Algérie Résistance
Que reste-t-il de l’Algérie de
Novembre ?
Mohsen Abdelmoumen
Vendredi 6 novembre 2015
Saïd Bouteflika joue au Big
Brother en plaçant le peuple algérien
sur écoute et va même jusqu’à couper
internet
L‘information récente selon laquelle
le pouvoir politique mené par Saïd
Bouteflika et son gang de mafieux compte
installer une sorte de Gestapo en
Algérie pour écouter les appels
téléphoniques et surveiller les échanges
de courriels et commentaires sur les
réseaux sociaux, etc. a frappé les
esprits. Comment le pouvoir pourri des
frères Bouteflika qui a transfiguré
toute l’Algérie ose-t-il imaginer
contrôler les Algériens de cette manière
en usant d’une censure abjecte ? Ce
pouvoir persévère dans sa dérive
meurtrière pour l’Algérie afin de se
maintenir jusqu’en 2019.
Dans cet
objectif, tous les moyens sont bons, y
compris mettre sur écoute et contrôler
des millions de citoyens alors que nous
sommes à l’ère des Edward Snowden,
Julian Assange, Wikileaks, et des
nouvelles technologies qui ont réduit le
monde à un petit village et que
l’information circule en temps réel,
contrairement à l’époque révolue où tout
se passait à huis clos par
l’intermédiaire d’une seule chaîne de
télévision reflétant une mentalité
unique véhiculée par des eunuques. Le
régime des Bouteflika a atteint les
limites de la bêtise et de la cécité
dans lesquelles il est englué et dont le
4ème mandat est l’incarnation parfaite.
Les Algériens sont désormais sommés
d’obéir au doigt et à l’œil. Comme tous
les peuples de la terre, le peuple
algérien cherche l’information ou veut
simplement se détendre via les réseaux
sociaux, mais une coupure d’internet a
ramené l’Algérie à l’âge de pierre
pendant près d’une semaine. S’ils en
avaient les moyens, les malfrats du gang
de la chaise roulante nous ramèneraient
à l’époque de la télévision noir et
blanc. La créativité de ce pouvoir
pourri dans la destruction est
phénoménale. Sa propension à tirer vers
le bas, à générer la faillite et à
déployer une énergie incommensurable
pour détruire le pays n’a pas son égal
dans le monde, au lieu d’instruire, de
cultiver, d’ouvrir les horizons, quand
tout le monde dialogue à travers le net.
Est-il normal que l’Algérie ne soit
reliée que par un seul câble internet
et, qui plus est, vers la France via la
liaison Annaba-Marseille ? Ce câble est
le symbole du cordon ombilical qui lie
ces bougnoules colonisés à leur
mère-patrie la France.
On a encore vu une preuve de leur
couardise et de leur médiocrité lors de
la tragédie de la Mecque, où le ministre
ou plutôt le « sinistre » des Affaires
religieuses a courbé l’échine face à
l’Arabie saoudite sioniste en disant que
l’affaire n’est pas politique. Ce qui
s’est passé à la Mecque est une affaire
politique, la Mecque doit être pour tout
le monde et certainement pas la
propriété de l’Arabie saoudite qui a
prouvé qu’elle était incapable de gérer
le pèlerinage. L’Arabie saoudite ne pèse
rien face à Israël, elle n’est qu’un
royaume moyenâgeux et ténébreux qui ne
produit rien, vendant juste du pétrole
comme le fait la horde sauvage du
président remorqué qui vend du pétrole
et achète de la bouffe. Aujourd’hui, le
pétrole ne vaut plus un clou et la crise
se profile, c’est aussi simple que ça,
et vos plumitifs qui font de la
masturbation mentale et avec lesquels je
n’ai rien à voir n’apportent que du
vent. Si l’on veut rester fidèle à soi,
il est essentiel d’être en dehors de la
mêlée. C’est ça, être patriote
aujourd’hui. Plus on s’éloigne de vous,
plus on constate vos dégâts et plus on
est opérationnel pour sauvegarder
l’Algérie, parce que le jour où ce pays
sera menacé, ce sera à nous de le
défendre, car ce jour-là vous plierez
bagage pour foutre le camp comme des
lâches. Vous êtes les compradores, les
coopérants des puissances impérialistes.
On l’a bien vu avec Chakib Khelil. Vous
êtes tous des Chakib Khelil, sans
exception. Voleurs, pilleurs, agents du
Mossad, de la DGSE, vous flirtez avec
tous les services de renseignement,
surtout occidentaux, et avec vos maîtres
les Français particulièrement.
Au lieu de chercher des solutions à
la crise économique qui s’accentue et de
régler les problèmes dans l’intérêt
national en utilisant toutes les
potentialités et en propulsant la nation
pour en faire un pays émergent capable
d’offrir des horizons à la jeunesse
majoritaire qui vit une situation plus
que catastrophique, ce pouvoir pourri de
mafieux et de parvenus qui entourent le
régent d’Alger, dépourvu de vision et
d’envergure, patauge dans l’amateurisme
et la médiocrité, provoquant différentes
calamités résultant de son long labeur
de régionalisme, clientélisme, et autres
fléaux dévastateurs qui ravagent un pays
sans perspectives. 1.104.000 de bébés
algériens ont vu le jour en 2014, quel
avenir leur réserve le clan des pourris
? Il est certain que
tant que Saïd Bouteflika et sa clique
seront au pouvoir, les horizons
resteront bouchés. Il ne s’agit pas
seulement de la crise d’un système
politique arrivé à son terme, l’Algérie
vit une crise de personnel et de vision
politique, comme l’ont déclaré certains
de mes intervenants dans différentes
interviews. C’est la matrice qui génère
la crise et pas l’inverse. Incarnée par
un système politique corrompu sans aucun
avenir et qui veut emporter l’Algérie et
le peuple algérien dans son saut
suicidaire dans le néant, la matrice
reste la source du problème, d’où
l’enchaînement de décisions telles que
cette idée brillante d’espionner les
Algériens comme si l’on était dans « la
ferme de Saïd Bouteflika ». L’Algérie
n’est pas ta ferme personnelle, Saïd, et
tu ne peux pas user et abuser des êtres
humains comme s’ils étaient du bétail ou
de vulgaires cobayes ! Ce pouvoir
représente la véritable menace de l’État
national et non pas des ennemis
extérieurs qui, bien entendu, ne feront
que profiter de sa faiblesse.
Si vous pensez contrôler les
Algériens, vous vous trompez lourdement.
Aujourd’hui, le monde n’est même plus un
village, c’est un quartier. Contrôler la
population, incarcérer tel ou tel, sont
des pratiques de régimes faibles. Un
pouvoir fort est capable de se défendre
et de se protéger par sa bonne gestion,
par son exemplarité. Si vous n’étiez pas
tous des pourris, vous n’auriez pas
besoin d’acheter et de corrompre tout le
monde. Si vous étiez des gens crédibles,
vous n’auriez pas peur d’un jeune qui
commente sur Facebook, par exemple cette
activiste de Tlemcen qui a été arrêtée
et placée sous contrôle judiciaire pour
avoir publié une caricature de votre
président remorqué, ou encore ce
journaliste incarcéré pour avoir publié
sur sa page Facebook un commentaire qui
ne vous convient pas. Vous êtes des
malades mentaux, il faut vous faire
soigner par des divisions entières de
psychiatres. Nous nous demandons ce que
nous avons fait au bon dieu pour mériter
votre présence, et dieu sait que
l’Algérie est une terre de lutte et de
révolutionnaires. Comment avons-nous pu
hériter d’une telle engeance de bâtards
? Comment l’Algérie a-t-elle pu produire
cette merde ? L’image de Saïdani et de
certains ministres ou sinistres qui
riaient devant les photos de suppliciés
de la Guerre de Libération a fait le
tour des réseaux sociaux. Cette image
reflète la mentalité de ces nouveaux
harkis qui se réjouissent de la
souffrance des martyrs de la Révolution.
Comment le FLN de Ben M’Hidi et de
Benboulaïd a-t-il pu devenir le FLN du
drabki Saïdani, l’agent du
SDECE et le larbin de Bernard Bajolet ?
