LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY
La question de la Crimée : au cœur de la
nouvelle
guerre froide 2.0 et de la remise en
cause
par la Russie du ʽnouvel ordre mondialʼ
Luc Michel
Lundi 12 mars 2018
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) &
EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical
Daily/
2018 02 11/
« La Crimée était restée dans le coeur
des Russes une partie intégrante de la
Russie »
- Vladimir POUTINE (mars 2014).
« C’est tout
l’Ordre post-soviétique en Eurasie
depuis l’implosion de l’URSS – la « plus
grande catastrophe géopolitique du XXe
siècle » a dit Poutine – et la
destruction de la Yougoslavie par les
Occidentaux qui est remis en question.
Depuis cette défaite immense de la «
Russie géopolitique » – ce qu’était
aussi l’URSS – la Russie a sans cesse
reculé. C’est terminé. La Russie est de
retour ! »
- Luc MICHEL (mars 2014).
Voici la Question
de Crimée qui resurgit, une fois de
plus, avec la dernière interview de
Vladimir Poutine ! Et ce 18 mars 2018,
jour la Présidentielle russe, il y aura
quatre ans que la Crimée est redevenue
russe ;
Dossier central de
la nouvelle Guerre froide 2.0, puisqu’il
a été le point de départ concret (après
le discours de Poutine à la Conférence
de Munich sur la Sécurité de 2008) de la
remise en cause par la Russie du
« Nouvel Ordre Mondial », érigé par Bush
I sur les ruines de l’URSS et de la
Seconde Yougoslavie (celle de Tito).
Dossier que je
connais bien puisque j’en ai été un des
acteurs, en organisant avec EODE (1) le
monitoring du Référendum
d’auto-détermination de la Crimée et de
Sébastopol en mars 2014 (2), mettant en
échec à la fois l’UE, l’OSCE et l’OTAN
(3) …
I –
QUE DIT VLADIMIR POUTINE :
« LA CRIMEE NE SERA JAMAIS RENDUE A
L'UKRAINE »
Le président russe
Vladimir Poutine a écarté toute
perspective de retour de la péninsule de
Crimée à l'Ukraine, dont l'annexion et
le retour à la « Rodina » en mars 2014
est à l'origine d'une série de sanctions
occidentales contre la Russie.
A une semaine du
scrutin du 18 mars, qui devrait assurer
à Vladimir Poutine un quatrième mandat
le portant au pouvoir jusqu'en 2024, la
chaîne de télévision ‘Rossiïa-1’ a
diffusé ce dimanche sur les réseaux
sociaux russes ‘Vkontakte’ et ‘Odnoklassniki’
un film d'environ deux heures dédié au
président.
A la question si
« la Russie serait un jour obligée de
rendre la Crimée à l'Ukraine », Vladimir
Poutine a répondu sèchement: « Non mais
vous avez perdu la tête? Des
circonstances de ce genre n'existent pas
et n'existeront jamais (…) On essaie
toujours de dire à la Russie quelle est
sa place, mais cette place ne nous
convient pas ».
Dans ce
documentaire intitulé "POUTINE", le
journaliste russe Andreï Kondrachov, qui
dirige son équipe de campagne
électorale, l'interroge sur un large
éventail de sujets, allant de la Syrie à
sa vie personnelle. « Savez-vous
pardonner ? », demande-t-il ainsi à
Vladimir Poutine. « Oui, répond le
président russe, avant d'ajouter, sauf
la trahison ».
Le documentaire
fait également intervenir des proches et
alliés du président, comme son ami
d'enfance le violoniste Sergueï
Roldouguine ou l'ancien chancelier
allemand Gerhard Schröder, qui
multiplient les éloges. « Pour parler
franchement, je ne saurais dire une
seule erreur qu'il aurait commise », a
ainsi assuré le patron du géant
pétrolier ‘Rosneft’ Igor Setchine. « Il
prend toujours les responsabilités », a
de son côté salué le directeur des
services de sécurité russes (FSB),
Alexandre Bortnkikov.
