LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
Guerre en Syrie : le gouvernement Assad
légitime l'emporte malgré dix ans
d'agression impérialiste
Luc Michel
Lundi 16 mars 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 03 15/ « Si aujourd’hui
vous demandez aux gens s’ils souhaitent
revenir à l’avant 2011, la majorité vous
dira oui. Mais de toute façon, il n’y a
plus rien à dire, c’est fini »
- Omar al-Hariri,
réfugié anti-Assad
(cité par l’AFP ce
15 mars).
« Neuf ans après le
déclenchement de la guerre en Syrie, les
Syriens franchissent des pas vers la
victoire finale. La chancelière
allemande, Angela Merkel, avait critiqué
la politique de l’occident envers la
Syrie affirmant qu’il était impossible
de changer le régime depuis l’étranger
et que la guerre ne faisait que
contribuer à la montée de l’extrémisme.
Ces déclarations reflètent la réalité de
ce qui s’est passé en Syrie : un
scénario solide pour la région dont
l’objectif était de changer les
approches politiques pour confisquer le
processus de prise des décisions
politiques conformément aux intérêts
américains. Dès le début, nous étions
conscients de ces complots. La stratégie
pour laquelle ont opté le gouvernement
et le peuple témoigne de leur
compréhension profonde vis-à-vis des
objectifs des ennemis de notre pays et
de la région »
- le vice-ministre
syrien des Affaires étrangères, Ayman
Soussan
(au quotidien
syrien Al-Watan).
En Syrie, la guerre
entre dans sa dixième année avec en vue
une victoire de Bachar el-Assad. Appuyé
par la Russie, l'Iran et le Hezbollah,
le gouvernement d'Assad a repris plus de
70% du territoire, où deux fronts
demeurent : la région d'Idleb, ultime
grand bastion jihadiste occupé par la
Turquie, et les champs pétrolifères sur
l’Euphrate, occupés par l’US Army et ses
squpplétif kurdes et français.
# PARTIE I
DIX ANS D’UNE SALE
GUERRE IMPORTEE DE L’ETRANGER
(2011-2020)
La Syrie entre dans
sa dixième année d’une guerre
dévastatrice pour ce pays devenu un
terrain d’affrontements des grandes
puissances.
Quant au président
Bachar al-Assad, neuf ans après, il
semble plus que jamais indéboulonnable.
Et s’avance vers une victoire militaire,
la seule qui compte !
Appuyé par la
Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais,
qui sont légalement présents en Syrie à
la demande de son gouvernement légal et
légitime, Damas a repris plus de 70 % du
territoire, où deux front demeurent
occupés par des forces
étrangères, en violation des Lois
internationales : la région d’Idleb,
dans le nord-ouest, qui représente
l’ultime grand bastion jihadiste et
rebelle sous protection turque, et
l’Euphrate et ses champs pétroliers. Et
le pays reste l’échiquier où
s’affrontent des puissances
internationales et régionales, notamment
la Russie et les Etats-Unis ou la
Turquie, Israël et l’Iran.
LES REFUGIES, UNE
ARME GEOPOLITIQUE
La guerre a laminé
l’économie et rasé des dizaines de
villes, provoquant l’exode de plus de 11
millions de personnes : des déplacés ou
des réfugiés se pressant parfois aux
frontières de l’Europe. Où la politique
américaine et turque en ont fait une
arme géopolitique pour fracturer et
déstructurer l’Union Européenne. « Il
s’agit de la plus grande vague de
déplacements au monde depuis la seconde
guerre mondiale », dit l’AFP.
L’assaut sur Idleb,
relancé en décembre, a provoqué la fuite
selon l’ONU d’environ un million de
personnes, poussées vers la frontière
turque, immédiatement instrumentalisés
par Ankara. « Refusant ce nouveau
fardeau alors qu’elle accueille déjà 3,6
millions de Syriens », la Turquie a
annoncé fin février l’ouverture de ses
portes à tous les demandeurs d’asile
souhaitant rejoindre l’Europe. Et fait
chanter Bruxelles.
