LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
Russie-Israël : le vote russe en Israël
ou l'héritage
des ʽrefuzniksʼ, un dossier géopolitique
Luc Michel
Vendredi 13 mars 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 03 12/ On évoque souvent
les lobbies pro-israéliens aux USA
(AIPAC) et en France (CRIF). Mais
l’existance pesante du vote russe en
Israël est souvent méconnue. Pourtant il
est la grande hypothèque et sur la
politique israélienne et sur la
géopolitique russe. C’est l’héritage des
« refuzniks », ces juifs soviétiques qui
ont émigré en Israël sous Brejnev, puis
après l’implosion de l’URSS.
# PARTIE I
GEOPOLITIQUE : LE
VOTE RUSSE EN ISRAEL
Lobby ethnique (les
juifs russes sont la principale minorité
en Israël), organisé en parti politique
extrémiste, ils sont le royaume de
Avigdor ‘Ivet’ Liberman et de sa
formation d’ultra-droite xénophobe,
‘Israel Beytenou’.
c’est le marcheur de « Je
suis Charlie » à Paris en 2015, qui veut
« décapiter à la hache » les arabes
israéliens !
Après avoir été
membre du Likoud et du Betar (sa
formation de jeunesse), Lieberman crée
et dirige le parti ultra-nationaliste,
dont il est la tête de liste aux des
élections législatives de 2006, de 2009
et de 2015. À partir de 2001, dans les
gouvernements d’Ariel Sharon, d’Ehud
Olmert et de Benyamin Netanyahou, il est
plusieurs fois ministre
(Infrastructures, Transports,
vice-Premier ministre et Affaires
stratégiques, Affaires étrangères,
Défense). « Personnalité éminente pour
les Israéliens d'origine russe, il est
controversé en raison de son vocabulaire
violent et de ses positions
anti-arabes ». En 1999, il a fondé le
parti russophone ‘Israel Beytenou’ et a
été élu député à la Knesset. Il reproche
au Premier ministre travailliste Ehud
Barak de négliger diplomatiquement la
Russie, dont il espère influencer la
politique étrangère en la soutenant «
dans sa lutte contre le terrorisme
islamiste en Tchétchénie », sans succès
toutefois.
COMMENT PRENDRE LA
POLITIQUE ISRAELIENNE EN OTAGE ET PESER
SUR LA GEOPOLITIQUE RUSSE AU
PROCHE-ORIENT ?
« La droite se
dispute le « vote russe » en Israël »
titre le ‘Times of Israel’ () :
« Détester la religion, "non", mais ne
pas apprécier les juifs
ultra-orthodoxes, "oui", selon Avigdor ,
qui refuse de rejoindre une coalition
avec les partis ultra-orthodoxes » …
Plus d’un million
de juifs d’ex-URSS (12 % de l’électorat)
ont immigré en Israël depuis les années
1990 et leurs voix sont capitales pour
réussir à former une coalition stable.
Démonstration avec
les toutes récentes élections à la
Knesset : « La liste de
(Ndla : issue idéologiquement et
politiquement du Likud) a obtenu en
avril 40,2 % des voix des russophones et
le Likud de Netanyahu 26,7 %, selon une
étude de Zeev Khanin, professeur de
sciences politiques à l’université de
Bar-Ilan près de Tel-Aviv. Compte tenu
du nombre important de ces électeurs et
de leur ancrage à droite, un léger
transfert des appuis de
– lui-même un immigré de Moldavie
(Ndla : alors république soviétique) qui
a longtemps été le porte-parole de la
communauté d’ex-URSS – vers Netanyahu
pourrait permettre à ce dernier de
franchir le seuil de la majorité. La
liste de , qui avait obtenu huit sièges
sur les 120 du Parlement en septembre,
présente six immigrés de l’ex-URSS parmi
les 10 premiers noms et fait campagne en
russe auprès des plus anciens immigrés
qui ne comprennent parfois pas
l’hébreu ».
