Centre
d'information sur la Résistance en
Palestine
Résistance en Palestine : poursuivre le
chemin de
la libération juillet -
septembre 2019 (2) N°16
CIREPAL
Manifestations contre le plan colonial
Prawer
Dimanche 22 septembre 2019
Suite du bulletin
N°16 : Al-
paroles de résistants, la normalisation
est un crime 5 – Al-Quds et
les lieux saints
Les organisations
sionistes du « Temple » essaient de
profiter des fêtes religieuses juives
pour augmenter le nombre des
profanateurs sionistes dans la mosquée
al-Aqsa. Les incursions et profanations
de la mosquée al-Aqsa sont devenues
quotidiennes, et rassemblent divers
types de colons. Le 11/9, 99 colons et
le 12/9, 155 colons, dont 100 étudiants
des centres talmudiques, ont profané la
mosquée.
Au même moment, les
forces de l’occupation empêchent les
Palestiniens d’y accéder. le 12/9, elles
empêchent une Palestinienne, Nafissa
Khways, d’y accéder pendant deux
semaines. Le même jour, l’occupant a
interdit le travail de réfection par les
Awqafs musulmans dans Bab al-Silsila,
pour empêcher un mur de tomber.
Le 15/9, des colons
fondent une zone coloniale près du bourg Sawahira, en posant des maisons mobiles
et des citernes d’eau. Les bulldozers de
l’occupation ont détruit le 16/9 deux
maisons dans le village al-Walaja, au
sud d’al-Quds.
L’encerclement par
l’occupant des bourgs de Azariyé et Abu
Diss se poursuit. De violents
affrontements ont eu lieu entre la
population et les forces coloniales, et
50 Palestiniens on été touchés, dont
plusieurs enfants, par les gaz
lacrymogènes et les coups de matraque.
336 colons ont
profané la mosquée al-Aqsa au cours de
la première semaine du mois de
septembre. Lors de la profanation
collective, les sionistes reçoivent des
explications sur le soi-disant temple
qui aurait été construit sur le lieu et
diverses fables inventées pour
matérialiser le sionisme. Le 10/9, le
rabbin extrémiste, qui avait été touché
par un résistant il y a quelques années,
Yehuda Glick, a participé à la
profanation de la mosquée en compagnie
de 116 colons.
L’occupant oblige
un Palestinien à démolir sa maison à
Selwan, l 4/9. Le 11/9, les bulldozers
de l’occupation démolissent deux
immeubles en cours de consruction dans
Azariyé, sous le prétexte qu’elles sont
situées près du « mur de l’annexion ».
Selon le centre de Wadi Helwe,
l’occupant a démoli 8 constructions dans
al-Quds occupée, dont 6 maisons
d’habitation.
mois d’août
Le 23/8, 102 colons
ont profané la mosquée al-Aqsa sous la
protection de la police sioniste.
Le 22/8, la police
de l’occupation a arrêté 5 Palestiniens
dans la mosquée, dont un de ses
gardiens, et deux jeunes filles, qui ont
reçu des ordres d’éloignement de la
mosquée pendant une semaine.
le 21/8, l’occupant
a démoli une maison à Bayt Hanina, au
nord d’al-Quds occupée, et des ordres de
démolition ont été remis concernant 20
constructions dans le quartier de
l’aéroport. le 28/8, l’occupant a démoli
un restaurant et une maison à Bayt Jala,
au sud de la ville d’al-Quds, alors que
des colons ont planté une tente il y a
plusieurs semaines en ce lieu.
Le comité des
parents d’élèves dans le bourg
d’al-Issawiya a publié un
communiqué le 21/8 menaçant de ne pas
participer à l’ouverture scolaire si les
forces coloniales poursuivent la
répression et l’encerclement du bourg.
Les forces
sionistes se vengent sur la mosquée
al-Aqsa après l’opération de la
résistance menée par deux enfants de 14
ans : le 18/8, elles mènent une
incursion dans la salle de prière de
al-Rahma, le dépouillent de ses meubles,
et empêchent les gardiens de la mosquée
de s’en approcher et de les filmer. Le
18/8, 124 colons profanent la mosquée,
dont 45 membres des Renseignement
sionistes.
Le 15/8, les
sionistes ferment les portes de la
mosquée et expulsent les fidèles qui s’y
trouvaient. Ils décident que seuls les
Maqdissis âgés de plus de 50 ans ont le
droit d’y prier.