Comment avons-nous pu produire un valet
comme Ahmed Ouyahia qui a bouffé à tous
les râteliers ? Comment avons-nous pu
engendrer un avorton pervers comme Saïd
Bouteflika, président de l’Algérie par
procuration ? Comment un imbécile comme
Ali Haddad, voleur de sable d’Azazga et
arriviste inculte, ose-t-il parler
d’économie au nom de l’Algérie ? Comment
avons-nous permis qu’un corrompu comme
Ahmed Gaïd Salah devienne chef
d’état-major ? Et par-dessus tout,
comment un impotent a-t-il pu obtenir un
quatrième mandat ? Comment peut-on
concevoir que ces gens-là existent et
dirigent aujourd’hui le pays ? Comment
sommes-nous tombés si bas ? C’est une
question que chaque Algérien doit se
poser. Nous comptons les heures et les
minutes dans l’attente de nous
débarrasser de vous, car ce qui nous
maintient debout, c’est de vous voir un
jour tous disparaître dans les égouts de
l’histoire.
La sortie du général Nezzar
concernant la prétendue
« restructuration » du DRS.
Comme je l’ai déjà écrit dans ma
série d’articles traitant de l’œuvre de
déstabilisation de Saïd Bouteflika
commencée avec l’Opération Zéralda où
Saïd a entamé un véritable plan de
liquidation du DRS et des services de
renseignement algériens, mais pas
seulement, la déstructuration de
l’institution sécuritaire et militaire
s’est répandue dans différentes unités
de l’armée. Néanmoins, le DRS
constituait pour le clan de Saïd la
cible essentielle. Par sa récente
sortie, le général Khaled Nezzar a
indirectement confirmé que le général
Benhadid a tenté d’intervenir pour
insuffler une dynamique en vue d’ouvrir
le débat et trouver une sortie de crise.
Il faut rappeler que le général Benhadid
est incarcéré injustement en ce moment
alors que ce grand monsieur a servi
fidèlement sa patrie tout au long de sa
vie depuis sa prime jeunesse, n’en
déplaise à la cohorte de malfrats à
l’image d’Ahmed Ouyahia qui s’agrippe à
une chaise virtuelle en faisant toutes
les contorsions possibles alors qu’il
n’existe pas dans la configuration
décidée par le clan, même si ce dernier
l’a nommé à la présidence. Quoi qu’il
fasse, Ahmed Ouyahia est bel et bien
politiquement mort donc, nous le sommons
de ne pas parler la bouche pleine et
d’assumer les différentes affaires
auxquelles il est associé, notamment
avec Tahkout, et d’arrêter de faire de
la politique spectacle. Voir ce futur
déchu ne défendre que la cause du clan
qui le mettra sur une voie de garage est
pathétique.
Concernant la déclaration du général
Nezzar, elle est extrêmement importante
dans la mesure où Nezzar a clairement
dit que l’État civil dont le drabki
Saïdani nous rabâche
continuellement les oreilles, n’existera
pas tant que le président actuel sera
détenteur du portefeuille de ministre de
la Défense, ce qui n’existe qu’en
Algérie. En effet, les chefs d’État ne
cumulent jamais leur fonction avec la
charge de ministre de la Défense qui,
elle, est attribuée à un civil. Dans
l’Algérie de Bouteflika, on vit dans une
quatrième dimension, voire une sixième.
Quoi qu’il en soit, le général Nezzar a
recadré le débat sur ce qui s’est passé
au niveau du DRS en précisant à Gaïd
Salah que bien qu’on lui ait attribué
plusieurs segments du DRS, il n’a aucun
réel pouvoir puisque le ministre de la
Défense n’est autre que le président de
la République. L’opération ne visait au
final que le remplacement d’une personne
par une autre, à savoir le général
Toufik par le général Tartag, soit un
ravalement de façade. Ce n’est donc pas
un changement mais la magouille d’un
clan qui a voulu frapper le général
Toufik, comme je l’ai dit dans mes
précédents articles. Venant du général
Nezzar, c’est une réponse au général
Benhadid qui lui avait demandé de
s’exprimer lorsque ce dernier a attaqué
Saïd Bouteflika et son clan. Le général
Benhadid a eu le mérite de faire éclater
la vérité et l’a payé de sa liberté, et
ses propos sont confirmés par Nezzar qui
dit la même chose d’une autre manière.
Est-ce que Saïd Bouteflika va interpeler
également le général Nezzar ? La
question reste ouverte. Est-ce que Saïd
Bouteflika et son clan pourri vont
incarcérer tout qui intervient dans le
débat politique, puisqu’ils osent même
emprisonner des gens qui postent des
commentaires sur leur page Facebook ?
Nous sommes non pas dans le processus
d’un État civil mais dans la
configuration d’un État clanique,
régionaliste et fasciste qui est en
train de tout flicardiser. Ce n’est
nullement dans l’intérêt du pays d’avoir
un pouvoir faible qui prétend museler le
peuple, au lieu de consolider les
libertés démocratiques et les acquis
provenant d’un cumul de luttes pour
lesquels sont morts des journalistes,
des hommes et des femmes qui ont lutté
pour que nous ayons le droit de nous
exprimer librement, d’avoir une opinion
et de la défendre. Nos acquis ne sont
pas un cadeau offert par la horde
sauvage de Saïd Bouteflika et du harem
qui la compose, comme lemgemmel
d’Ali Haddad qui n’est qu’un vulgaire
voleur à l’instar de ses comparses du
clan Bouteflika, véritable ramassis de
malfrats, et je suis à court de
qualificatifs pour décrire leur
forfaiture. Ces gens-là ont saigné et
massacré le pays sans aucun état d’âme.
Je maintiens que l’Opération Zéralda
a eu lieu sur commande dans le seul but
de détruire le DRS et les services de
renseignement et de démanteler l’armée.
C’est ce qu’évoquait le général Benhadid
en parlant du manque de cohésion au sein
de l’armée, cohésion qui avait toujours
existé auparavant et qui permettait à
l’armée de posséder une capacité
d’arbitrage pour trouver des équilibres
dans les moments de crise. Cette
cohésion aujourd’hui est mise en péril
par Saïd Bouteflika qui n’est ni un
homme d’État, ni un militaire, juste un
amateur de soirées sado-maso, un pervers
qui règne sur l’Algérie, et ce n’est pas
Gaïd Salah qui se berce d’illusions en
pensant qu’il détient un pouvoir qui
pourra préserver l’institution
militaire. Les jours qui suivent vont
nous montrer que Gaïd Salah va être mis
à la retraite et que le régionalisme
sera source de la nomination du futur
chef d’état-major qui viendra de la
région du clan de Bouteflika et de son
entourage, parce que les Bouteflika
n’existent nulle part en Algérie et que
leur nom ne figure pas dans l’état civil
algérien. La sortie du général Nezzar
n’est pas anodine et il faut méditer sur
son importance au niveau politique,
contrairement à sa bisbille avec Khaled
Ziari, l’ancien commissaire
divisionnaire de la DGSN, qui relève
plus de la chamaillerie de gamins et du
règlement de comptes. Ici, Nezzar s’est
exprimé sur un sujet grave. Est-ce
seulement pour dire que le DRS et Toufik
ont été visés ou Nezzar a-t-il voulu se
rattraper après sa guéguerre insensée
avec Ziari dont on connaît l’instabilité
et qui peut déclarer tout et n’importe
quoi à travers les réseaux sociaux qu’il
vient de découvrir et qui lui permettent
de se défouler ? L’intervention du
colonel Benaouda s’inscrit dans le même
ordre d’idées, puisqu’il s’est mis lui
aussi de la partie pour solder un vieux
compte avec Nezzar en se plaignant d’un
coup de pied qu’il avait reçu de Nezzar
à l’ère du précambrien. Nous
n’oublierons jamais le spectacle
effarant que Benaouda a offert face à
Bouteflika quand cet ancien de l’ALN
s’est abaissé en pleurant devant celui
dont on voit aujourd’hui la fin
pitoyable. Les règlements de compte
concernant l‘histoire de l’Algérie
ternissent l’image du pays et ne nous
intéressent pas. Ces débats stériles
n’apportent rien à l’Algérie. Tout
processus révolutionnaire dans
l’histoire du monde comporte toujours
son lot d’erreurs, l’important est
l’objectif et sa réussite. Nous n’avons
vraiment pas besoin de chamailleries à
l’heure actuelle. Ce ne sont que des
velléités de vieillards rabougris qui
s’ennuient dans des villas détournées à
des colons et qui veulent remplir le
vide de leur vie en se réconciliant avec
un passé marqué par leurs trahisons, à
l’image d’un président qui paie, comme
on le voit, sa trahison envers les
martyrs. Les révolutionnaires de
Novembre, contrairement aux larbins de
la France d’aujourd’hui, nous ont donné
un pays indépendant. Ce que vous en avez
fait est une autre histoire. Le général
Benhadid avait raison de demander au
général Nezzar pour qu’il s’exprime à
propos des véritables manigances du clan
présidentiel avec à sa tête Saïd
Bouteflika, surtout dans le dossier du
DRS et de l’armée.
