LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Le Nagorno-Karabakh cimetière
du rapprochement entre Moscou et Ankara
Luc MICHEL
Mardi 27 octobre 2020
CRISE AU CAUCASE (III): RETOUR AUX
FONDEMENTS GÉOPOLITIQUES. LE
NAGORNO-KARABAKH CIMETIÈRE DU
RAPPROCHEMENT ENTRE MOSCOU ET ANKARA
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 10 17/
(Série
III/2020-1264
« La relation
russo-turque mise à rude épreuve dans le
Caucase (…) Les combats qui opposent les
forces azerbaïdjanaises et arméniennes
ont ravivé la lutte de pouvoir que se
livrent la Russie et la Turquie sur
plusieurs théâtres d’opérations. C’est
une relation contre nature mais qui
jusqu’à présent a surmonté toutes ses
contradictions géopolitiques. Le réveil
du conflit gelé au Haut-Karabakh
sera-t-il le cimetière de l’alliance
entre la Turquie de Recep Tayyip Erdogan
et la Russie de Vladimir Poutine? Au
cours de l’histoire, les empires ottoman
et russe se sont livrés de nombreuses
guerres pour la domination du
Moyen-Orient, l’accès aux mers chaudes,
le contrôle des Balkans ou du Caucase.
En 2015, Moscou et Ankara ont à nouveau
frôlé la guerre quand un bombardier
russe a été abattu par l’aviation turque
dans l’espace aérien syrien. Depuis, les
deux puissances se sont retrouvées en
porte-à-faux sur plusieurs théâtres
d’opérations. En Syrie, où Vladimir
Poutine soutient Bachar el-Assad quand
Recep Tayyip Erdogan aide les groupes
rebelles islamistes. En Libye, où Moscou
s’est rangé derrière le général Haftar,
l’homme fort de l’Est et du Sud, tandis
qu’Ankara épaule Fayez al-Sarraj, le
chef du Gouvernement d’union nationale
basé à Tripoli … »
- Isabelle
Lasserre, Le Figaro (ce 11 octobre).
Entre le
rapprochement russo-turc, il y a un
fossé, celui des fondements
géopolitiques, qui séparent Moscou et
Ankara. Pas seulement les conflits du
passé, car en géopolitique le passé
n’est pas un déterminisme absolu. Mais
surtout le futur, car tout oppose les
projets géopolitiques opposés de poutine
et d’Erdogan : le Néoeurasisme vs le
Néoottomanisme mâtiné de Pantouranisme
(1) (2) …
* Cfr. LE
SOI-DISANT ‘RAPPROCHEMENT
RUSSO-TURC’(II) : COMMENT LES PROJETS
GEOPOLITIQUES NEOEURASISTE RUSSE ET TURC
(INTEGRATION DANS L’UE OU PANTOURANISME)
SONT ANTAGONISTES !?
http://www.lucmichel.net/2017/11/08/luc-michels-geopolitical-daily-le-soi-disant-rapprochement-russo-turcii-comment-les-projets-geopolitiques-neoeurasiste-russe-et-turc-integration-dans-lue-ou/
LE SCENARIO
USA/OTAN/ISRAËL COMMENCE A AVOIR DU
PLOMB DANS L'AILE...
Voilà le Sultan
englué dans sa cinquième guerre pour le
compte de l’Axe USA-Israël et qui
appelle à la rescousse ? Alors que
l'Iran et la Russie affirment désormais,
et d'une voix bien forte, que le
corridor de trafic de terroristes
djihadistes qu'Ankara a établi entre
Idlib et la Libye d'une part et le
Haut-Karabakh de l'autre, ils ne s'y
conformeront à aucun prix et qu'ils en
tiendront pour le responsable direct la
Turquie d'Erdogan. Voilà que les
officiers US viennent de débarquer à
Bakou. C'est que près de 20 jours après
le début du conflit, déclenché à
l'incitation des turcs, d’Israël et de
l’OTAN, le mécanisme se grippe
totalement, le vecteur "turc" s'étant
trouvé de facto neutralisé par une
Russie qui brandi la perspective d'un
déploiement militaire. Ceci étant dès le
début, cette guerre, tout comme la
guerre en Libye, ne devrait pas avoir de
gagnant, l'objectif étant de créer des
bases US/OTAN aux portes de l'Iran et de
la Turquie.
