Comment je vois le
monde
Une guerre froide Occident-Russie
:
Dernier arrêt avant la fin d’un monde
unipolaire
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Vendredi 25 avril 2014
«
Quand les riches se font la guerre, ce
sont les pauvres qui meurent »
Jean Paul Sartre
Cela fait plus de quatre mois que
l’Ukraine fait l’objet de la sollicitude
occidentale. Tout a été fait pour la
déstabiliser. Souvenons-nous de la
stratégie de Victoria Nuland et de son
appréciation du poids réel des Européens
dans la mise en place d’un gouvernement
ukrainien aux ordres des Etats Unis.
L’histoire semble s’accélérer, après le
retour de la Crimée dans le giron
naturel de la Russie, plusieurs
provinces de l’Est ukrainien craignant
des représailles du gouvernement central
ukrainien en majorité composé par des
extrémistes, s’en remettent au grand
frère russe pour leur protection.
Justement, la position de la Russie qui
ne veut pas voir l’Otan à ses
frontières- organisation qui aurait du
être dissoute après la dissolution du
Pacte de Varsovie- est de conférer de
larges prérogatives aux régions est de
l’Ukraine dans le cadre d’un
fédéralisme. C’est en tout cas l’esprit
de l’accord de Genève. Il y eut pourtant
des revirements. Kiev sans doute bien
conseillé répugne, par ailleurs créant
uen nouvelle terminologie, elle traite
les ukrainiens de l’Est, de terroristes.
Après que le pouvoir de Kiev a annoncé
la reprise des opérations militaires
dans l'Est, le président américain
Barack Obama, en visite au Japon jeudi
24 avril, a encore un peu plus enterré
l'accord de « désescalade » signé le 17
avril. « Jusqu'à présent, nous ne les
avons pas vus respecter ni l'esprit ni
la lettre de l'accord de Genève »,
a-t-il déploré à propos de la Russie,
ajoutant que si la situation ne
s'améliorait pas, il y aurait « des
conséquences et de nouvelles sanctions
». Sergueï Lavrov, accusant les
Etats-Unis et l'Union européenne de
fomenter une révolution.« Peu
d'analystes sérieux doutent du fait
qu'il ne s'agit pas du destin de
l'Ukraine, on a simplement utilisé et on
continue d'utiliser l'Ukraine comme un
pion dans le jeu géopolitique », a-t-il
déclaré. (1)
« Dans un entretien à Russia Today,
mercredi, Sergueï Lavrov a de nouveau
affirmé que la Russie était prête à
intervenir si ses intérêts étaient
menacés, « comme ils l'avaient été en
Ossétie du Sud », région séparatiste de
Géorgie pour laquelle Moscou était entré
en guerre en 2008. « Une attaque contre
les citoyens russes est une attaque
contre la Russie », a justifié le
ministre des affaires étrangères, qui a
précisé qu'en cas d'intervention russe
celle-ci se ferait « dans le respect du
droit international ».(1)
Les Américains accusent les Russes
d’ingérence. Le Guardian est sceptique «
Tout gouvernement américain devrait être
prudent en présentant des photographies
comme des preuves, un peu plus d'une
décennie après que Colin Powell a exhibé
des images montrant de façon erronée des
armes de destruction massives en Irak »
écrit le Guardian mardi 22 avril.
Deux jours après leur publication, le
quotidien britannique s'est penché avec
circonspection sur les images dévoilées
par le département d'Etat américain et
présentées comme des preuves que les
séparatistes armés dans l'est de
l'Ukraine sont en fait des militaires ou
officiers de renseignement russes. (…)La
BBC s'est, elle aussi, saisie des «
preuves » avec des pincettes. « Il
ressort de ces images qu'au moins une
unité de paramilitaires prorusses
lourdement armés et bien équipés opère
dans la région de Donetsk, conclut la
BBC. Mais il ne peut pas être affirmé
avec certitude que ce sont des forces
spéciales russes, à proprement parler,
comme le font les Ukrainiens.(2)
La stratégie étasunienne de
containment de la Russie
En fait tout est fait pour déstabiliser
la Russie. Les manœuvres de créer un
printemps russe ayant échoué, on essaie
de dépouiller la Russie de sa sphère
d’influence. Il se trouve qu’il y an
face un dirigeant qui ne veut pas se
laisser faire et qui l’a montré en
apparaissant comme un faiseur de paix
aux yeux de la vraie communauté
internationale pas « l’occidentale
formatée » à longueur d’information par
une vision diabolisante de la Russie et
en règle générale de tout ce qui
n’accepte pas le magister dixit
occidentale. Souvenons nous C’est
Poutine qui a arrêté le bras meurtrier
occidental concernant l’attaque de
l’Iran et plus récemment contre la Syrie
Joaquim Defghi écrit à ce sujet : «
Alors que nous assistons à une guerre
médiatique sans précédent, où les
mensonges succèdent à la désinformation,
le New-York Times a publié dimanche 20
avril un article qui dévoile clairement
la stratégie d’Obama consistant à isoler
Poutine sur le long-terme. Des indices
sur les motivations réelles de cette
stratégie y apparaissent également. M.