Le premier jour de
la fête d’al-Adha, la mosquée al-Aqsa
subit une attaque coloniale de grande
envergure. Des centaines de colons
essaient d’y entrer pour la profaner,
protégés par les forces de l’occupation,
alors que des milliers de fidèles s’y
trouvent. Le ministre sioniste Ardan a
voulu fixer, par cette agression, le
droit des colons juifs d’y prier et que
les portes de la mosquée soient
accessibles pour eux tout le long de
l’année. Pour empêcher les juifs
sionistes d’entrer dans la mosquée, les
Awqafs musulmans ont reporté l’heure de
la prière à partir de 7h 30 du matin
pour assurer la présence du plus grand
nombre de fidèles. Les forces sionistes
avaient éloigné dr. Najeh Bkayrat,
directeur des Awqafs, loin de la mosquée
pour une durée de 6 mois, afin de
disperser les forces palestiniennes.
Le premier jour de
la fête d’al-Adha, 90.000 Palestiniens
parviennent à entrer dans la mosquée.
Les forces sionistes foncent sur eux et
commencent à leur porter des coups et à
lancer des grenades lacrymogènes,
blessant 61 Palestiniens et arrêtant 5.
Les affrontements ont eu lieu à
l’intérieur de la mosquée et des soldats
sionistes ont été blessés. Les colons
ont réussi à entrer en petits groupes,
par trois fois de suite, les
Palestiniens étant occupés à se défendre
contre les forces armées. Ces forces
affirment avoir permis à 1729 colons de
profaner la mosquée.
Les forces
sionistes souhaitent augmenter le nombre
d’heures autorisant la profanation de la
mosquée et préparer l’opinion publique à
la régularité d’un tel geste
provocateur. Le centre de Wadi Helwe a
annoncé le chiffre de 2233 colons
profanateurs de la mosquée al-Aqsa
pendant le mois de juillet.
Le « nettoyage
ethnico-religieux » de la ville
d’al-Quds se poursuit de manière
effrénée, d’une part en démolissant les
maisons et structures des Palestiniens,
et de l’autre, en augmentant le nombre
de colons et des colonies dans la ville
d’al-Quds et ses alentours. Le 4/8,
l’occupant annonce la construction
prochaine de 2430 logements coloniaux en
Cisjordanie et al-Quds, et la
construction de 200 unités coloniales,
dont une grande partie dans le quartier
colonial « Ramot » à l’est de la ville.
Les enfants
palestiniens sont ciblés par l’occupant
dans la ville d’al-Quds. le 31/7,
l’enfant Qays Ubayd, âgé de 6 ans, est
convoqué au poste de la police coloniale
pour interrogatoire. Un jour auparavant,
c’était le tour de l’enfant Mohammad
Alayan, âgé de 4 ans, d’être la cible
d’une tentative d’arrestation, et qui
fut convoqué au poste de la police
sioniste. Le 3/8, deux enfants de
‘Issawiya sont arrêtés et emmenés au
poste pour interrogatoire. Le 1/8, un
car d’enfants est arrêté dans ‘Issawiya,
et est conduit jusqu’à un poste de la
police sioniste.
Juillet
Le 25/7, les
autorités d’occupation renforcent les
mesures de contrôle des fidèles
musulmans à l’entrée de la mosquée
al-Aqsa en confisquant leurs cartes
d’identité, au moment où 102 colons
profanent la mosquée. Le 29/7, les
colons pratiquent des rites talmudiques
à l’intérieur de la mosquée, près de la
salle de prière dans Bab al-Rahma.
Le responsable du
comité de défense du quartier Wadi Homs,
dans Sour Baher, annonce que les
démolitions récentes par l’occupant des
immeubles dans le quartier ont pour but
d’agrandir la colonie sur Abu Ghnaym
(Har Homa), qui se trouve à proximité de
Wadi Homs, ce qui signifie que d’autres
immeubles peuvent être démolis par la
suite.
Le 17/7, des
groupes de colons profanent la mosquée
al-Aqsa et accomplissent des rites
talmudiques près de la salle de prière à
Bab al-Rahma. Les sionistes ont prétendu
qu’un accord entre eux et le régime
jordanien stipule la fermeture de cette
salle pour 6 mois, ce qui a été
formellement démenti par la Jordanie,
considérant que Bab al-Rahma fait partie
intégrante de la mosquée al-Aqsa. La
salle de prière de Bab al-Rahma avait
été fermée en mars 2003, mais les
Maqdissis l’ont ouvert en février 2019,
lors d’un soulèvement populaire.