Ce que ne disent
pas les médias de l’OTAN, c’est que « le
gouvernement a réussi à ramener chez eux
plus de 5 millions de déplacés internes
et plus d’un million de réfugiés qui
s’étaient rendus à l’étranger », a
indiqué le ministre syrien de
l’Administration locale et de
l’Environnement, Hussein Makhlouf. Les
crises des réfugiés de 2015 et à Idleb
aujourd’hui sont des
instrumentalisations par les USA et la
Turquie de ce qui est devenu une arme
géopolitique contre l’Europe.
LES SANCTIONS, ARME
AMERICANO-OCCIDENTALE POUR DESTRUCTURER
LA SOCIETE SYRIENNE
La Syrie a subi
également des sanctions économiques qui
ont eu un effet dévastateur sur la vie
des Syriens. « Les sanctions ont affecté
les secteurs d’électricité, d’énergie,
d’industrie et d’agriculture », a
déclaré le ministre syrien de
l’Économie, Mohammed Samer al-Khalil. «
Les sanctions n’ont pas seulement touché
l’économie nationale, mais aussi la
structure sociale au niveau local en
raison du manque d’emplois et de la
hausse du chômage, ce qui se traduirait
par des dommages qui s’élèveraient à
quelque 60 milliards de dollars », a
averti Samer al-Khalil.
UNE GUERRRE CIVILE
ORGANISEE PAR LES OCCIDENTAUX
TRANSFORMEE EN AGRESSION IMPERIALISTE
En mars 2011, c’est
dans la ville de Deraa (sud) que
l’étincelle de la révolte s’est allumée.
Le mouvement, organisé par les agences
américaines (« vitrines légales de la
CIA, Réseaux Sorös et cie) et soutenu
par les chancelleries occidentales ,
s’est étendu mais avec la résistance de
Damas, des factions rebelles ont vu le
jour, à composante largement djihadiste,
financées et armées par certains pays du
Golfe et soutenus par les Occidentaux de
l’OTAN. Le conflit s’est complexifié
avec la montée en puissance des
djihadistes, notamment du groupe Etat
islamique (EI ou Daech), amenés en Syrie
par les adversaires d’Assad. Des années
d’offensives ont mis en déroute Daech en
Syrie et en Irak, qui a fait régner la
terreur au Moyen-Orient et mené des
attentats sanglants en Europe. Et qui a
été transférée en Afghanistan, au
Sahara, en Afrique de l’Ouest et dans la
Corne de l’Afrique. Protégés par les
turcs et l’OTAN, les djihadistes liés à
al-Qaida en Syrie, sont retranchés à
Idleb.
Malgré
l’éradication en mars 2019 de son «
califat » en Syrie, soi-disant par des
forces kurdes soutenues par une
coalition internationale dirigée par
Washington, mais en réalité par les
offensives militaires de Damas, soutenue
par les russes, l’EI mène toujours des
attaques meurtrières.
FORCES PRESENTES
ILLEGALEMENT EN SYRIE ET FORCES
INTERVENANT SELON LES LOIS
INTERNATIONALES A LA DEMANDE DE DAMAS
Mais si Damas est à
la reconquête et à la libération du
territoire national, « cinq armées
étrangères continuent d’intervenir en
Syrie », nous dit fallacieusement l’AFP.
Seulement certaines - Russie, Iran,
Hezbollah – sont légalement en Syrie à
la demande du gouvernement légal
d’Assad. D’autres sont des forces
d’occupation, présentes en violation des
Lois internationales – USA, OTAN,
Turquie, France -.
Outre la Russie,
l’Iran a déployé des forces, Téhéran
cherchant à protéger son corridor
stratégique vers la Méditerranée.
Malgré un retrait
amorcé fin 2019, des troupes américaines
sont toujours présentes dans le
nord-est, où les Kurdes jouissent d’une
semi-autonomie imposée à Damas.
L’objectif pour Washington : contrôler
les hydrocarbures syriennes (volés à
Damas depuis 2011, par Daech, les turcs,
puis les USA), « mais surtout enrayer
l’influence iranienne ».