L'OBJECTIF ETANT DE
CREER DES BASES US/OTAN AUX PORTES DE
L'IRAN ET DE LA TURQUIE
D'où cette
information relayée par Al-Masdar News,
selon laquelle les Américains viennent
d'envoyer des armes, des équipements et
des dizaines de militaires en
Azerbaïdjan en provenance de
l'Afghanistan. « Ainsi un avion de
transport militaire An-124 a atterri le
jeudi 15 octobre à l’aéroport de Bakou
depuis la base aérienne militaire
américaine de Bagram en Afghanistan que
les USA prétendent avoir évacuée et ce,
en plus des armements ». Outre les
Américains, il y a aussi d'autres forces
de l'OTAN qui pourraient livrer des
armes et des troupes en Azerbaïdjan,
cherchant ainsi à faire un remake de la
guerre libyenne qui s'est soldée,
rappelons-le, par l'implantation des
bases de l'OTAN aux portes des pays pro
Axe de la Résistance de l’Afrique du
Nord à savoir l'Algérie et la Tunisie.
Al-Masdar ajoute
que « Pour le moment, en raison de la
loi martiale spéciale introduite sur le
territoire de toute la région, il n'a
pas été possible d'obtenir des
informations sur les objectifs US ni sur
l'arrivée d'un avion de transport
militaire lourd à Bakou, cependant, les
experts n'excluent pas l'ouverture des
camps d'entraînement des terroristes,
comme ceux qui existent en Syrie ou en
Libye et de les placer sous le
commandement des instructeurs
américains. Au fait l'avion de transport
lourd-124-100 de la compagnie aérienne
Antonov avait décollé
de la base aérienne de Bagram que les
USA prétendent avoir quitté pour de bon
mais qui sert à vrai dire de lieu de
transit depuis l'Afghanistan vers le
Caucase ».
Mais ce scénario à
maintes fois joué et rejoué par les
Américains et dont le succès, vu les cas
syrien, irakien et libyen reste fort
limité, ne risque-t-il pas de produire
l'effet inverse? Mercredi Poutine a très
clairement mis en garde Erdogan contre
la présence des terroristes au Caucase à
peine quelques heures après l'annonce
d'un déploiement militaire russe au
Haut-Karabakh. Après tout la Russie,
même si agacée par les dérives
occidentalistes du président arménien
Pashinyan ne permettrait pas l'émergence
d'une base permanente US/OTAN près de
l'Arménie.
Mais il y a aussi
l'Iran qui, pour malgré avoir affiché un
clair soutien au peuple azerbaïdjanais,
rappelle que l'alliance Bakou-Tel-Aviv
ne passerait pas à Téhéran. Trois jours
après avoir abattu un drone de
fabrication israélienne Harop dans son
nord ouest, l'Iran suit de près les
évolutions sur le terrain des combats.
Téhéran s'intéresse par exemple « à ces
missiles israéliens de Bakou qui
connaissent le même sort que les drones
israéliens de l'arsenal azerbaïdjanais :
des images en provenance du front de
combat mettent en scène non seulement
des drones israéliens parfaitement non
performants mais
aussi des missiles qui ratent leur cible
avec une marge d'erreur de dizaines de
mètres. C'est le cas du LORA, cet engin
de quelques millions de dollars
qu’Israël a livré à Bakou en échange du
pétrole et qui a raté sa cible à
Stepanakert. Ou encore de cet autre
engin dont les photos inondent la toile
et qu'un système de guerre électronique
arménien a intercepté avant
d'abattre (…)« Selon des sources
d’information basées en Arménie, un
missile israélien à longue portée a été
abattu par un système de guerre
électronique arménien extrêmement
puissant. Compte tenu du fait que le
guidage est effectué par GPS, il est
évident que ce sont les équipements de
guerre électronique qui ont réussi à
"abattre" le missile israélien à longue
portée. Les photographies montrent que
le missile israélien qui a été lancée
depuis l'Azerbaïdjan a raté sa cible à
plusieurs centaines de mètres et il a
été abattu alors qu'il avait été
endommagé. Étant donné que l'ogive n'a
pas fonctionné, il est logique de
supposer que le système de guerre
électronique supprimait non seulement le
signal GPS, mais aussi le remplissage
électronique du missile ».
BAKOU/EREVAN: LA
MAIN D'ISRAËL ?
DRONES SUICIDES
ISRAELIENS A BAKOU, ISRAËL POUSSE A LA
GUERRE
En République
d'Azerbaïdjan, il y a de plus en plus de
voxi qui exigent que cette arnaque
appelée "armements performants
israéliens" prenne fin et que Bakou se
tourne le dos à Israël. Mais il y a
plus, la population azérie tolère très
mal que des djihadistes anti-chiites
viennent servir en Azerbaïdjan sous le
drapeau azéri, et déguisé en soldats
azerbaïdjanais.
Guerre
Arménie-Azerbaïdjan: un coup fourré
d'Israël contre la Russie ?
Des drones
israéliens sont impliqués dans le
conflit Arménie-Azerbaïdjan: la Russie
passera-t-elle à l'acte pour les contrer
? Une chose est sûre : Tel-Aviv tente,
de concert avec les USA, de mettre les
bâtons dans les roues de la Russie,
d'embraser le flanc sud russe et ce, de
concert avec l'OTAN, ne serait-ce que
pour compromettre la désormais présence
russe au Levant. La raison? La Russie
refuse de voir dans ses liens avec
Israël autre chose qu'un frein aux
sursaut d'une entité belliciste.
