Opinion
Les guerres de genre de H. Clinton
Israël Adam Shamir
© Israël
Adam Shamir
Mardi 24 mai 2016
Source:
http://plumenclume.org/...
Est-ce que les
hommes qui votent pour H. Clinton vont
finir en enfer ? Je n’en suis pas sûr.
Nous savons que les femmes qui votent
pour un candidat mâle y ont une place
réservée, comme l’a prophétisé la
vieille juive féministe Madeleine
Albright, car elle est bien placée pour
y entrer. Non seulement cette dame a
l’air d’une créature sortie tout droit
de l’enfer, mais en outre elle y siège
de plein droit, pour avoir justifié le
meurtre d’un demi-million d’enfants
irakiens, parmi d’autres hauts faits.
Mais alors qu’est-ce qui attend les
hommes qui franchissent la barrière du
sexe? Personnellement je ne les
condamnerais pas. Cela ferait du
tort à Mm. Trump et Sanders, parce que
les hommes n’ont pas de schéma « gender »
en tête. Les hommes votent pour la cause
qu’ils préfèrent, et ils détestent qu’on
insinue que leur vote soit déterminé par
ce qu’ils sont, et non par ce qu’ils
pensent.
Les "minorités
visibles" agissent selon ce qu’elles
sont ; ce qui les rend prévisibles
et faciles à manipuler. H. Clinton a
obtenu 90% du vote noir au Mississippi,
un résultat embarrassant pour Kim
Jong Un de Corée du Nord. Les juifs ont
donné 70% de leurs bulletins de vote à
Obama, et le donnent à n’importe quel
candidat à la présidence qui se réclame
des Démocrates. Ce sont les politiques
identitaires qui rendent possibles de
tels scores ; et c’est précisément ce
pour quoi elles ont été inventées et
mises en circulation, avant toute autre
raison. Vous n’avez quand même pas cru
que les grands opérateurs se soucient le
moins du monde des femmes, des noirs,
des gays, des mères célibataires
latinos, ou des jeunes désorientés qui
risqueraient de se tromper de WC ?
La cause des
minorités visibles a été inventée et
mise en circulation pour des raisons
techniques, parce que premièrement elles
permettent d’occuper l’esprit des gens
avec des absurdités triviales,
deuxièmement elles permettent aux
instigateurs de se draper dans le
manteau de la justice, et troisièmement
elles rendent les élections encore plus
lisses et prévisibles que le choix du
successeur du roi des Saoud ou de la
reine d’Angleterre.
Ces manœuvres
visent leur ennemi principal, l’homme
pensant. La masculinité est devenue un
gros mot, selon un sondage qui révèle
que seuls 2% des garçons anglais se
considèrent comme « complètement
mâles ». L’incarnation de la juste
colère contre l’Occident, Poutine le
Téméraire, est décrit comme un
« macho », raison suffisante pour
pousser au changement de régime en
Russie. Dans un remake de Ghostbusters,
les courageux guerriers contre les
esprits du mal sont tout-féminin (une
femme noire corpulente: voilà la formule
encore plus politiquement correcte)
tandis que l’homme blanc aspire à un
poste de secrétaire pour la troupe. Dans
un un univers culturel plus large, écrit
Isabel Hardman, les hommes figurent dans
les publicités comme des gens sans
espoir, des bouffons gras tenant une
bière dans une main et une paire de
pinces pour barbecue dans l’autre, alors
que les femmes vous font les yeux doux,
et ont la main mise sur toutes choses,
la maison, la voiture, la famille. Dans
ce monde de masculinité en déroute, la
victoire de Mrs. Clinton et la guerre
qui s’en suivra sont inévitables.
Inévitablement, à
moins que l’homme pensant américain
retrouve ses esprits et sa place
d’honneur dans cette société. Le
commandement par les femmes n’est pas
nouveau, et cela n’a jamais été une
bonne chose. A l’aube de la
civilisation, le culte féminin de Cybèle
avait conduit à des castrations massives
de jeunes hommes. Les cheffes menaient à
la guerre et aux troubles encore plus
vite que les chefs mâles. En Israël,
notre dirigeante la plus célèbre, Golda
Meir, est celle qui a nous a menés à la
guerre sanglante d’octobre 1973. Et
c’est Margaret Thatcher qui avait lancé
la marine britannique contre les
Argentins, et avait livré une guerre
cruelle contre les mineurs britanniques.
