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Centre d'information sur la Résistance en Palestine

La voix des résistants dans les geôles sionistes
N° 4 – mai 2020

CIREPAL

Mardi 26 mai 2020

Les pressions exercées contre le peuple palestinien et sa résistance, et notamment contre le mouvement national des prisonniers, pour délégitimer sa lutte et ses droits historiques, se poursuivent sans relâche. Que ce soit par l’entité coloniale sioniste ou son protecteur, les Etats-Unis, ou même par les puissances impérialistes et leurs sujets dans le monde. C’est dans le cadre de ces pressions visant à délégitimer la lutte et les droits palestiniens que s’inscrit la tentative sioniste de supprimer les comptes bancaires des prisonniers, des prisonniers libérés et de leurs familles, ainsi que les familles des martyrs détenus par des banques arabes et palestiniennes.

Dans les prisons de l’occupation sioniste, les prisonniers palestiniens et arabes (de Jordanie principalement) subissent des pressions supplémentaires, certaines dues à la nature coloniale de l’entité et son racisme inhérent, d’autres à cause du désir de vengeance contre la résistance depuis qu’elle détient des colons sionistes, qu’elle souhaite échanger avec les siens. Mais il y a aussi le fléau corona dont profite l’administration pénitentiaire pour accentuer sa répression et ses interdictions, dont l’interdiction des visites familiales alors que les instructeurs de l’occupation mènent leurs interrogatoires dans des conditions malsaines et que les patrouilles militaires sionistes lancent leurs attaques et arrêtent les Palestiniens, sans aucune mesure de protection. Il y a aussi la vague de chaleur qui s’est abattue sur la région, et particulièrement sur les prisons situées dans le sud du pays occupé, et le mois béni de Ramadan au cours duquel les prisonniers essaient de retrouver un rythme propice à la spiritualité, mais qui en sont empêchés par des gardiens haineux.

Concernant l’échange entre prisonniers, les soldats sionistes capturés en 2014 contre les prisonniers palestiniens, les dissensions à l’intérieur du nouveau gouvernement sioniste et entre les différentes institutions coloniales empêchent jusqu’à présent de répondre à l’offre présentée par le dirigeant du Hamas à Gaza, Yehya Senwar, pour raisons humanitaires, consistant à donner des informations sur les captifs sionistes en échange de la libération des enfants, des femmes et des prisonniers malades, détenus dans des conditions malsaines et à haut risque de propagation du virus.


Le militant Sami Janazra en grève de la faim

1 - Résistance :

Le prisonnier Sami Janazra (47 ans) du camp al-Fawwar, près de la ville d’al-Khalil, a déclaré la grève illimitée de la faim, le 10/5 pour annuler la détention administrative dont il est victime et son renouvellement incessant. Le militant Sami Janazra a été détenu pendant 11 ans, la plupart du temps en détention administrative, ce qui veut dire sans charges ni procès. La dernière arrestation date du 16 septembre 2019. 

Il avait déjà mené la grève de la faim en 2015-2016, pendant 76 jours, puis en 2017 pendant 43 jours, pour annuler la détention administrative. Sami Janazra est père de trois enfants, Firas (16 ans), Mahmud (12 ans) et Maria (8 ans) et il attend la naissance de son quatième enfant (qui est né le 25/5). Sami Janazra n’a pu assister à la naisssance de deux de ses enfants. Le 20/5, le militant Sami Janazra a été mis en isolement dans la prison de « Ayla ». 

La direction du FPLP dans les prisons sionistes a réclamé le lancement d’une campagne internationale populaire pour chasser le représentant de l’entité « israélienne » des Nations-Unies. Elle a demandé, dans une lettre adressée aux institutions amies et au mouvement international de boycott de lancer une pétition dans ce sens, comme elle a réclamé l’organisation d’un procès populaire contre le ministre sioniste de l’intérieur. 