Durant les quatre
jours de conflits sporadiques dans les
régions frontalières, la majorité des
attaques de l’armée azerbaïdjanaise
contre les positions arméniennes ont été
menées par des drones et des missiles
anti-blindés israéliens, selon des
sources arméniennes. Pour une Arménie
qui s'apprêtait à ouvrir une ambassade
d'Israël à Erevan, c'est un
avertissement.
LA RUSSIE PRISE DE
COURT ?
« Le conflit qui a
éclaté la semaine dernière entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan est
étroitement lié aux activités d'Israël
», dit d'ailleurs le ministre arménien
des Affaires étrangères.
La tension entre
ces deux voisins du Caucase remonte aux
premières années après l’effondrement de
l’Union soviétique, les deux réclamant
leur propre souveraineté sur la région
du Karabakh. Il n'empêche que rien
n'indiquait l'imminence d'une telle
escalade et que celle-ci a presque
surpris tout le monde au point de
pousser certains analystes – dont je
fais partie - à y voir un troisième
front anti-russe ouvert par l’OTAN et
les USA, déjà en pleine activité contre
Moscou en Syrie et en Libye.
De façon
traditionnelle, l’Arménie est tout au
long de ces années, soutenue par la
Russie tandis que l’Azerbaïdjan
bénéficie du soutien turc, bien que ni
Moscou ni Ankara ne soient jamais
intervenu directement, laissant les deux
pays régler leurs problèmes via le
dialogue. La Russie compte deux bases
militaires, Erebuni dans le centre et
Gymuri dans le nord-ouest de l’Arménie,
membres de l’OTSC (la contre-OTAN) et
ses Mig-29 déployés dans ces bases ont
la mission de protéger la sécurité
aérienne d’Erevan voire tout l’espace
aérien arménien. Mais Moscou n’est
jamais intervenu directement dans le
conflit du Karabakh pour ne pas blesser
la République d’Azerbaïdjan à laquelle
elle a d'ailleurs vendu ces dernières
années, un nombre considérable
d’armements sophistiqués dont les
systèmes de défense aérienne S-300 et
Buk-M2.
Cette nouvelle
flambée de violence s'est assortie de
menaces d'attaques azéries contre les
installations vitales de l’Arménie, dont
sa centrale nucléaire. Et c’est là que
le rôle d'Israël a été porté au grand
jour, Erevan s'étant réveillé soudain. «
Les armes israéliennes sont utilisées
contre la population civile du pays, ce
qui impliquera évidemment certaines
mesures. La question est qu'Israël vend
à l'Azerbaïdjan des armes meurtrières
que l'Azerbaïdjan peut facilement les
utiliser contre les infrastructures
civiles et la population », a ainsi
lancé à la presse l'attachée de presse
du ministère arménien des Affaires
étrangères Anna Naghdalyan. L’armée
azerbaïdjanaise s’est dotée, ces
dernières années, de plusieurs modèles
de drones d’espionnage et d’attaque dont
des Sky Striker, Harop et Harpy, ainsi
que des missiles anti-blindés de la
série Spike. Numériquement parlant son
armée compte 10 fois plus d'effectifs
que l'armée arménienne ( 200.000 soldats
contre 26.000), alors qu'elle dispose
d'une armée de l'air assez importante.
Certes, l'entretien téléphonique du
ministre russe des Affaires étrangères
avec ses homologues arménien et
azerbaïdjanais, sur fond d'un appel
pressant en faveur d'une désescalade,
s'est soldé effectivement par une pause
et une trêve. Mais de là à dire que la
guerre est finie, c'est un pas que de
nombreux analystes ne franchissent pas.
Pour les stratèges de l'axe
USA-OTAN-Israël, il est grand temps que
la Russie se sente menacée son propre
territoire, au Caucase par exemple, ne
serait-ce que pour lâcher prise en
Libye, en Syrie voire en Afghanistan.
MAIS L'IMPLICATION
ISRAELIENNE DANS CE CONFLIT ET SA
SYNERGIE AVEC ANKARA, NE RISQUE-T-ELLE
PAS DE LUI COUTER CHER ?
Au cours de la
première semaine du conflit entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan, l'armée
arménienne a réussi à abattre au moins
15 drones, dont la grande majorité sont
israéliens. Parmi les drones israéliens
abattus, il y a deux Sky Striker, un
Orbiter 3 et un Hermes 900, signe que la
DCA russe est bien active et au
contraire des assertions de l'armée
israélienne concernant la Syrie, elle
est bien précise et bien puissante.