« Il y a deux
catégories d’immigrants russes qui
votent pour », précise le quotidien
israélien : « les plus âgés qui ne
comprennent pas l’hébreu mais surtout
des plus jeunes qui ont grandi en Israël
et se sentent citoyens de seconde zone
», affirme Alex Grinberg, politologue
lui-même venu de Russie. Le grand rabbin
d’Israël Yitzhak Yossef, proche du parti
ultra-orthodoxe séfarade Shas, un des
autres alliés d’extrême-droite de
Netanyahu, celle là ultra-religieuse,
avait déclaré en janvier qu’une « partie
des immigrants russes sont des
non-juifs, des communistes et détestent
la religion », provoquant un scandale. «
Les diatribes racistes contre ce public
venant de certains rabbins
ultra-orthodoxes ont provoqué une
réaction dont se sert
dans sa campagne », explique M.
Grinberg. « Détester la religion, « non
», mais ne pas apprécier les juifs
ultra-orthodoxes, « oui », selon , qui
refuse de rejoindre une coalition avec
les deux partis ultra-orthodoxes, Shas
et Yahadout HaTorah, alliés au Likud de
Netanyahu ». « C’est clair qu’avec ces
deux là on ne peut rien construire », a
déclaré cette semaine , « qui s’oppose
au financement des écoles talmudiques
par l’Etat et demande que les immigrants
de l’ex-URSS puissent toucher une
retraite en Israël ».
AU MILIEU DE CETTE
QUERELLE … TALMUDIQUE, LA GRANDE OMBRE
DE POUTINE !
Au milieu de cette
querelle … talmudique, la grande ombre
de Poutine : « Une photographie le 28
juillet 2019 montre une affiche géante
de l’élection sur le quartier général du
Likud montrant le Premier ministre
Benjamin Netanyahu et le président russe
Vladimir Poutine. On peut lire sur le
slogan des deux affiches : « Netanyahu:
dans une autre ligue » (Likud)
De son côté, le
Likud a placardé des affiches
électorales en russe et Benjamin
Netanyahu expose son « amitié forte »
avec Vladimir Poutine, qu’il a accueilli
à Jérusalem en janvier, avec d’autres
dirigeants étrangers, pour le 75e
anniversaire de la libération du camp
nazi d’Auschwitz par l’Armée rouge. Les
deux hommes avaient inauguré devant le
gotha israélien un mémorial pour les
victimes du siège de la ville russe de
Leningrad (1941-44), fatal à plus de 800
000 personnes. Poutine avait alors
affirmé que ce « siège et la Shoah sont
deux événements qui ne peuvent être
comparés à rien d’autre ».
Netanyahu a ensuite
joué la carte de sa relation privilégiée
avec Poutine pour obtenir à Moscou la
libération d’une jeune Israélienne qui y
était écrouée pour « trafic de drogue »
ajoute le ‘Times of Israel’ : « Ces
affinités peuvent-elles convaincre des
électeurs de M.
d’aller chez M. Netanyahu ? Rien n’est
moins sûr, selon Zeev Khanin, pour qui
« les tentatives du Premier ministre de
se rapprocher de M. Poutine pour attirer
le vote russe ne fonctionnent pas ». «
Les immigrants russes sont Israéliens et
s’ils sont attachés à la culture russe,
ils ne soutiennent ni Poutine ni aucun
politicien russe », dit-il. Selon ce
professeur à l’université de Tel-Aviv, «
le noyau dur des votants de
lui reste fidèle malgré les
efforts de Netanyahu » car « la campagne
d’Yisrael Beytenu répond à leurs
préoccupations sécuritaires et sociales,
notamment concernant leurs retraites ».
« L’agenda politique des électeurs
russes est avant tout l’intégration à la
société israélienne », conclut M.
Grinberg.
