Algérie Résistance
Le plan machiavélique de l’oligarchie
en Algérie
Mohsen Abdelmoumen
Samedi 5 décembre 2015
L’acharnement de l’oligarchie
à faire main basse sur l’Algérie est
passé à la vitesse supérieure
Une loi des finances sur mesure
garantissant les intérêts des nouveaux
riches, beggar et autres
parvenus qui ont procédé par étapes et
avec un machiavélisme minutieux, a été
votée ce 30 novembre. Le dispositif que
la vermine compradore a mis en place ne
pouvait pas atteindre son objectif s’il
existait encore une résistance au sein
de l’armée et de l’appareil sécuritaire.
Tout s’explique donc maintenant.
L’opération qui a visé le DRS que
certains ânes bâtés appellent encore
« restructuration » ou
« professionnalisation » signée
Fakhamatouhoum en vue de créer un
État civil, révèle son véritable visage.
Tous les
pavés dans la mare et les écrits
hasardeux ici et là ont fait chou blanc
et l’Algérie se retrouve aujourd’hui
plus que jamais à l’heure des
oligarques, beggar, nouveaux riches et
assassins économiques, qui ont ingurgité
tout le potentiel national dans des
projets bidon et qui ont fait rater à
l’Algérie un virage historique vers un
État solide avec des institutions
fortes, où le citoyen n’est pas un tube
digestif et participe à la décision
politique. À la place, on a droit à une
sorte de pouvoir hybride et bâtard qui
ne ressemble à rien. Ce n’est ni une
dictature solide et assumée avec des
hommes à poigne capables de diriger le
navire sans mains tremblotantes, ni un
système démocratique où le citoyen
participe et où les contrepouvoirs ont
un rôle. L’Algérie est devenue un
fourre-tout dans lequel seuls les
oligarques, les profiteurs et les
cancres se sont enrichis d’une manière
illégale, et je peux citer les noms
d’affilée pendant un mois sans
discontinuer. Pour ce dispositif, il
fallait frapper les patriotes, des
hommes intègres, compétents et engagés,
symbolisés par le général Benhadid, le
général Medjdoub et le général Hassan,
ces deux derniers ayant été condamnés
respectivement à 3 et 5 ans de prison
pour avoir servi dignement la patrie.
Abdelaziz Bouteflika lui-même, quand il
n’était pas encore comateux et véhiculé
par son frère Saïd la Vermine, le poison
de l’Algérie, a vanté les mérites du
général Hassan. Le chef de l’état-major,
Gaïd Salah le traître, l’a décoré en le
félicitant pour son intégrité et son
dévouement à la patrie, pour ensuite
instrumentaliser la justice afin de
salir le général et de le maintenir
derrière les barreaux. L’affaire Hassan
nous rappelle étrangement l’affaire
Messaoud Zeghar ou Rachid Casa, celui
qui a tant donné à l’Algérie et qui a
gouté au fruit amer de la prison. En
Algérie, l’ingratitude s’abat toujours
sur les hommes qui se dévouent pour la
patrie. Est-ce une malédiction d’être
patriote en Algérie ? En voyant tous ces
hommes emprisonnés dans l’indifférence
presque totale, j’ai l’impression que
c’est effectivement le cas. L’Algérie ne
sourit qu’à ceux qui la saignent et ne
se sent bien qu’entre les mains de
prédateurs. Comment est-ce
possible, alors que notre patrie est
défigurée rien que par la présence de
ces voyous sans foi ni loi ?
L’oligarchie avait besoin de frapper
des symboles de l’intégrité pour pouvoir
mener à bien son plan de privatiser tous
les secteurs et endetter le pays. Avec
les recettes qui baissent et les
réserves de change qui fondent comme
neige au soleil, les crapules de
la bourgeoisie compradore n’hésitent pas
à recourir à l’endettement, hypothéquant
ainsi l’avenir de l’Algérie pour les
générations à venir. Je n’ai jamais
cessé de le dire et de le répéter, ces
oligarques sont le bras économique de
Saïd Bouteflika et de son allié Gaïd
Salah, et ces affairistes pourris sont
une menace pour la patrie au même titre
que Daech ! L’État national est plus que
jamais menacé. C’est une question de
survie d’évoquer la nécessité d’aller
vers une deuxième République, de faire
un bond qualitatif et de se débarrasser
de tout ce qui nous tire vers le bas,
soit une économie rentière et un
clientélisme effrayant qui a vu naître
des fléaux dévastateurs pour notre pays.
