas, des
députés, plusieurs importateurs connus
sur la place d’Alger et qui se sont
engraissés grâce à l’économie du bazar,
des patrons de presse, divers chanteurs,
comme « Deb » Khaled, des rejetons de
politiciens, etc. disposent de comptes
bien garnis. Mes sources m’ont transmis
la liste des heureux bénéficiaires
algériens de ces comptes off shore,
qui ont pillé l’Algérie à l’instar de
leur acolyte Momo VI, le roi du Maroc,
qui enfle à mesure que son pays
s’appauvrit. Ils pensent être
invulnérables et que personne ne peut
connaître leurs agissements, mais nous
pouvons avoir des informations depuis
leurs chambres à coucher. Les comptes
ouverts en Suisse, au Luxembourg ou
ailleurs, servent au blanchiment
d’argent des « entrepreneurs » privés
qui placent à l’étranger l’argent issu
des surfacturations. Cette dernière,
très répandue dans le milieu des
affaires scabreuses, est évaluée à 6
milliards de dollars par an. C’est
inacceptable et la Loi doit être
appliquée pour juger tous ceux qui
pratiquent l’évasion fiscale. Monsieur
Haddad se prend pour un oligarque comme
à l’époque de la Russie d’Eltsine, et
l’on comprend aisément son aversion pour
des services de renseignement puissants
capables de déjouer ses tripotages et de
collecter des renseignements sur lui et
ses amis. L’intérêt national doit
prendre le pas sur l’intérêt privé qui
s’appuie sur l’étranger et barrer la
route à ce genre d’individus hautement
toxiques. L’Algérie a besoin d’un
Poutine pour la purger une bonne fois
pour toutes, ce sont des chefs d’Etat
comme lui qui font avancer leurs pays.
Ou comme le président chinois Xi Jinping
qui fait la chasse aux « tigres et aux
mouches » et est en train de faire un
grand nettoyage des plus hauts
dignitaires du Parti et des
milliardaires corrompus jusqu’aux plus
petits exécutants véreux. Comme le
camarade Xi Jinping l’a fait en Chine,
nous devons organiser une purge pour
chasser tous les ânes bâtés, les
hmar, qui gangrènent les
administrations et les institutions. Y
a-t-il un plus grand malheur pour une
nation que de voir des Haddad et des
minables souiller les institutions alors
que les authentiques patriotes subissent
des affronts multiples ? Les présidents
Poutine et Xi Jinping l’ont bien compris
et ont pris les mesures nécessaires pour
sauver leur patrie de ces poisons
mortels.
Haddad se voit régner sur l’Algérie
mais il se brûlera les ailes comme
Icare, car notre patrie n’est pas un
cabaret et n’est pas à vendre. Il oublie
qu’il existe une magie qui foudroie tous
les usurpateurs et les traîtres de la
nation algérienne. Le sang des martyrs
n’est pas une blague dont on se gausse
en prenant l’apéro avec son maitre
l’ambassadeur de France. Jadis,
Benboulaïd a vendu ses biens pour la
Révolution, aujourd’hui, Haddad vend son
pays pour s’enrichir, mais il se trompe
en pensant qu’il peut faire ce qu’il
veut de l’Algérie. Elle ne lui sera
jamais soumise et la colère ancestrale
risque de le balayer comme elle a
dévasté les navires de Charles Quint.
Notre patrie n’est pas un dépotoir pour
les petites frappes qui ont pris du bide
grâce à la manne pétrolière, elle est
plus grande que tous les Haddad et leurs
maîtres français qui arrivent en retard
pour réhabiliter le colonialisme. Pour
détourner l’attention du peuple des
vrais problèmes sociaux, le pouvoir
corrompu agite la marionnette salafiste.
Ces pseudos religieux n’ont pas à ouvrir
le bec sur les passe-droits et les
pots-de-vin, alors qu’ils sont les
champions du marché informel et qu’ils
sont les premiers à se soumettre et à
chanter les louanges du chef. Qu’ils se
contentent d’expliquer comment faire les
ablutions, ils ne sont bons qu’à ça. Des
corrompus ne peuvent pas mobiliser les
peuples. Personne ne les suivra et l’on
voit des pays sous embargo et sous
sanctions visés par l’impérialisme tenir
bon parce que leurs dirigeants sont
forts, intègres et charismatiques. Un
Etat fort est soutenu par son peuple
même s’il est visé par son pire ennemi.
Un Etat faible ne produit que des
minables comme Haddad et se perdra dans
les méandres de l’Histoire, charriant
derrière lui les fléaux de la
corruption, des pots-de-vin, des
passe-droits, du régionalisme, du
clientélisme, de la mauvaise gestion, de
l’incompétence comme avec ce
gouvernement « hacha rezk rabi »
dont les ministres font des déclarations
contradictoires. Si nous ne redressons
pas la barre et laissons la 5e colonne
continuer son œuvre destructrice, nous
irons droit dans le mur.
Mon rôle de journaliste est d’alerter
mon peuple sur tous les périls qui
menacent notre pays, et je n’ai de leçon
de patriotisme à recevoir de personne.
Il est urgent d’arrêter le pillage de
nos ressources et de cesser de soutenir
la France sioniste, car nous ne sommes
d’accord avec les Français sur aucun
dossier, que ce soit celui de la
Palestine, du Sahara occidental, de la
Syrie, de l’Iran, de la Russie ou de
l’Ukraine. Tous les corrompus, dont
Haddad, ses chefs et ses proxénètes,
doivent savoir qu’ils nous trouveront
toujours en travers de leur chemin, car
s’ils considèrent l’Algérie comme une
source inépuisable de profits et un
vulgaire compte en banque off shore,
nous sommes les héritiers du message des
martyrs. Nous ne lâcherons pas la lutte
contre la pourriture qui menace
l’Algérie, cette Algérie qui s’est
dressée face au colonialisme barbare et
s’est battue avec courage et abnégation
lors de notre Glorieuse Révolution. Si
vous avez pillé l’Algérie, nous, les
patriotes, nous ne savons faire qu’une
chose : aimer notre patrie sans intérêt
et sans pourcentage. Au nom de
l’héritage de nos valeureux martyrs,
nous vous résisterons et nous
éradiquerons votre race maudite.
A bon entendeur.
Mohsen Abdelmoumen
Reçu de l'auteur pour publication
Published in Oximity, February
14, 2015:https://www.oximity.com/article/L-Alg%C3%A9rie-n-est-pas-votre-propri-1?faid=578608
In Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/1423982695.html
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