LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Dossier de la Crimée : l'Union
ʽeuropéenneʼ
prolonge ses sanctions contre la Russie
Luc Michel
Dimanche 21 juin 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2018 06 21/ Six ans après le
Référendum du retour de la Crimée à la
Fédération de Crimée, Bruxelles poursuit
sa politique hostile contre Moscou. Avec
des sanction qui touchent aussi durement
l’économie européenne.
L'UE a annoncé ce
jeudi avoir reconduit pour une année les
sanctions économiques imposées à la
Russie « après l'annexion de la Crimée »
en 2014. L'UE bloque certaines
exportations et importations en
provenance de la Crimée, et interdit aux
entreprises basées dans l'UE d'investir
et de fournir des services touristiques
dans la péninsule de la mer Noire.
L’EUROPE NE
RECONNAIT PAS LE RETOUR DE LA CRIMEE A
LA FEDERATION RUSSE
"Le Conseil (des
États membres de l'UE) a décidé
aujourd'hui de renouveler les sanctions
introduites en réponse à l'annexion
« illégale » de la Crimée et de
Sébastopol par la Fédération de Russie
jusqu'au 23 juin 2021", a annoncé un
communiqué. « L'UE ne reconnaît pas
l'annexion illégale de la Crimée et de
Sébastopol par la Fédération de Russie
et continue à condamner cette violation
du droit international ».
Une Série de
sanctions est liée au conflit ukrainien.
L'UE a en effet imposé une série de
sanctions liées « au rôle de la Russie
dans le conflit en Ukraine ». L'Union
européenne a mis en place trois
dispositifs: l'interdiction de tout
investissements européen en Crimée et à
Sébastopol, une liste noire des
personnalités et des entreprises
accusées de participer à la
déstabilisation de l'Ukraine et un train
de sanctions économiques contre la
Russie. Ces sanctions économiques
touchent des banques, des entreprises de
défense et des compagnies pétrolières
russes, et interdisent aux Européens les
investissements financiers en Russie.
SANCTIONS DEPUIS
L’ETE 2014 :
COMMENT LES
ETATS-UNIS ET LEURS VASSAUX DE L'UE
ENTENDENT FRAPPER L'ECONOMIE RUSSE
Le président
américain Barack Obama annonçait de
nouvelles sanctions contre la Russie,
lors d'une conférence de presse, à
Washington, le 29 juillet 2014. Obama
annonçait alors de nouvelles sanctions
financières américaines contre la Russie
en plaçant sur sa liste noire trois
banques russes, tout en soulignant que
Washington n'était pas engagé dans une
nouvelle «guerre froide» (sic). «
Aujourd'hui, les Etats-Unis imposent de
nouvelles sanctions sur des
secteurs-clés de l'économie russe:
l'énergie, l'armement, la finance »,
avait déclaré Barack Obama dans son
allocution. « Nous bloquons les
exportations de certains biens et
technologies à destination du secteur
énergétique russe. Nous élargissons nos
sanctions à d'autres banques et groupes
de défense. Nous suspendons
officiellement les crédits et les
financements pour des projets de
développement en Russie », avait encore
précisé le président américain. D’après
le président américain en juillet 2019,
« Moscou ressent déjà les dégâts causés
par ces sanctions internationales. Les
projections économiques, dit-il,
estiment, à ce stade, la croissance
russe à zéro, et l’étau peut encore se
resserrer ».
Un peu plus tôt
dans la même journée, à Bruxelles, les
ambassadeurs de l'Union européenne
avaient finalement trouvé un accord
politique pour engager de nouvelles
sanctions contre la Russie. Cette
fois-ci, il n'était plus uniquement
question de gel d'avoirs ou
d'interdiction de visas. Les Européens
voulaient frapper plus fort. Américains
et Européens accusaient (et accusent
toujours) Moscou de « jouer un rôle
déstabilisateur dans l'est de
l'Ukraine ». Pour le
président américain (La Voix de son
maître), « le fait que les Européens,
qui ont des liens économiques étroits
avec la Russie », aient adopté de
nouvelles sanctions ce mardi contre
Moscou démontre que « la patience de
l'Europe vis-à-vis du président Poutine,
dont les mots ne sont pas suivis
d'actes, s'effrite ». Pour la première
fois, l’Union européenne frappait de
sanctions l’économie russe.