Crédité d'environ
70% des intentions de vote selon les
derniers sondages, Vladimir Poutine a
refusé de participer aux débats
télévisés, se passant de meetings
électoraux à l'exception d'une
manifestation de soutien le 3 mars, à
laquelle il s'est adressé à la foule
pendant moins de trois minutes. Il reste
pourtant omniprésent à la télévision
publique, qui couvre la quasi totalité
de ses déplacements et lui a déjà
consacré plusieurs documentaires. Le
retour de la Crmée à la mère patrie
russe lui a valu une immense soutien du
peuple russe. Et les opinions
contraires, comme celle de l’opposante
Xenia Sobchak (fille-à-papa de l’ancien
maire de Saint-Petersbourg et figure de
la Jest-set) qui a dénoncé l’annexion et
soutenu le point de vue de la junte de
Kiev sur l’ukrainité de la Crimée (4),
ont déconsidéré ces opposants.
II –
LA CRIMEE, UNE RÉVOLUTION GEOPOLITIQUE
La Crimée est une
révolution géopolitique !
Le cas de la Crimée est une étape
essentielle vers un nouveau monde
multipolaire. Cela signifie l'extinction
de l'ancien monde unipolaire, le "Nouvel
Ordre Mondial" de Georges Bush I (père)
en 1991. Beaucoup d’analystes
l’oublient. Comme je l'analysais
immédiatement après le référendum, en
mars 2014 (5), le cas de la Crimée était
déjà classé. Pour la Russie, la Crimée
est un pivot de défense géostratégique,
depuis Catherine La Grande. Il était
impossible de la laisser aller. Et
certainement pas à l'OTAN, avec son
vieux projet d'une base américaine à
Sébastopol.
C’est la clé de
l'accès à la Méditerranée pour la Flotte
russe. Et c’est un axe géopolitique pour
la Russie lié à la Base de Tartous, à
côté de Lattaquié en Syrie. Les deux
sont essentiels à la puissance russe et
à sa sécurité dans la Mer Noire et en
Méditerranée.
Pour les USA, mais
aussi pour ses satellites de l'UE, mais
avec un point de vue différent, la
Crimée de retour en Russie est un énorme
challenge pour le Bloc Atlantique. C’est
tout l'Ordre post-soviétique en Eurasie
depuis l'effondrement de l'URSS – la
«plus grande catastrophe géopolitique du
XXe siècle», a déclaré Poutine – et la
destruction de la Yougoslavie par
l'Occident qui sont contestés. Depuis
cette énorme défaite de la « Russie
géopolitique » – ce qu’était aussi
l'URSS – la Russie a décliné de façon
constante. C’était fini après le
Référendum de Sébastopol et de Crimée et
de l'adhésion à la Fédération de Russie.
La Russie était de retour!
LE REFERENDUM DE
CRIMEE :
UN MAUVAIS EXEMPLE POUR LA SOI-DISANT
« DEMOCRATIE » DE L’UE
Pour l'Union
européenne aussi, le référendum de
Crimée, qui est aussi une forme de
Démocratie directe et
d’auto-détermination du peuple, est un
danger et un mauvais exemple par
lui-même !
A l'intérieur de
l'UE, il y a beaucoup de peuples
appelant à cette sorte
d'auto-détermination: les Flamands en
Belgique, mais aussi une partie de la
communauté française de Belgique qui
veut retourner à la République française
– les Catalans (au centre de l’actualité
depuis l’été 2017), les Galiciens et les
Basques en Espagne – les Ecossais en
Grande-Bretagne – les Vénitiens et les
Padaniens (Italie du Nord, Lombardie),
mais aussi les Siciliens … Ici nous
étudions seulement les partis
autonomistes importants ou les partis
indépendantistes. En Belgique, c’est un
enjeu majeur caché tant pour l’UE que
l'OTAN, avec leurs sièges installés à
Bruxelles.
Dans cette optique,
la Russie et la Crimée ont donné un
mauvais exemple pour les peuples de
l'UE. C’était aussi un signal fort de
par la forte représentation des partis
autonomistes (flamand, padanien,
catalan, galicien) dans les observateurs
de notre "Mission Internationale de
monitoring" en Crimée de mars 2014. On
se souviendra de la position
pro-catalane de Poutine (5).