Le 22/7, le crime
de la démolition des immeubles à Wadi
Homs est exécuté par l’occupant, et 500
Palestiniens sont jetés à la rue.
Le 14/7, les forces
de l’occupation profanent la salle de
prière dans Bab al-Rahma et enlèvent le
matériel en bois qui s’y trouvait, pour
la troisième fois en quelques mois,
matériel que les fidèles avaient remis
en place.
Le 10/7, des
groupes de colons investissent la maison
de la famille Siyam dans Selwan pour
l’obliger à quitter sa maison. Les
colons sont soutenus par les forces
armées sionistes. Le 11/7, l’occupant
démolit la tente de solidarité installée
dans Wadi Homs à Sour Baher.
Le 15/7, l’occupant
arrêté 7 prisonniers libérés dans
al-Quds, et les emmène au centre
d’interrogatoire.
Le 3/7, 195 colons
sionistes profanent la mosquée al-Aqsa,
dont le ministre de l’agriculture dans
l’entité coloniale. D’autre part, les
autorités de l’occupation poursuivent
leur ciblage de la salle de prière de
Bab al-Rahma, pour la reprendre des
mains des Awqafs et des fidèles, en
arrêtant les fidèles qui s’y trouvent,
en la profanant et la piétinant sans
cesse, en enlevant les tapis et autres
meubles.
Les groupes de
colons s’intéressent de près aux biens
de l’église orthodoxe palestinienne dans
al-Quds et cherchent à se les
approprier. L’association « Atirit
Cohonim » réclame l’appropriation de
l’hôtel Impérial et donne un mois pour
le vider. La famille maqdissie Dajani
gère l’hôtel, propriété de l’église
orthodoxe, depuis 1949.
6 – Les
Palestiniens de 48 refusent l’ordre
colonial
Les Palestiniens de
48 ont participé en grand nombre aux
élections législatives du Knesset
sioniste, en votant en majorité (81%)
pour la «liste unifiée » palestinienne
qui regroupe 4 formations politiques
palestiniennes. Un appel au boycott des
élections avait été lancé par des
formations politiques nationales (Abnaa
al-Balad, Kifah) et des associations,
mais cet appel a été peu entendu cette
fois-ci, après la formation à nouveau de
« la liste unifiée », mais surtout à
cause de la propagande menée par les
sionistes et le financement généreux des
sionistes américains, qui ont appelé les
Palestiniens à participer aux élections,
sous le slogan : « votez pour n’importe
qui, mais votez ». Les partis de la
« liste unifiée » ont également
participé à cette campagne pour
encourager le vote, accusant ceux qui
boycottent de faire le jeu de Netanyahu,
et parfois de « traîtrise ». Les appels
au boycott insistent sur le fait que la
participation aux élections du Knesset
sioniste est un moyen de « blanchir »
cet organisme sioniste en le présentant
comme étant démocratique, alors qu’il ne
s’agit que d’un organisme représentatif
des colons. L’appel au boycott insiste
également sur la séparation entre
« droits civils » et « droits
politiques », affirmant que les
Palestiniens de 48, qui ont subi la
Nakba et qui vivent sous occupation,
sont des citoyens Palestiniens vivant
dans leur pays occupé et colonisé.
Des centaines
d’élèves et étudiants, originaires des
villes et villages non reconnus par
l’entité sioniste dans le Naqab ont
protesté lors d’une rassemblement dans
Beer Saba’, réclamant des bus scolaires
pour 18.000 élèves. (5/9/2019)
Le mouvement Abnaa
al-Balad appelle à boycotter les
élections législatives du Knesset
sioniste (1/9). Dans un communiqué, le
mouvement rappelle que la participation
palestinienne à ces élections signifie
d’abord une reconnaissance de l’état de
fait de l’occupation sioniste de la
terre de Palestine et laisse croire à
une vie « démocratique » dans la colonie
sioniste. La participation à ces
élections réduit notre droit et nos
droits nationaux à un minimum.
Le village
d’al-Araqib est détruit pour la 156ème
fois (29/8). Les chaises et ustensiles
ont été fracassés par l’occupant qui a
pris des mesures du cimetière, pour le
niveler et y installer une colonie.