Le mouvement des prisonniers a déclaré, dans un communiqué, qu’il refuse les mesures hostiles prises par certaines banques contre les prisonniers, les martyrs et leurs familles et affirme l’unité totale du mouvement des prisonniers concernant cette affaire. Il appelle à multiplier les manifestations et les protestations populaires contre ces banques et le boycott de celles-ci. Il a appelé les conseils d’administration de ces banques à revoir leurs mesures et décisions erronées, considérant que leur soumission aux directives sionistes constitue un indicateur grave concernant le rôle national qu’elles sont censées jouer pour protéger l’économie palestinienne. Il a demandé la réunion urgente des chambres de commerce et d’industrie dans le pays pour adopter des positions de soutien aux prisonniers, martyrs et leurs familles et a appelé le syndicat des avocats palestiniens à formuler une position juridique pour répondre aux droits collectifs et individuels du peuple palestinien et traîner en justice les banques soumises aux sionistes.

Le mouvement des prisonniers a cependant affirmé que la question financière n’a jamais été importante pour les prisonniers et les martyrs, qui ont donné tout ce qu’ils avaient pour défendre le pays, et nombreux sont ceux qui ont vendu leurs biens pour acheter des armes et combattre l’occupant. Mais la campagne hystérique de l’occupation sioniste contre les « salaires » des familles des prisonniers et martyrs vise en premier lieu la légalité et la légitimité de la lutte nationale palestinienne. Elle est semblable à la campagne menée par l’occupant contre l’UNRWA en vue de liquider le droit au retour des réfugiés palestiniens dans leur pays. « Rendre illégitime notre lutte nationale signifie que nous devenons étrangers dans notre propre pays, mais cela ne pourra advenir tant que nous vivons et procréons ». 

Les banques palestiniennes se soumettent à l’occupant sioniste :

Après avoir découvert que certaines banques palestiniennes (dont la banque Le Caire - Amman) comptent suivre les ordres sionistes en supprimant les comptes bancaires des prisonniers et de leurs familles, plusieurs manifestations ont eu lieu dans les villes de la Cisjordanie occupée, en visant les banques (11/5). Des succursales de ces banques ont subi la colère des Palestiniens. Les comptes bancaires des prisonniers ne sont pas un « luxe » comme certains peuvent imaginer, mais une nécessité, selon les accords d’Oslo, puisque les prisonniers « achètent » ce dont ils ont besoin, des cantines des prisons, étant donné que la direction des prisons leur refuse presque tout, et que les familles ne peuvent souvent pas faire entrer des objets qui leur sont utiles. De même, les familles des prisonniers reçoivent des contributions financières qui leur permettent de vivre, selon les directives anciennes de l’OLP, mais l’Autorité de Ramallah a depuis longtemps, supprimé les contributions aux familles dont les membres appartiennent à des organisations combattantes. 

Le dirigeant au mouvement du Jihad islamique et ancien prisonnier libéré, sheikh Khodr Adnane, a réclamé au Fonds monétaire palestinien de clarifier sa position quant à la suppression par des banques les comptes des prisonniers et libérés. Il a déclaré : le fait que des banques suppriment des comptes signifie qu’elles se soumettent aux ordres de l’administration « civile israélienne », ce qui veut dire qu’il n’y a aucune souveraineté en Cisjordanie occupée. Nous avions maintes fois mis en garde contre la liaison avec ce qui s’appelle « l’administration civile israélienne » sur le plan agricole et industriel. » Il a demandé au fonds monétaire palestinien de faire signer les banques une charte d’honneur qui refuse les ordres sionistes (8/5).

2 – Portraits de résistants

Le résistant Samir Abdel Fattah Tubassi : Il est né le 15/9/1982, dans le camp de Jénine, au sein d’une famille réfugiée du village Zir’in occupé en 1948. Trois de ses frères avaient été arrêtés lors de la première Intifada (des pierres), Jamal qui militait au sein du FPLP, Jamil qui militait au sein du Fateh et Kamal, militant du FPLP. Dès le déclenchement de l’Intifada al-Aqsa, en 2000, il intègre les manifestations populaires qui se dirigeaient vers le barrage d’al-Jalame. Au fur et à mesure que le nombre de martyrs augmentait, l’Intifada durcissait. Le résistant prisonnier Samir prend contact avec le martyr Mahmud Tawalba, dirigeant des Brigades al-Quds dans la province de Jénine (branche armée du mouvement du Jihad islamique) et défenseur du camp de Jénine en avril 2002, pour mener une opération martyre contre l’occupant. Avant d’arriver au lieu de l’opération, il est arrêté par une patrouille militaire sioniste. En prison, il subit un interrogatoire pendant deux mois et est détenu dans la prison de Ascalan. Il est condamné à la perpétuité.