Hamid Grine se fait fouiller
à l’aéroport d’Orly et décerne le
Caleçon d’or, prix du président de la
République, pour récompenser le
journalisme professionnel
Un spectacle de choix a été offert à
toute la planète lorsque Hamid Grine, le
ministre ou « sinistre » algérien de la
Pub, de la Vertu et de la distribution
des tickets de métro, s’est retrouvé en
caleçon face aux douaniers français qui
ne ménagent pas leurs serviteurs
bougnoules, même si ceux-ci sont dociles
et obséquieux à souhait. À travers le
zèle de ses douaniers, la France a
montré qu’elle peut se permettre tout ce
qu’elle veut avec ce régime illégitime
corrompu et dont les ministres et «
ministrettes » passent tous leurs
week-ends à Paris, comme l’a dévoilé un
sénateur français. Même s’ils sont
gagnants dans la relation Algérie-France
catastrophique pour l’Algérie, les
Français n’ont aucun scrupule à humilier
des ratons qui ont trahi leur propre
patrie. Le message des Français était
clair : « Nous sommes les maîtres et
nous savons que vous détournez de
l’argent et que vous possédez des biens
en France, nous vous humilions parce que
vous êtes des bougnoules colonisés et
des supplétifs de la métropole ». Et
Hamid Grine a le culot de nous dire, la
main sur le cœur et la bouche en cul de
poule, « qu’il était en mission en
France ». En plein week-end ! De quelle
mission était donc chargé Grine ?
D’aller visiter Pigalle ou de prendre un
verre sur une terrasse des
Champs-Elysées ? Il faudrait quand même
cesser de nous prendre pour des idiots.
Ce que le régime algérien ne comprend
pas, c’est qu’il n’est respecté nulle
part et par personne, c’est la raison
pour laquelle ce prétendu ministre,
disons plutôt « sinistre » Hamid Grine,
s’est retrouvé en caleçon devant les
douaniers d’Orly, voire soumis à une
fouille plus intrusive dans la partie la
plus secrète de son anatomie. Du côté de
l’aéroport parisien, le tube de l’année
c’est « déshabillez-moi » et plusieurs
ministres-sinistres se sont foutus à
poil lors de visites dans leur patrie de
cœur, la France. L’Algérie souffre entre
un mehmel d’Algérie télécom et
un Hamel du clan de Saïd. El hamla
est un mot central désormais à
l’honneur. El hamla est
partout. L’ère de Bouteflika se résume à
la mutation de « arfaa rassak ya aba
» (relève la tête) en « arfaa
seroualak ya aba » (relève le
pantalon). Alors, arfaa seroualak,
ya Grine, ya Bouchoureb, ya Tebboune,
etc. Au suivant ! Où est le principe de
réciprocité, bande de bougnoules
colonisés, quand des maires et des
sénateurs ou ministres français viennent
serrer la pince du président grabataire
? Oseriez-vous fouiller un simple
fonctionnaire français en visite dans sa
colonie ? Chiche !
Sans doute grisé par sa séance
d’effeuillage parisien, le cave Grine a
renchéri en Algérie en pratiquant un
striptease pour ses maîtres Bouteflika
dans un hôtel algérois cinq étoiles afin
de décerner le prix du président au
meilleur journaliste, sans préciser de
quel président il s’agit, soit Saïd ou
son frère remorqué. Ce prix est un
symbole à la fois du délabrement du
métier de journaliste et de la traîtrise
de ce pouvoir pourri. Hamid Grine, au
lieu de s’emmurer dans la grotte la plus
isolée et la plus profonde pour faire
oublier l’humiliation qu’il a fait subir
à l’Algérie dans l’aéroport français,
n’a pas eu honte de parader devant les
caméras et les appareils photographiques
pour récompenser le meilleur des larbins
parmi les « journalistes » algériens.
Lui et sa commission à la noix composée
de vieux débris qui n’ont jamais été que
des pique-assiettes toute leur vie en
bâfrant à la mangeoire, ont décerné ce
que l’on devrait nommer le Caleçon
d’or, prix d’un président remorqué.
Les lauréats de cette bouffonnerie
vont-ils postuler au Washington Post
ou au New York Times ? Les
gars, il serait temps de vous mettre
tous à l’heure universelle car
l’Algérie, en demeurant dans les normes
du 4ème mandat, donc hors normes,
patauge dans la mare aux canards en
attendant que le bateau coule. Donc,
Hamid Grine, la pute de la Pub, a offert
le Slip d’or. Et quand on pense que
cette commission n’a trouvé personne
dans la presse écrite à qui offrir ce
prix minable, on se demande si ces
gens-là sont aptes à distribuer des prix
à qui que ce soit. Une « journaliste »
de la télévision qui a fait l’interview
exclusive d’Abdeslam Bouchouareb
mérite-t-elle un prix ? Ou encore un
reportage sur les dattes de Ghardaïa ?
Alors que le sang a coulé à flots dans
cette région et que le pays est menacé
de toutes parts, on parle des défis
stratégiques des dattes de Ghardaïa !
Mais dans quel monde ou dans quelle
dimension vivez-vous ? À défaut de faire
un retour vers le futur, faites au moins
un retour vers le présent ! C’est à
croire que tout le monde est momifié à
l’image du président véhiculé. Et je
demande à Grine de se rhabiller illico
presto et de cesser ses trémoussements.
La situation économique
catastrophique de l’Algérie sous les
mandats successifs des frères Bouteflika
Dans un an et demi, le fond de
régularisation des recettes aura
disparu. Jusqu’ici, la dette publique
s’élevait à 8 % du PIB mais elle
atteindra rapidement 50 à 60 % et sera
multipliée par dix en 2019 pour
avoisiner les 23 ou 28 milliards de
dollars. Ceci est confirmé par le
dernier rapport du FMI qui prévoit un
avenir économique très sombre pour
l’Algérie, bien que le gang des mafieux
ait fait cadeau de 5 milliards de
dollars à Christine Lagarde et à son
organisme impérialiste. Au lieu de
rendre ces 5 milliards, le FMI qui sait
que le régime de Bouteflika est un
pouvoir corrompu et illégitime, ne se
prive pas de vous traiter comme des
colonisés en vous crachant dessus. Un
État faible, on ne lui enlève pas
seulement le pantalon dans un aéroport
mais on lui fait du chantage et on le
pille. Ne pensez pas qu’on a oublié ces
5 milliards donnés au FMI, et nous vous
sommons de rendre cet argent ainsi que
les 10 milliards que vous avez versés au
fond souverain américain ! Les
Américains qui se sont repus de nos
souffrances n’ont pas éprouvé la moindre
gêne pour déclarer que l’Algérie ne
détient pas d’argent dans les banques
US. Voilà comment les États faibles sont
traités par les Occidentaux, ya klab
sans honneur ! TFOUH ALIKOUM ya
khamaj! L’économie est infectée,
comme le rappelle le rapport CARE
et Doing Businessde la Banque
mondiale qui classe l’Algérie dans les
pays les plus rétrogrades en matière
économique : 163ème place sur 189 ! Ce
ne sont pas nos statistiques, mais
celles des maîtres du mgemmel
Ali Haddad et de son comparse Abdeslam
Bouchouareb, deux autres caves. Pour
moi, le FMI avec lequel vous avez
pactisé et auquel vous avez offert
l’argent du peuple, machi rezk
babakoum (qui n’est pas la
propriété de vos parents), et
toutes les autres organisations du même
type sont des instruments impérialistes,
mais quand ces institutions vous
humilient, cela nous donne la véritable
image de ce que vous avez fait de notre
pays. Quand Abderrahmane Benkhalfa, le «
sinistre » des Finances, déclare que
l’Algérie dispose d’une marge de
manœuvre face à la crise, pourrait-il
nous éclairer quant à cette marge alors
que le dinar algérien a dégringolé de 22
% en 10 mois et ne sera bientôt plus que
de la monnaie de singe ? Comment
allez-vous payer vos importations en
provenance de l’Union européenne alors
que de 106,9 DA en 2014, il faut
maintenant 117, 6 DA pour un euro ?