Dans cette même
optique, Israël mène régulièrement des
frappes contre des positions de Damas,
de l’Iran ou du Hezbollah. En violation
des Lois internationales et dans le
silence assourdissantr de l’ONU !
La Turquie voisine,
qui soutient des groupes armés locaux, à
majorité djihadiste, et a déployé des
troupes dans le nord, a lancé plusieurs
offensives contre les forces kurdes.
Elle suit en Syrie des objectifs
géopolitiques néo-ottomans.
« Assad ne plaît pas
à la Turquie et il est clair que
celle-ci ne quittera pas Idlib et
qu’elle continuera au contraire de
parrainer des terroristes.
L’intervention de la Russie a quand même
compliqué la donne sur les cartes, mais
pas autant que celle des États-Unis et
de la Turquie qui semblent projeter de
restaurer les frontières (de l’empire
d’Ottoman), celles d’avant le traité de
Lausanne de 1923 qui a fait perdre à la
Turquie de vastes territoires », analyse
un un expert russe.
Début mars, Ankara
a négocié avec Moscou la suspension
d’une offensive du régime contre la
région d’Idleb, mais la trêve reste
fragile. A terme, Damas veut reprendre
l’ensemble de son pays. Mais pour des
experts cités par l’AFP, dont nous ne
partageons pas les analyses, « la
Turquie devrait préserver une bande de
territoire dans le nord syrien, où
seraient confinés les civils et
combattants anti-Assad ». C’est en fait
le plan des turcs et de l’OTAN qui
voudraient balkaniser la Syrie. «
L’année 2020 sera sans doute la dernière
d’un conflit ouvert », pronostique l’un
de ces experts Francis Balanche,
estimant que le pays sera partagé entre
« un protectorat russo-iranien » et la
présence turque. C’est de la pure
propagande occidentale anti-Assad !
« LA TURQUIE,
REMPART ILLUSOIRE DE L'EUROPE » (LE
POINT)
L’hebo parisien ‘Le
Point’ résume bien le piège géopolitique
dans lequel s’est enfermé l’UE en
Syrie : « En abdiquant tout rôle dans le
conflit syrien, l'Union européenne
s'est, de facto, livrée pieds et poings
liés à Recep Tayyip Erdogan. Le constat
est ancien, mais la nouvelle escalade de
combats de la guerre, ces dernières
semaines, a remis le dilemme au premier
plan. L'autocrate turc est devenu le
rempart illusoire de pays européens dont
le cauchemar serait qu'il rouvre les
vannes (…) Comme ce fut le cas en 2015,
déstabilisant pour longtemps la
politique européenne.
# PARTIE II
L'INTERVENTION
MILITAIRE RUSSE EN SYRIE (2015-2016) QUI
A CHANGE LA DONNE
La Russie mène
depuis 2015 une campagne de raids
aériens en soutien aux troupes du
gouvernement légal de Bachar al-Assad.
Il s'agit de la première opération
militaire d'envergure hors de ses
frontières depuis la retraite des
troupes soviétiques d'Afghanistan en
1989. Elle a changé la donne en Syrie.
La Russie dispose d'une base aérienne à
Hmeïmim, dans le fief alaouite d'Assad,
près de Lattaquié (nord-ouest), et des
installations portuaires militaires à
Tartous.
SEPTEMBRE 2015 :
DEBUT DE
L'INTERVENTION MILITAIRE RUSSE
Le 30 septembre
2015, l'aviation russe mène ses premiers
bombardements, Moscou affirmant avoir
« visé des cibles du groupe Etat
islamique » (EI). Vladimir Poutine – qui
combat les djihadistes dans le Caucase
russe depuis 1999 - estime avec une
profonde justesse qu'il faut « prendre
de vitesse les terroristes » en les
frappant sur les territoires sous leur
contrôle avant « qu'ils n'arrivent chez
nous ».
