LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Pourquoi la ʽguerre du pétrole libyenʼ
entre Haftar et la NOC de Tripoli ...
Luc Michel
Jeudi 27 septembre 2018 FLASH VIDEO/
REGARDS SUR LA GEOPOLITIQUE DE LA LIBYE
2018 (II):
POURQUOI LA ‘GUERRE
DU PETROLE LIBYEN’ ENTRE HAFTAR ET LA
NOC DE TRIPOLI …
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Flash Vidéo Géopolitique/ Geopolitical
Flash Video/
2018 09 27/
Le Flash Vidéo du
jour …
Le géopoliticien
Luc MICHEL dans LIGNE ROUGE du 11
septembre 2018
sur AFRIQUE MEDIA
Luc MICHEL suit de près la
situation en Libye, pays dont il est un
expert (pendant 25 ans, il a soutenu la
Jamahiriyah de Kadhafi, en dirigeant
notamment le MCR libyen en Europe).
Dans un regard rapide, il
esquisse les traits essentiels de la
Géopolitique de la Libye post-kadhafi en
2018 :
IIe Partie.
A quel jeu jour
Haftar et pourquoi s’est-il lancé dans
une « guerre du pétrole libyen » avec la
NOC de Tripoli …
Sources :
* La Video sur
EODE-TV/
LES EXPERTS EODE/ C MICHEL:
LA « SOMALISATION »
DE LA LIBYE POST-KADHAFI CONTINUE …
COMMENT LA LIBYE,
ENTRE DJIHADISTES ET GUERRE DU PETROLE,
S’ENFONCE DANS LE CHAOS !?
sur
https://vimeo.com/289941146
* Thème de
l’émission :
VIOLENCES EN LIBYE
Attaque contre le siège de la compagnie
nationale de pétrole à Tripoli. A quand
la fin des violences ?
* Le géopoliticien Luc MICHEL :
Que se passe-t-il vraiment en Libye ?
Comment interpréter l’assaut des
djihadistes contre le siège de la NOC,
la Compagnie Libyenne Nationale du
Pétrole, en plein Tripoli ?
Vous nous dites que c’est pas un hasard
si la NOC a été frappée et vous évoquez
une « guerre du pétrole » en Libye ?
Expliquez-nous de quoi il s’agit ?
# ALLER PLUS LOIN :
QUE SE PASE-T-IL EN LIBYE (1) :
AFFAIRE NEBULEUSE, DAECH FRAPPE EN PLEIN
TRIPOLI !
Libye: une attaque contre la Compagnie
nationale de pétrole à Tripoli !
En Libye, une attaque a visé, ce 10
septembre, la compagnie nationale de
pétrole (NOC). Le bâtiment se situe dans
le centre de la capitale libyenne,
Tripoli. Au moins quatre personnes sont
mortes, deux civils et deux assaillants.
Dix employés de la compagnie ont été
blessés. L'attaque a duré plus de trois
heures. Elle a débuté à 9h lundi matin
et s'est terminée vers midi et demi.
Selon le ministre libyen de l'Intérieur,
six personnes, des Subsahariens, ont
mené l'assaut. Des photos diffusées par
les forces de sécurité montrent les
lambeaux d'un corps : un kamikaze qui
s'est fait exploser à l'intérieur du
bâtiment. Les assaillants ont aussi
utilisé des mitraillettes et des
grenades. Selon des témoins, plusieurs
explosions et des tirs ont été entendu
dans le bâtiment. Un fonctionnaire de la
NOC a indiqué à l'AFP que les attaquants
portaient des cagoules et qu'ils avaient
échangé des tirs avec les gardes. Une
partie des employés a réussi à
s'échapper par les portes arrière. Les
autres, dans les étages supérieurs, ont
été extraits par les secours à l'aide de
grandes échelles.
La force de dissuasion, une milice à la
solde du ministère de l'Intérieur et qui
était chargé de la sécurité, avait
encerclé le bâtiment avant d'intervenir
pour mettre fin à l'attaque. Une attaque
qui porte la marque de l'organisation
Etat islamique, mais qui n'a pas été
encore revendiquée. En tout cas, le
gouvernement libyen s'est empressé
d'accuser le groupe terroriste qui avait
déjà, il y a quatre mois, attaqué la
Haute Commission électorale.
Cette attaque soulève cependant
plusieurs questions car elle intervient
dans un contexte particulier, moins de
24 heures après la décision d'appliquer
des nouvelles mesures sécuritaires dans
la capitale. Mesures selon laquelle les
milices ne devraient plus garder des
institutions de l'Etat, comme c'est le
cas actuellement. Plusieurs analystes
considèrent que l'organisation Etat
islamique a profité du vide sécuritaire
créé par les affrontements entre milices
pour frapper la capitale, mais d'autres
estiment qu’attribuer ce dernier
attentat au groupe EI est une ruse qui
ne convainc plus personne. Pour
l'écrivain Bachir Zobia, « l'explication
de l'attaque contre la NOC ne devrait
pas se limiter au seul scénario de l'EI
». D'autres vont plus loin dans
l'affirmation et considère que « cette
attaque est menée pour montrer
l'importance des milices et la nécessité
de sa présence dans la capitale pour
contrer l'EI ». Le gouvernement libyen
tout comme l'ONU font la différence
entre des milices officielles, à savoir
les quatre milices de Tripoli et les
autres, qui sont originaires des villes
avoisinantes et qui sont quand même
payées, elles aussi, par l'Etat.