Le deuxième souffle de l’État algérien
doit avoir lieu, souffle que l’on peut
trouver dans les exemples de Benhadid,
de Hassan, de Medjdoub et de tous les
hommes intègres qui travaillent à la
sueur de leur front, de cette multitude
d’Algériens, cadres, ouvriers,
enseignants, jeunes, qui subissent les
diktats d’une minorité de corrompus qui
ne pensent qu’à s’empiffrer alors que le
pays fait face à de menaces diverses,
allant du danger sécuritaire au péril
économique. Dans ces moments
gravissimes, au lieu d’incarcérer le
général Hassan, l’un des symboles de la
lutte antiterroriste, on devrait
incarcérer Ali Haddad, le mgemmel,
le kharay, qui passe son temps
à parler au nom de l’Algérie,
outrepassant toutes les limites et
oubliant qu’il n’est que représentant
d’une association patronale, ou
emprisonner son maître Saïd Bouteflika
qui s’est allié avec le diable pour
diriger l’Algérie par procuration. Cette
confrérie de gangsters crapuleux aura le
seul mérite d’enterrer la version
obsolète ultralibérale et arriviste dans
laquelle s’est fourvoyé l’État algérien.
Dans leur folie furieuse, ces cancrelats
sont en train d’accélérer le processus
de l’anéantissement d’un mode de
gouvernance archaïque symptomatique
d’une fin de règne ou les clans se
renforcent pendant que l’État
s’affaiblit et disparaît. Il reste à
espérer que l’on tirera de l’or de cette
boue, mais pour cela il faudra les
bonnes mains. Il faudra aussi un
engagement de tous les progressistes en
Algérie qui doivent faire fi de leurs
divergences pour offrir à ce pays un
nouveau cap, celui d’un État fort dirigé
par des hommes d’État et non pas un
pouvoir informel, occulte, qui joue à la
roulette russe avec le destin d’un pays
et de son peuple. Le combat de Benhadid,
de Hassan, de Medjdoub et de tous les
officiers limogés ou mis prématurément à
la retraite est le combat de tous.
Il faut comprendre qu’en visant le
DRS et les services de renseignement,
les oligarques, à leur tête Saïd
Bouteflika et ses pantins, ont frappé
ceux qui pouvaient les empêcher de
mettre leur plan en pratique, un plan ou
un appel d’offre dirigé directement vers
l’impérialisme US et les autres
puissances néocoloniales, comme la
France et Israël, qui ne feront qu’une
bouchée de notre pays. Le dépècement de
l’Algérie est à l’ordre du jour grâce à
ces pourritures qui sont le véritable
danger pour l’intégrité territoriale et
l’État algérien. Afin de permettre à la
République algérienne de se diriger vers
le progrès, il est indispensable
d’éliminer le courant ultralibéral
compradore de ces oligarques qui sont,
avec les terroristes de Daech, les deux
revers de la même médaille. Ces deux
éléments représentent l’armée du
capitalisme et de l’impérialisme et se
sont mis d’accord pour ruiner notre
pays. Il est nécessaire de neutraliser
ces gangsters à la solde du capitalisme
et de les mettre hors d’état de nuire,
tout en éradiquant le terrorisme avec
des actes et non avec des mots, en
commençant par stopper le discours
wahhabite de Daech partout où il se
trouve, dans les écoles et les mosquées.
Après cela, il faudra construire une
plateforme commune qui unira toutes les
forces de progrès qui existent dans tous
les secteurs pour dépasser l’actuel
statu quo catastrophique et qui risque
de coûter très cher à la souveraineté de
notre nation en accélérant le processus
de démantèlement de l’État national.
Toutes les forces progressistes doivent
se rendre compte qu’on ne peut pas
continuer à laisser agir ces gredins qui
se sont répandus comme un poison et qui
attendaient le moindre affaiblissement
de l’État et de ses services de sécurité
pour frapper d’une manière impitoyable.
Nous l’avions déjà vu avec l’ancienne
loi des hydrocarbures de 2005, loi
criminelle que Chakib Khelil, l’agent
américain et porte étendard de la
bourgeoisie compradore, autre canaille
que le clan présidentiel et le
Gallus gallus domesticus Saïdani
réhabilitent actuellement, avait
proposée pour détruire l’État national.
