PCN-INFO
Moscou sauve
l'Ukraine de la faillite
Et des griffes des banksters de l'UE ...
Luc Michel
Mercredi 18 décembre 2013
Luc MICHEL pour PCN-INFO / 2012 12 18 /
avec RIA Novosti – La Voix de la Russie
– PCN-SPO /
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
« L’accord avec Moscou a évité à
l’Ukraine une faillite avec l’UE »,
déclare for justement le Premier
ministre ukrainien. L’accord historique
conclu ce mardi avec Moscou a « permis
de sauver l’économie ukrainienne de la
faillite, qui aurait eu lieu en cas de
signature d’un accord d’association avec
l’UE », déclare ce mercredi le Premier
ministre ukrainien Mykola Azarov.
« L’accord d’association avec l’Union
européenne aurait entraîné la faillite
et l’effondrement socio-économique », a
encore déclaré M. Azarov en ouvrant le
conseil des ministres.
« Hier on a assisté à un évènement
historique », a-t-il ajouté, évoquant la
visite à Moscou du président Viktor
Ianoukovitch lors de laquelle la Russie
a accordé à l’Ukraine 15 milliards de
dollars et la baisse d’un tiers des prix
du gaz. Fort en dessous des prix du
marché.
« Le précédent contrat gazier (conclu
par le Premier ministre de l’époque
Ioulia Timochenko aujourd’hui en prison,
ndlr) saignait l’économie ukrainienne
depuis trois ans et demi », a-t-il dit.
Timochenko, qui n’est anti ni pro
occidentale, et encore moins une
« prisonnière politique » (sic), mais
une oligarque ukrainienne corrompue, qui
participe au pillage de l’Ukraine depuis
les Années 90, avait conclu cet accord
avec Gazprom (Russie) pour des raisons
d’agenda politique personnel. « Le
président a mis un terme à cette
trahison des intérêts nationaux, dont
sont responsables les mêmes forces
politiques qui provoquent aujourd’hui
l’instabilité dans le pays », a
poursuivi Mykola Azarov.
L’OPPOSITION EST-ELLE « MAJORITAIRE » ?
L’opposition – organisée, financée et
excitée par les USA et les politiciens
de l’UE, l’Allemagne en tête - conteste
dans la rue depuis près d’un mois le
refus du président ukrainien de signer
un accord d’association avec l’UE au
profit d’une coopération économique avec
la Russie. Contrairement à ce
qu’affirment les médias de l’OTAN, cette
opposition, dirigée par les leaders du
parti néonazi antisémite Slobova et du
parti de droite dure germano-ukrainien
Udar (filiale de la CDU-CSU), ne
représente pas « la majorité des
Ukrainiens ».
Une pétition exigeant un référendum
constitutionnel contre l’anschluss par
l’UE et pour l’Union douanière
eurasiatique avec la Russie, organisé
par le KPU, le Parti communiste
d’Ukraine (proche du KPRF russe), a
récolté depuis début novembre 4 millions
de signatures. Ce qui force à
l’organisation du référendum. Et est une
des raisons de l’échec de l’UE à Kiev.
Mais çà vous ne l’avez lu nulle part,
car seul le PCN et La Voix de la Russie
qui a repris mes informations en ont
parlé …
Relire mon édito :
Ce que vous cachent les medias de
l’OTAN : le ‘PC d’Ukraine’ recueille 3,5
millions de signatures contre l'adhésion
a l'Union européenne !
Sur
http://www.lucmichel.net/2013/12/09/pcn-spo-ce-que-vous-cachent-les-medias-de-lotan-le-pc-dukraine-recueille-35-millions-de-signatures-contre-ladhesion-a-lunion-europeenne/
MOSCOU SAUVE-T-IL REELLEMENT L’UKRAINE
DE LA FAILLITE ?
La Russie investit une partie des
réserves du ‘Fonds national du
bien-être’ pour 15 milliards de dollars
dans les titres ukrainiens. C’est ce
qu’a déclaré Vladimir Poutine à l’issue
des discussions lors de la Commission
intergouvernementale russo-ukrainienne.
La nécessité d’un nouveau prêt de 15
milliards de dollars a été évoquée par
le président ukrainien déjà en octobre,
lorsque le FMI a entamé sa mission en
Ukraine. En attendant la décision du
FMI, les investisseurs ne se pressent
pas de placer des fonds en Ukraine.
Cependant, les investissements russes
pourront maintenant les stimuler,
affirment les experts.