LA MENACE DE L’OTAN
SUR LA CRIMEE
Il y a beaucoup de
gesticulations, à la fois diplomatiques
et militaires, dans la déclaration et
les soi-disant plans de l'OTAN et des
USA contre la Russie. À l'été 2014, la
Junte de Kiev a publié des plans, avec
des cartes agressives, montrant une
attaque de la Crimée, mais aussi du
Kouban par l'armée ukrainienne, avec le
soutien des marines de l'OTAN. C’était
avant la défaite stratégique de l'armée
de Kiev au Donbass … Mais personne dans
l'OTAN n’est prêt à payer le prix de ce
genre de guerre, ce qui peut impliquer
un conflit nucléaire et une troisième
guerre mondiale. Seule la Junte de Kiev,
avec son équipe de politiciens
aventuriers d'extrême-droite et de
faible niveau peut rêver de ce genre
d'agression militaire (6).
La militarisation
de la mer Noire, en violation des
accords internationaux (Convention de
Montreux) avec la complicité d'Ankara
(membre clé de l'OTAN), par les marines
et armées de l'OTAN est plus dangereuse.
Parce qu’un risque existe là d'une
escalade militaire, en commençant par un
seul incident (comme dans la crise des
missiles de 1962 à Cuba).
La réponse de Moscou, avec
l'installation de systèmes anti-missiles
de la nouvelle génération (S400,
Iskander et la génération suivante) et
des armes nucléaires mobiles (Topols),
est la bonne réponse à l'OTAN, lui
indiquant de ne pas passer la ligne
rouge. Et c’est aussi assurer la flotte
russe de Sébastopol d’une capacité
impressionnante de représailles.
LA CRIMEE
SERA-T-ELLE UN JOUR RECONNUE PAR
L'OCCIDENT?
DANS QUELLES CIRCONSTANCES?
Dans le temps
immédiat, une reconnaissance n’est pas
possible. L’OTAN la rend impossible pour
l'UE. Et c’est Washington et non
Bruxelles – ou Berlin – qui a la
décision finale. Mais l'Histoire n’est
jamais écrite quelque part. En d'autres
temps, la reconnaissance officielle de
la Crimée (car elle l’est déjà de facto)
comme une partie de la Fédération de
Russie pourrait faire partie d'un accord
plus général. Par exemple de la question
ukrainienne. L'Ukraine est un Etat
militarisé, facsisé (7), en faillite et
tout y est possible …
NOTES :
(1) EODE est un
Think-Tank (spécialisé dans les analyses
géopolitiques et idéologiques) et une
Ong présente en UE, CIS, Afrique, qui
pratique un « monitoring non-aligné »,
non liée aux organisations occidentales
et opposée à l’idéologie occidentale,
avec une expérience de près de 10 ans
dans toute l’Europe de l’Est. EODE est
aussi spécialisées dans les «
républiques auto-proclamées » (Abkhazie,
Transdniestrie, Nagorny-Karabagh), où
elle a effectué missions et audit,
notamment pour le Référendum de 2006 en
Pridnestrovie (Transdniestrie ou PMR).
EODE procède de façon professionnelle
(nous travaillons suivant les standards
et protocoles de l’OSCE) et son travail
vise à soutenir la démocratie en action
…
(2) Sur le
Référendum d’auto-détermination de la
Crimée et de Sébastopol :
EODE – Observatoire eurasien pour la
Démocratie et les Elections – a été
directement impliquée dans le référendum
de Crimée. EODE était l'ONG en charge de
l'organisation de la «Mission
internationale de monitoring du
référendum" …
* Voir sur EODE-TV:
EODE-TV & AFRIQUE MEDIA/ COMMENT LA
CRIMEE EST REDEVENUE RUSSE/ UKRAINE
VERSUS NOVOROSSIYA (1)
sur
https://vimeo.com/103799370
* Fin février 2014,
refusant le nouveau gouvernement
pro-occidental arrivé au pouvoir à Kiev
par le putsch du 21 février, les élus du
parlement de Crimée s’étaient prononcés
en faveur du rattachement de la
péninsule à la Russie et avaient décidé
que cette décision serait soumise à
référendum parmi la population,
majoritairement russophone, de la
région. Les électeurs de la péninsule de
deux millions d’habitants à majorité
russophone, stratégique pour Moscou,
avaient le choix lors du référendum du
16 février 2014 entre un rattachement à
la Russie ou une autonomie nettement
renforcée. Ce référendum, mécanisme
essentiel de la Démocratie Directe, la
seule réellement effective, dérangeait
beaucoup. Aux grandes opérations
diplomatiques des occidentaux pour
délégitimer ce référendum correspondait
une campagne médiatique de même nature.