VOTE RUSSE
ISRAELIEN ET GEOPOLITIQUE RUSSE
A l’occasion de
cérémonies de la libération d’Auschwitz
à Jérusalem, le ‘Times of Israel’
écrivait ce 24 janvier : « Au milieu de
tous les leaders à Jérusalem, Poutine
domine
S'exprimant à deux
reprises, faisant les gros titres avant
le Forum, le président évoque la Seconde
Guerre mondiale et la Shoah en Russie,
respire l'autorité (…) Près de 50
dirigeants mondiaux se sont réunis jeudi
à Jérusalem pour le cinquième Forum
mondial sur la Shoah, qui coïncide avec
le 75e anniversaire de la libération
d’Auschwitz. Le vice-président des
États-Unis, Mike Pence, était présent.
De même que le président français
Emmanuel Macron. Le prince Charles était
présent, l’héritier du trône britannique
effectuant sa première visite officielle
en Israël – un voyage qui, à tout autre
moment, aurait fait la une des journaux
locaux. Des dizaines d’autres dirigeants
– rois, Premiers ministres, présidents
et autres – ont également pris place
pour l’événement principal du Forum au
musée mémorial de la Shoah de Yad
Vashem. Et pourtant, il n’y avait aucun
doute sur le chef international qui
avait la présence la plus dominante : le
président russe Vladimir Poutine (…) Non
seulement Poutine a dominé les
cérémonies du jeudi, mais il avait
également dominé les jours précédents et
dominera probablement les jours suivants
» (). The times of Israël conclut : « Le
fait que Vladimir Poutine soit la
nouvelle superstar de la région – au
centre de la scène en Israël, et tirant
les ficelles au Liban, en Syrie, en Iran
et très probablement aussi à Gaza – a
été confirmé à Yad Vashem jeudi ».
Mais ce « superstar
de la région » doit tenir compte d’une
variable géopolitique méconnue, en
particulier dans les pays arabes :
l’héritage des « refuzniks »
anti-soviétiques. Et l’ex officier du
KGB, qui les a combattu, sait qu’il ne
peut ignorer cette influente minorité,
qui ne pèse pas seulement à Tel-Aviv
mais aussi à Moscou.
Même si Moscou,
avec son engagement en Syrie aux côtés
de Damas et Téhéran, abandonne sa
neutralité et en revient à sa position
du temps de l’URSS, Poutine doit compter
avec Tel-Aviv. Israël, puissance
régionale au Proche-Orient et au Levant,
seule puissance nucléaire de la région
(). Petit état par la géographie, mais
dont la profondeur stratégique est celle
de la toute-puissante VIe Flotte US en
Méditerranée de son allié américain.
Avec un « soft power » puissant, celui
des communautés juives dans le monde, et
une influence directe sur la politique
des USA, via le puissant Lobby
pro-israélien AIPAC ().
Mais Israël aussi
grand perdant de la guerre en Syrie ().
Qui a des conséquences déstabilisatrices
pour Tel-Aviv. Tout d’abord un Axe de la
Résistance installé en Syrie et au
Liban, avec le Hzebollah, sorti renforcé
de la Guerre. Mais ensuite, et surtout,
une modification des rapports entre
Moscou et Tel-Aviv. Moscou, grand
vainqueur de la Guerre, avec un Poutine
« Tsar de l’Orient ». Une Russie qui
s’éloigne de la neutralité bienveillante
d’hier vis-à-vis d’Israël (), et qui
alliée à l’Iran, neutralise la
domination stratégique de Tel-Aviv dans
la région ().
#
PARTIE II
GEOIDEOLOGIE : LIEBERMAN ET ‘ISRAEL
BEYTENOU’.
A COTE DES LIKUDNIKS, LES ENFANTS
NATURELS DE JABOTINSKI
Bel exemple du fait que l’idéologie peut
paramétrer la géopolitique des Etats (on
parle alors de « géodéologie ») ! Ou
comment l’idéologie du « sionisme
révisionniste » de Jabotinsky, via la
« likoudisation » () de la vie politique
israélienne, imprègne la vision
géopolitique de Tel-Aviv au
Proche-Orient, mais aussi à Washington
celle de l’administration Trump ou des
néocons de Bush II … Le Likoud, comme
ses avatars du type ‘Israel
Beytenou’, a pour
origine la fraction fasciste du
mouvement sioniste, les « révisionnistes
» de Jabotinsky, grand admirateur de
Mussolini. Dont la vision idéologique et
géopolitique repose sur une vision
géohistorique maximaliste de la lecture
de la Bible, celle du « Grand Israël du
Nil à l’Euphrate », aux « murailles
d’acier » (le militarisme sioniste),
avec « Jérusalem pour capitale éternelle
» !
