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Actualité

Résistance en Palestine : Poursuivre le chemin
de la libération Janvier 2019 N° 12

CIREPAL

Mardi 1er janvier 2019

Les opérations de la résistance en Cisjordanie occupée ont marqué ce mois de décembre 2018, ainsi que la féroce répression qui les ont suivies, par l’occupant qui réalise qu’une nouvelle génération de résistants prend la relève et l’affronte de face, armes à la main, avant de s’enfuir.

Le résistant martyr Ashraf Na’alwa n’a pu être exécuté que deux mois après l’opération qu’il a menée dans la colonie « Burkan », et les sionistes sont toujours à la recherche du résistant qui a abattu deux soldats et blessé d’autres, près de la colonie « Ofra ». Malgré le quadrillage et le matériel sophistiqué qu’elle possède et malgré les colonies qui pullulent, l’armée sioniste réalise qu’elle est en terre conquise, ce qui la rend fragile face à la détermination du peuple palestinien à en finir avec la présence coloniale.

Mais, de nouveau, l’Autorité palestinienne instaurée par les funestes accords d’Oslo en 1993 montre qu’elle est utile à l’occupant, et seulement à lui, puisque la « coordination sécuritaire » dont ses responsables sont fiers, est le bras criminel qui empêche les Palestiniens de résister comme ils le souhaitent : arrestations, tabassage, poursuites, convocations et torture dans ses prisons. Mais Mahmud Abbas ne se contente pas de réprimer toute volonté de libération, il accuse les résistants de servir l’occupant et dénonce leurs actes de bravoure. Selon lui, l’occupant aiderait le Hamas à destabiliser la Cisjordanie occupée, insultant une fois de plus les résistants et le peuple palestinien. Voilà pourquoi il a décidé de dissoudre le conseil législatif, formé par les accords d’Oslo aussi, non parce qu’il s’insurge contre ces funestes accords, mais parce qu’il veut sanctionner Hamas, creusant une fois de plus le fossé entre la direction politique palestinienne. 

Le plan de liquidation de la cause palestinienne annoncé par le président américain Trump a du mal à se mettre en place, malgré la normalisation de régimes arabes, notamment de la péninsule arabe, avec l’occupant sioniste, malgré les pressions que ces régimes exercent sur les Palestiniens, et malgré la colonisation et judaïsation forcenée de la ville d’al-Quds et de la Cisjordanie. Le peuple palestinien, le seul à pouvoir entériner un tel plan, le refuse, que ce soit au niveau de Mahmud Abbas, qui attend la chute de Trump et une administration américaine moins obtuse, ou au niveau des organisations de la résistance, qui poursuivent leur marche vers la liberté, en attendant le réveil des masses arabes et leur capacité à faire bouger leurs régimes en faveur de la Palestine. Bien que la période soit très critique pour la région, avec l’offensive américano-sioniste approuvée par des régimes arabes, il semble bien cependant que le front de la résistance tienne bon et qu’il avance et se développe sûrement, et que l’année 2019 pourrait apporter quelques éclaircies pour la région.

Martyrs  du mois de décembre 2018

Mohammad Habali, 22 ans, handicapé, du camp de Tulkarm, exécuté par l’occupant le 4/12, au cours d’affrontements avec la population. Les forces sionistes ont envahi le quartier ouest de la ville, à la recherche du martyr Ashraf Na’alwe, qui était toujours en fuite.

Umar Awawde, 27 ans, exécuté par l’occupant le 11/12 dans le village Idhna, près d’al-Khalil. Il est décédé à l’hôpital civil d’al-Khalil. Le martyr Awawde avait refusé de s’arrêter à un barrage de l’occupant.

Ahmad Abu Abed, 4 ans, de Bani Suhayla, à l’est de Khan Younes, exécuté par l’occupant lors de la marche du retour du 7/12. Il est décédé à l’hôpital le 11/12.

Ashraf Na’alwe (23 ans), exécuté le 13/12 dans le camp de ‘Askar, près de Nablus, où le combattant avait trouvé refuge. Le combattant martyr Ashraf Na’alwe a tué deux colons au mois d’octobre, avant de s’enfuir. Toutes les forces sécuritaires de l’occupant étaient à sa recherche, pendant plus de deux mois. Ses frères, sœurs et père et mère ont été arrêtés à tour de rôle, ou ensemble, en vue de l’obliger à se rendre. Le jour de son martyre, ils étaient en prison. Ashraf Na’alwe s’est battu et ne s’est pas rendu, dans la maison où il était caché. Avant don décès, il lisait un livre de la résistance consacré aux méthodes des instructeurs sionistes lors des arrestations et comment leur échapper.

Salih Barghouty, du village de Kobar, près de Ramallah. Il est accusé d’avoir participé à l’opération de la résistance sur la colonie Ofra, quelques jours auparavant. Les forces de l’occupation ont envahi le village le 13/12 et arrêté le martyr, avant de l’exécuter dans leur véhicule qui le transportait à la prison. Son père Omar Barghouty et son oncle Fakhri Barghouty sont d’anciens prisonniers libérés. Son père a été aussitôt arrêté. Sa détention est renouvelée.