Ainsi la presse des USA et de l’UE se
répandait en articles incendiaires sur
le caractère douteux de ce référendum.
Notamment écrit Libération (Paris),
parce qu’il se ferait « en l’absence
d’observateurs internationaux » …
Grossière erreur ! Et désinformation
maladroite …
A la demande des autorités de la
République autonome de Crimée et du
Parlement de Crimée, et en raison de
notre non-alignement et de notre
expérience, EODE organisait en effet une
MISSION INTERNATIONALE DE MONITORING DU
REFERENDUM les 14/15/16/17/18 mars 2014.
A noter que invitée l’OSCE avait refusé
par la voix de son président. De même
que le Parlement Européen. Des
instructions et même des interdictions
de participer à notre mission ont été
données dans de nombreux pays de l’UE.
Et des pressions honteuses exercées sur
des parlementaires – en Suisse, en
France et en Irlande notamment – pour
les faire renoncer à leur participation.
* La mission d’EODE était pluraliste et
non-alignée :
Elle était composée de députés de
différents niveaux et d’experts, de
différentes idéologies, de droite comme
de gauche ou ne s’inscrivant pas dans la
logique du système occidental, y compris
des indépendantistes républicains
(intéressés au premier chef par le
processus) de Catalogne (Espagne) et de
Flandre (Belgique). Il y avait notamment
des élus et des experts de Belgique,
Espagne, Pologne, Hongrie, Italie,
Israël, Allemagne, France, Turquie,
Russie, Kyrgistan, Belarus, Autriche,
Finlande, Lettonie … Plus de 130
représentants (finalement) de pays
étrangers avaient observés le
déroulement du référendum du 16 mars.
* Agir au cœur de l’Histoire :
Avec mes réseaux transnationaux,
mobilisés pour la Mission internationale
de monitoring du référendum en Crimée de
l’Ong EODE que j’administre, nous avons
pris une part décisive à l’organisation
et la validation de ce référendum. Car
une des conditions de celle-ci est
précisément la présence d’observateurs
internationaux. Notre petite Ong, qui
repose sur des professionnels, mais
mobilisés sans aucune motivation
lucrative pour faire avancer la cause de
la démocratie réelle et du droit des
peuples, a donc damné le pion à la
puissante OSCE et au Conseil de
l’Europe. Dont le refus de venir visait
à délégitimer le référendum …
Cette mission difficile, dans des délais
dignes de « Mission impossible », sous
la pression de tout le système
politico-médiatique occidental, nous
l’avons menée avec succès et efficacité.
Ce que nous concèdent les médias de
l’OTAN. Certains parlent, analysent,
jouent aux journalistes, toujours après
l’événement, sans influence sur le réel.
Ceux là écrivent. Nous nous agissons.
Avec le vieux Marx, je pense que les
idées n’ont de sens que si elles servent
à changer le monde, à le faire bouger.
Avec le Peuple de Crimée, ce dimanche du
16 mars 2014 nous avons fait l’Histoire
…
(3) Ce qui m’a valu
une vaste campagne de diabolisation, le
« Michelbashing », révélateur de la
fureur de l’OTAN ! Mon crime : avoir
pris une part déterminante dans la
validation du Référendum en Crimée en
amenant les Observateurs internationaux
indispensables à la validation du
processus (130 observateurs, dont 120
députés, venus de 23 pays !). Et avoir
ainsi damné le pion à la puissante OSCE
!