Mais les rebelles
syriens et les pays les soutenant
accusent Moscou de « viser surtout des
groupes non jihadistes » pour venir en
aide à l'armée syrienne, les russes en
fait refusant avec raison de distinguer
les djihadistes de Daech et ceux
d’al-Qaida en Syrie (Jabbat al-Nosra
devenu Tahrir al-Sham), alliés aux turcs
et à l’OTAN.
La Montée en
puissance des frappes va aller
crescendo. Le 7 octobre, le ministre
russe de la Défense Sergueï Choïgou
indique que « des bâtiments de guerre en
mer Caspienne ont lancé 26 missiles de
croisière contre des cibles en Syrie ».
Début décembre, l'armée russe frappe à
partir d'un sous-marin déployé en
Méditerranée.
L’OFFENSIVE
DIPLOMATIQUE DE MOSCOU EN SYRIE
Le 20 octobre,
Vladimir Poutine reçoit Assad, pour sa
première sortie officielle du pays
depuis le début du conflit en mars 2011.
Dès le 23, les chefs des diplomaties
américaine, saoudienne, turque et russe
lancent à Vienne des pourparlers inédits
pour chercher une sortie de crise. En
novembre, les grandes puissances dont la
Russie, les Etats-Unis, la France et
pour la première fois l'Iran,
s'entendent sur une feuille de route
pour une transition politique mais
l'avenir d'Assad n'est toujours pas
réglé.
DAMAS REPREND DU
TERRAIN
Le 1er février
2016, les forces de Damas, aidées par
des miliciens et des combattants du
mouvement chiite libanais Hezbollah et
avec le soutien des bombardiers russes,
lancent une offensive dans la province
d'Alep (nord). Les insurgés vont perdre
bastion après bastion. Le 14 mars,
Vladimir Poutine annonce le retrait du
gros de son contingent de Syrie et
accueille en héros les pilotes au
Kremlin. Fin mars 2016, l’Armée Arabe
Syrienne, appuyées par les frappes
russes, reprennent la cité antique de
Palmyre, aux mains de l'EI depuis mai
2015. Le 18 juin, le ministre russe de
la Défense Sergueï Choïgou effectue une
visite surprise en Syrie, où il
rencontre Assad et inspecte la base de
Hmeimim. La Russie dispose encore de
dizaines d'avions de combat et de plus
de 4.000 militaires.
ACCORDS MOSCOU/ANKARA
Le 9 août 2016,
le président turc Recep Tayyip Erdogan
(dont le pays soutient les rebelles
syriens et les djihadistes, la plupart
du temps confondus) rencontre Poutine à
Saint-Pétersbourg pour sceller la
réconciliation entre leurs pays. Les
relations entre Moscou et Ankara
s'étaient considérablement détériorées
après la destruction en novembre 2015
d'un bombardier russe par l'aviation
turque au-dessus de la frontière
turco-syrienne. Cela débouchera sur le
processus (chaotique) dit « d’Astana »
et des « Accords de Sotchi ». Qui
fracturent l’OTAN et la relation
USA-Turquie …
FRAPPES DEPUIS
L'IRAN
Le 16 août,
l'aviation russe frappe pour la première
fois des cibles en Syrie en faisant
décoller ses bombardiers depuis
l'aérodrome militaire d'Hamedan, dans le
nord-ouest de l'Iran. Le 21 septembre,
Sergueï Choïgou annonce un
« renforcement des capacités
militaires » avec le déploiement de son
unique porte-avions, Amiral Kouznetsov,
qui va rejoindre en octobre une
flottille d'une dizaines de bâtiments,
dont des navires de guerre, déjà
présents dans l'est de la mer
Méditerranée. L'annonce intervient alors
qu'une nouvelle trêve conclue le 9
septembre entre Moscou et Washington a
volé en éclat après seulement une
semaine de mise en oeuvre.
LA REPRISE D’ALEP,
MOMENT-CLE DE LA RECONQUETE DU
TERRITOIRE SYRIEN PAR DAMAS
Le 22 septembre
2016, l'armée syrienne annonce une
« offensive majeure » en vue de
reprendre les quartiers rebelles d'Alep.