Obama se concentre sur l’isolation du
président de la Russie Vladimir Poutine
en coupant ses liens économiques et
politiques avec le monde extérieur, en
limitant ses ambitions expansionnistes à
son propre voisinage et en faisant
effectivement un Etat paria ». (…)
Comment être plus clair quant aux
intentions du président américain ? Par
contre, il n’est pas fait mention des
racines du problème avec la Russie.
Pourquoi donc les étasuniens
souhaitent-ils tant isoler Vladimir
Poutine ? Serait-ce parce que la Russie
représente un danger militaire réel ? Si
oui lequel ? Il n’y a à aujourd’hui pas
la moindre preuve d’une volonté
agressive de la Russie, si ce n’est
celle de ne pas perdre l’influence
qu’elle avait en Ukraine, une influence
qui lui a été subtilisée par la force au
moment du coup d’Etat de Kiev ».(3)
« (…) Cela représente un remarquable
revirement comparé au début de la
présidence de M. Obama, quand il
nourrissait des rêves de forger un
nouveau partenariat avec la Russie.
Dorénavant, la question est dans quelle
mesure la relation peut être sauvée. M.
Obama a aidé la Russie à obtenir son
entrée à l’OMC ; maintenant, il
travaille à limiter son accès aux
marchés financiers externes . L’article
mentionne en conclusion que
l’administration d’Obama réfléchit à une
éventuelle confrontation avec la Russie
Ce qui est formidable, c’est qu’aucun
motif réel et sérieux, de même que pour
la guerre en Irak, n’a été avancé pour
isoler la Russie. Tout simplement parce
qu’il n’en existe aucun en-dehors des
intérêts étasuniens (commerce, pétrole
et gaz ) » (3)
Sanctions contre la Russie : Un
coup d’épée dans l’eau
Dans une contribution du 31 mars Pepe
Escobar énumère les sanctions
occidentales et celles potentielles que
pourraient prendre Poutine : « L’Europe
a annulé le sommet Europe-Russie prévu à
Sotchi le 3 juin. L’Europe est divisée
de façon irréparable sur ce qu’il
convient de faire. Quoiqu’ils fassent
pourtant, la capacité de Moscou à punir
est plus grande. Il y aura peut-être un
autre lot de sanctions douces comme l’a
annoncé Merkel, mais c’est tout. Les
Européens comme le font les caniches,
imitent la « Voix de son Maitre » quand
le Président des Etats-Unis Barak Obama
impose solennellement par ordre exécutif
davantage de sanctions contre « de hauts
fonctionnaires du gouvernement russe ».
Plus de 60% des américains et des
européen s’opposent à une nouvelle
guerre froide contre la Russie. Le taux
de popularité de Poutine en Russie et de
près 75 % et il en est probablement de
même dans tout le monde en
développement. (…) Comme c’était
prévisible, Moscou a rendu le coup. Le
Ministère de Relations Extérieures Russe
à indiqué de façon répétée que
l’utilisation de sanctions est une «
arme à double tranchant » et que cela
aura un effet boomerang sur les
Etats-Unis. (4)
Comment battre la Russie :
l’argument gaz de schiste ?
Pour sa part Naomi Klein nous explique
la fausse bonne solution présentée par
les Américains aux Européens. Nous
l’écoutons : « Du changement climatique
à la Crimée, la suprématie de
l’industrie du gaz naturel pour
exploiter la crise à des fins
mercantiles et privées- ce que j’appelle
la doctrine du choc . La façon de battre
Vladimir Poutine est d’inonder le marché
européen avec du gaz naturel extrait par
fracturation hydraulique (ndt « gaz de
schiste ») aux Etats-Unis, ou tout du
moins c’est ce que l’industrie souhaite
nous faire croire. Dans le cadre de
l’escalade de l’hystérie anti-russe,
deux projets de loi ont été introduits
au Congrès américain – l’un à la Chambre
des Représentants, l’autre au Sénat –
une tentative d’accélérer les
exportations de gaz naturel liquéfié (
GNL), tout ceci au prétexte d’aider à
l’Europe à se sevrer des combustibles
fossiles de Poutine, et pour le
renforcement de la sécurité nationale
des États-Unis".(5)
« Pour que ce stratagème fonctionne
poursuit Naomi Klein, il est important
de ne pas regarder de trop près les
détails. Il s’agit notamment du fait que
la majeure partie de ce gaz ne rejoindra
probablement pas à l’Europe – puisque
cette proposition de loi permet la
commercialisation de ce gaz sur le
marché mondial à n’importe quel pays
membre de l’Organisation mondiale du
commerce. (…) Et maintenant,
soudainement et sournoisement,
l’objectif devient la «sécurité
énergétique», qui semble signifier la
vente d’une surabondance temporaire de
gaz de schiste sur le marché mondial,
générant la dépendance énergétique dans
ces pays étranger. (…) . Au moment où
ces gigantesques projets industriels
seront effectivement en place et en état
de fonctionnement, l’Allemagne et la
Russie pourraient bien être devenus les
meilleurs amis. Mais d’ici là, qui se
souviendra que la crise en Crimée a été
le prétexte pris par l’industrie du gaz
pour accomplir ses vieux rêves
d’exportation, quelles que soient les
conséquences pour les populations
touchées par la fracturation hydraulique
et alors que la planète est en train de
cuire ».(5)
« Depuis quatre ans, le lobby du gaz a
utilisé la crise économique en Europe
pour dire aux pays comme la Grèce que le
moyen de sortir de la dette et du
désespoir est d’ouvrir leurs belles et
fragiles mers aux forages. Et il a
utilisé le même type d’argumentaire que
celui destiné à faire passer la
fracturation hydraulique aux Amérique du
Nord et au Royaume-Uni. Pour le moment,
la crise, c’est le conflit en Ukraine.