Suite à la Mission internationale de
Monitoring pour le Référendum
d’auto-détermination de la République de
Crimée par l’Ong EODE, j’ai été sous les
feux d’une campagne internationale (plus
de 1.500 articles violemment
diffamatoires dans 17 pays !!!). Au cœur
de cette campagne en Belgique, le
quotidien flamand DE MORGEN, nid
d’anciens trotskystes recyclés dans le
journalisme subsidié au service de
l’impérialisme américain, de l’OTAN et
de la Russophobie galopante. Utilisant
la fausse biographie de Luc MICHEL
diffusée par Wikipedia – autre officine
barbouzarde –, le quotidien de l’OTAN me
qualifiait d’ « extrémiste de droite »
(sic), mais aussi « d’agent des services
spéciaux russes ». Tout cela évidemment
sans preuves ni documents …
Autre comparses du MORGEN : les
antifascistes alimentaires du régime
belgicain de l’officine ‘RESISTANCES’,
dont le porte-parole Abramowicz, qui a
fait carrière dans un ‘Centre pour
l’égalité des chances’ dépendant des
services du Premier Ministre belge et
est aussi un ancien trotskyste, est au
cœur du « Luc Michel bashing » des
médias de l’OTAN. En Belgique ou en
Tchéquie notamment. Après s’être tu
depuis les débuts du ‘Maidan 2014’ sur
les néonazis de Svoboda et Praviy Sektor
ou la chasse aux juifs en Ukraine
orangiste …
(4) Le 24 octobre,
Xenia Sobchak a déclaré lors d'une
conférence de presse: "La Crimée
appartient à l'Ukraine, du point de vue
du droit international". L'agence de
presse russe Tass a expliqué que Sobchak
"croit que la Russie a brisé le
mémorandum de Budapest en 1994 en
admettant la réunification de la Crimée
avec elle".
Le chef du Parti libéral-démocrate,
Vladimir Jirinovski, a déclaré que les
autorités russes devraient engager une
action pénale contre Sobchak. Jirinovski
a déclaré: "Comment est-ce que, à un
niveau semi-officiel, une femme
désireuse de participer à l'élection
présidentielle entre en scène [et] dit
que la Crimée est ukrainienne? C'est un
crime ... N'y a-t-il pas un article? Le
Procureur général doit lancer une
procédure pénale, le Comité d'enquête
doit faire de même et porter plainte
devant les tribunaux pour cinq ans de
prison ... Imaginez ce que les gens en
Crimée doivent ressentir aujourd'hui.
non-sens, mais personne ne semble
pouvoir la museler." (Tass.com, 25
octobre 2917)
(5) Voir sur
EODE-TV SIMFEROPOL/
LUC MICHEL: REVOLUTION GEOPOLITIQUE EN
CRIMEE
sur
http://www.lucmichel.net/2014/03/23/eode-tv-simferopol-luc-michel-revolution-geopolitique-en-crimee/
Et Luc MICHEL :
REVOLUTION GEOPOLITIQUE. LES ONZE JOURS
QUI ONT CHANGE L’ORDRE POST-SOVIETIQUE :
LA CRIMEE EST RUSSE !
sur
http://www.lucmichel.net/2014/03/18/lucmichel-net-revolution-geopolitique-les-onze-jours-qui-ont-change-lordre-post-sovietique-la-crimee-est-russe/
(6) Voir sur
PCN-TV/
LUC MICHEL SUR ‘RADIO MOSCOU’.
CEUX QUI ONT MIS L’UKRAINE EN FAILLITE.
LES PIEDS-NICKELES DE LA JUNTE DE KIEV
sur
https://vimeo.com/131874367
(7) Voir sur
PCN-TV/
LES NOUVEAUX ‘SA’ DE KIEV EN 2018:
CES NEO-NAZIS UKRAINIENS QUE BHL ET LES
MEDIAS DE L’OTAN REFUSENT DE VOIR !
sur
https://vimeo.com/255111058
(Sources : EODE-TV – PCN-TV – Tass –
EODE Think-Tank)
Photo :
Poutine ratifie le traité organisant le
retour de la Crimée à la russie le 18
mars 2014.
Luc MICHEL en Crimée, les 14-17 mars
2014, pour l’organisation du Référendum
sur l’auto-détermination de la Crimée et
de Sébastopol en mars 2014, mettant en
échec à la fois l’UE, l’OSCE et l’OTAN …
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le
Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie –
Néoeurasisme – Néopanafricanisme (Vu de
Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III –
GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE http://www.eode.org/
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