Cette loi assassine qui allait casser le
pays a été retirée de justesse et je
tiens à saluer la mémoire du camarade
Hugo Chavez, le défunt président du
Venezuela, qui a joué un rôle majeur
pour stopper ce désastre. Le même clan
des oligarques revient à la charge et
récidive avec la loi des finances 2016
qui hypothèque à nouveau la souveraineté
du pays et qui va frapper l’État social
pour lequel a eu lieu la Révolution de
Novembre.
Si les arrivistes, oligarques et
compradores n’ont aucun ancrage
historique en Algérie, le courant
progressiste quant à lui s’inscrit dans
une longue histoire. C’est grâce au
courant progressiste que l’Algérie a
combattu le colonialisme et a été de
toutes les luttes contre l’impérialisme.
Ce ne sont pas les affairistes pourris
et les compradores qui vont se battre
pour la survie de la nation menacée de
toutes parts. Ces sangsues malfaisantes
n’existent qu’en pillant les richesses
de la nation au détriment du peuple.
Cette émanation toxique représente le
chaos et le démembrement de l’État
national, et il est impossible de
construire un État fort avec une caste
d’ultralibéraux capables de brader tout
sur un claquement de doigts. Ils n’ont
pour patrie que les banques et les
bourses, et pour religion, leurs
privilèges. C’est pour cette raison que
la première étape de refondation de
l’État algérien ne peut commencer qu’en
éliminant définitivement tous ces
traîtres et crapules pour mettre en
place les nouveaux codes d’un État
moderne bien ancré dans le progrès et
l’esprit de Novembre. Ce ne sera que
justice rendue à nos martyrs.
Je réitère mon soutien
inconditionnel au général Benhadid, au
général Hassan, au général Medjdoub, aux
travailleurs de la SNVI et à toutes les
forces qui se battent contre les
gangsters oligarques
Les oligarques et baggara se
repaissent sans aucune retenue du corps
de l’Algérie comme des charognards, avec
à leur tête Saïd Bouteflika la pouf
sadomaso qui, entre deux machinations,
transbahute son frère d’un hôpital
français à l’autre, suivi par le vieil
ivrogne Gaïd Salah qui sape le moral de
l’armée en aidant son chef Saïd à
liquider tous les officiers susceptibles
de contrer leur mégalomanie et leurs
tripotages multiples, le cerbère des
cabinets de la Présidence et ch’kara
de Tahkout, Ouyahia, qui se fait
ridiculiser par un percussionniste,
l’inculte et vulgaire mgemmel
et kharay Ali Haddad
les-deux-brouettes qui se prend pour une
lumière et qui n’est pas fichu d’aligner
deux mots cohérents ou de réaliser sans
dégâts et dans les délais les travaux
qu’il a détournés en gré à gré,
l’ahurissant zemmar Saïdani, le
drabki atteint de « Toufikite »
aigüe et qui brait depuis son tas de
fumier, versant dans l’insulte la plus
abjecte, le minable pantin Ghoul
aghioul de l’autoroute
automout qui n’en finira jamais
d’être réparée, Bouchouareb l’affairiste
voyou qui agit en véritable Premier
ministre, et la vedette de la nouvelle
loi des finances mortifère, Benkhalfa,
le ministre ou « sinistre » des Finances
qui, avant d’être au gouvernement,
n’arrêtait pas de critiquer la mauvaise
gestion du secteur financier en Algérie
et qui, dès qu’il a intégré le
gouvernement, comme tant d’autres, est
devenu pire que ceux qu’il critiquait.
Dès qu’on goûte aux privilèges du
koursi, on y prend goût et on
oublie tout le reste, et ce cancre se
retrouve désormais chargé de mission des
oligarques pour ruiner le pays.
J’aimerais que ces pouilleux cravatés
nous disent où ils sont allés chercher
leur fortune. Ont-ils hérité de leurs
parents pour acheter des biens
immobiliers et investir à l’étranger ?