Au cours de sa détention, plusieurs membres de sa famille sont assassinés par l’armée sioniste et son cousin Sa’id est fait prisonnier. En prison, il poursuit ses études, obtient le tawjihi puis s’inscrit à l’université al-Aqsa pour obtenir un diplôme en histoire.

Le résistant prisonnier Imad Akouba (45 ans) de la ville de Nablus est prisonier depuis 16 ans. Il a été condamné à 32 ans par les tribunaux sionistes pour appartenance à la résistance (Brigades al-Aqsa, du mouvement Fateh) et pour avoir mené des opérations de résistance contre l’occupant. Il avait été arrêté en 2004, après une longue poursuite. La maison familiale avait été démolie au cours de la tentative de son arrestation, au début de 2004, mais il avait réussi à s’échapper. Quelques mois plus tard, il est arrêté.

Le résistant prisonnier Ayman Seder (54 ans) est détenu depuis 26 ans dans les prisons sionistes. Il est condamné à la perpétuité, et est l’un des plus anciens prisonniers de la ville d’al-Quds occupée. Il a subi un long interrogatoire, qui a duré 5 mois au centre d’interrogatoire de Moskobiyya. L’occupant a refusé sa libération en 2011 dans le cadre de l’échange des prisonniers, malgré son état de santé. Il est détenu dans la prison de Ramon (16/5). Son fils, Mohammad, avait quelques mois avant son arrestation. 


 
Mayss Abu Ghosh

3 - Dans les prisons 

Le tribunal de l’occupant a refusé la demande présentée par l’avocat de la prisonnière Aya al-Khatib, du bourg de ‘Ar’ara, dans les territoires occupés en 48, de remplacer la détention en prison par la détention à domicile, en attendant le procès. Aya al-Khatib a été arrêtée au mois de février dernier, dans sa maison, et son arrestation a été prolongée 8 fois de suite. Elle est accusée pour ses activités humanitaires envers les enfants de Gaza hospitalisés dans l’intérieur occupé. Elle est mère de deux enfants, Mohammad et Abdel Rahman (21/5).

Pour la 138ème fois, le tribunal militaire de Beer Saba’ a reporté le « procès » du prisonnier Mohammad Halabi. M. Halabi est détenu par l’occupant depuis 5 ans. Il est le représentant de l’ONG Ru’ya et a été accusé par l’occupant de financer le mouvement Hamas (20/5)

Le prisonnier Uday Taamra, du camp de Dhayshe, a été condamné à 17 ans de prison et une amende de 70.000 shekels par les tribunaux militaires sionistes. Il avait été arrêté le 17/6/2017 sous le prétexte de tenter de mener une opération contre l’occupant. L’interrogatoire du prisonnier a eu lieu dans la colonie Atzion (18/5).

Les unités de répression investissent la section 3 de la prison de Ascalan et répriment 30 prisonniers qui s’y trouvent (18/5).

L’occupant a renouvelé la détention administrative de 6 mois contre la prisonnière Shuruq al-Badan (25 ans) de Taqu’ (Bayt Lahem), un jour avant la date prévue pour sa libération. Shuruq a été arrêtée le 15/7/2019 et est détenue dans la prison de Damon (16/5).

Le prisonnier Bilal Natshe, secrétaire général du congrès populaire dans al-Quds, a été sauvagement traité dans le centre d’interrogatoire de Moskobiyya, ce qui a obligé les instructeurs sionistes à le transférer à l’hôpital. Il avait été arrêté quelques jours auparavant dans une vague d’arrestations dans al-Quds, qui a visé une vingtaine de Palestiniens (7/5). 

Le tribunal de l’occupation a condamné la prisonnière étudiante à l’université de Birzeit, Mayss Abu Ghosh à 16 mois de prison et une amende de 2000 shekels. Mayss Abu Ghosh (23 ans) a été arrêtée le 29/8/2019 dans le camp de Qalandia (4/5).