Quand on sait qu’il y a 14 millions de
pauvres en Algérie, n’avez- vous pas
honte d’avoir dépensé 800 milliards de
dollars sous le règne de Bouteflika
1-2-3-4 et des goinfres qui poussent sa
charrette de roi-fainéant ? Vous avez
présenté la renationalisation d’El
Hadjar comme une victoire, parce que
vous l’aviez négociée sans payer un
centime. Bande de nases, vous allez
devoir payer 1 milliard de dollars pour
rembourser les dettes d’Arcelor Mittal.
Ce n’est donc pas la peine de
fanfaronner, l’État a perdu et Mittal
sort gagnant. Autre exemple de
l’incompétence de ce pouvoir en
décomposition avancée, l’Algérie, qui a
régné sur la Méditerranée pendant des
siècles, et l’une des meilleures flottes
maritimes dans les années 80, ne dispose
plus que d’une dizaine de bateaux de
fret et ne couvre que 2% du transport
des marchandises importées, les 98%
étant assurés par des navires étrangers
pour un montant de 4 milliards de
dollars. Sans oublier l’autoroute
Est-Ouest, la Grande Mosquée du Grand
Sultan Remorqué Bouteflika, etc.
Les différentes factures du 4ème
mandat sont très salées et ce que vous
avez caché doit être encore plus
édifiant que ce que nous savons. Et le
régime pourri de Saïd la folle a tout
d’un coup décidé de dire la vérité au
peuple ? Quelle vérité ? Allez-vous
avouer au peuple algérien que vous avez
pillé et saigné l’Algérie en utilisant
des termes économiques qui sonnent bien
aux oreilles ? Allez-vous recourir à
votre bataillon de spécialistes du
mensonge et des illusions d’optique et
d’autres technokhrates ou
technomerdes pour convaincre le peuple ?
Nul n’est dupe de votre trahison, «
rassa khamdja » bande de parvenus,
traîtres, caves, rejetons de Fafa ! Vous
êtes l’humiliation et la honte de
l’Algérie.
Hmimid Ouyahia menace tout le
monde et fait du zèle dans l’excès pour
obtenir une place au soleil
Ahmed Ouyahia tape à tort et à
travers et insulte l’opposition, même si
celle-ci en est encore au stade
embryonnaire. Cela fait sans doute
partie de la mission dont l’ont chargé
Saïd et le clan présidentiel. Selon les
normes internationales, dans les pays
sérieux, l’opposition renforce le
pouvoir, chaque nation ayant besoin
d’une opposition forte pour garantir le
débat et la vie politique. Quand Ouyahia
menace une opposition qui n’existe pas,
il donne l’impression d’être un scorpion
qui, sentant sa fin proche, s’injecte à
lui-même le poison mortel. Ne parle pas
la bouche pleine, ya Ouyahia, et
épargne-nous tes sermons, c’est ton
maître Saïd Bouteflika qui t’a placé au
cabinet de la Présidence et même si tu
t’esquintes à faire toutes les
acrobaties possibles et imaginables, tu
te retrouveras sur le banc de touche
très bientôt. Je l’ai déjà dit dans un
article précédent, tu es mort
politiquement et ça ne date pas
d’aujourd’hui. Au fait, comment va ton
fils depuis son overdose d’un cocktail
de différentes drogues ? S’en est-il
remis ? Quand tu t’attaques aux «
ennemis de l’Algérie », ne crois pas que
tu ne leur rends pas service, au
contraire, tu leur fais de la publicité.
Donc arrête ton cinéma, ya Hmimid, et
regarde-toi dans un miroir, tu y verras
l’image d’un vieux modèle d’échec qui
symbolise la crise, la matrice, et la
matrice ne génère rien de bon.
Benyounès, déjà éjecté comme un valet,
continue à faire le larbin en passant
el chitta (la brosse à reluire)
dans l’espoir d’avoir un poste, même de
sous-préfet dans n’importe quel coin
perdu en Algérie. Peu importe le poste,
y compris celui de cireur de pompes
officiel, Benyounès est preneur. Quelle
bassesse.
Les cicérones, kawadine lekhab,
comme les a décrits notre ami Maougal,
ont affiché leur vœu de s’endetter
auprès de la Chine. Vous êtes la crise,
tous, et vous pensez qu’avec vos plans
bidon, vos rafistolages d’aller
s’endetter et de se prostituer en Chine,
de remplacer Sellal par Bouchouareb sous
la pression de l’oligarchie et des
begara, vous allez régler les
problèmes ? Mais dans quel monde
vivez-vous ? Vous fonctionnez d’une
manière tellement archaïque et stupide
qu’on est incapable d’imaginer qu’il
puisse exister ailleurs une race telle
que la vôtre. Vous continuez votre fuite
en avant alors que êtes tous devant le
fait accompli et que chacun est en
mesure de constater votre gabegie, votre
massacre des richesses de notre pays,
l’import import où vous avez tous des
prête-noms : vos femmes, vos enfants,
vos oncles, vos cousins et frères, vos
maitresses ou vos amants, vous êtes tous
impliqués dans l’informel comme l’est
votre président. Vous êtes vous-mêmes
informels et vous demandez aux barons de
l’informel d’investir les banques ? Mais
il faut être des Ouyahia, des Sellal ou
des Saïd Bouteflika, soit le clan au
complet, ou un Gaïd Salah corrompu
jusqu’à la moelle, pour croire que nous
pouvons encore avaler vos salades. Vous
êtes abjects et dégoûtants.
On voit vos guéguerres, la danse du
ventre du drabki Saïdani qui ne
se lasse pas de se déhancher et qui
revient à la charge, comme Ouyahia, en
menaçant tout le monde, armé de sa
derbouka, et qui a le culot de dire aux
Algériens qu’ils devraient baiser les
pieds du président momifié ! Koul
wahed yahkam sabaou(que chacun se
tienne à carreau), a dit Hmimid Ouyahia.
Ma réponse à Ahmed Ouyahia est la
suivante : koun ma naarfakch ya kaii
nahsbak madfaa (si je ne te
connaissais pas, mon trou de cul, je te
prendrais pour un canon), et cet adage
du terroir algérien s’adresse à vous
tous. Vous ne valez pas un pet, alors ne
vous prenez pas pour des canons.
Ouyahia, je te le répète, nous
continuerons notre combat de patriotes
contre votre race maudite. Dazou
maahoum ! Si vous n’êtes pas
contents, tapez votre tête contre le mur
et en passant à la menace, vous prouvez
que vous perdez vous-mêmes votre
sang-froid et que vous avez
peur.Saïdani, le bouledogue de
Fafa, nous sort qu’il croit à la justice
française parce que la France lui a
donné raison dans son litige avec
Mondafrique de Nicolas Beau. Ô
peuple castré d’Algérie, sachez que
Saïdani le drabki a des
ambitions présidentielles et risque bien
d’être président pour garantir les
intérêts des pouilleux Bouteflika avec
le soutien de Fafa. Qui pourrait mieux
préserver les intérêts du clan, sinon un
autre bâtard né dans un camp de réfugiés
tunisiens et dont on ne connaît ni le
père ni la mère ? Qui se ressemble
s’assemble. Le FLN de Benboulaïd et de
Ben M’Hidi est mort, nous sommes dans la
version Saïdani-Bouteflika, une mouture
de Bernard Bajolet, chef de la DGSE, qui
se permet d’affirmer lors d’une
conférence que le Moyen Orient comme on
l’a connu ne sera plus jamais comme
avant, c’est à dire que les frontières
de l’Irak et de la Syrie ne seront plus
les mêmes. Cela confirme que le plan de
dépècement des pays venu après le
printemps sioniste appelé « printemps
arabe » a été concocté dans les
laboratoires occidentaux. Bernard
Bajolet, l’instigateur du démantèlement
des services de renseignement algériens
et maître d’Alger, n’a pas abordé le cas
de la Libye alors que la France a joué
un rôle central dans son effondrement,
plongeant le Sahel dans le chaos, et n’a
pas parlé non plus de l’Algérie. Bajolet
nous prépare sans doute un programme
spécifique. La facilité avec laquelle
ces criminels osent parler de la
disparition de nations et de leurs
peuples est impressionnante. Toute honte
bue, ils pérorent sur la destruction
d’États souverains comme s’il s’agissait
de futilités. Bajolet n’a pas non plus
jugé utile de dire un mot sur les
groupes terroristes comme Al-Qaïda que
la France soutient en Syrie. On peut
comprendre que Brzezinski ou Kissinger
fassent des commentaires alors qu’ils
sont à la retraite, mais qu’un chef de
renseignement toujours en activité ose
s’exprimer sur la géostratégie, c’est
assez gonflé. Non seulement, Bajolet
reconnaît implicitement la
responsabilité de la France et des
Occidentaux dans la destruction des pays
arabes, mais en plus il s’en vante.