Il y a un déni ou une honte de la
réalité israélienne. Celle que j’ai bien
décrite comme la « Likudisation de la
politique israélienne », qui a aligné
une majorité d’israéliens sur les thèses
du Likoud, directement issu du «
sionisme révisionniste de Jabotinski, la
version sioniste du Fascisme ».
Jabotinski le théoricien du sionisme
militariste … On notera incidemment les
déformations volontaires de nos médias
occidentaux, qui tentent de nous faire
croire que le Likoud est un simple «
parti de droite » ou « conservateur »,
alors que son discours politique
(nationalisme exacerbé, suprématisme,
racisme, etc...) nous indique de facto
qu'il s'agit d'un parti d’extrême
droite.
L’IDEOLOGIE FASCISTE SIONISTE DES
« MURAILLES D’ACIER » ET DU
« GRAND-ISRAEL DU NIL A L’EUPHRATE »
les observateurs occidentaux ont souvent
du mal à comprendre l'approche du leader
israélien à l'égard du monde. Pourquoi
Netanyahu est-il si sceptique à l'idée
de faire des concessions aux
Palestiniens? Pourquoi parle-t-il en
termes durs, presque apocalyptiques, de
la menace du programme nucléaire
iranien? Et pourquoi s'est-il battu si
publiquement avec Barack Obama, le
président de ce qui est son allié le
plus proche? « Il est impossible de
comprendre tout cela sans comprendre
l'idéologie animatrice de Netanyahu. Le
système de croyances du Premier ministre
est profondément influencé par son
Netanyahu et son père sont tous deux
issus d'une ancienne tradition sioniste
militante - qui a ses origines avec un
homme né en Ukraine au XIXe siècle.
Il y a peu de personnages dans
l'histoire du sionisme aussi importants
que Ze'ev Jabotinsky. Né à Odessa (alors
ville de l’Empire russe), en 1880,
« Jabotinsky a fondé à la fois la
tradition intellectuelle et les
institutions politiques qui finiront par
produire le Likoud de Netanyahu - et les
politiques radicales qui le
définissent ». La vision de Jabotinsky
sur le sionisme, née en partie de
l'expérience des pogroms russes, a pris
comme prémisse que la vie juive était
intrinsèquement précaire.
UNE DEOLOGIE MAXIMALISTE ISSUE D’UN
« YDDISCHLAND » DISPARU
Opposé aux sociaux-démocrates du BUND
(partisans de l’intégration des juifs),
Jabotinsky, « sioniste maximaliste »,
s’est disputé avec eux le
« Yddishland », terre perdue des juifs
de l’Est (Pologne, Roumanie, Russie,
Allemagne) disparue entre 1939 et 1945
().
"Maximaliste" est un terme clé dans la
pensée de Jabotinski : il a écrit à
propos d'un État juif qui contrôlerait
« les deux côtés du Jourdain », qui
divise actuellement la Cisjordanie de la
Jordanie. Contrairement aux principaux
dirigeants sionistes d'avant-guerre, qui
étaient plus intéressés par une sorte de
compromis négocié avec les Palestiniens,
la doctrine de Jabotinsky - appelée
« sionisme révisionniste » - soutenait
que « le seul moyen efficace d'amener
les Arabes à mettre fin à leur hostilité
envers un État juif était une force
juive suffisamment forte pour
contraindre ses voisins arabes à la
paix ». « Nous ne pouvons offrir aucune
compensation adéquate aux Arabes
palestiniens en échange de la Palestine.
Par conséquent, il n'y a aucune
probabilité qu'un accord volontaire soit
conclu », a-t-il écrit dans ‘Le Mur de
fer’, un célèbre essai de 1923. ‘Le seul
moyen d'obtenir un tel accord est le mur
de fer (ou les murailles d’acier),
c'est-à-dire une puissance forte en
Palestine qui ne se prête à aucune
pression arabe ».