L’occupant a imposé le paiment de 600000
shekels à la population du village pour
rembourser les frais de la démolition.
Le village
d’al-Araqib est détruit pour la 155ème
fois (27/8). Les tentes ont été
confisquées et les maisons construites
avec des tissus et de la tôle ont été
démantelées, pour faire partir la
population du village qui insiste à
vouloir vivre sur ses terres.
Le village
d’al-Araqib est démoli par les forces
sionistes pour la 150ème fois
(21/8).
Le comité des
parents d’élèves des écoles de Umm
al-Fahim ont rejeté la décision du
gouvernement sioniste de faire étudier
« la loi de la nationalité » sioniste
dans les écoles. Dans un communiqué, le
comité explique qu’il réclame de faire
étudier la position nationale
palestinienne ». Le comité a demandé au
comité national des parents d’élèves
(palestiniens) de rejeter collectivement
la décision sioniste. (20/8)
L’occupant impose
des « indemnités » de démolition aux
villageois d’al-Araqib, après la
destruction pour la 149ème
fois de ce qui reste dans le village non
reconnu dans le Naqab occupé. Sheikh
Sayyah Touri, arrêté et détenu plusieurs
fois, parce qu’il refuse de quitter son
village, a déclaré : toutes les
« indemnités » et les crimes commis
envers la populaion d’al-Araqib relèvent
d’une pratique politique et non
juridique. C’est une pratique raciste
utilisée contre la population du
Naqab... J’appelle la population du
Naqab à ne pas abandonner leurs terres,
quelles que soient les pressions
exercées sur eux par les autorités »
(7/8).
La population du
village al-Araqib proteste contre les
arrestations menées par l’occupant et
les lourdes amendes contre des
personnalités du Naqab ayant participé à
un rassemblement de solidarité avec le
village, après la 148ème
tentative de démolition du village.
(30/7)
L’occupant a démoli
le village al-Araqib, dans le Naqab
occupé, pour la 147ème fois
(22/7). Il l’avait démoli précédemment
le 27 juin, mais la population du
village est retournée vivre dans des
maisons en tôle, refusant de s’en aller.
Une manifestation à
l’appel du haut comité de suivi des
masses arabes a eu lieu à Arara, dans le
Triangle occupé en 48, pour protester
contre le crime de la démolition de la
maison de Ibrahim Marzuq (27/7) par
l’occupant sioniste.
7 – Paroles de
résistants
Ziyad Nakhale,
secrétaire général du Mouvement du Jihad
islamique, a inauguré une conférence à
Gaza sur « comment sortir des accords
d’Oslo » (17/9), disant : « Au cours de
ce long et dur chemin pour la Palestine,
nous devons réaliser ce que nous devons
faire, et l’ampleur de ce que nous
devons faire,... non dans les discours
ni dans les approbations, mais dans la
mobilisation, la force, l’incitation à
se battre... Ils n’ont laissé aucune
alternative à notre peuple. Nous devons
combattre et combattre pour imposer de
nouvelles réalités sur le terrain. Si
nous ne le faisons pas, personne ne fera
attention à nous, et ils nous
marchanderons sur la nourriture et la
boisson, jusqu’à nous faire abandonner
notre terre, notre dignité, notre
identité. »
Isma’il Radwan,
dirigeant au mouvement Hamas, a déclaré
(17/9) que les accords d’Oslo furent
plus grave que les deux autres Nakba,
car ils représentent une reconnaissance
par une partie du peuple palestinien de
la légitimité de l’occupation, qui est
contraire à toutes les lois
internationales, et lui ont donné la
capacité de multiplier la
colonisation ».
Sheikh Muhammad
Hussayn, mufti d’al-Quds et de la
Palestine, a rappelé les termes d’une
fatwa interdisant la vente de terres aux
sionistes, après les tentatives
sionistes de promulguer une loi pour
acheter des terres en Cisjordanie
(17/9). La fatwa dit : « il est illégal
de vendre ses terres et ses biens à
l’ennemi. »
Ahmad Mudallal, du
Jihad Islamique, a dévoilé que les
autorités égyptiennes sont intervenues
pour sauver la vie du prisonnier
gréviste de la faim depuis 61 jours,
Sultan Khalaf, 38 ans, ingénieur de
formation, qui a été transféré à
l’hôpital Kaplan de l’entité, souffrant
de plusieurs maux. Mais il a surtout mis
en garde les sionistes disant : « le
mouvement du Jihad islamique a des
cartes pouvant obliger l’occupant à
libérer les prisonniers grévistes de la
faim, et nous ne resterons pas les bras
croisés face au crime qui est en train
d’être exécuté contre les prisonniers
(17/9).