Depuis Elisabeth I°
d’Angleterre jusqu’à Catherine de
Russie, les reines ont généralement
poussé à la guerre. Frau Merkel a attiré
les réfugiés pour l’invasion de son
pays. Hillary Clinton a déjà quelques
guerres derrière elle : elle a soutenu
la guerre pour le Kossovo qui est devenu
une base pour Daech en plein cœur de
l’Europe. Sa guerre en Libye a installé
une autre base de Daech sur le continent
africain, et envoyé des vagues de
réfugiés en Europe; et elle a remis ça
en Syrie. Peut-être qu’elle serait plus
indiquée pour se faire nommer au
Caliphat voulu par Daech, plutôt que
pour la présidence US.
Le dernier écrit de
Jeffrey Stacey sur le site du Council
for Foreign Affairs ne laisse pas de
place au doute : Clinton veut la
guerre, et ses acolytes, comme Stacey,
approuvent cette orientation. Obama est
trop timide, pour eux, et Trump est le
nouvel Hitler parce que (vous ne
devinerez jamais) il ne veut pas faire
la guerre aux Russes. Certains hommes,
comme Stacey, sont nés pour servir
Cybèle.
Le lien entre
l’activisme juif et le féminisme violent
est devenu plus évident que jamais, à
l’occasion de la campagne électorale.
Subterfuge juif classique, ils envoient
une femme provoquer l’homme, et ensuite
ils l’accusent de manquer à ses devoirs
chevaleresques. Les activistes juives
provoquent Trump et ceux qui le
soutiennent (voir le cas de Julia Ioffe)
juste pour arriver à la conclusion
souhaitée : « que se passera-t-il si
Donald Trump est élu ? » Julia
Ioffe a répondu : « nous avons vu
comment il pousse ses supporteurs à
attaquer les médias, ce qu’il mijote
c’est de changer les lois contre la
diffamation pour pouvoir poursuivre plus
facilement les journalistes. » Le
harcèlement supposé de la part des
supporteurs de Trump n’est pas
directement lié au candidat, admet le
journal. Mais il a fomenté une
culture de la violence dans ses
meetings, en encourageant ses fans à
riposter contre ceux qui lui manifestent
de l’hostilité »
Les Russes
acceptent la menace clintonienne avec un
fatalisme tranquille. Vladimir Poutine
et son peuple sont décidés à rester
les maîtres du bras de fer des nations.
Cela ne mène pas forcément à la
collision, parce qu’il y a de la place
pour tout le monde, à moins que les
autres veuillent la collision, comme le
souhaite Clinton apparemment. La
solution est entre les mains des
Américains, des hommes américains :
est-ce qu'ils retrouveront leur estime
d’eux-mêmes et enverront la Clinton
écrire ses mémoires et faire des
conférences pour les banquiers, ou bien
l'enverront-ils à la Maison Blanche pour
se condamner eux-mêmes au rôle de
courtisans dans la société?
Les femmes sont
formidables et ce sont des créatures
adorables ; les hommes recherchent leur
amour, et s’inclinent devant elles avec
admiration. Mais elle ne valent rien
comme dirigeants. Les reines barbares
étaient connues pour leur cruauté, y
compris contre leurs « sœurs » à
l'occasion. Hillary Clinton est capable
de les surpasser toutes, parce que la
guerre qu’elle est capable de déclencher
surpassera les guerres d’autrefois. La
guerre nucléaire avec la Russie et la
Chine ou contre celle-ci sera la
dernière page de l’histoire de
l’humanité telle que nous la
connaissons ; et d’ailleurs, c’en sera
fini aussi des guerres de "genre".
Original publié par
Unz Review
Pour joindre
l'auteur : israel.shamir@gmail.com
Traduction : Maria
Poumier
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