L’armée arménienne est équipée de
missiles Iskander et de chasseurs Su-30
russes, soit des armements que la Russie
possède en Syrie et, que par
considérations pour Israël, elle s'est
refusée d'employer. Certains milieux
évoquent les mesures que l'Arménie
adoptera contre Israël dans les
prochains jours et n'excluent pas que la
Russie vienne au secours de l'Arménie.
Après tout Erevan a envoyé ses forces
spéciales en Syrie appuyer les Arméniens
syriens d'Alep.
La grande surprise
pour Israël pourrait être "russe" et
elle pourrait non pas venir de l'Arménie
mais bien de la Syrie …
NOTES ET RENVOIS :
(1) Contrairemant à
ce qu’avancent les eurasistes russes de
droite, le Pantouranisme n’est pas une «
version turque de l’Eurasisme », mais un
projet géopolitique opposé, celui d’un
empire turc en Asie centrale et au
Caucase qui empêcherait par son
existence même toute unification
eurasiatique.
Le combat d’Enver
Pacha perdu contre les bolchéviques au
début des Années ’20, qui entendaient
restaurer de facto l’empire russe (selon
la vision de Staline qui annonce déjà la
« Troisième Rome nationale-bolchévique »
de la fin des Années 20) s’inscrit dans
l’opposition fondamentale entre les deux
projets géopolitiques. Les rêveries
ésotériques et mystiques orientales,
dont les eurasistes russes de droite ont
encombré la géopolitique néoeurasiste,
celle de Thiriart, expliquent cette
incompréhension fondamentale du
Pantouranisme.
(2) Aux sources du
Pantouranisme (ou « Panturquisme ») :
l’échec des « Jeunes Turcs » d’Enver
Pacha et la défaite de l’Empire ottoman
en 1918 …
Il est Membre du
Comité Union et Progrès (CUP), aussi
appelé Mouvement Jeune-Turc. Ce
mouvement, qui naît et se développe dans
les écoles supérieures militaires de
Constantinople, prône le retour à la
constitution ottomane de 1876 abolie par
le sultan Abdulhamid II et critique la
politique servile de ce dernier à
l’égard des occidentaux. En 1908 éclate
la révolution jeune-turque à Salonique
et Enver devient très rapidement un des
leaders du mouvement qui parvient à
renverser le sultan et installer la
seconde ère constitutionnelle de
l’Empire Ottoman. Très proche de
l’Allemagne où il a étudié et où il
retourne très régulièrement, il est l’un
des artisans du rapprochement
germano-ottoman et de la réforme de
l’armée turque sur le modèle allemand.
Devant la défaite
des jeunes-turcs aux élections de 1912
au profit de l’Union Libérale et
encouragé par le discrédit du nouveau
gouvernement à la suite de la crise des
Balkans, Enver décide de prendre le
pouvoir par la force. Il prend
violemment d’assaut la Sublime Porte, le
siège du gouvernement turc, et installe
un triumvirat dont il fait partie à la
tête de l’Empire. Il est de fait le seul
maître du pays, n’accorde que très peu
d’intérêt au Parlement et exécute ses
opposants politique. Auréolé de ses
victoires en Tripolitaine (guerre
Italie-Empire ottoman) et en Bulgarie
(guerres balkaniques), juste avant la
première guerre mondiale, lié
politiquement à une Allemagne qu’il
admire (c’est l’époque des grands
projets géopolitiques de l’Allemagne de
Guillaume II au Proche-Orient), Enver
choisit naturellement l’alliance des
puissances centrales lorsque le premier
conflit mondiale éclate.
A la fin de la
guerre, poursuivi pour le génocide
arménien, Enver prend la fuite en
l’Allemagne puis en Asie Centrale où il
essaie de faire renaître son rêve de
toujours : le Panturquisme (ou
Pantouranisme). Il récupère un Courant
politique visant à la réunion de tous
les peuples finno-ougriens et
turcophones, dont l’inventeur est Ziya
Gögalp (1875-1924), un intellectuel turc
à l’origine d’une doctrine, le «
pantouranisme », qui prône le
regroupement au sein d’une entité
politique commune de tous les individus
de race et langue turques qui vivent «
du Bosphore au Baïkal ». En s’appuyant
sur les turcophones d’Asie Centrale il
tente d’établir un Turkestan indépendant
en s’alliant avec l’URSS contre des
rebelles locaux, puis en se retournant
contre les soviétiques. Il meurt le 4
août 1922 dans une bataille contre
l’Armée Rouge dans l’actuel Tadjikistan,
après quelques succès militaires. En
1996 sa dépouille est rapportée à
Istanbul, où elle repose depuis.
(Sources : Farsi - Al-Masdar – Press TV
– EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
LUC-MICHEL-TV
https://vimeo.com/lucmicheltv
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
LINKEDIN
https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/
Le sommaire de Luc Michel
Le
dossier Monde
Les dernières mises à jour
|