Le mouvement du
Jihad islamique en Palestine répond au
« Trésor américain » qui a mis Mohammad
al-Hindi, membre du bureau politique du
mouvement et le membre du conseil
militaire des Saraya al-Quds, Baha’ Abu
Ata, ainsi que d’autres
révolutionnaires, sur la liste du
« terrorisme », disant que l’attitude
américaine envers les révolutionnaires,
et notamment du Jihad islamique, est une
marque d’honneur, qui confirme que le
mouvement est dans la bonne voie. (13/9)
Quant au porte-parole du mouvement
Hamas, ciblé également, il a déclaré que
ce geste américain n’a aucune valeur et
aucune conséquence sur le mouvement.
Un communiqué du
Mouvement du Jihad islamique en
Palestine (11/9) dénonce la déclaration
de Netanyahu à propos de l’annexion de
la Cisjordanie : « Ce cancer
colonialiste entraînera des agressions
et un terrorisme supplémentaires contre
notre peuple pour l’expulser. Cette
politique est la conséquence du silence
du monde depuis la Nakba, silence qui
s’est mué en collusion et participation
de quelques Etats aux crimes commis par
l’occupant. Nous affirmons que nous ne
permettrons pas l’expulsion de notre
peuple une nouvelle fois et nous nous
opposerons à toutes ces pratiques. Nous
continuerons à résister à cet occupant
spoliateur quelles que soient les
sacrifices. La résistance sera notre
langage envers cette entité passagère.
Le cadre dirigeant
du Mouvement du Jihad islamique, Ahmad
Mudallal, a commenté l’invasion de la
ville d’al-Khalil par Netanyahu disant :
« l’état d’impuissance et de désarroi
politique chez Netanyahu l’ont poussé à
agresser le peuple palestinien et ses
lieux saints, en tentant de gagner les
voix de la droite exrémiste aux
élections du Knesset ». septembre 2019.
Khodr Habib, cadre
dirigeant au mouvement du Jihad
islamique, a menacé l’occupant de
riposte s’il arrivait quoi que ce soit
aux prisonniers en grève de la faim. Il
a fait porter la responsabilité de leur
vie à l’occupant, puis aux organisations
internationales, puis à l’Autorité
palestinienne dont les ambassades dans
le monde négligent la lutte des
prisonniers et n’organisent pas le
soutien à leur cause (8/9).
Le porte-parole du
mouvement Hamas, Hazem Qassem a déclaré,
suite à l’assassinat de deux jeunes
Palestiniens, le 6/9, au cours de la
marche du retour : « l’occupant porte la
responsabilité entière des conséquences
de son acte... Il faut le catégoriser en
tant qu’ « Etat terroriste » et
poursuivre ses dirigeants en tant que
criminels de guerre. »
Le FPLP appelle,
dans un communiqué du 6/9 les autorités
libanaises, et notamment le ministre du
Travail, de revenir sur sa décision
considérant les réfugiés comme des
« travailleurs étrangers ». Il appelle à
poursuivre les protestations dans les
camps contre les projets d’expulsion et
d’installation définitive des réfugiés,
en visant les camps palestiniens au
Liban. Le communiqué rappelle que les
réfugiés palestiniens au Liban luttent
pour le droit au retour et refusent tous
les projets de leur installation
définitive. Ils sont attachés à leurs
droits nationaux, ce qui a été prouvé
tout au long de leur lutte.
Atallah Hanna,
archevêque de l’église grecque orthodoxe
de Palestine, a affirmé que
l’administration américaine et le
silence de la communauté internationale
qui n’ose pas prendre une attitude
courageuse sont un soutien à l’occupant
« israélien » et un encouragement à sa
poursuite des crimes contre le peuple
palestinien et les lieux saints. (7/9)
Suite à
l’assassinat du prisonnier Bassam Sayeh,
le 8/9 par les autorités carcérales
sionistes, les organisations de la
résistance ont dénoncé le crime. Le
Hamas appelle « notre peuple » à élever
le niveau des protestations contre les
pratiques de l’occupant et « Notre
martyr, prisonnier, journaliste,
combattant, patient alors qu’il avait
subi les pires exactions de l’occupant.