Amjad Mtayr, exécuté le 13/12 dans la rue al-Wad dans la vieille ville d’al-Quds, accusé d’avoir voulu poignarder deux soldats de l’occupation.

Hamdane al-Arida, 60 ans, exécuté par l’occupant qui l’a accusé d’avoir voulu écraser des soldats près de la ville de Bayt Lahem, le soir du 13/12. Le martyr Hamdane sortait de son lieu de travail, la zone industrielle de Bayt Lahem. Il est originaire de la région de Jénine.

Mahmud Nakhle, 18 ans, du camp al-Jalazon, au nord de Ramallah. Le jeune martyr a été exécuté par l’occupant, au cours d’affrontements entre les jeunes du camp et les forces sionistes le 14/12. Il a interdit son secours par l’ambulance et l’a laissé plus de 40 minutes baigner dans son sang.

Sumayya Nassir, 86 ans, tuée par refus de l’occupant de permettre son transport en ambulance, après qu’elle ait subi une attaque au cœur dans la mosquée al-Aqsa. Elle était originaire du village al-Jitt en Palestine occupée en 48 (15/12).

Mohammad Al-Abbassi, 17 ans, froidement exécuté le 21/12 par les colons de « Beit Il », alors qu’il se trouvait en famille, dans une voiture obligée de passer par là. De Selwan, dans al-Quds, il se rendait  Nablus.

Mohammad Jahjouh (16 ans) du camp Shate’, Mahir Yassine (40 ans) de Nussayrat, Abdel Aziz Abu Shari’a (27 ans), Munir Shbayr (18 ans), exécutés par l’armée d’occupation, lors de la marche du retour du 21/12, placée sous le signe de « fidélité aux héros de la résistance ». 

Sharif Radwan (36 ans), décédé le 21/12 des suites de ses blessures au cours de la marche du retour du 14 Mai 2018. 

Karam Fayyad (26 ans) exécuté au cours de la marche du retour du 28/12, placée sous le signe de « nous ne négocions pas notre droit de vivre dignement ».

Un centre palestinien de recherches a publié les statistiques suivantes : le nombre de martyrs de la « grande marche du retour », depuis le 30 mars 2018 s’élève à 253 martyrs, dont 11 martyrs toujours détenus par l’occupant. Près de 26000 Palestiniens de la bande de Gaza ont été blessés, dont 13750 ont été hospitalisés. Les martyrs enfants sont au nombre de 45. Le nourrisson Bayan Abu Khmaysh, âgée d’un an et demi, est la plus jeune des martyrs. 

Résistance

9/12 un groupe de résistants parvient à attaquer des colons près de la colonie Ofra en Cisjordanie. L’attaque a fait 9 blessés parmi les colons et les résistants ont pu se retirer. 

Qui a emporté deux mitraillettes de l’armée sioniste, près de la « frontière » avec le Liban, abandonnées et oubliées par deux soldats sionistes, alors que Netanyahu lançait son opération de creusement de souterrains vers le Liban ? En tout cas, deux mitraillettes ont été portées disparues le 8/12. 

13/12 : Le résistant martyr Amjad Mtayr exécute une opération contre des colons dans la ville d’al-Quds, rue al-Wad. Les sionistes ont tiré sur lui et l’ont abandonné gisant dans son sang pendant 40 minutes, et empêché son secours.

Deux colons sont blessés par une opération à l’arme blanche, dans « Beit Shemesh » au sud-ouest de la ville occupée d’al-Quds. Les résistants parviennent à se retirer.

Trois soldats sionistes sont abattus par des résistants qui tirent des coups de feu, avant de s’enfuir, au sud de Selwad. Un des résistants descend de voiture, arrache le fusil des mains du sioniste et l’abat. La résistance salue cet acte de bravoure qui montre la témérité des résistants et leur audace et cette nouvelle génération de résistants qui ne craint pas l’occupant.

Un soldat sioniste est blessé par une pierre lancée dans la colonie de Beit Il, bâtie sur la terre de la ville de Bireh. Le résistant est entré dans la colonie et a frappé le soldat, qui est moyennement blessé.

Des affrontements ont eu lieu à l’entrée du camp al-Jalazon, après les manifestations imposantes qui ont parcouru les villes de Ramallah et Bireh et plusieurs villages de la région. Les sionistes ont tiré des coups de feu et des bombes de gaz, blessant des dizaines de citoyens. Les affrontements ont également eu lieu au barrage de Huwwara, au nord, près de la ville de Nablus, à plusieurs reprises. Des affrontements ont eu lieu dans la ville d’al-Khalil. 

Des affrontements ont lieu le 15/15 dans le camp al-Am’ari, au cours et après la démolition de la maison familiale de Umm Nassir Abu Hmayd, mère d’un martyr et de six prisonniers. Umm Nassir déclare : « nous ne sommes pas démoralisés, nous ne nous soumettons pas, ma maison est un sacrifice pour la Palestine et son peuple, si l’occupant la démolit, nous la reconstruisons. Cette terre est à nous, tant que l’occupant est là, nous résisterons ». La maison familiale avait été déj démolie en 1994 et 2003, par vengeance envers la famille résistante.