Que dire à la jeunesse algérienne ?
Qu’un clan de pourris, producteurs non
pas de la richesse mais de la crise et
de la faillite, nous a ramené à des
mandats consécutifs et à un règne infâme
en détournant les acquis de la
Révolution ? Que l’Algérie est livrée à
une bande de truands malfaisants, de
voyous incompétents, de larbins serviles
? Que vous avez tout pillé ? Que vous
nous avez livrés à nouveau à la France ?
Que des ministres algériens se font
fouiller comme des bandits par les
Français, comme au bon vieux temps de la
colonisation ? Que vous n’avez pas
hésité à sectionner le câble internet à
Annaba ? Vous nous avez vendu une
histoire de sous-marin ou de bateau, ne
serait-ce pas plutôt Tliba qui a bouffé
le câble ? Non seulement vous êtes
capables de bouffer les câbles, mais
aussi l’asphalte et le goudron, comme
cette tête à claque d’Ali Haddad le
kharay et ses 40 voleurs.
Qu’allez-vous léguer à ces jeunes
générations qui vous maudiront toute
leur vie ? Nous sommes fiers d’être
contre vous, nous, les vrais patriotes,
et vous allez payer très cher tout le
mal que vous avez fait à l’Algérie.
Un 1er Novembre dans
l’Algérie du 4ème mandat des Bouteflika
Le Val-de-Grâce continue à faire des
dégâts. Le 4ème mandat soutenu par
François Hollande, alias Flamby «
l’alacrité », nous coûte très cher. Le
1er Novembre, fête nationale du
déclenchement de notre glorieuse
Révolution, s’est déroulé presque comme
un jour banal dans l’Algérie des
Bouteflika. On ne peut pas se réjouir
quand un ministre, copain coquin du clan
de Saïd, le sous-préfet de la France
coloniale, s’est fait foutre à poil à
l’aéroport d’Orly. Comment fêter cet
anniversaire, se remémorer la lutte de
nos ancêtres, le sang qui a coulé à
flots pour cette patrie, quand on voit
déambuler des traîtres qui n’ont pas
honte de s’afficher avec les
représentants de la France qui
n’arrêtent pas d’affluer en Algérie ? On
sait que le pouvoir des Bouteflika a
reçu l’ordre de Paris, depuis plusieurs
années déjà, de ne pas fêter nos dates
de libération, comme le 1er Novembre et
le 5 Juillet. La preuve, en Algérie, on
fête davantage le 14 juillet, fête
nationale de leurs maîtres gaulois, que
les fêtes nationales algériennes. Devant
le sacrifice de nos martyrs, comment
pouvez-vous affronter votre propre image
dans le miroir en avouant que, oui,
l’Algérie des martyrs est dirigée par
des valets de la France, des bougnoules
tahane et farhane, des
harkis au service de Fafa ? Même au
SILA, salon du livre d’Alger, la France
était mise à l’honneur. Comme s’il n’y
avait que la France ! Comment soutenir
le regard de nos chefs révolutionnaires,
comme Larbi Ben M’Hidi ou Benboulaïd, en
leur révélant que la France contrôle
tout en Algérie, l’eau, les tramways, le
gaz de schiste mortifère, etc. et
qu’Alger est redevenue une banlieue
parisienne ? Les révolutionnaires de
Novembre nous ont légué un pays qui
aurait pu être une force mondiale et
vous en avez fait un vulgaire État
bananier, un grand bazar d’importateurs
où se bousculent les petites frappes
liées à la France et aux Israéliens, et
qui se chamaillent pour la rente
pétrolière qui se réduit à une peau de
chagrin au fil de leur folie
dilapidatrice. Ils se battront jusqu’au
dernier dollar et puis foutront le camp,
comme le font tous les compradores. Leur
seul projet est de dévorer toutes les
potentialités en attendant de quitter le
navire comme des rats. L’Algérie est
devenue ce qu’elle est aujourd’hui et il
n’y a pas de quoi se réjouir. Ne nous
dites surtout pas que nous semons le
désespoir, car VOUS ÊTES le désespoir et
la mort de la nation algérienne, et le
cancer que véhicule votre pouvoir
politique se métastase dans toutes les
couches de la société. Que faire ? C’est
une vieille question mais elle reste
d’actualité, car les gens qui l’ont
posée avaient une vision de l’État et
une culture politique, contrairement au
ramassis de canailles sans honneur qui
dirigent l’Algérie.
Le clan des Bouteflika a inventé un
nouveau style de gouvernance en espérant
rester au pouvoir jusqu’en 2019 : les
lettres. La saison, non pas des feuilles
mortes, mais des missives a repris à
l’occasion du 1er novembre, et
décidément, on ne guérit pas de la
maladie de la France, car seule la
lettre de félicitations de François
Hollande a été répercutée par la presse.
Pourquoi consacre-t-on des manchettes de
journaux à celui qui représente l’ancien
colonisateur qui, je le rappelle, ne
s’est jamais excusé pour ses crimes et
pourquoi ne parle-t-on pas des nombreux
chefs d’États qui ont adressé leurs vœux
à l’occasion de notre date anniversaire
? Triste réalité de l’Algérie où des «
ministrettes » françaises à peine
sorties de la puberté et des élus locaux
viennent parader à tour de rôle devant
les rejetons des colonisés qui les
accueillent avec des fleurs en chantant
« Bienvenue en Algérie à Missié le
Franssais » ou « On vous aime ». Les
martyrs s’en retournent dans leur tombe.
Comment n’avez-vous pas honte, bande de
laquais ?
Autre lettre, celle que Saïd
Bouteflika, via son légume de frère, a
transmise au peuple algérien en lui
demandant de garder son sang-froid et de
rester calme. Ce énième message au
peuple algérien que l’on prête au
président mais qui est rédigé par Saïd
est une diversion de plus qui sert à
gagner du temps. On y annonce pour la
millième fois la nouvelle mouture de la
Constitution présentée comme le Saint
Graal alors que ce n’est qu’une
fumisterie de plus de la part du frère
d’un président grabataire qui a déjà
violé la Constitution. Le pays traverse
une crise politique doublée d’une crise
économique et ils continuent à
grappiller le temps en investissant dans
les diversions au moment ou la vacance
de pouvoir est flagrante avec un
président absent, sauf à travers les
lettres de son frère. Leur but est de
préparer la succession ou, en cas de
crise économique majeure, aménager la
fuite. Sauf que cette fois, la missive «
présidentielle » comporte en filigrane
un aveu d’échec et la peur de la
réaction du peuple. Si tout allait si
bien dans le pays comme vous le faites
proclamer par vos chaînes de télé
poubelles, pourquoi demander au peuple
de se serrer la ceinture ou de rester
calme ? Si votre bilan était positif,
pourquoi tant de demandes aux Algériens
qui s’apparentent étrangement à «
épargnez-nous », « ne nous en voulez pas
» ? Auriez-vous peur du peuple ? Faites
rentrer vos caniches, ceux qui défendent
votre bilan catastrophique, à la niche.
Leurs aboiements sont inutiles puisque
le maître lui-même a avoué qu’il avait
échoué. Dégagez tous sereinement, dans
la tranquillité, avant que le peuple ne
vous lynche dans les rues. Vous avez
prouvé que vous étiez des bras cassés
doublés de pilleurs, fichez le camp ! Et
dites à vos larbins dans la presse et
dans les différents partis foutoirs
composés de begara et de
renégats de la fermer.
Passons à l’essentiel avec l’autre
lettre, la plus importante, émanant de
19 personnalités algériennes qui, dans
un souci patriotique de sauvegarder la
nation, se sont groupées pour envoyer
une demande d’audition à Abdelaziz
Bouteflika, via Ahmed Ouyahia, afin de
vérifier si le président est au courant
de ce qui se passe en Algérie et s’il
est capable de gouverner. Leur démarche
n’a jusqu’ici obtenu aucune réponse. Ces
hommes et ces femmes venus d’horizons
différents mais dont le patriotisme
n’est pas à mettre en doute ont pris une
excellente initiative pour démasquer
l’usurpateur, à savoir Saïd Bouteflika,
qui se sert de son frère pour gouverner.