Bouchouareb, le spin doctor ami
d’Ali Haddad, promet monts et merveilles
aux États-Unis en leur faisant miroiter
des investissements de 260 milliards de
dollars, allant jusqu’à présenter
Détroit comme la capitale de
l’automobile. Cette fripouille nous
prend-il pour des idiots ? Pense-t-il
que nous ne savons pas ce que toute la
planète sait depuis des années, à savoir
que Détroit est en faillite, qu’elle est
devenue une ville en ruines et qu’on
peut y acheter un maison pour 100
dollars ? Cette opération s’inscrit dans
la fuite massive des capitaux au moment
où l’Algérie est saignée à blanc. Chacun
de ces gangsters parle comme s’il était
le président de l’Algérie, chacun est
devenu chef du gouvernement, chantant sa
propre chanson et prouvant ainsi la
vacance du pouvoir. Si auparavant ces
chacals cachaient leur plan mortifère
pour la nation, aujourd’hui ils
s’affichent ouvertement, le ventre
bedonnant, tels Tliba et autres goinfres
dont la corpulence équivaut à la
faillite de toutes les institutions. Ces
mafieux représentent l’échec de
l’Algérie dans son acuité la plus
triviale. Si j’ai évoqué les symboles du
patriotisme, cette confrérie de crapules
et de pilleurs de la nation,
sous-traitants pour le capitalisme, pour
le néolibéralisme et les
multinationales, et servant directement
les plans de l’impérialisme, symbolisent
tous la haute trahison. Cette caste
d’oligarques criminels économiques et
beggar sert directement les
plans de l’impérialisme, c’est-à-dire le
dépècement de l’Algérie. Le choc entre
les forces progressistes et les forces
occultes ultralibérales et compradores
est donc inéluctable. Si on ne les
arrête pas à temps, c’est-à-dire
maintenant, l’Algérie réitérera
l’expérience des années 1980 avec une
lutte farouche entre courants qui se
répand dans la rue et qui nous a ramené
le chaos suivi du terrorisme islamiste.
Il y aura des révoltes, le sang coulera,
et qui ramassera la cagnotte ?
L’impérialisme, qui ne mise pas que sur
Daech mais sur la bourgeoisie compradore
et ses oligarques utilisés comme cheval
de Troie.
C’est pour cette raison que toutes
les luttes sont importantes, comme celle
des ouvriers de la SNVI qui se battent
pour préserver leur outil de travail,
une entreprise qui est la fierté de
l’Algérie avec le complexe d’El Hadjar.
Cette lutte est pleine de symboles, le
premier étant le combat contre les
oligarques qui ont fait main basse sur
le foncier industriel et agricole et sur
bon nombre de secteurs, et qui lorgnent
goulûment vers les hydrocarbures. Dans
cette optique, ce n’est pas un hasard si
la règle des 51/49 est l’une des cibles
privilégiées. Le contenu de la nouvelle
loi des finances sert un dessein
diabolique : privatiser en masse et tout
brader aux multinationales, s’endetter
et transférer massivement les capitaux à
l’étranger, généraliser l’évasion
fiscale et empêcher tout contrôle de
l’État. Plus aucun garde-fou, plus
aucune limite, l’Algérie est devenue un
Gangsteristan sous le règne de Saïd
Bouteflika et de son gang, un gang qui
n’arrive même pas à chier une
Constitution. Leurs pratiques de voyous
se basent sur les menaces, les
intimidations, le limogeage et
l’incarcération de toutes les voix
discordantes et de tous ceux qui
résistent à leur stratégie de l’abîme.
On le voit avec la mise à la retraite de
nombreux cadres de l’armée, des
officiers intègres qui leur barraient la
route, et comme on le voit avec le
tabassage de ces ouvriers de la SNVI qui
résistent et qui renouent avec la lutte
syndicale et le syndicalisme dont le
mouvement était vital lors de notre
Glorieuse Révolution. Toutes les forces
qui se battent contre les oligarques et
les forces occultes parrainées par Saïd
Bouteflika, Bouchouareb, le pantin de la
France, le kharay Ali Haddad,
et consorts, doivent fédérer leurs
forces et s’unir car l’heure est très
grave. Nous devons tous être solidaires
pour sauvegarder notre patrie face à ces
monstres qui veulent achever le rêve de
Novembre en réhabilitant le
néocolonialisme et en nous livrant à
l’impérialisme sans aucun état d’âme.