Plusieurs affrontements ont lieu avec les soldats de l’occupation dans les quartiers de la ville d’al-Quds. Lors des funérailles du martyr maqdissi Mohammad Al Abbassi, exécuté par des colons, les Palestiniens ont affirmé soutenir la résistance et réclamé des opérations contre les sionistes. Des affrontements ont eu lieu pendant les funérailles et après. Lors des funérailles des martyrs exécutés par l’occupant en Cisjordanie occupée, de violents affrontements ont opposé les Palestiniens aux forces de l’occupation, qui provoquaient les manifestants. Au cours des funérailles, notamment après l’assassinat des résistants Na’alwa et Barghouty, les slogans appelaient à la lutte armée et à une intifada populaire.

Des dizaines de milliers de Palestiniens se sont rassemblés à Gaza, pour célébrer le 31ème anniversaire du déclenchement du mouvement Hamas. Le secrétaire général du mouvement, Isma’il Haniyyé y a fait un discours, où il a apporté de nouveaux éléments sur l’opération à Khan Younis, le mois dernier, au cours duquel des agents sionistes infiltrés ont été démasqués et poursuivis, et l’un d’eux abattu.

Au cours du mois, les marches du retour et pour briser le blocus se sont poursuivies dans la bande de Gaza. Alors que les marches maritimes se déroulaient les jours du lundi en direction du nord, les marches du retour se poursuivaient, toujours aussi populaires, vers l’est de la bande de Gaza. La 37ème marche du 7/12 a été placée sous le signe de « la grande Intifada » (rappel de l’Intifada de 1987) ; Le 14/12, au cours de la 38ème marche, 75 citoyens ont été blessés. Elle s’est déroulée sous le signe de « la résistance est un droit légitime », en riposte à la décision américaine de dénoncer la résistance dans les instances de l’ONU. La 39ème marche s’est déroulée le 21/12 en « fidélité aux héros de la résistance en Cisjordanie », au cours de laquelle la population de Gaza a affirmé son unité avec les Palestiniens de la Cisjordanie, victimes de la colonisation et de la répression coloniale. Les sionistes ont exécuté 4 martyrs ce jour-là. Le bureau unifié de la résistance a mis en garde les dirigeants sionistes de poursuivre les massacres, affirmant qu’il riposterait très durement. Le 28/12, la 40ème marche placée sous le signe de « nous ne négocions pas notre droit à vivre dignement » a été moins sanguinaire, avec pour bilan cependant un martyr handicapé.

Plusieurs manifestants ont été blessés, dont des journalistes et des secouristes, au cours des marches maritimes, les lundis de ce mois, qui ont rassemblé des centaines, parfois des milliers de Palestiniens, malgré le froid. 

Colonisation – répression, purification ethnique

Le 3/12, l’armée sioniste blesse 47 Palestiniens parmi les participants à la 18ème marche maritime au nord de la bande de Gaza. 

L’armée sioniste blesse 33 Palestiniens, à l’est de la bande de Gaza, lors de la 37ème  marche du retour placée sous le signe « vendredi de la grande Intifada des pierres ». Malgré le froid, des centaines de Palestiniens se sont dirigés vers la zone est de la bande de Gaza. L’armée de l’occupation a tiré des coups de feu et des bombes lacrymogènes et de gaz.

Plusieurs endroits dans le bourg de Selwan, situé au sud de la mosquée al-Aqsa, se sont effondrés à cause de la pluie, mettant à nu les excavations pratiquées par les associations sionistes sous la ville et le tunnel qui s’étend sur 1200 mètres, allant de la mosquée al-Aqsa jusqu’à Wadi Helwa. 

Des dizaines de Palestiniens ont été blessés par balles et par les gaz dans le quartier Massayef à Ramallah, le 11/12, au cours des affrontements entre les forces de l’occupation et les Palestiniens. L’invasion sioniste de la ville palestinienne, avec des centaines de soldats, avait pour but de terrorriser la population et de défier l’Autorité palestinienne, qui n’a pu empêcher les opérations de la résistance.

Les colons protégés par l’armée d’occupation, ont agressé plusieurs villages et plusieurs conducteurs au nord de la Cisjordanie. Ils ont attaqué une ambulance autour d’al-Bireh.

75 blessés dont 7 secouristes et un journaliste, c’est le bilan de l’agression sioniste sur la marche du retour, organisée dans la bande de Gaza, le 14/12, et placée sous le signe de « la résistance est un droit légitime ». 

15/15 l’occupant démolit à l’aube la maison familiale de Umm Nassir Abu Hmeid, dans le camp d’al-Am’ari, en Cisjordanie. Dès l’aube, les soldats de l’occupation envahissent le camp et demandent aux familles, 500 membres, de quitter leurs maisons vers le stade d’al-Bireh, dans le froid, pour pouvoir faire exploser la maison de Umm Nassir. 

