Le Saker
Les affaires impliquant Hunter Biden
pourraient aider Hillary Clinton à
devenir vice-présidente
Moon of Alabama
Mercredi 4 novembre 2020
Par
Moon of Alabama – Le 2 novembre 2020
Les douteuses
affaires de Hunter Biden, récemment
révélées, auront une forte influence sur
la politique dans le cas d’une
éventuelle victoire de Joe Biden aux
élections de demain.
Le 15 octobre,
le New York Post publiait un article sur
Hunter Biden basé sur les données d’un
ordinateur portable que le fils de Joe
Biden avait abandonné dans un atelier de
réparation. La famille Biden n’a pas
contesté l’authenticité de l’ordinateur
portable ou des données qu’il contient.
Outre le
matériel pornographique contenu dans
l’ordinateur portable, il y avait des
milliers de courriels
qui décrivaient des transactions
louches avec une grande compagnie
énergétique chinoise (aujourd’hui
disparue), la CEFC.
Twitter,
Facebook
et d’autres médias comme
The Intercept ont essayé d’empêcher
la diffusion de l’article. Ils
prétendaient que l’information était
« piratée » ou non prouvée, ce qui est
faux. La censure a inévitablement rendu
cette histoire plus visible et a
augmenté le nombre de personnes qui en
ont eu connaissance.
Une semaine après
la publication de l’article dans le
NY
Post, Tony Bobulinski, un ancien associé
de Hunter Biden, a
rendu publiques de nouvelles
allégations à son encontre :
Tony Bobulinski, un
ancien associé d'affaires de Hunter
Biden, a déclaré mercredi soir qu'il
pouvait confirmer les détails concernant
ses relations d'affaires à l'étranger,
notamment qu'une référence à un certain
"Big Guy" dans un courriel du 13 mai
2017 faisait bien allusion au candidat
démocrate à la présidence, Joe Biden. Dans une longue
déclaration, M. Bobulinski s'est
identifié comme le PDG de Sinohawk
Holdings, une entreprise qu'il a décrite
comme étant "un partenariat entre les
Chinois opérant par l'intermédiaire du
CEFC/président Ye et la famille Biden".
Il a ajouté que Hunter Biden et James
Gilliar, un autre associé, l'avaient
poussé à devenir le PDG de l'entreprise.
"Hunter Biden
appelait son père "The Big Guy" ou "mon
président" et lui demandait souvent de
signer ou de donner son avis sur les
différents accords potentiels dont nous
discutions", a déclaré M. Bobulinski.
"J'ai vu le vice-président Biden dire
qu'il ne parlait jamais avec son fils
des affaires de ce dernier. J'ai vu de
mes propres yeux que ce n'était pas
vrai, parce que ce n'était pas seulement
l'affaire de Hunter, ils ont dit qu'ils
mettaient en jeu le nom de la famille
Biden et sa légitimité".
Un certain nombre
de journaux ont chacun diffusé des
bribes de l’histoire des transactions
très rentables de Hunter Biden avec des
sociétés étrangères. Cela a créé une
image déroutante. Stephen McIntyre, qui
a fait des recherches utiles sur le
changement climatique, le
Russiagate et les manigances de l’OIAC
en Syrie, a heureusement créé une
chronologie de 19 pages avec toutes
les preuves des affaires Biden-Chine qui
ont jusqu’à présent vu le jour. Il écrit
:
La famille Biden a
été impliquée dans deux importants
accords avec la Chine :une participation
dans le fonds d'investissement Bohai
Harvest Partners. Leur intérêt pour
cette opération a débuté en 2013. Hunter
Biden, Devon Archer et James Bulger
détenaient chacun 10 % des parts. Ce
fonds est toujours actif. Bobulinski n'a
pas participé à cette opération.
Une deuxième
transaction initiée en 2017 dans
laquelle les Biden ont reçu 5 millions
de dollars de la société énergétique
chinoise CEFC et/ou de ses dirigeants.
La CEFC était devenue, en peu de temps,
une énorme entreprise et, encore plus
rapidement, s'était désintégrée. Ce
deuxième accord était celui impliquant
Patrick Ho, qui a été arrêté en novembre
2017 aux États-Unis pour corruption,
Gongwen Dong et son président Ye
Jianming, qui a été arrêté en Chine
et/ou a disparu en mars 2018.
La quasi-totalité
des textes et courriels intéressants et
des informations de Bobulinski se
limitent à ce second accord. Il ne
s'agit que d'une petite partie des
transactions louches de Hunter Biden,
Devon Archer et leurs associés.
Parallèlement à cette affaire, il y a eu
des transactions en Ukraine, au
Kazakhstan, en Russie ainsi que la
participation à des fraudes majeures par
John Galanis et Jason Sugarman pour
lesquelles Archer (mais pas encore
Hunter Biden) a été condamné. Les textes
et les courriels ont été diffusés de
manière fragmentaire et désorganisée.
Dans cet article, je vais tenter de
reconstituer un récit des événements
concernant l'affaire du CEFC. ...