Le prisonnier résistant Walid Duqqa a été victime du prolongement de son isolement dans la prison de Gilboa (28/4), isolement qui dure depuis 2018, à cause du roman écrit pour la jeunesse en prison et qu’il a réussi à faire passer. Son isolement a été prolongé après la naissance de sa fille Milad, ayant réussi à faire passer clandestinement un échantillon de spermes, comme plusieurs prisonniers l’avaient fait auparavant. Le 6/5, son isolement a été supprimé suite aux presssions exercées par les prisonniers du FPLP. Le prisonnier Walid Duqqa est détenu depuis 1986, et est condamné à la perpétuité plus deux ans, ajoutés en 2018.

Le membre et idéologue du FPLP, Mohammad Qatamesh, a été arrêté à nouveau et placé en détention administrative (19/4). Qatamesh avait été libéré il y a juste quelques mois. Il a été détenu pendant environ 10 ans en prison, la plupart des fois en détention administrative. Il est l’auteur de plus de dix livres, dont des écrits sur la prison et les interrogatoires.

Quelques jours avant sa libération, les sionistes ont transformé la détention du prisonnier Mahmud Shrayem de Qalqylia en détention administrative pour 6 mois. L’armée sioniste avait arrêté Mahmud Shrayem au barrage militaire près du camp al-Arrub, le 29 juillet 2019. Il avait été condamné à 9 mois de prison (10/5).

L’occupant a renouvelé la détention du militant maqdissi Nuhad Zghayar (42 ans) au moment même de sa remise en liberté, devant le portail de la prison de Gilboa. Il avait été arrêté le 5/6/2017, et subi un long interrogatoire dans la prison al-Moskobiyya, avant d’être condamné à 35 mois de prison et au paiement d’une amende de 10.000 shekels. Nuhad Zghayar est connu pour son activité sociale et sportive dans la ville, surtout envers les enfants d’al-Quds. Il est marié et père de 4 enfants, et travaille comme entraîneur sportif dans le centre social de Burj al-Laqlaq, dans la vieille ville d’al-Quds. (4/5).

La famille du prisonnier Hussam Abed (40 ans) de Kfardan (Jénine) réclame la fin de l’isolement de son fils qui dure depuis deux mois dans les prisons de l’occupant. Elle exige d’avoir des nouvelles. Dès le début du mois de mars, le prisonnier Hussam a été transféré de la prison de Ramon à l’isolement individuel dans la prison de Meggido, sous le prétexte qu’il représente un danger. Depuis cette date, la famille n’a aucune nouvelle. Le prisonnier Hussam est détenu depuis le 25/9/2003, et est condamné à la perpétuité (30/4).


La confiscation des corps des martyrs est un crime

4 – Arrestations

L’occupant a arrêté le journaliste photographe Mohammad Amin Abu Duqqa, de Khan Younes, alors qu’il revenait de Jordanie, où il avait été hospitalisé, pendant 8 mois, étant atteint de cancer au foie. Malgré sa situation difficile, les renseignements sionistes l’ont arrêté au barrage de Bayt Hanun et l’ont emmené au centre d’arrestation de la prison de Ascalan (20/5).

Les forces sionistes ont arrêté dr. Walid Muzayan (47 ans) du camp al-Arrub, après avoir investi sa maison en faisant exploser la porte principale. Dr. Walid est né en 1973, il est marié et père de quatre fils. Il avait été détenu pendant 8 ans dans les prisons de l’occupation à cause de son militantisme dans les rangs du mouvement du Jihad islamique en Palestine (19/5).

L’occupant a arrêté 6 Palestiniens, dont un dirigeant du mouvement Hamas, Shaker Amara (59 ans), un ancien prisonnier, arrêté dans le camp de Aqaba Jaber, près d’Ariha. Le militant Shaker Amara avait été détenu pendant dix ans, la plupart des années en détention administrative, à cause de son activité sociale. L’occupant a également arrêé Mu’tazz Dhib Uwaywi, de la ville d’al-Khalil, et le jeune Ilias Abu Alayan, 20 ans, de Yata. Dans le bourg at-Tur, il a arrêté deux frères, Ahmad et Youssef Abul Hawa. Dans le village de Fer’awn, au sud de Tulkarm, il a arrêté le jeune mineur Abdel Rahman Umar (17 ans), qui était déjà détenu à domicile depuis un mois (18/5).