L’occupant démolit une partie de la maison du martyr Ashraf Na’alwa, alors que sa famille est toujours détenue, accusée de complicité avec le résistant. Des centaines de Palestiniens de la région de Tulkarm se sont mobilisés pour empêcher la démolition de la maison, mais les sionistes ont tiré des coups de feu et blessé des manifestants (17/12).

Les responsables de la colonie sioniste approuvent un nouveau plan de colonisation en Cisjordanie occupée, en légalisant la présence de « points de colonisation » installés par des associations coloniales. C’est la deuxième fois que le knesset sioniste approuve la légalisation des colonies dites sauvages, pour les différencier des colonies supervisées par la direction coloniale.

L’occupant démolit le village d’Al Araqib dans le Naqab occupé pour la 137ème fois, durant ces cinq dernières années. Les habitants du village ont décidé de s’opposer à la démolition de leur village et leur expulsion ailleurs, puisque les terres leur appartiennent, et qu’ils refusent de s’en aller. Sheikh Sayyah Touri, dirigeant de la lutte pour le maintien du village non reconnu en tant que tel par les sionistes, a été emprisonné, accusé d’avoir empêcher les policiers et autres bras de l’occupant de démolir (20/12).

L’occupant a démoli 190 maisons appartenant à des Palestiniens au cours de l’année 2018 dans les territoires occupés en 1948, sous le prétexte qu’elles sont construites sans autorisation préalable des autorités de l’occupation. Il a démoli 68 maisons dans la région d’al-Quds et 178 bâtiments, dont 14 maisons dans Bayt Hanina, 15 dans Selwan et Jabal Mukabbir. Il a démoli 31 maisons dans la région d’al-Khalil, 11 maisons dans la région de Toubas et al-Aghwar nord, 11 maisons dans la région de Bayt Lahem, 8 maisons dans la région de Ramallah, 12 maisons dans al-Aghwar sud et Ariha, 6 maisons dans la région de Nablus, 8 bâtiments dans la région de Salfit, 9 maisons dans la région de Jénine. 

Le ministre colonial de l’agriculture a affirmé être fier que son ministère a ordonné la démolition de 2172 bâtiments dans le Naqab occupé, en 2015, de 2523 bâtiments en 2017 et de 2775 bâtiments en 2018. Pour lui, c’est la guerre contre « la domination arabe sur les terres ».

Le vol des vestiges de la Cisjordanie, pour remplir le « musée colonial » dans la ville occupée d’al-Quds. De nombreux vestiges ont été volés lors des incursions en Cisjordanie occupée, et ces derniers sont exposés dans le musée colonial sous le label « la terre du livre saint ».

L’occupant vise les écoles palestiniennes de la Cisjordanie occupée : 5 écoles et jardins d’enfants ont été détruits au cours de 2018, 20 bâtiments éducatifs ont été détruits, dont la structure Abul Nawwar près d’al-Quds.

Al Quds au cœur de la nation

Selwan : le bourg de Selwan, et notamment le quartier de Wadi Helwa, est menacé par la judaïsation – purification ethnique. Depuis son occupation en 1967, les forces occupantes refusent d’accorder des permis de construire aux Palestiniens, qui ont quand même agrandi leurs maisons et construit de nouvelles. Depuis plusieurs années, après que les sionistes aient planifié ce que deviendrait le quartier sous leur domination, les habitants de Selwan ont reçu des ordres de démolition, et parfois, de maisons plus vieilles que l’occupation. De plus, l’occupant a raflé les terrains de Selwan, considérés comme des propriétés appartenant au réfugiés. L’association sioniste Elad, la plus sauvage parmi les associations sionistes, mène des travaux d’excavation au grand jour pour judaïser le quartier, situé au sud de la mosquée al-Aqsa.

 Le quartier recèle quantités de vestiges historiques, mais les fouilleurs ne cherchent que les vestiges « juifs », le reste est détruit ou enlevé et caché, pour appuyer la thèse inventée par les sionistes sur le caractère juif de la ville occupée. Le bourg recèle aussi des dizaines de sources d’eau, ayant servi à développer l’agriculture maqdissie avant l’occupation. Mais l’occupant veut construire des « parcs talmudiques » à la place. Dans Selwan, 73 points de colonisation sioniste ont été plantés, avec 2417 colons, dont des membres influents dans le gouvernement sioniste, et 26 tunnels ont été creusés, causant la chute des maisons palestiniennes. Selwan est à nouveau menacé par le projet de téléférique, qui volera de nouveaux terrains et empêchera les Maqdissis d’ajouter des étages à leurs maisons.