Une autre
chronologie de l’affaire Hunter Biden,
avec des éléments légèrement différents,
a
été recueillie par Seamus Bruner et
John Solomon. Ils écrivent :
Le New York Post a
annoncé la semaine dernière que Joe Biden lui-même aurait pu bénéficier des
affaires de son fils. Le Post a cité un
message crypté d'un des partenaires de
Hunter, disant que "10 [pour cent]
détenus par H pour le Big Guy ?" Le
destinataire de ce message, Tony Bobulinski, dit qu'"il ne fait aucun
doute" que "H" représente Hunter et que
le "Big Guy" est Joe Biden. Nous en apprenons
davantage sur les activités de Biden
Inc. dans les courriels que nous a
fourni Bevan Cooney, un ancien associé
de Hunter Biden. Cooney, qui est
actuellement en prison pour son rôle
dans l'Indian Bond Scheme qui a
également envoyé en prison Devon Archer,
un partenaire commercial de Hunter Biden,
a partagé 26 000 courriels qui montrent
le rôle de Hunter dans leurs entreprises
commerciales. Le nom de Biden était
considéré comme une "valeur" pour leurs
entreprises à l'étranger, et était un
"pipeline… direct" vers l'administration Obama-Biden. Les transactions impliquant
Hunter bénéficiaient du "coup de pouce Biden", c’est-à-dire l'aide qu’un tel
nom pouvait apporter pour leurs
transactions à l'étranger.
Qu'auraient pu
attendre les bienfaiteurs étrangers des
Biden en retour de toutes ces largesses
? Nous ne pouvons pas le dire. Mais
certains pourraient voir une corrélation
entre cet argent étranger et la
politique de Joe Biden à l'égard des
sources de cet argent.
Stephen McIntyre a
promis de mettre à jour sa chronologie
avec le matériel révélé par d’autres
journalistes. Comme McIntyre est
toujours diligent dans son travail, sa
chronologie peut être considérée comme
une source faisant autorité.
Alors que je suis
encore en train de fouiller dans les
infos ci-dessus, voici mes premières
réflexions sur les raisons de leur
importance.
Les faits montrent
que Hunter Biden et d’autres ont profité
de la position de Joe Biden en vendant
son « influence » à des sociétés
étrangères. Il est probable que Joe
Biden a également profité, au moins
indirectement, de ce travail.
Les preuves ne sont
pas des rumeurs, comme le mauvais
dossier Steele, mais des faits réels qui
ont
des conséquences juridiques :
Un juge fédéral a
nommé Joe Biden comme "témoin" possible,
avec son fils Hunter, dans une affaire
de fraude criminelle datant de l'année
dernière qui a abouti à la condamnation
de deux des partenaires commerciaux de
Hunter, selon des documents judiciaires
qui ont peu fait parler d’eux. Le nom du
candidat Démocrate à la présidence sur
une liste de témoins jette un nouveau
doute sur le fait qu’il ne savait rien
des affaires louches de son fils.
Pour se venger du
Russiagate, les Républicains utiliseront
cette affaire à leur avantage.
Il n’y a que deux
moyens pour Joe Biden d’empêcher les
Républicains et les médias indépendants
de creuser davantage l’affaire et toutes
les questions potentiellement illégales
qu’elle révèle.
- Si Joe Biden
perd les élections, le scandale
disparaîtra probablement dès qu’il
se retirera de la vue du public.
- Si Joe Biden
gagne les élections, le scandale
s’envenimera jusqu’à ce qu’il
démissionne.
Le deuxième cas est
particulièrement intéressant. Des
proches d’Hillary Clinton prennent soin
de la candidate à la vice-présidence,
Kamala Harris,
depuis 2017 :
Le "Grand espoir
des nouveaux Démocrates", la sénatrice
Kamala Harris, se rend dans les Hamptons
pour rencontrer les principaux partisans
d'Hillary Clinton.La sénatrice
californienne est fêtée samedi à
Bridgehampton, chez le gourou de la
MWWPR, Michael Kempner, un fervent
partisan de Clinton, qui a été l'un des
coprésidents du comité de financement
national et a dirigé la collecte de
fonds pour sa candidature à la
présidence en 2008. Il a également été
cité comme l'un des meilleurs "racoleur"
pour la campagne de réélection de Barack
Obama en 2012, ayant collecté 3 millions
de dollars.
Le
récent article de Clinton dans
Foreign Affairs, intitulé « A National
Security Reckoning – How Washington
Should Think About Power », doit être
considéré comme une candidature à un
poste élevé dans l’administration Harris
(Biden). Un retrait de Joe Biden peu
après sa victoire pourrait bien être
dans l’intérêt de Clinton.
Si le (un peu)
dément Joe Biden devait partir « pour
des raisons de santé » peu après son
investiture, Kamala Harris deviendrait
présidente. Elle pourrait alors utiliser
le 25e amendement pour choisir Hillary
Clinton comme vice-présidente.
Si, après la
victoire de Joe Biden aux élections, les
partisans d’Hillary Clinton dans les
médias libéraux cessent de censurer
l’affaire Hunter Biden ou commencent
même à en parler davantage, nous
pourrons être sûrs qu’un tel projet est
sur le point d’être mis en œuvre.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan,
relu par Jj pour le Saker Francophone
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