Pour Obama,
Vladimir Poutine est responsable de
cette situation. En réponse aux
questions des journalistes sur une
possible guerre froide, Barack Obama
avait souligné : « Non, ce n'est pas une
nouvelle guerre froide. C'est un
problème très spécifique lié à
l'attitude de la Russie qui refuse que
l'Ukraine puisse suivre sa propre voie »
(sic) … On sait aujourd’hui que la
famille du vice-président US Biden avait
des intérêts directs dans le secteur
gazier ukrainien !
Avant l’allocution
d’Obama, le Trésor américain avait
indiqué que « les Américains sont
interdits d'effectuer des transactions
impliquant des financements sur le long
terme avec VTB, deuxième banque de
Russie, ainsi que l'une de ses filiales
la Banque de Moscou, et la banque
agricole russe, premier établissement
bancaire du secteur agricole. Ces
établissements sont soupçonnés de
financer les séparatistes en Ukraine ».
Les Etats-Unis mettaient aussi à l'index
le Groupe de chantiers navals unis, qui
construit notamment des pétroliers et
sous-marins.
LES SANCTIONS DE
L’UE
Cet accord
politique de l’Union européenne de
juillet 2014 marquait un changement de
ton majeur à l’égard de la Russie. Les
28 entraient alors dans la troisième et
dernière phase de leur programme de
rétorsion. Ce paquet comporte à la fois
des mesures financières, commerciales et
énergétiques. Les Vingt-Huit décidaient
donc de fermer leur marché aux banques
et aux entreprises venues de Russie. Les
ventes d’armes étaient aussi interdites,
mais seulement pour les contrats à
venir. Les Européens comptaient aussi
agir dans le domaine énergétique. Le
commerce de certains produits ou
équipements pétroliers sera ainsi
suspendu. L’Union avait finalement
décidé de restreindre ses actions à
cette seule ressource. Certains Etats
membres dépendent trop du gaz russe pour
pouvoir toucher l’ensemble du secteur.
Les 28
élargissaient dans le même temps la
liste des personnes concernées par un
gel des avoirs et des interdictions de
visa. Mais cette fois-ci, l’Union
sanctionne des hommes d’affaires proches
du président russe. Avec cet accord les
Européens estimaient « mettre en œuvre
des mesures concrètes qui toucheront
plus rapidement l’économie russe ». Ce
sont ces sanctions qui viennent d’être
reconduites pour un an …
# LES ANALYSES DE
REFERENCE :
* Voir sur PCN-TV
avec LA VOIX DE LA RUSSIE/
Victoria Issaïeva &
Alexandre Artamonov
interviewent Luc
MICHEL pour 'La Voix de la Russie':
SANCTIONS
ANTI-RUSSES ET RUSSOPHOBIE.
POURQUOI L'UNION
EUROPEENNE SUIT-ELLE WASHINGTON ? (18 07
2014)
sur
https://www.youtube.com/watch?v=8tbxK6Mc6io
* Voir aussi sur le
Dossier de la Crimée :
LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY/
LA QUESTION DE
CRIMEE : AU COEUR DE LA NOUVELLE GUERRE
FROIDE 2.0 ET DE LA REMISE EN CAUSE PAR
LA RUSSIE DU ‘NOUVEL ORDRE MONDIAL’
sur
http://www.lucmichel.net/2018/03/11/luc-michels-geopolitical-daily-la-question-de-crimee-au-coeur-de-la-nouvelle-guerre-froide-2-0-et-de-la-remise-en-cause-par-la-russie-du-nouvel-ordre-mondial/
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
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* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
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