Tous les patriotes qui combattent les
oligarques et les pilleurs de la nation
doivent considérer cette racaille au
même titre que la vermine intégriste de
Daech, les uns et les autres devant être
éradiqués, il en va de la survie de
notre patrie ! Les oligarques comme les
terroristes islamistes n’ont aucun
ancrage dans l’histoire de l’Algérie qui
a toujours été gouvernée à gauche et on
tient à ce que cela reste ainsi. L’appel
du 1er novembre et la charte
de la Soummam en sont la preuve
irréfutable. Celui qui n’est pas
content, il n’est pas des nôtres. Ces
voyous sont des usurpateurs et c’est la
raison pour laquelle nous allons les
éliminer. Je les mets au défi de montrer
qu’ils ont été dans le combat libérateur
ou dans le combat contre le terrorisme.
Bien au contraire, tous ces salopards se
sont enrichis pendant la décennie rouge
sang, alors que le peuple subissait
l’assaut barbare des terroristes. Ces
parasites n’ont mené aucune lutte et
leurs leçons d’économie de bazar dans
leurs salons dorés, qu’ils se les
mettent là où je pense. Ce n’est pas à
nous, les progressistes, que ces
technokhrates vont donner des
leçons d’économisme à quatre balles, au
moment où leur modèle ultralibéral
s’effondre partout dans le monde. Les
leçons, qu’ils les donnent à Ali Haddad
le kharay ! À l’heure où tous
les pays ont besoin de services de
renseignement et d’une armée forts pour
combattre le terrorisme, ils manigancent
pour casser ces remparts afin de nous
livrer à l’impérialisme pieds et poings
liés, sous l’alibi fallacieux d’un État
civil. Voilà la synthèse de ce que ces
crapules ont fait avec notamment
l’opération Zéralda préparée par Saïd
Bouteflika sous les auspices des
Israéliens et de Bernard Bajolet, le
régent d’Alger. Tel est le sens même de
toutes ces manœuvres : éliminer toutes
les forces susceptibles de contrer les
plans des oligarques. Les oligarques
sont Daech, et Daech, c’est les
oligarques. Il faut utiliser la violence
révolutionnaire sur ces forces
réactionnaires !
Arrêtons les chamailleries pour des
queues de cerise, l’heure est très grave
et la tactique n’est pas à l’ordre du
jour. C’est le stratégique qui compte,
et l’étape prioritaire aujourd’hui est
d’enterrer les oligarques et le courant
ultralibéral en les mettant hors d’état
de nuire de toute urgence ! Sans ce
sursaut qualitatif fondateur d’un État
algérien moderne, nous allons droit vers
l’effondrement et le démantèlement de
l’État national voulu par les ennemis
d’hier, c’est-à-dire le colonialisme et
l’impérialisme et leurs plans de
destruction des nations. Unissons nos
forces, ne nous dispersons pas dans des
clivages futiles. Tous les hommes et
femmes de bonne volonté, les patriotes
qui n’ont pas renoncé à voir se réaliser
le rêve de nos martyrs, doivent s’unir
pour construire une République
algérienne sociale, forte, qui rayonnera
en anéantissant les ténèbres des
prophètes des privilèges et autres
compradores et oligarques apatrides
travaillant pour l’intérêt des
coopérants techniques des
multinationales qui n’abandonneront
jamais leurs visées macabres. Nous
garderons toujours l’espoir de voir se
consolider l’État algérien et non le
pouvoir d’une personne ou d’une caste,
nous resterons fidèles à nos martyrs qui
ont versé leur sang en s’unissant pour
combattre l’ennemi intérieur et
extérieur. C’est une lutte à mort que
doivent livrer les forces du progrès
contre les forces des ténèbres qui, même
si les visages changent, appartiennent à
la même matrice. Si nous pouvons puiser
notre sève aux racines de l’arbre de nos
martyrs, eux n’ont ni pays, ni patrie,
ni histoire, juste ce que leur offre le
capitalisme. Frappons-les sans
hésitation, frappons sans répit l’armée
du capital qui se recrute chez ces
oligarques et chez Daech, foudroyons-les
et soyons digne du combat de nos
martyrs ! L’Algérie ne doit pas et ne
peut pas être dirigée par des
ultralibéraux et des chiens de
l’impérialisme. L’Algérie est une terre
de progressistes qui ne peut être
dirigée que par des progressistes.
Mettons fin à la parenthèse
ultralibérale et aux dérives des
oligarques et enterrons leur volonté de
vouloir faire de l’Algérie un casino
pour capitalistes puants. C’est le
combat de notre génération et il ne fait
que commencer.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Oximity December 4,
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