Les thèses de Jabotinsky dictent la
politique étrangère de Netanyahu et
Lieberman. Ses deux principes
fondamentaux - le maximalisme
territorial et la paix par la force -
sont fondamentaux pour la droite
sioniste israélienne moderne : « Leur
application à sa politique palestinienne
est presque trop évidente. D'une part,
Netanyahu répugne à abandonner ce qu'il
considère comme une terre juive légitime
en Cisjordanie. De plus, il ne croit
tout simplement pas que les Palestiniens
sont prêts pour la paix - ils n'ont pas
abandonné le rêve, à ses yeux, de
chasser les Juifs ».
L’HERITAGE DES « REFUZNIKS »
Juif né roumain, avant le retour de la
Bessarabie à l’URSS en 1939 (ex province
de l’Empire russse avant 1918, arrachée
par la Grande-Roumanie, elle devient la
République soviétique de Moldavie,
Republica Moldova après 1991), puis juif
« refuznik » soviétique, Lieberman est
un pur produit de ce Yddischland.
« Refuzniks » était le terme officieux
désignant les personnes à qui le visa
d'émigration était refusé par les
autorités de l'Union soviétique,
principalement (mais pas uniquement) des
Juifs soviétiques. « Un grand nombre de
Juifs soviétiques introduisirent des
demandes de visas d'émigration pour
quitter l'Union soviétique, en
particulier après la guerre des Six
Jours en 1967. Certains furent autorisés
à partir, mais beaucoup essuyèrent des
refus, soit instantanément, soit par le
biais d'une attente interminable de
traitement de leur dossier par l'OVIR,
le département du ministère de
l'Intérieur responsable de la délivrance
des visas de sortie. Dans de nombreux
cas, l'excuse donnée pour un refus était
que la personne avait eu accès à un
moment ou à un autre de sa carrière à
une information vitale pour la sécurité
nationale de l'Union soviétique et
qu'elles ne pouvaient donc pas pour le
moment être autorisée à quitter le
pays ». Tant des Juifs ultra-orthodoxes
souhaitaient émigrer pour des raisons
religieuses que des Juifs relativement
laïcs désirant échapper aux autorités
soviétiques. L'arrivée au pouvoir de
Mikhaïl Gorbatchev dans l'Union
soviétique du milieu des années 1980 et
sa politique de glasnost et de
perestroïka, de même que le désir
d'entretenir de meilleures relations
avec l'Ouest, amenèrent des changements
considérables. La plupart des refuzniks
furent alors autorisés à émigrer.
NOTES ET RENVOIS :
() Voir sur le Times of Israel, La
droite se dispute le « vote russe » en
Israël,
sur
https://fr.timesofisrael.com/la-droite-se-dispute-le-vote-russe-en-israel/
() Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
MOSCOU MET SON VETO
A L'ANNEXION ILLEGALE DU GOLAN PAR
TEL-AVIV !