La première démarche à faire est de
démasquer les usurpateurs et ensuite
d’installer le nouveau pouvoir, ou la
nouvelle république, appelez ça comme
vous voulez, qui se penchera sur les
problèmes réels de l’Algérie mais avec
des personnalités crédibles,
compétentes, engagées, et propres, et
non pas la crasse qui gravite autour de
Saïd et qui constitue aujourd’hui l’un
des problèmes du pays et non pas la
solution comme le disent des tas de
khobzistes, adeptes de la chkara,
qui ont pullulé durant le règne du
président remorqué Abdelaziz Bouteflika.
La démarche de Louisa Hanoune, Zora Drif
Bitat, le colonel de l’ALN Lakhdar
Bouargâa, Rachid Boudjedra, Nouredine
Benissad, Fatiha Mentouri, le professeur
Abdelhamid Aberkane, Khalida Toumi,
Boudjemaa Ghechir et d’autres noms, est
une étape majeure car elle constitue
l’identification de la situation dans
laquelle se trouve le président. Ces
personnalités ont demandé de voir
Abdelaziz Bouteflika qui, rappelons-le,
reçoit des officiels étrangers, surtout
français, et même des sénateurs et
maires français ! ainsi que des
présidents africains fantoches, en face
à face pour constater de visu s’il est à
même de diriger. Cette démarche met le
doigt sur la plaie et prend le peuple
algérien à témoin. Le fait que personne
ne leur ait répondu prouve la vacance du
pouvoir et le fait que le président est
bel et bien absent et que c’est son
frère qui dirige l’Algérie par
procuration. Face à ces personnalités
respectables, les chantres de la version
de « la main étrangère » ne vont pas
pouvoir faire avaler la pilule en
accusant ces personnes d’être des agents
de l’étranger qui veulent mettre le pays
à feu et à sang. Les hérauts de Saïd qui
ont le culot de demander un front de
soutien pour le président remorqué, à
savoir quelqu’un qui n’existe pas, ont
perdu d’avance. Saïd et Saïdani, avant
de parler de front de soutien au
président ou Ouyahia avec son alliance,
il faudrait d’abord nous dire où est le
président et qui décide à sa place.
Cette démarche s’inscrit dans
l’identification de celui qui dirige
réellement le pays en ce moment, à
savoir Saïd, à la place de son frère,
avant de parler de quoi que ce soit.
C’est un préambule à tout débat sur la
sortie de la crise. Les personnalités
qui ont initié cette action n’ont rien à
prouver et n’ont aucune ambition
particulière, comme elles l’ont indiqué
dans leur message, leur parcours parlant
pour elles. Certains ont libéré le pays
et ce sont eux le vrai FLN, et les
autres ont participé à la construction
de l’État à tous les niveaux. C’est une
excellente initiative qui s’inscrit dans
la sauvegarde de l’État algérien et
devrait ouvrir la voie à d’autres
démarches en vue de la sortie de cette
crise qui risque d’emporter la nation
algérienne. Comme disait notre ami Sammy
Oussedik, la matrice est la seule
responsable. Et pour ceux qui ne
comprennent pas la différence entre un
État et un pouvoir politique, ils
doivent reprendre le chemin de l’école.
Alors, Saîd Bouteflika, que vas-tu faire
face à cette initiative ? Voir des
personnalités de différents horizons
uniquement motivés par la sauvegarde de
la nation et cherchant à identifier si
le président est là ou pas, ça fait mal,
hein ? Cela vient renforcer ce que j’ai
toujours dit dans mes articles, à savoir
que Saïd dirige le pays avec son bras
droit Gaïd Salah et soutenu par son
amant el kharay Ali Haddad. Bas les
masques !
Le général Benhadid est
toujours en prison, ainsi que le général
Hassan et Rebrab, première fortune
d’Algérie, est en fuite : telle est
l’Algérie du 4ème mandat
Selon une rumeur propagée par
Ennahar TV, chaîne de télévision
off shoreappartenant à Saïd
Bouteflika et dirigée par Anis Rahmani,
bien connu pour s’être opposé à la
candidature de Bouteflika en 2004 et
pour avoir mené campagne contre lui sur
Khalifa TV mais qui a fini par
retourner sa veste en roulant pour le
clan, Rebrab serait rentré en catimini
en Algérie. Il est bon de rappeler au
passage que l’Algérie est l’unique pays
au monde où 40 chaînes de télévision
informelles de droit étranger émettent
depuis l’extérieur et couvrent
l’actualité nationale algérienne et dont
les responsables algériens ont un statut
de correspondant de presse. Ces chaînes
reçoivent des personnalités et ministres
algériens sur leurs plateaux, et donnent
même la parole à des terroristes
sanguinaires, comme Madani « Merguez »
Mezrag, promus grâce au clan des
Bouteflika et leur valet servile
Ouyahia, au rang de « personnalités »
nationales consultables dans le cadre de
l’élaboration de ce qu’ils appellent la
nouvelle Constitution. Le pouvoir
politique, lui-même informel et
illégitime, refuse de promulguer la loi
sur l’audiovisuel afin de permettre
l’émergence de chaînes de droit
algérien. C’est l’un des nombreux
aspects de la calamité du règne de
Bouteflika dans le domaine de la presse
et des médias.
Même si l’information du retour
discret de Rebrab se confirme, cette
histoire restera une forfaiture de plus
du clan Bouteflika qui a montré à toute
la planète que ce régime est non
seulement pourri mais d’une incompétence
crasse. Pendant ce temps, le général
Benhadid continue à croupir derrière les
barreaux, et je lui affirme ma
solidarité inébranlable. Je me réjouis
que son fils, accusé de port d’arme
illégal, ait été libéré bien qu’il ait
été condamné avec sursis et à une amende
alors que le délit pour lequel il avait
été écroué réclame au minimum 2 ans de
prison. Le verdict en lui-même atteste
qu’il s’agissait bien d’une cabale menée
par le clan pour nuire au général
Benhadid en s’en prenant à son fils. Le
général Benhadid, en patriote, a voulu
stopper une dérive meurtrière pour le
pays et a été incarcéré injustement,
sans qu’aucune plainte ne soit versée
dans le dossier d’instruction. Cela
restera dans les annales de l’Algérie.
Malgré son état de santé défaillant, le
général-major Abdelkader Ouarabi, dit
Hassan, quant à lui, vient d’être
transféré de la prison de Blida à Oran,
sur les instructions de Gaïd Salah après
que celui-ci ait effectué une purge au
sein des tribunaux militaires en mettant
prématurément à la retraite 14 colonels
parmi les procureurs et les juges. Les
pourris du gang des mafieux, Gaïd Salah
en tête, éliminent tous les patriotes
qui se dressent sur leur route. Ces
traîtres du clan de la mafia au pouvoir
ne sont que des larves comparés au
général Benhadid, l’ancien moudjahid, et
au général Hassan qui ont servi tous
deux la patrie avec dévouement,
contrairement à Saïd Bouteflika le
sado-maso et ses larbins. Vous n’êtes
rien et on vous oubliera, comme on
oubliera le président remorqué qui paie
en ce moment le prix de sa trahison à la
mémoire de nos martyrs. Benhadid a eu le
courage de dire tout haut ce que pensent
beaucoup d’Algériens. Ceux qui ne sont
pas concernés n’ont qu’à regarder les
matchs de foot, ils ne seront d’aucune
utilité, ni dans un camp ni dans un
autre, et surtout pas dans celui des
patriotes qui luttent pour une Algérie
meilleure capable d’offrir des
perspectives aux jeunes générations que
ce régime corrompu est en train de
sacrifier en les livrant au néant, voire
au dépècement programmé de leur patrie.
Vous êtes en train de tuer à petit feu
tout un peuple en lui bouchant tous les
horizons et en lui ôtant toute faculté
de rêver, comme vous avez sacrifié notre
jeunesse depuis des décennies.