Il a accompli sa vie de manière juste,
dans la voir de la résistance, en
offrant sa personne, son argent et sa
plume ». Le mouvement du Jihad
islamique : « son martyre est un cri
vers nos consciences afin de nous
activer encore plus pour sauver les
prisonniers des griffes du geôlier, et
agir encore plus pour les libérer et les
sauver ». Le FPLP appelle à une journée
de deuil et d’action pour soutenir les
dizaines de prisonniers malades. « Il
s’agit d’un nouveau crime ».
Août
Un communiqué du
FPLP salue l’opération de la résistance
le 23/8 disant que cette opération
montre que « la boussole de notre peuple
est toujours la résistance et
l’affrontement avec l’occupant, et non
les choix stériles des accords et des
slogans creux des défaitistes et
normalisateurs ». Pour le FDLP,
l’opération de la résistance entre dans
le cadre d’un droit légitime de
résistance à l’occupant.
Sheikh Nafez Azzam,
membre du BP du mouvement du Jihad
islamique, a commenté l’opération de
résistance menée par des jeunes contre
l’armée d’occupation aux abords de la
bande de Gaza, disant : il est probable
que ces opérations ne soient pas
dirigées ni organisées, mais elles
traduisent un grave état général vécu
par les Palestiniens, qui ne supporte
plus le blocus de la bande de Gaza »
(23/8)
A l’occasion de la
commémoration de l’incendie criminelle
de la mosquée al-Aqsa, il y a 50 ans,
Ziyad Nakhalé, secrétaire général du
mouvement du Jihad islamique, a adressé
un message télévisé aux Saraya al-Quds,
la branche armée, disant : « Cet ennemi
vou trouvera tous les jours et en tout
lieu, des combattants et des
moujahidins, qui savent vivre pour une
vie libre et digne pour notre peuple.
Nous sommes aujourd’hui dans une zone
au-delà des frontières, au-delà des
barrages, et nous combattrons partout,
nous combattrons jusqu’à faire sortir
les envahisseurs de notre terre. Al-Quds
restera à nous, et la mosquée al-Aqsa
restera à nous, et la Palestine aussi.
« Israël » disparaîtra de l’existence. »
Les organisations
de la résistance condament l’exécution
de trois jeunes au nord de la bande de
Gaza (17/8) et le Mouvement Hamas a
déclaré : « l’état de colère et la
tension vécus par notre peuple va
bientôt exploser à la face de l’occupant
s’il ne lève pas le blocus, s’il
n’arrête pas ses crimes et son
terrorisme organisé et ses profanations
de la mosquée al-Aqsa ».
Les organisations
de la résistance saluent l’opération
dans le complexe colonial de Gush
Atzion, le 8/8. Le FDLP considère que
l’opération de la résistance est un
droit légitime de « notre peuple » en
riposte aux crimes de l’occupation
« israélienne ».
L’archevêque
grec-orthodoxe Atallah Hanna a déclaré
au sujet de la révolte en cours dans
al-Issawiya et la répression sioniste :
« Les Palestiniens s’accrochent à leurs
droits et leur appartenance sacrée à
mesure que la répession, l’injustice et
l’oppression augmentent. Les autorités
de l’occupation tentent de vider la
ville d’al-Quds de ses fils, en
utilisant tous les outils répressifs »
(6/8)
Le FPLP affirme
dans un communiqué que l’opération du
résistant Hani Abu Salah à Khan Younes
dévoile « l’état de bouillonnement
populaire dans l’affrontement avec
l’occupant, qui s’exprime dans toutes
les formes de résistance. Notre lutte se
poursuit contre cette présence
cancéreuse sur notre terre, et en
premier lieu, la résistance armée,
jusqu’à l’extirper. » (2/8)
Juillet
Hanna Atallah,
archevêque de l’église grec-orthodoxe, a
déclaré (27/7) « les martyrs des
marches du retour ne sont pas des
chiffres, leurs noms resteront gravés en
or dans l’histoire de notre peuple et
notre cause nationale juste. Ceux qui
ont été blessés lors des marches et qui
sont handicapés, leur moral est élevé et
leur volonté haute, ils sont l’école de
la résilience, de la fermeté et de
l’attache au droit du retour et à
l’appartenance à la Palestine ».