Sur
http://palestine-solidarite.org/analyses.luc_michel.310120a.htm
()Cfr. Luc MICHEL,
GEOPOLITIQUE. LE GRAND TABOU DU
PROCHE-ORIENT, ISRAEL PUISSANCE
NUCLEAIR
sur
http://www.lucmichel.net/2015/08/21/nouveaux-horizons-magazine-luc-michel-geopolitique-le-grand-tabou-du-proche-orient-israel-puissance-nucleaire/
() Voir sur
EODE-TV/ LUC MICHEL :
CONVENTION 2017 DU
LOBBY ‚AIPAC’. UN EVENEMENT DE PORTEE
GEOPOLITIQUE MONDIALE
sur
https://vimeo.com/211756244
Et :
sur EODE-TV &
AFRIQUE MEDIA/
LUC MICHEL, LE
GRAND JEU. AU CŒUR DE LA GEOPOLITIQUE
MONDIALE: LES USA, LE NUCLEAIRE IRANIEN
ET LE LOBBY ISRAELIEN
sur
https://vimeo.com/123575078
() Cfr. sur LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
SYRIE D’UNE GUERRE
A L’AUTRE (V): ISRAEL GRAND PERDANT DE
LA GUERRE QUI SE TERMINE EN SYRIE
sur
http://www.lucmichel.net/2018/01/16/luc-michels-geopolitical-daily-syrie-dune-guerre-a-lautre-v-israel-grand-perdant-de-la-guerre-qui-se-termine-en-syrie/
() Cfr. sur LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
GRAND JEU AU
PROCHE-ORIENT: POUTINE ‘NOUVEAU TSAR’ DE
L’ORIENT (III). LA FIN DE LA NEUTRALITE
BIENVEILLANTE AVEC ISRAEL
sur
http://www.lucmichel.net/2017/12/20/luc-michels-geopolitical-daily-grand-jeu-au-proche-orient-poutine-nouveau-tsar-de-lorient-iii-la-fin-de-la-neutralite-bienveillante-avec-israel/
() Cfr. LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
OU VA ISRAEL ? (I)
: LA DEGRADATION IRREVERSIBLE DES
RAPPORTS ENTRE MOSCOU ET TEL-AVIV …
sur
http://www.lucmichel.net/2018/02/23/luc-michels-geopolitical-daily-ou-va-israel-i-la-degradation-irreversible-des-rapports-entre-moscou-et-tel-aviv/
() Cfr. Karel
Huybrechts, Seul Luc Michel l'avait
pronostiqué : Le Likud de Netanyahou
gagne les élections israéliennes !,
sur
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.karel_huybrechts.190315.htm
() Le Yiddishland
est l'appellation donnée à un vaste
espace dans lequel s’insèrent les
communautés juives d'Europe centrale et
orientale avant leur élimination
physique par l’Allemagne nazie et ses
alliés roumains lors de la Seconde
Guerre mondiale. Par extension, c'est un
nom donné à ces communautés juives
elles-mêmes. Cet espace est marqué par
l'utilisation du yiddish comme langue
principale, qui était d'origine
germanique. Il constitue un élément
important de l'histoire du judaïsme en
Europe. Le Yddisch est encoire pratiqué
par des groupes minoritaires, en
Belgique (Bruxelles, Anvers), Alllemagne
et USA (New-York).
Le terme est
popularisé dans l'espace francophone
successivement par le documentaire de
1982 « Les Révolutionnaires du
Yiddishland », puis par le livre de
Silvain et Minczeles, « Yiddishland »,
paru en 19991, et celui d'Alain
Guillemoles, « Sur les traces du
Yiddishland », paru en 20102. Une autre
source parle elle d'une « collision
entre espace, temps et culture ».
Ce « pays sans
frontières » couvre une zone mouvante
entre Pologne, Lituanie, Biélorussie,
Ukraine, Roumanie et Hongrie — grosso
modo le territoire de la Pologne
médiévale — marquée par une unité de
langue, avec l'usage de différents
dialectes du yiddish. On estime sa
population avant la Shoah à 11 millions
de personnes. On notera que, des
différentes acceptions rencontrées, on
n'associe au Yiddishland que les zones
du yiddish oriental, et jamais celles du
yiddish occidental.
(Sources : Times of
Israel – Palestine Solidarité – EODE-Tv
– Afrique Media – EODE Think Tank)
Photos :
Netanyahu s'exprime
lors d'une réunion du Likoud en 2012
avec un portait de Jabotinsky en toile
de fond (AFP),
Netanyahu et Lieberman en 2016.
Une photographie le 28 juillet 2019
montre une affiche géante de l’élection
sur le quartier général du Likud
montrant le Premier ministre Benjamin
Netanyahu et le président russe Vladimir
Poutine. On peut lire sur le slogan des
deux affiches : « Netanyahu: dans une
autre ligue » (Likud)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
LUC-MICHEL-TV
https://vimeo.com/lucmicheltv
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
LINKEDIN
https://www.linkedin.com/in/luc-michel-eode-600661163/
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