La mosquée al-Aqsa : tout au long de la période, les colons sionistes n’ont cessé de profaner la mosquée, en y entrant pour célébrer des rites ou pour se donner des leçons d’une histoire falsifiée concernant le « temple juif » qui y serait enfoui. Ils viennent profaner par groupes, allant de 5 à une centaine de colons, avec parfois à leurs têtes des responsables politiques et sécuritaires de l’occupant : rien qu’entre le 19/12, où les profanateurs étaient au nombre de 94, et le 23/12, où ils étaient 118, ce sont des milliers de colons qui se ruent sur la mosquée pour affirmer sa judaïsation. Au même moment, les forces de l’occupant interdisent aux Maqdissis d’y pénétrer en instaurant des règles liées à l’âge des fidèles, et en interdisant aux Palestiniens d’autres régions d’y venir. Les militants maqdissis, qui insistent cependant à vouloir y entrer, sont éloignés de la mosquée par des ordres, pour des périodes pouvant aller à plusieurs mois. C’est le cas de Rushdi Abu Rumuz, qui récitait le Coran à l’entrée de la mosquée, et qui en a élé éloigné pendant 15 jours, car la récitation du Coran aux portes de la mosquée fut considérée comme une provocation.

Les démolitions de maisons palestiniennes se poursuivent, à Selwan, un immeuble a été démoli, et à Jabal Mukabbir, une maison dont la construction fut à peine achevée. Le tribunal de l’occupation a approuvé le vol par les colons d’une maison appartenant à une femme décédée, Maryam Abu Zwayr, dans Wadi Helwa. Ses héritiers devraient quitter le lieu en 2019, alors que le terrain sur lequel est bâtie la maison appartient au maqdissi Jamil Siyam, décédé.

Une campagne populaire est organisée dans al-Quds et ses environs pour empêcher le vol des terrains par des intermédiaires palestiniens ou autres, en falsifiant les documents. Après le vol de plusieurs terrains de cette manière, les autorités religieuses ont banni de la communauté ces intermédiaires connus, et certains d’entre eux ont arrêtés et emprisonnés chez l’Autorité palestinienne. Les Etats-Unis font pression sur l’Autorité pour les libérer. 

Dans les geôles sionistes

Selon un chercheur palestinien, les prisonniers malades ou blessés forment 17% de l’ensemble des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons sionistes. 27 prisonniers souffrent de cancer, et 33 sont handicapés.

L’occupant agresse trois enfants après leur arrestation, au cours des interrogatoires. Les enfants Ahmad Abu Sneine, 16 ans, a été soumis à la torture et sauvagement frappé dans le centre de Moskobiyye, où il est resté 22 jours. Le jeune Nabil Sadr, 16 ans, a été sauvagement battu lors de son transfert à la prison de Ramle. Et le jeune Mohammad Ubaydu, 16 ans, a été soumis à des interrogatoires durs et a été frappé sauvagement dans le centre de détention de Moskobiyye, où il est resté 30 jours.

Le responsable des prisonniers du mouvement du Jihad Islamique en Palestine, Zayd Bsissi (41 ans) de Ramine, près de Tulkarm, a déclaré dans une lettre envoyée à la radio « Sawt al-Asra », que les années de détention ne font que le raffermir dans la voie qu’il a choisie et à poursuivre la voir de la résistance et du  jihad. Il a affirmé la nécessité d’unifier les rangs palestiniens et de réorganiser l’OLP pour que l’ensemble palestinien, national et islamique, participe à la lutte. En prison depuis 2001, il a été condamné à la prison à vie plus 55 ans.

Le prisonnier blessé Salih Barghouty (52 ans) de Kobar (Ramallah) a dû être hospitalisé et sa jambe a été amputée, parce que les sionistes l’ont laissé sans soins après avoir tiré sur lui.

L’administration de la prison de Damon, où sont détenues les prisonnières palestiniennes, a imposé de nouvelles sanctions contre elles, dont l’interdiction de se servir de la cantine pendant un mois et l’interdiction des visites familiales pendant trois mois et des taxes de 100 shekels pour chacune. L’administration a également sanctionné la cellule 11 après l’avoir investie par 45 soldats qui ont confisqué tous les appareils électriques. Les prisonnières Yasmine Sha’ban, Khalida Jarrar, Rawan Abu Matar, Sabirine Zubaydat, Maysun Jabali, Hanine A’mar et Nuran Awad ont été placées en isolement.

L’occupant a renouvelé la détention administrative du prisonnier Abdel Halim Izzidine (49 ans) pour 6 mois, le jour prévu de sa libération. De Arraba, dans la province de Jénine, Abdel Halim fut le premier à subir la détention à domicile au temps de l’Autorité palestinienne, en 1999, pour 9 mois, juste après sa libération des prisons de l’occupation. Père de trois enfants, il a été détenu pendant 20 ans, à plusieurs intervalles, par les sionistes. Il est un des fondateurs du mouvement du Jihad islamique dans la Cisjordanie occupée.

Sheikh Raed Salah, dirigeant du mouvement islamique dans les territoires occupés en 48, est victime de la prolongation de la détention à domicile pour trois mois.

60 prisonniers détenus dans la prison du Naqab menacent de mener la grève de la faim si l’occupant ne libère pas immédiatement Khawla Zitawi, 40 ans, de la région de Nablus, qui est une ancienne prisonnière lilbérée. Elle a été arrêtée lors de la visite à son frère, Abdallah Zitawi, condamné à 7 ans de prison. Khawla Zitawi avait été prisonnière en janvier 2007, où elle obtenu de pouvoir garder avec elle son bébé âgé de 7 mois.