Cet attentat intervient après le nouveau
cycle de violence entre milices rivales
qu'a connue la capitale libyenne qui vit
actuellement une trêve fragile. Trêve
qui devrait être consolidée par des
nouvelles mesures sécuritaires. Selon
ces mesures de l'ONU, les milices
doivent abandonner la garde de toutes
les institutions à Tripoli et se retirer
de la capitale. Joint par RFI, Jale
Harchaoui, chercheur à l'Université
Paris VIII, spécialiste de la Libye,
souligne que le groupe Etat islamique a
profité du contexte pour rappeler leur
présence dans le pays. C’est une
présence sous forme de cellule dormante.
Bien qu’on traverse des mois entiers
sans la moindre manifestation de l’Etat
islamique, n’importe quel expert va vous
dire qu’il est impossible de dire qu’il
n’y a pas d’Etat islamique présent dans
Tripoli.
QUE SE PASE-T-IL EN LIBYE (2) :
BATAILLE OU GUERRE DU PÉTROLE EN LIBYE …
Le gouvernement d’union nationale
appelle depuis juin l’ONU à l’aide pour
récupérer la gestion des sites
pétroliers passés sous le contrôle des
autorités parallèles de l’est du pays.
Reste à savoir quelle sera la réponse
d’un conseil de sécurité divisé sur la
question libyenne.
Exit le beau scénario virtuel de Macron
et de l’ONU !
La promesse d’élections à la fin de
l’année, qu’Emmanuel Macron avait voulu
arracher le 29 mai aux parties qui se
disputent la Libye, semble plus vaine
que jamais. Et le maréchal Haftar que
l’on a cru en fin de parcours à 75 ans
après son hospitalisation en urgence à
Paris, en avril. Celui qui dirige
l’autoproclamée « armée nationale
libyenne » (ANL), en fait sa milice
personnelle, cantonnée en Cyrénaïque, la
grande région de l’est de la Libye, a
entamé en juin drrnier un violent bras
de fer avec le gouvernement dit d’union
nationale (GNA), basé à Tripoli à
l’ouest qui met à mal le très laborieux
processus de réconciliation du pays.
Non seulement Haftar et ses troupes ont
pris le contrôle de l’ensemble des
terminaux du croissant pétrolier libyen,
en riposte à l’attaque des milices
concurrentes de l’Est menées par Ibrahim
Jadhran le 14 juin. Mais le « maréchal »
a aussi annoncé qu’il confiait la
responsabilité des installations à une
compagnie pétrolière créée à l’Est, sous
contrôle des autorités parallèles basées
à Tobrouk et dorénavant chargées de
gérer la manne pétrolière, à savoir plus
d’un million de barils par jour.
Production retombée à 450 000 barils en
raison du conflit de ces derniers jours.
La compagnie nationale de pétrole (NOC)
et le GNA – officiellement soutenu par
l’ONU – basés à Tripoli avait alors
appelé l’ONU à l’aide pour bloquer toute
vente de pétrole qui serait illégale. La
NOC a en effet l’exclusivité de la
gestion et des exportations de pétrole
et seule la banque centrale à Tripoli a
autorité pour gérer les recettes en
dollars.
Quelle sera l’issue finale de ce bras de
fer ? La volonté de main mise sur le
pétrole n’est certes pas nouvelle,
plusieurs tentatives avaient eu lieu aux
printemps 2014, 2016 et 2017. Haftar a
lui-même toujours convoité les
installations pétrolières. « Mais il
avait jusqu’ici été opposé à la vente
sauvage de pétrole et s’était montré
soucieux du maintien des instances
légales NOC et banque centrale, dans
l’optique d’entrer un jour victorieux
dans Tripoli et de diriger le pays »,
souligne Jalel Harchaoui, politologue à
l’université Paris 8. Il a visiblement
tourné casaque.
QUE SE PASE-T-IL EN LIBYE (3) :
LES VRAIES QUESTION SUR LE « GRAND JEU
LIBYEN » …
Comment se positionneront la France,
l’Italie (devenue le rivale de Paris en
Libye) et la Russie ? C’est que la donne
a changé. En mars 2014, le président
Obama avait dépêché les forces spéciales
américaines des Navy Seals pour
arraisonner le tanker de l’Est libyen
prêt à vendre sa cargaison au profit de
la Cyrénaïque. « Cette époque où les
États-Unis s’intéressaient de près à la
Libye semble bien lointaine et le
conseil de sécurité de l’ONU est
aujourd’hui beaucoup plus divisé »,
constate Jalel Harchaoui.
Quelle sera la position de la Russie,
qui ne cache pas ses sympathies pour
l’homme fort de l’est libyen ? Et même
celle de la France, qui a de longue date
deux fers au feu, soutien officiel du
GNA à l’Ouest, et soutien officieux à
Haftar à l’Est ? « Haftar a beau jeu de
dire qu’il lutte contre les terroristes
pour protéger le pays et ainsi avancer
de crise sécuritaire en crise
sécuritaire dans l’espoir de se
présenter comme le seul recours »,
poursuit Jalel Harchaoui. Pour l’heure,
s’il n’a pas pu s’imposer depuis le
lancement en mai 2014 de son opération
militaire « dignité », il a largement
contribué à cristalliser les divisions.
La bataille du pétrole, et donc le
contrôle des revenus de la Libye,
s’annonce
(Sources : Afrique Media – ELAC Website
– AFP – EODE-TV – EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
(Flash Vidéo
Géopolitique/
Complément aux
analyses quotidiennes de Luc Michel)
* Avec le
Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique –
Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire
– Géopolitismes -
Néoeurasisme – Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et
Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc
MICHEL’s Geopolitical Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE http://www.eode.org/
Le sommaire de Luc Michel
Le dossier
Libye
Les dernières mises à jour
|