Jamil Mezher,
membre du bureau politique du FPLP
appelle le président Mahmud Abbas à
réunir le cadre dirigeant provisoire qui
regroupe les secrétaires généraux des
mouvements politiques palestiniens, pour
affronter les politiques sionistes
« Nous sommes face à une occasion
historique pour reprendre l’initiative
et affronter les plans
américano-sionistes ». Il a demandé à
Abbas de tourner le dos aux accords
d’Oslo pour pouvoir refaire l’unité.
(28/7)
Khodr Habib, cadre
dirigeant du mouvement du Jihad
islamique affirme la nécessite de
« définir notre claire position envers
l’ennemi principal, et de nous mettre
d’accord sur la définition de cet
ennemi. (6/7)
Khalil al-Hayya,
membre du bureau politique du mouvement
Hamas, a déclaré que « le peuple
palestinien est en lutte sécuritaire
ouverte avec l’occupant, sa prise de
conscience lui permet de dévoiler les
tentatives de toucher aux symboles
nationaux » (6.7)
Les organisations
de la résistance dénoncent le crime
sioniste consistant à démolir 16
immeubles dans Wadi al-Homs, à Sour
Baher, au sud de la ville d’al-Quds
(22/7). Pour le mouvement du Jihad
islamique, il s’agit d’un crime commis
en conséquence du « deal du siècle » et
de la normalisation par certains Etats
arabes de leurs relations avec
l’occupant. » Le FDLP a appelé
l’Autorité palestinienne à abandonner
les accords d’Oslo et le pari sur les
négociations.
S’adressant à
l’occupant et notamment à Netanyahu, qui
essaie de mettre la question des soldats
sionistes capturés au coeur de la
bataille électorale, Abu Ubayda,
porte-parole des brigades Izzidine
al-Qassam (Hamas) a déclaré le 25/7 :
« Nous disons à tous ceux qui sont
concernés que le dossier de Ron Arad
(l’aviateur sioniste capturé au Liban en
1982) soit une leçon pour vous. Nous ne
garantissons pas que le dossier (des
soldats capturés) restera en discussion,
si la direction de l’occupation perd
l’occasion qui se présente ». Les
Brigades al-Qassam avaient affirmé
détenir 4 soldats sionistes.
8 - La
normalisation est un crime
La ministre
soudaine des affaires extérieures a
déclaré, au cours d’une interview (18/9)
que son gouvernement n’était pas prêt
pour l’instant à la normalisation des
relations avec l’entité sioniste, car il
faudrait étudier la réaction du peuple
soudanais à une telle mesure. Ce qui
signifie que le gouvernement soudanais
(ou la ministre ) ne considère pas la
normalisation comme un crime, mais une
affaire de politiciens, qui dépendrait
d’un équilibre de forces et d’alliances.
La normalisation
des relations entre l’entité sioniste et
des Etats arabes est devenu un enjeu
électoral pour Netanyahu, qui n’a cessé
de déclarer ces derniers temps que de
nombreux Etats arabes ont l’intention de
nouer des relations avec l’entité, pour
augmenter sa popularité.
Selon le quotidien
sioniste Haaretz, un avion des Emirats
s’est posé plusieurs fois au cours de la
semaine dans l’aéroport Ben Gourion
(sept.) La presse sioniste dévoile la
participation de l’entité coloniale à
Expo 2020 à Dubaï dans les Emirats.
Sheikh Nafez Azzam,
membre du BP du mouvement du Jihad
islamique en Palestine déclare (juillet)
que les régimes arabes qui accourent
pour normaliser leurs relations avec
l’occupation ont décidé de quitter le
parcours naturel de la région et de la
nation, et de se mettre aux cotés de
l’agression contre notre nation, notre
culture et notre religion. « Ils se
trompent en croyant que « Israël » peut
les protéger », ajoutant que les peuples
ne peuvent trouver d’excuses alors
qu’ils assistent à cela et ne bougent
pas.
Des journalistes
arabes sont reçus par les dirigeants de
l’entité coloniale. Bien qu’étant
originaires de pays arabes, la plupart
de ces journalistes inconnus dans leur
pays vivent dans les pays européens.
L’entité coloniale mène une propagande
pour faire croire que les peuples arabes
souhaitent la normalisation avec
l’occupant. (21/7)
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