La santé de la prisonnière Nisrin Abu Kamil (46 ans) s’est détériorée, par manque de soins. Originaire de la ville de Haïfa, elle était résidente à Gaza et fut arrêtée au passage de Eretz le 18/10/2015. Elle a subi un interrogatoire musclé dans la prison de Ascalan, avec des séances de torture. Mère de sept enfants, le plus jeune est un nourrisson de 7 mois. Elle a été condamnée à 7 ans de prison.

Le tribunal de l’ocupation a condamné Suzanne Abu Ghannam à 11 mois de prison, pour « incitation » sur Facebook. Elle avait été arrêtée en août 2018 dans sa maison à Tur, à l’est d’al-Quds, et a été emmenée à Moskobiyye, puis à la prison Hasharon. Suzanne Abu Ghannam est la mère du martyr Mohammad (17 ans) qui a été exécuté par l’occupant en juillet 2017 lors des manifestations dans al-Quds pour refus des portes électroniques sur la mosquée al-Aqsa.

6 prisonniers sont toujours en isolement dans la prison de Meggido, dans des conditions difficiles : il s’agit de Imad Sirhan, Imad Batran, Wael Nu’ayrat, Mohamad Shawish, Ibrahim Arouj et Ashraf Abu Srour.

Le jeune prisonnier blessé Ayham Sabbah a été condamné à 35 ans de prison pour avoir mené une opération de résistance contre les colons, au centre commercial de l’occupant en février 2016.

Au cours de l’année 2018, le Knesset sioniste a voté et proposé plusieurs lois contre les prisonniers : prélèvement des sommes versées aux prisonniers et à leurs familles du dû à l’Autorité palestinienne, la peine de mort pour les prisonniers, la cessation de financer les soins aux prisonniers et blessés prisonniers, expulsion des familles des prisonniers, interdiction des libérations avant terme.

En Cisjordanie et la bande de Gaza, 6489 Palestiniens ont été détenus en 2018 dont 1063 enfants, 140 femmes, 6 députés et 38 journalistes. 23 prisonniers sont de nationalité jordanienne et syrienne.

A cause des pressions sionistes et américaines, l’Autorité palestinienne est en voie de modifier les tâches de Nadi al-Assir, fondé en 1993, pour ne s’occuper que des prisonniers libérés. Après la suppression d’un ministère chargé des prisonniers, il semble bien que l’Autorité palestinienne baisse les bras devant les pressions et chantages exercés sur elle.

La presse palestinienne

Editorial d’al-Istiqlal (1276) : « la Cisjordanie leur fait peur, les résistants sortent vers eux à tout instant et partout, et les opérations (de la résistance) leur occasionnent des pertes directes. Il semble que l’opération menée hier, selon les estimations sionistes, soit une opération organisée, précise, qui indique que les exécutants sont entraînés et qu’ils longuement préparé l’opération… Après la longue poursuite du martyr Ashraf Na’alwa, pendant deux mois, l’occupant est de nouveau tenu en échec, malgré la coordination sécuritaire, les moyens de contrôle sophistiqués et l’utilisation des traîtres et des unités spéciales… L’occupant doit savoir que ni le soutien américain, ni la normalisation arabe, ni la coordination sécuritaire, ne peuvent lui assurer la stabilité et la paix.

« Gaza est plus petite que la Palestine, mais plus grande que « Israël » écrit Walid Qitati, membre du bureau politique du mouvement du Jihad islamique en Palestine. « Elle est plus grande que « Israël » par sa résilience, sa résistance et son refus d’être brisée, ainsi en est-il de tout le peuple palestinien, qui résiste et s’accroche à son droit à la Palestine, de la mer au fleuve, qui s’accroche à son unité, entre l’intérieur et l’extérieur, en Cisjordanie, Gaza et la Palestine occupée en 48 ».

« Avec la fin des manifestations de la 40ème marche du retour, les statistiques relatives au nombre des martyrs et blessés, depuis le début des marches du retour sont parues : 243 martyrs, dont 44 enfants, et 5 femmes, et 26000 blessés forment le bilan des marches du retour. Ces chiffres énormes indiquent que nous affrontons un ennemi féroce pour qui l’écoulement du sang palestinien et la mort sont faciles, un ennemi qui voit dans le peuple palestinien une cible, qui ne respecte aucune charte internationale des droits de l’homme, ni les décisions et les accords, qui dédaigne négocier avec une autorité faible qui ne possède aucune carte de pression pouvant obliger l’occupant à faire des concessions aux Palestiniens, un ennemi qui se joue du mensonge de la paix, qui s’est habitué à tout prendre sans rien donner, qui sait que la Palestine ne peut contenir deux peuples, elle est soit à lui, soit aux Palestiniens, c’est pourquoi il est monstrueux envers les Palestiniens ; il s’appuie sur l’administration américaine pour faire passer ses plans et ses complots, il est parvenu à s’infiltrer dans le mur de la protection arabe de notre cause palestinienne, grâce aux officiels arabes avec certains dequels il a noué des alliances, ceux-là qui pensent que la protection de leurs trônes dépend de l’administration américaine et de ses alliés. Mais la marche se poursuit, par la volonté de notre peuple et la détermination de la résistance, ils sont notre choix, que nous avons toujours adopté, et notre certitude que nous parviendrons à notre but, tant que nous nous accrochons à nos droits et à nos constantes palestiniennes. Nous avons emprunté la voie juste, et le chemin pour parvenir à la victoire commence par tirer sur l’occupation (éditorial al-Istiqlal 30/12).

