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Poutine ouvre les JO de Sotchi. Malgré
la russophobie occidentale et le
terrorisme islamiste ...
Luc Michel & Karel Huybrechts
Samedi 8 février 2014
Luc MICHEL & Karel HUYBRECHTS pour
PCN-TV /
avec RT – AFP - PCN-SPO / 2014 02
08 /
JO-2014 : Le président Poutine ouvre les
Jeux de Sotchi avec une cérémonie
d'ouverture grandiose qui glorifie le
passé russe et n’évite pas la période
soviétique …
Derrière les jeux une dimension
géopolitique et idéologique qui explique
la campagne occidentale contre Sotchi et
Poutine.
Ecoutons l’AFP, entre fascination et
dépit : « Les jeux Olympiques d'hiver de
Sotchi, les plus chers de l'histoire, se
sont offert une cérémonie d'ouverture à
leur démesure: spectaculaire,
impressionnante dans ces chiffres et ses
effets, mais un peu angélique jusqu'au
kitsch dans son ambition de montrer
l'histoire russe sous son meilleur
jour ».
Voir la Video de RT sur les jeux de
Sotchi :
https://vimeo.com/86158877
https://www.facebook.com/photo.php?v=703195579725579
LA DIMENSION GEOPOLITIQUE DE SOTCHI :
« LE PLUS GRAND EVENEMENT INTERNATIONAL
EN RUSSIE DEPUIS LA CHUTE DE L'URSS EN
1991 »
Quelque 9000 personnes dont 3000
artistes, 22,5 tonnes de feux
d'artifice, la cérémonie de ces Jeux en
or (37 milliards d'euros), organisée
dans un stade olympique Fisht flambant
neuf à un lancer de pierre de curling de
la mer Noire, a été au rendez-vous de ce
qui est « le plus grand événement
international en Russie depuis la chute
de l'URSS en 1991 » (dixit l’AFP).
Après une pré-cérémonie où les Choeurs
de l'Armée rouge ont réussi à réchauffer
le public, le stade Fisht s'est
définitivement emballé lors du décompte
menant à 20h14, l'heure officielle de la
vraie cérémonie.
Le public a d'abord été fasciné par
l'apparition d'îles flottantes
représentant les différents paysages de
Russie, des volcans du Kamtchatka aux
forêts de l'Oural, en passant par la
toundra et le lac Baïkal. Puis le sol du
stade s'est ouvert afin que les athlètes
puissent faire leur entrée, un globe
projeté sur la scène permettant aux
concurrents de sortir directement du
coeur de leur pays.
Le concepteur de la cérémonie Konstantin
Ernst, homme de télé, avait voulu que
cette partie aille vite. Elle a été
emballée aux pas de course sur fond de
techno hyper rythmée: un demi tour de
stade et direction les tribunes.
Les pays amis de la Russie ont reçu un
vibrant accueil: Belarus, Kazakhstan,
Ouzbekistan et surtout Ukraine, alors
que le président Ianoukovitch était dans
les tribunes aux côtés de Vladimir
Poutine, malgré les troubles à
Kiev.Avant que le stade n'explose à
l'entrée des Russes, derniers à faire
leur apparition.
LA DIMENSION IDEOLOGIQUE DE SOTCHI :
LA GLORIFICATION DE L’HISTOIRE RUSSE
Loin, il faut le reconnaître, de
l’apolitisme affiché des JO, le
spectacle d’ouverture a été une longue
glorification de l’histoire russe, au
travers de ceux qui ont construit l’Etat
russe. Une démarche qui s’inscrit dans
la perspective de la nouvelle ‘Idéologie
russe’ que Poutine propose à la Russie.
Le public n'a pas boudé son plaisir
quand trois chevaux immenses ont ensuite
amené le soleil sous la voute du stade
Fisht, baigné de neige artificiel. La
troïka longue de 65 mètres à laissé sa
place à des structures gonflables que
n'auraient pas renié Disney, en hommage
à la cathédrale Saint-Basile d'Ivan le
Terrible. La grande armée de Pierre le
Grand a fait sursauter l'arène olympique
avec ses coups de canons.
Et l’histoire soviétique, celle de la
construction de l’Etat russo-soviétique
par Staline, n’a pas été oubliée. Sans
aucun complexe. La Révolution de 1917 a
fait trembler le public avec ses
grondements: une locomotive gigantesque
s'est matérialisé sous le toit du stade
sur fond de musique triomphante. La
faucille et le marteau ont pu aussi se
faire une place de choix grâce une
arrivée héroïque que n'aurait pas renié
Stakhanov.
POUTINE OUVRE LES JEUX
Le spectacle a ensuite dû céder aux
nécessités protocolaires. Dans son
premier discours d'ouverture, en tant
que président du CIO, Thomas Bach a
demandé aux dirigeants politiques de ne
pas faire passer leurs messages "sur le
dos de leur athlètes", référence aux
absences remarquées de certains
dirigeants. Sans surprise, les
Américains et leurs vassaux de l’UE …
Dans le froid du stade, il a alors passé
la parole à Vladimir Poutine pour que le
président russe déclare les Jeux ouverts
avant un déluge de feux d'artifice.
« Après l'"orage", le vent frais venu du
large s'est alors vraiment fait sentir
avant que Maria Sharapova, fille de
Sotchi, n'emmène la flamme tant attendue
dans le stade pour ouvrir un ballet de
champions russes qui a pris fin avec la
transmission du flambeau à l'ancienne
patineuse Irina Rodnina et la légende du
hockey Vladislav Tretyak, ovationnés »
écrit l’AFP.
« Les deux champions ont alors allumé la
vasque et le Parc olympique s'est
s'enflammé dans un feu d'artifice géant
à faire trembler jusqu'à Pyeongchang
(Corée du Sud), où auront lieu les JO
d'hiver en 2018 » ...
Luc MICHEL & Karel HUYBRECHTS
https://vimeo.com/pcntv
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