Pour le moment, les puissances
occidentales n’ont pas intérêt à ce que
l’Algérie s’effondre parce qu’elles lui
ont donné le rôle de garde-champêtre et
de larbin de la région du Sahel. Et vous
vous glorifiez de ce statut de Pakistan
et d’agent de l’impérialisme qui n’a
aucune stratégie. Méditez sur des pays
comme la Russie ou le Brésil. Ce n’est
pas un hasard si Rebrab a choisi le
Brésil pour y investir, car voilà des
pays sérieux. Regardez l’Iran – et ne me
sortez pas que l’Iran est chiite, cela
ne m’intéresse pas, les questions
confessionnelles sont notre malheur. Je
suis un Algérien patriote. Quant à «
l’islam » de Daech, Al Nosra et autres
pantins fabriqué dans les laboratoires
occidentaux et financé par les Bédouins
du Golfe, bouffez-le ! Il ne me concerne
ni de loin ni de près ! – l’Iran donc
qui marque des points, que ce soit en
aidant la résistance palestinienne ou
dans la lutte contre Daech, ou encore en
imposant une commission d’enquête aux
Saoudiens dans la tragédie du pèlerinage
de la Mecque, ce que le pouvoir algérien
n’a pas eu le cran de faire. Il ne faut
surtout pas offenser vos amis saoudiens,
massacreurs du peuple du Yémen. Je parle
des États forts, et les Iraniens ont
réussi à imposer leur vision aux
Américains et à leurs pays satellites,
sans parler de l’axe qu’ils ont
construit avec la Russie et la Chine.
Voilà l’avenir ! Vous, vous êtes déjà
morts, vous appartenez à un passé même
pas composé, vous êtes conjugables au
passé décomposé.
Je le redis : je serai toujours
solidaire de tous les Algériens qui se
font emprisonner pour leurs opinions,
qu’ils soient journalistes, militants,
ou généraux. Oui, je soutiens des
généraux de l’armée algérienne parce
qu’à travers eux, je soutiens l’armée de
mon pays, contrairement à ce que dit
Ouyahia le perfide, qui doit rendre des
comptes à la justice algérienne pour le
mal qu’il a fait au pays : incarcération
de cadres, fermeture des usines qu’il a
données ensuite à ses amis, dont
Bouchouareb. Et ce serpent à sonnette
ose dire que ceux qui défendent le DRS
attaquent l’armée ? Je sais qu’Ouyahia
est un zombie à l’image de son président
remorqué mais je ne pensais pas qu’il
tomberait aussi bas. Et dire que
certains le considérait comme le plus
politique parmi les politiciens. Une
rose ne peut pas croître dans le fumier.
Ma andak ma tkahyer men wlad el
kelba (on ne choisit pas entre les
rejetons de la chienne) : Saïd, le chef
de gang, Haddad le kharay
pique-assiette, prête-nom et voleur de
sable, Saïdani le drabki,
Ouyahia le crotale, le gros lard de Gaïd
Salah, et toute la clique de mafieux qui
ne sont compétents que dans la
dilapidation des richesses de notre
patrie. Dans cette configuration il nous
faut en urgence une nouvelle élite qui
émerge. C’est une nécessité vitale.
Quand aux rumeurs concernant Rebrab et
son hypothétique retour qui entraîne un
nouveau cafouillage, le gang aimerait
l’incarcérer notamment pour ses propos
concernant la pédophilie de Gaïd Salah.
Si celui-ci s’estime outragé par des
accusations mensongères, pourquoi
n’attaque-t-il pas Rebrab en justice ?
Mais vous utilisez la justice selon
votre gré, quand cela vous arrange. Gaïd
Salah a terni l’image de l’institution
militaire et devrait être jugé, et non
pas le général Benhadid qui a défendu
l’honneur de l’armée, ni le général
Hassan qui a fait son devoir en
protégeant le pays dans la lutte
antiterroriste. Tout cela doit être mis
à plat, et il faut revenir au
fonctionnement des institutions
assainies, en commençant par virer les
membres du clan et leurs valets.
L’informel doit être éradiqué, ya
Sellal, et non pas supplier les barons
de l’informel pour qu’ils fassent
rentrer leur fric dans le circuit. À
chaque fois que vous proposez une
solution, elle est problématique, et
voilà maintenant que vous voulez
recourir à l’endettement pour nous
mettre plus bas que terre. Soyez
maudits, tous autant que vous êtes ! Le
général Benhadid a tout notre soutien et
nous continuerons à nous battre pour
qu’il soit libéré. Il est déjà plus
libre que vous tous qui êtes prisonniers
de votre image dégradante et de vos
turpitudes, planqués avec vos rejetons
dans vos palaces du Club des Pins.
Les Pieds-Noirs demandent un
passeport algérien.
Cela peut paraître surréaliste, mais
il n’y a pas que le sioniste Enrico
Macias qui demande à rentrer en Algérie,
« son pays », dit-il, pour nous chanter
« malheur à celui qui blesse un enfant »
– un enfant israélien, cela va sans
dire, certes pas un enfant palestinien,
parce que les enfants palestiniens, lui
et la crasse sioniste préfèrent les
massacrer. À quoi nous a servi de faire
une révolution si les Pieds-Noirs et les
résidus de l’OAS récupèrent non
seulement les biens qui nous
appartiennent mais foulent à nouveau le
sol algérien à l’occasion de leur
Toussaint, le 1er novembre, qui
correspond pour nous au déclanchement de
notre Guerre de Libération nationale ?
Tous les ratons colonisés se sont mis au
garde-à-vous dans les aéroports pour
accueillir le bon colon blanc et son «
œuvre civilisatrice ». Voilà où nous a
mené le clan Bouteflika : les
Pieds-Noirs veulent rentrer d’une
manière directe en récupérant leurs
biens et en obtenant un passeport
algérien. C’est vous, les bâtards du
Val-de-Grâce, vous les Bouteflika, vous
les larbins, qui leur avez ouvert la
porte. Non seulement ils vous foutent à
poil dans les aéroports, mais ils
exigent la réhabilitation du
colonialisme en Algérie avec le retour
du colon. Tout cela est le fruit des
accords du Val-de-Grâce, comme je l’ai
toujours dit. Aujourd’hui, la demande
officielle a été introduite. La famille
Bouteflika et sa horde sauvage nous ont
ramenés « au bon vieux temps des
colonies » en souillant l’âme algérienne
et en trahissant la patrie. Le mal
qu’ils nous ont fait remonte à longtemps
mais s’est accentué depuis 15 ans et
surtout depuis les accords du
Val-de-Grâce, où l’Algérie s’est mise à
l’heure française. Tous les ennemis
d’hier veulent redevenir algériens.
Pourquoi pas, quand un régime pourri
comme celui du clan a placé l’argent
détourné du peuple dans des immeubles
aux Champs-Élysées et à Neuilly sur
Seine, et ce n’est pas la peine de nous
chanter qu’il n’y a pas de preuves. Tout
le monde a les preuves et les policiers
français ne vous déshabillent pas pour
rien. Regardez le caleçon de Grine en
HD, voilà une preuve.
Alors que nos ancêtres,
grands-parents et parents ont chassé le
colonialisme, celui-ci revient
réhabilité par la mafia des pourris qui
veut gagner du temps et se maintenir
coûte que coûte, soutenue par une France
appâtée par le désir de piller les
ressources de son ancienne colonie. Ce
n’est pas un hasard si nous assistons à
un va-et-vient incessant de ministres et
ministrettes, de maires, sénateurs et
autres officiels français alors que la
France est engluée dans une crise
profonde et qu’elle n’a jamais eu un
pouvoir aussi faible et médiocre que
celui de cette nouille de François
Hollande « l’alacrité ». Ainsi, pour
2017, la Commission européenne a évalué
à 3.3% le déficit public de la France,
le mauvais élève de l’Europe, contre les
2.7% promis par le régime français. Mais
avec vous, ces incapables deviennent des
lumières et l’endive de Hollande se
transforme en chef d’État puissant.
L’acte final de la tragédie dans
laquelle vous nous avez plongés est
d’ouvrir la porte au colonialisme, et
c’est la raison pour laquelle vous vous
acharnez sur tous les patriotes où
qu’ils soient. Vous êtes les rejetons de
l’OAS et il n’est pas étonnant de vous
voir accueillir vos parents en leur
donnant des passeports algériens et en
leur rendant leurs biens confisqués par
notre Révolution. Vous croyez qu’on ne
sait rien, mais vous vous trompez, on
sait tout de vous, vous êtes
transparents et prévisibles : vous avez
accordé des passeports aux Pieds-Noirs,
ces crasses de l’OAS, qui sont venus
discrètement le 1er novembre, souillant
la terre de nos Martyrs.