Le centre Atlas pour les études « israéliennes » se penche sur l’opération sioniste « bouclier du nord » qui a consisté à démolir ce que l’entité sioniste considère comme des tunnels creusés par le Hezbollah vers l’intérieur de la Palestine occupée. L’armée sioniste, qui possède du matériel puissant et sophistiqué, a voulu montrer ses capacités. Mais les sols rocheux donnent de meilleurs résultats, avec ce matériel, que les sols friables de la bande de Gaza. Le message que les sionistes ont voulu envoyer au Hezbollah est qu’ils ne veulent pas la guerre. Les buts de l’opération servent surtout à rassurer le front interne, pour effacer la honte subie lors de l’agression contre Gaza au mois de novembre.

Le pouls de la résistance : communiqués et déclarations 

Abdel Aziz Minawi (mouvement du Jihad islamique en Palestine) a déclaré, au cours d’un congrès en Iran : « « Israël » est un défi qui nous rassemble, sa fondation sur notre terre sacrée n’est pas isolée des forces de l’arrogance mondiale, occidentale et américaine plus précisément. L’occident a soutenu le mouvement sioniste et continue à le soutenir, parce qu’il poursuit son agressivité envers l’Islam et ses peuples…Israël est la progéniture de cette alliance, c’est la base de l’agression, l’outil du projet colonial mondial occidental à l’heure actuelle.

Le père Manuel Mussallam, membre du conseil islamo-chrétien pour le soutien aux lieux sacrés et ancien responsable de l’église latine dans la bande de Gaza a déclaré le 6/12 : La ville d’al-Quds et tous les lieux saints, musulmans et chrétiens, ainsi que le fusil, sont de notre responsabilité jusqu’à la libération. « Al-Quds prend sa véritable signification lorsqu’elle s’étend de Ras-Naqura à Umm al-Rashrash, du fleuve à la mer, » insistant sur le fait que la ville d’al-Quds est la clé de la paix mondiale ». 

Sheikh Ikrima Sabri, orateur de la mosquée Al-Aqsa, dans al-Quds occupée, a déclaré que la mosquée est entièrement musulmane et ne saurait être partagée, car les Juifs n’y ont aucun droit, et ils ne peuvent avoir des droits en violant le lieu. Il a dénoncé la participation de certains individus aux ventes illégales de maisons maqdissies aux associations sionistes.

Dr. Hassan Khrayshe, deuxième adjoint du président du conseil législatif palestinien (de l’Autorité palestinienne) a déclaré : « la dissolution du conseil législatif (par Mahmud Abbas) non seulement entérine la division palestinienne mais va vers une réelle séparation. Les déclarations de M. Abbas sont illégales et illégitimes, étant donné que le conseil législatif est son propre maître… La dissolution du conseil législatif signifie que le président n’est plus président, car les prérogatives se chevauchent ». (9/12).

 Communiqué du mouvement Hamas après le martyre de Ashraf Na’alwa et Saleh Barghouty : « le choix de notre peuple palestinien est la résistance, et c’est par la résistance que nous chasserons l’occupant et libérerons notre terre et les lieux saints, la Cisjordanie demeurera impossible à casser, les meurtres par l’occupant lâche ne nous empêcheront pas de porter le fusil ni de poursuivre la résistance. » (13/12)

Le Pr Abdel Sattar Qassem, à propos de la répression par les services sécuritaires de l’AP des manifestations contre l’occupation : « les appareils sécuritaires ne sont visibles que lors de la répression contre les citoyens, elles disparaissent entièrement lorsque les sionistes envahissent une ville ou un village palestiniens, et n’ont aucune présence lorsqu’il faut assurer la sécurité des citoyens vivant dans les lieux à proximité des colonies ».

Umm Nassir Abu Hmayd, dont la maison a été démolie, alors que ses 6 fils sont emprisonnés par l’occupant, et qui a donné un fils martyr, a déclaré « je ne sens aucune peine pour ma maison déruite, ma seule préoccupation ce sont mes enfants, qu’ils soient en bonne santé, bien qu’ils soient en prison. J’ai donné mes 7 enfants, et ma maison a été détruite trois fois, cela ne me brise pas, ne me détruit pas, ma maison est un sacrifice pour la Palestine et son peuple ».