L’occupant sioniste arrête le prisonnier libéré Nidal Anfay’at (31 ans), cadre du mouvement du Jihad islamique, dans le bourg de Ya’bad, près de Jénine, ainsi que le prisonnier libéré Mujahid Amarneh. Nidal Anfay’at avait été libéré en février dernier. Né en 1989, il a été détenu pendant 10 ans dans les prisons de l’occupation (17/5).

Il a également arrêté une dizaine de jeunes Palestiniens de la ville de Qalanswa, dans les territoires occupés en 48, pour participation au rassemblement « illégal » en protestation de l’assassinat du jeune Mustafa Yunis, par les gardes de l’hôpital à Tel Aviv (17/5).

L’occupant a arrêté un cadre du FPLP dans la ville de Nablus : l’ancien prisonnier libéré Zahir Shashtari (56 ans) ainsi que deux Palestiniens, sheikh Anan Shami (38 ans) et Saed Masri et dans al-Quds, il a arrêté le jeune Mustafa Abu Ghazale dans sa maison (11/5).

Les forces sionistes ont arrêté le militant et ancien prisonnier libéré Thaer Halahla (42 ans), un des cadres du mouvement du Jihad islamique du village Kharas (al-Khalil). Thaer Halahla avait été arrêté et détenu pour une durée totale de 14 ans dans les prisons de l’occupation. Il avait été atteint de l’hépatite virale lors de sa dernière détention, suite à une piqûre injectée par le service soi-disant médical de la prison.

Selon Nadi al-Assir, l’occupant a arrêté depuis le début de l’année 2020 plus de 600 Palestiniens de la ville occupée d’al-Quds, dont plusieurs enfants et jeunes (5/5).

Selon le centre d’études pour les prisonniers, 190 Palestiniens ont été arrêtés au cours du mois d’avril dernier, dont 35 enfants, deux Palestiniennes, un membre du conseil législatif, Mohammad Abu Tayr (58 ans), député d’al-Quds déporté vers Ramallah.

Les autorités de l’occupation détiennent dans leurs prisons 12 journalistes (3/5), le plus ancien étnt Mahmud ‘Issa d’al-Quds, condamné à la perpétuité et 46 ans. Le prisonnier Bassim Khandaqji est condamné à 3 perpétuités, le prisonnier Ahmad Sayfi est condamné à 17 ans de prison, le prisonner Mundher Muflih est condamné à 30 ans de prison. 

5 - Prisonniers malades

Dans une lettre envoyée à sa famille, la militante prisonnière Mayss Abu Ghosh écrit qu’elle souffre du dos, des jambes et à la tête, suite à la torture subie lors des interrogatoires. Elle dénonce la négligence médicale dont elle est victime, n’ayant pas été auscultée depuis 4 mois, et où elle avait appris qu’elle avait des problèmes dans les os, à cause probablement de la torture. Ayant expliqué son cas au CICR, elle attend sa réponse (26/5).

Ayant été blessé à l’estomac au cours de son arrestation, le prisonnier Haytham Bilal, de Yata, est toujours à l’hôpital de l’occupation (13/5).

Le prisonnier Iyad Jerjawi (34 ans) est gravement malade. Le conseil aux affaires des prisonniers et libérés (semi-officiel) réclame sa libération afin qu’il puisse être soigné du cancer au cerveau. Le conseil a déclaré que le prisonnier Jerjawi a besoin d’une intervention chirurgicale urgente pour éviter qu’il perde la vue. Le prisonnier Iyad Jerjawi est de la bande de Gaza, Khan Yunis.

L’état de santé du prisonnier libéré Mohammad Bisharat (42 ans) de Tamun (Toubas) s’est détérioré. Après 17 ans de détention dans les prisons sionistes, il avait été libéré il y a presque un an (juin 2019), après avoir été atteint d’une grave maladie, sans qu’il ne soit soigné en détention (6/5).