Contre vents et marées, nous
défendrons toujours les vraies valeurs
de la République algérienne pour
lesquelles sont tombés nos martyrs alors
que vous défendez vos privilèges, les
biens vacants des colons chassés par nos
révolutionnaires, vos villas de Moretti
et du Club des Pins que vous avez
détournées, vos appartements à Paris,
vos comptes of shore remplis de
l’argent que vous avez volé au peuple
algérien, vous n’avez aucune cause à
part celle de vos intérêts de mafieux,
c’est pourquoi aujourd’hui les
Pieds-Noirs reviennent en Algérie sans
aucune contrainte à leur demande de
passeports. Il n’y a pas de manière plus
cynique de pisser sur notre histoire. Le
mercenaire et sbire de l’OAS, soutien
inconditionnel d’Israël, ce sioniste de
Macias veut visiter l’Algérie, et il la
visitera grâce à votre servilité à
l’égard de Fafa. Tant que vous serez au
pouvoir, vous continuerez à couler le
pays et à souiller notre mémoire. Vous
représentez le mal absolu pour cette
belle patrie qui est la nôtre et non la
vôtre, car vous avez craché sur ses
valeurs. Vos chaînes poubelles et vos
larbins qui ferment les yeux et
participent en se taisant sont complices
de votre trahison. Vous partagez le même
objectif : la destruction de l’Algérie
en exerçant une vengeance abjecte sur
notre passé millénaire, sur l’histoire
glorieuse de notre Révolution et sur les
valeurs du peuple algérien. Le retour
des Pieds-Noirs d’Algérie est une autre
félonie à mettre dans le bilan des
Bouteflika, et pourquoi pas, Enrico
Macias viendra chanter pour vous dans
vos hôtels 5 étoiles puants. Hamid Grine
pourra fanfaronner en caleçon et se
faire fouetter par la cohorte des
merdeux du clan des sado-masos. Ahmed
Ouyahia pourra faire une danse du ventre
au rythme de la derbouka du drabki
Saïdani, pendant que Saïd tripotera
el mgemmel Ali Haddad sous une
table et que Tliba frottera son gros
ventre sur celui de Gaïd Salah avant de
l’emporter faire une ballade en jet-ski.
Et ceux qui me disent que tout le monde
connait ce que j’écris et que j’enfonce
des portes ouvertes, qu’ils écrivent
eux-mêmes au lieu de venir commenter
leur blabla de castrés.
D’où viendra la sauvegarde de
l’Algérie ?
La sauvegarde de l’Algérie ne peut
venir que des patriotes et de sa
jeunesse à laquelle on n’a rien laissé.
Il ne faut pas désespérer de voir
arriver un changement, même si des
charognards ont bouffé toute la
mangeoire, même s’ils ont tout pillé.
Nous pouvons les contrer. Aujourd’hui,
tous les patriotes doivent se mobiliser
comme l’a fait Benhadid et comme le fait
chaque militant qui fait avancer le pays
et lui permet de rayonner au moment où
certains le plongent dans les ténèbres.
L’Algérie n’est pas la propriété des
voyous du clan de Saïd Bouteflika. Nous
continuerons à vous combattre avec
détermination, soyez-en certains. Vous
êtes finis, économiquement,
politiquement et socialement. Le moment
est venu de se débarrasser de vous et de
votre règne de pharaons fantoches. Vous
vous croyez intouchables mais vous
n’êtes rien. Un coup de pied et vous
vous effondrez, et le coup de pied
viendra d’une manière ou d’une autre,
vous pouvez en être assurés. Nous nous
foutons de vos pseudo-analyses de salon
et de vos débats à la con animés dans
vos chaînes poubelles, bref de votre
gesticulation politicienne avec des
intermittents du spectacle. Nous voulons
des véritables solutions, et elles ne
viendront jamais de vous ! Nous n’avons
pas besoin de racoleurs comme Hamrouche
en pantoufles ou X, Y, et Z qui
appartiennent au passé pour venir nous
décrire la situation. La situation, tout
le monde la connaît, nous n’avons pas
besoin du diagnostic de tel ou tel. Le
cancer s’est métastasé, point barre. Le
pantouflard Hamrouche veut-il devenir
président, lui qui déclare que ce qui
s’est produit avec le DRS est une bonne
chose, faisant ainsi un appel du pied au
clan et à ses amis islamistes ?
Franchement, si vous n’avez que ça comme
projet, vous êtes à plaindre, parce que
le président qui va venir – si jamais il
y en a un parce qu’au point où nous en
sommes, on se demande si l’Algérie a
encore un avenir – héritera d’une
situation catastrophique. Quel qu’il
soit, le pauvre homme ne devra pas
seulement réparer vos dégâts et vos
monstruosités, il devra effectuer les
douze travaux d’Hercule et devra être
une sorte de Superman avec des pouvoirs
surnaturels pour pallier au désastre que
vous avez occasionné à tous les niveaux.
Néanmoins, ne perdons pas espoir que
l’élite algérienne se réveille, et je ne
parle pas de l’élite de salon et de ceux
qui passent leur temps dans le blabla,
mais de gens compétents, y compris dans
la diaspora algérienne qui peut être
d’un grand apport dans ce moment
crucial. Dieu sait qu’il y a encore des
hommes et des femmes de bonne volonté
qui peuvent faire de l’Algérie ce que
vous n’avez pas su et voulu faire. Dans
les premiers temps, ce sera difficile et
cela exigera des sacrifices, mais le
peuple algérien a toujours été
courageux.
Si vous incarnez le désespoir, nous,
les patriotes, porterons toujours le
flambeau de nos martyrs. Nous vous
combattrons sans relâche jusqu’à votre
fin. C’est une promesse que je fais sans
qu’il y ait un compte bancaire ou un lot
de terrain à la clé ou un quelconque
salaire. Je ne suis payé par personne et
c’est ce qui me permet d’être un homme
libre. Mon seul patron, c’est le sang de
nos martyrs, et le salaire que j’ai
perçu, c’est le soleil et l’air de
l’Algérie qui me l’ont donné. Je ne suis
payé ni par vous ni par vos maîtres. Si
vous courez tous derrière les
privilèges, l’argent et l’éphémère, vous
oubliez que vous finirez tous dans un
trou sombre. D’ailleurs, vous êtes déjà
morts quand vous croyez que vous êtes
vivants. Allez chercher votre momie
remorquée pleine d’alacrité, placez la
devant vous et méditez sur la façon dont
cet homme termine sa vie. Qui est vivant
? Certainement pas vous. Ben M’Hidi est
vivant, Benboulaïd est vivant, Ali La
Pointe est vivant, et tous les autres
sont vivants ! L’Histoire ne retiendra
rien des cancres et des traîtres, elle
ne se remémorera que des patriotes et
des martyrs. L’Histoire s’écrit avec le
sang des martyrs, elle ne s’écrit pas
dans un salon ou dans un hôtel 5 étoiles
avec vos danseuses. Vous avez transformé
l’Algérie en cabaret, que Dieu vous
maudisse tous. Mais nous sommes là et
nous resterons votre cauchemar permanent
en vous combattant sur tous les fronts,
à l’international et au national. Vous
nous mettrez en prison, nous ferons des
grèves de la faim, on nous tirera
dessus, on se relèvera. Nous
supporterons tout pourvu que votre règne
tombe à terre et que l’Algérie s’avance,
qu’elle s’ancre dans la sève des martyrs
et qu’elle rayonne, qu’elle redevienne
souveraine et intouchable. L’Algérie est
une nation sur laquelle vous n’auriez
jamais du mettre vos sales pattes de
rapaces. C’est pourquoi tous les
patriotes aujourd’hui doivent s’unir
autour des hommes qui sont en train de
payer pour avoir voulu émanciper ce pays
et qu’il n’est pas besoin de citer car
tout le monde les connaît. Nous sommes
tous prêts à payer pour restituer ce
pays à ses enfants authentiques et à son
histoire millénaire. Nous arriverons à
vous disqualifier et à vous chasser
comme nos ancêtres et nos valeureux
martyrs ont disqualifié et chassé le
colonialisme de vos maîtres.
Partez sans bruit pendant qu’il en
est encore temps, l’Algérie est en fin
de cycle.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Oximity, November 6,
2015:https://www.oximity.com/article/Que-reste-t-il-de-l-Alg%C3%A9rie-de-No-1
In Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/1446836604.html
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