Sheikh Khodr Adnane, cadre du mouvement du Jihad islamique en Palestine, a déclaré que l’assassinat par l’ennemi sioniste des deux martyrs Barghouty et Na’alwa l’a été par une décision politique consistant à les exécuter et non à les arrêter. (13/12) Il appelle à fonder une structure commune dans les prisons de l’occupation, à l’instar du cabinet unifié de la résistance à Gaza, et précédement dans le camp de Jénine (2002) pour affronter les mesures et crimes de l’occupant et défendre les droits des prisonniers. Il a affirmé que dans les prisons de Ramle et Ascalan, ce n’est pas de la « négligence médicale qu’il s’agit, mais d’exécutions de prisonniers » (28/12).

Après l’opération de la résistance près de Selwad, où trois soldats sionistes sont abattus, Dawud Shihab, porte-parole du mouvement du Jihad islamique en Palestine déclare : « Nous sommes certains et convaincus que l’occupant va de perte en perte, et que l’agression sera brisée, la génération de la victoire s’élève et se répand sur toute parcelle de la terre de Palestine, le sang précieux fleurit en révolution et colère ». (13/12)

Dr. Yusuf Hassayna, membre du Bureau politique du Mouvement du Jihad islamique en Palestine, a déclaré, suite à l’assassinat de 5 Palestiniens au cours de la marche du retour du 21/12 que « l’armée sioniste a sciemment assassiné les manifestants pour semer la terreur parmi eux et empêcher les marches du retour. Mais notre peuple est déterminé à en finir avec l’occupant et ne reculera pas. L’ennemi ne comprend que la voix de la force, la résistance doit s’opposer et le dissuader de poursuivre ses crimes. Le peuple palestinien ne doit pas être un champ de tir pour Netanyahu qui se débat avec des problèmes de corruption. »

Le cabinet unifié de la résistance met en garde les sionistes de poursuivre les assassinats de Palestiniens lors des marches du retour, dans un communiqué : « ce qui a eu lieu le vendredi passé est un crime et une dilapidation nette du sang de notre peuple. Malheureusement, le monde injuste et notamment l’occident assiste sans bouger aux crimes commis de sang froid sur des manifestants pacifiques, il ne se contente pas de cela, mais essaie de mobiliser son énergie pour criminaliser la résistance palestinienne… Pour cela, le cabinet commun des organisations de la résistance affirme « ces pratiques ont dépassé la ligne rouge, la résistance ne restera pas sans riposte. Lorsqu’il s’agit du sang de notre peuple et de la violation de sa dignité, ni l’argent, ni l’électricité, ni l’eau ni même l’air ne peuvent nous arrêter d’accomplir notre devoir, et il semble que l’ennemi souhaite une nouveau round de combats et de nouvelles ripostes dures de la part de la résistance, qui sauront le stopper ; nous affirmons que le vendredi prochain sera décisif pour juger de la pratique et des intentions de l’ennemi sioniste envers notre peuple lors des marches du retour. Nous sommes déterminés à protéger notre peuple et le cabinet unifié de la résistance est prêt à riposter en fonction de l’attitude de l’ennemi » (16 Rabi’ al-Akhir, 1440 H).

Le Haut conseil national de la marche du retour a déclaré qu’il est « en voie d’étudier de nouvelles perspectives de lutte contre l’arrogance de l’ennemi sioniste », lors de la conférence de presse qui a clôt la 40ème marche du retour du 28/12. Il a déclaré que le vendredi prochain sera le marche « de la résistance à la normalisation ».

Du côté de l’Autorité palestinienne

Majed Faraj, directeur des renseignements palestiniens de l’Autorité palestinienne a promis aux sionistes d’améliorer la « coordination sécuritaire ». Il a salué la décision des US de poursuivre le financement des services sécuritaires palestiniens, pour « la sécurité des deux parties ». 

Un responsable de l’Autorité Palestinienne affirme à la radio sioniste que les services sécuritaires ont arrêté des dizaines de militants du mouvement Hamas, en Cisjordanie occupée, pour l’empêcher de « semer la pagaille ». Pour lui, l’Autorité souhaite instaurer le calme, il a même accusé l’occupant de faciliter la tâche du Hamas, afin de mettre l’Autorité palestinienne en difficulté en Cisjordanie (18/12).

Les appareils sécuritaires de l’AP ont réprimé les manifestations soutenant la résistance contre l’occupant et appelant à la résistance dans al-Khalil et Nablus, mais aussi les marches pacifiques du mouvement Hamas à l’occasion de l’anniversaire de son déclenchement en décembre 1987.

Les services sécuritaires de l’AP poursuivent et arrêtent les militants du mouvement du Jihad islamique dans la région de Tulkarm, des fils de martyrs et d’anciens prisonniers de l’occupant. La famille du martyr Riad Bdayr, mort lors de l’invasion du camp de Jénine en 2002, est la cible des appareils sécuritaires, qui investissent la maison familiale, frappent les membres de la famille. Elles ont une nouvelle fois arrêté le fils al-Qassam, 30 ans. Elles ont également arrêté Mahmud Raddad
et ses deux fils Anas et Assid.

 

 

   

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Source : Cirepal
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