L'est de la ville est depuis sous le feu
d'intenses bombardements. Et les pays
occidentaux ont nettement durci le ton
face à Damas et surtout Moscou, accusé
directement d'organiser l'offensive sur
Alep. Cette offensive conduira à la
libération de la ville, moment-clé de la
reconquête du territoire syrien par
Damas.
# PARTIE III
POURQUOI IDLEB NE
SERA PAS « LA DERNIERE BATAILLE » ?
« Ses habitants la
surnomment "la ville oubliée", car ils
se sentent délaissés depuis une visite
houleuse dans les années 1970 de Hafez
al-Assad, père du président actuel.
Dernier bastion rebelle et djihadiste en
Syrie, Idleb est aujourd'hui dans la
ligne de mire de son fils », commente
rageusement l’AFP.
IDLEB
UN SYMBOLE DE LA RECONQUETE DE LA
SYRIE PAR DAMAS ET DE L’ECHEC TOTAL DU
SOIT-DISANT « PRINTEMPS SYRIEN »
Idleb a été l'une
des premières provinces à rejoindre en
2011 la révolte contre la Syrie
ba’athiste, ce changement de régime made
in USA travesti en « printemps arabe »
(sic). Damas qui cherche à récupérer une
région dont près de la moitié est
aujourd'hui contrôlée par des groupes
armés pro-turcs et par Hayat Tahrir
al-Cham (HTS), ex-branche d'Al-Qaïda en
Syrie. Elle compte trois millions
d'habitants, dont la moitié sont des
déplacés ayant fui d'autres régions de
Syrie, c’est-à-dire des populations
influencées par le fondamentalisme
islamiste. Sous Hafez al-Assad, au début
des années 1970, la ville était déjà
frondeuse ... Damas n'a pas oublié non
plus, d'après M. Dougheim (un expert
anti-Assad cité par l’AFP), que des
manifestations avaient eu lieu dans les
années 1980 à Jisr al-Choughour et Jabal
al-Zawiya, dans la province d'Idleb, en
soutien aux Frères musulmans alors en
rébellion contre Hafez al-Assad dans la
région de Hama. Damas a reconquis en
février la ville de Kafranbel, dans le
sud de la province d'Idleb, qui était
l'un des derniers symboles de la
révolte.
APRES IDLEB,
L’EUPHRATE RESTE A LIBERER
Contrairement à ce
qu’affirment ad nauseam les médias de
l ‘OTAN, comme l’AFP, et aux rêves de
partition de la Syrie de certains
experts occidentaux, Idleb ne sera pas
« la dernière bataille ». Un vieux rêve
américain, partagé par Paris. Déjà en
novembre 2017, Le Figaro écrivait :
« Dans l'immensité du désert, entre
champs pétroliers et sites mésopotamiens
dominant l'Euphrate, se joue une grande
partie de l'avenir de la Syrie. Le pays,
ravagé par sept ans de guerre,
restera-t-il uni en un seul bloc au fur
et à mesure que Damas regagne du terrain
sur Daech? Ou sera-t-il, lorsque les
armes se seront tues, amputé de
territoires tenus aujourd'hui par les
forces kurdes pro-américaines dans le
nord-est du pays ? ».
Toujours est-il que
Damas appelle ensuite à reprendre le
contrôle de ses champs pétroliers sur
l’Euphrate, jadis pris par Daech, et qui
sont aujourd’hui sous occupation
américaine (avec ses supplétifs kurdes
et français) en violation des Lois
internationales. Moscou insiste de son
côté sut le respect de l’intégrité
territoriale de l’Etat syrien …
Tout laisse croire que la libération
complète d’Idlib et l’exercice de la
souveraineté syrienne sur toutes les
régions du pays constituent les
principaux objectifs de Damas, et que
c’est aussi l’avis de Téhéran et Moscou.
(Sources : AFP – Interfax – Pars Today –
Syria Committees Website EODE Think
Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
LUC-MICHEL-TV
https://vimeo.com/lucmicheltv
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
LINKEDIN
https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/
Le sommaire de Luc Michel
Le dossier
Syrie
Les dernières mises à jour
|