6 – Confiscation des corps des prisonniers martyrs

Depuis deux ans, l’occupant confisque le corps du martyr maqdissi Aziz Mussa Uwaydat, 55 ans, du Jabal Mukabbir dans al-Quds. Le prisonnier martyr a été assassiné dans la prison de Eshel, lorsque plusieurs membres des unités spéciales des prisons se sont jetés sur lui, en le frappant au ventre et sur la tête, occasionnant plusieurs déchirures et une hémorragie interne et entraînant un coma, avant de le transférer à la clinique de Ramleh, où il n’a pas été soigné. Il a été ensuite transféré à un hôpital de l’entité, suite à un arrêt cardiaque. Malgré son état, l’occupant ra efusé de le libérer. Il est décédé le 20/5/2018. Son corps est toujours confisqué.

Le prisonnier martyr avait été arrêté le 8/3/2014. Il a été accusé d’avoir tenté de faire exploser une bouteille de gaz dans la colonie implantée dans Jabal Mukabbir, et d’avoir poignardé deux colons. Il avait été condamné à 30 ans de prison. Il était marié et père de plusieurs enfants.

L’occupant confisque toujours les corps de 5 prisonniers martyrs.


Le résistant Qassam Barghouty et sa mère Widad

6 - Démolition des maisons des prisonniers

L’occupant a démoli la maison du combattant prisonnier Qassam Barghouty, de Kobar, région de Ramallah le 11/5. Le combattant Qassam Barghouty fait partie du FPLP. Sa mère a été arrêtée et détenue pendant 16 jours, accusée d’avoir incité son fils à la révolte, puis elle a été placée en détention à domicile pendant deux mois, loin de son domicile. Son frère Karmel a été détenu pendant 7 mois. 

7- Soutien aux prisonniers

Ahmad Mudallah, cadre dirigeant au mouvement du Jihad islamique en Palestine, a déclaré au sujet des comptes bancaires supprimés : « la soumission des banques locales aux ordres de l’occupant, consistant à fermer les comptes des prisonniers, prisonniers libérés et martyrs, est de l’ordre de la trahison, car cela vise les sacrifices consentis en vue de libérer la Palestine et le retour des réfugiés, tout comme il s’agit d’un crime contre la patrie et la morale. » Il a ajouté qu’on ne peut séparer cete affaire de la série des complots ourdis pour liquider la cause et les droits palestiniens (14/5).

Un rassemblement a eu lieu à Gaza pour dénoncer la soumission de certaines banques palestiniennes aux ordres de l’occupant, concernant les comptes des prisonniers et martyrs (10/5). Le porte-parole du FPLP Allam Kaabi a mis en garde l’Autorité palestinienne et le fonds monétaire palestinien d’arrondir les angles et de ne pas affronter directement les banques coupables.

Les organisations de la résistance palestinienne ont dénoncé la démolition de la maison du combattant Qassem Barghouty à kobar. Elles ont cependant affirmé que la sauvagerie des sionistes est inefficace, car les Palestiniens poursuivront leur résistance à l’occupation. Le porte-parole du mouvement du Jihad islamique, Mus’ab Brim a insisté sur le fait que la démolition des maisons par l’occupant est un crime et un acte terroriste, et que ces actes ne feront qu’accentuer la colère des Palestiniens et leur résistance. Le porte-parole du mouvement Hamas, Hazim Qassem, a déclaré que « la poursuite de la politique de démolitions des maisons des citoyens prouve l’incapacité totale des sionistes à affronter la révolution de notre peuple ». Le FPLP a affirmé que la démolition de la maison familiale du camarade Qassam Barghouty n’éteindra pas la flamme de la résistance, mais au contraire, elle la ravivera (communiqué du FPLP). Quant au shaykh Khodr Adnane, ancien prisonnier, il a salué le courage et la détermination de la mère de Qassam qui a déclaré, au moment même où les sionistes démolissaient la maison : « toutes les maisons démolies ne valent pas la chaussure de mon fils ou celle de tout combattant palestinien. Nous avons éduqué nos enfants de la meilleure manière qui soit pour les voir ainsi ». Il a également salué les jeunes de Kobar qui se sont opposés à la démolition et ont fait fuir les soldats de l’occupation.

 

 

   

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Source : CIREPAL
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