Mikhaïl Pogrebinski, directeur du Centre
de recherches politiques de Kiev, estime
que « ce prêt donnera à l’Ukraine la
possibilité d’éviter l’effondrement
économique ». « Cela nous donne la
possibilité d’éviter un éventuel défaut
de paiement, car l’année prochaine, des
dépenses colossales attendent l’Ukraine,
ce qui pourrait la dépourvoir de
pratiquement toutes ses réserves en or
et en argent. Nous étions contraints de
tout donner (au FMI). Et aujourd’hui,
nous avons la chance de nous en sortir
en rendant positive la balance des
paiements et en améliorant l’économie du
pays. »
« La baisse du prix du gaz permettra
aussi d’accélérer la croissance
économique du pays ». Selon l’avenant au
contrat de Gazprom et de Naftogaz, signé
par les deux présidents, les prix du gaz
russe pour la compagnie ukrainienne
seront réduits de 410 à 268,5 dollars
pour mille mètres cubes. C’est ce qu’a
noté Nikolaï Ivtchenko, chef du
Département des Recherches analytiques
du Forex Club (Ukraine). « La baisse des
prix du gaz pour l’Ukraine est un
facteur économique très important, car
l’efficacité énergétique de ce pays est
assez faible et les entreprises
travaillant avec le gaz sont nombreuses.
Il s’agit tout d’abord de l’industrie
chimique qui constitue environ 15-20 %
des exportations ukrainiennes. De plus,
le gaz russe est également utilisé dans
la métallurgie. »
LES 15 MILLIARDS DE MOSCOU CONTRE LES
400 MILLIONS DE BRUXELLES …
« Les accords signés ouvrent de bonnes
perspectives à l’économie ukrainienne
pour des années à venir. Tout cela
aurait été impossible sans accord entre
les présidents russe et ukrainien », a
conclu le Premier ministre.
Selon M. Azarov, qui ne fait que dresser
le constat de la duplicité de l’UE, « en
signant l’accord d’association avec
l’UE, l’Ukraine aurait dû accepter les
conditions du Fonds monétaire
international telles que la hausse des
tarifs du gaz pour les particuliers, la
dévaluation de la devise nationale ou le
gel des salaires, tout en achetant le
gaz russe au prix fort ».
Aujourd’hui rien ne menace la stabilité
économique et financière en Ukraine,
a-t-il assuré. On ne laissera plus
personne déstabiliser la situation,
a-t-il déclaré alors que l’opposition a
encore mobilisé quelques milliers de
personnes, transformés en 50.000 (resic)
par l’AFP, pour dénoncer l’accord avec
la Russie mardi soir dans le centre de
Kiev.
Il y a quelques jours, le gouvernement
ukrainien avait posé à l’UE la question
de l’aide réellement apportée. Demandant
si Bruxelles était prête à mettre 20
milliards (ce que sera in fine le
montant de l’aide russe) et pas les 400
millions proposés. La réponse fut
cinglante et Mme Merkel put même piquer
une de ses grosses colères. "Nous
n'allons pas jouer avec les chiffres. La
prospérité de l'Ukraine ne peut pas être
l'objet d'un appel d'offres où le
mieux-disant gagne le prix" (sic), avait
réagi un porte-parole de la Commission
européenne, Olivier Bailly, à Bruxelles.
A Berlin, un porte-parole de la
chancelière allemande Angela Merkel
avait estimé qu'avec le chiffre avancé
par M. Azarov, les dirigeants ukrainiens
semblaient vouloir "faire diversion"
quant à leur responsabilité concernant
la situation dans leur pays (resic).
En réalité l’UE en crise économique et
financière n’a évidemment pas les moyens
de mettre ces 15 ou 20 milliards sur la
table. L’UE propose du vent. « On
s’assied, on signe, nous donnons des
miettes et nous prenons tout dans 6 mois
», voilà les propositions de Bruxelles.
Qui se moque bien de l’Ukraine et des
Ukrainiens.
Le but était double.
Géopolitiquement, c’était Kiev dans
l’OTAN et la Russie isolée.
Economiquement, c’était la « thérapie de
choc » (demandez aux Russes de 1992 ou
aux Argentins …), le pillage de
l’économie ukrainienne par les banksters
de Bruxelles et Berlin, la destruction
de l’industrie lourde ukrainienne, les
diktats du FMI.
Un mauvais plan proposé par des
canailles politiques. Moscou, qui a les
moyens de ses projets eurasiatiques et
le sens de la solidarité post-soviétique,
les a mis échec et mat !
Luc MICHEL
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