Elle est utilisée comme un bélier pour
abattre des restrictions portant sur les
exportations de gaz naturel et pour
pousser l’accord controversé de
libre-échange avec l’Europe. Et
rappelez-vous: vous ne construisez pas
des infrastructures de plusieurs
milliards de dollars, sauf si vous
prévoyez de les utiliser pendant au
moins 40 ans. Donc, nous répondons à la
crise de notre réchauffement de la
planète en construisant un réseau
ultra-puissant de fours atmosphériques.
Sommes-nous fous? »(5)
Dès 1981, l’industrie du gaz elle-même
avait développé le concept intelligent
du gaz naturel comme «pont» vers un
avenir d’énergies propres. C’était il y
a 33 ans. C’est un long pont! Et on
n’aperçoit toujours pas l’autre rive.
(…) L’utilisation de la crise en Ukraine
par l’industrie pour étendre son marché
mondial sous la bannière de la «sécurité
énergétique» doit être replacée dans le
contexte d’une série ininterrompue de
crises opportunes. Seulement, cette
fois, bien plus d’entre nous savent où
se trouve la véritable sécurité
énergétique. (…) Compte tenu de cela,
c’est aux Européens de transformer leur
désir d’émancipation du gaz russe par
une demande pour une transition
accélérée vers les énergies
renouvelables. (5)
Poutine déterminé à défendre la
Russie et les Russes
Pour Pepe Escobar, la détermination de
Poutine : « les rend fous » : « Oubliez
le passé (Saddam Hussein, Oussama ben
Laden, Kadhafi) et le présent (Bachar
al-Assad, Ahmadineyad). Vous pouvez
parier sur le futur prévisible, sur le
fait que le plus grand démon aux yeux de
Washington — et de ses associés de
l’OTAN et de leurs divers comparses des
médias — ce ne sera personne d’autre que
le président russe Vladimir Poutine, de
retour vers le futur. Les élites anglo-étatsuniennes
sont encore toute saisies d’épouvante au
souvenir de son légendaire discours de
2007, à Munich, dans lequel il critiqua
le gouvernement de George W Bush pour
son projet impérial, obsessionnellement
unipolaire, « au moyen d’un système qui
n’a rien de commun avec la démocratie »
et pour son viol permanent des «
frontières nationales presque partout
dans le monde ».(…) Poutine avait même
rendu publique sa feuille de route.
L’essentiel : non à la guerre en Syrie ;
non à la guerre en Iran ; non aux «
bombardements humanitaires » et aux «
révolutions de couleur », et tout cela
intégré dans un nouveau concept : «
Instruments illégaux du pouvoir soft ».
Pour Poutine, le Nouvel Ordre Mondial
conçu par Washington n’a pas d’avenir.
Ce qui compte c’est« le principe
consacré de la souveraineté des États
».(6)
Pepe Escobar nous décrit un Poutine
obsédé par la nécessité de réhabiliter
la Grande Russie : « Poutine a pris la
tête, presque en solitaire, de la
résurrection de la Russie en tant que
méga grande puissance énergétique Par
conséquent, on peut compter que le
Gazoduquistan continuera à être la clé.
Poutine sait que la Russie aurait besoin
de beaucoup d’investissements étrangers
dans l’Arctique — dans la partie
occidentale et surtout dans la partie
asiatique — pour maintenir sa production
de pétrole de plus de 10 millions de
barils/jour. Et il lui faut parvenir à
un complexe et exhaustif accord portant
sur des milliards de dollars avec la
Chine concernant les gisements de gaz de
la Sibérie Orientale (…) Poutine sait
que pour la Chine — comme moyen
d’assurer son énergie — cet accord est
une parade vitale contre le ténébreux «
changement de cap » de Washington en
direction de l’Asie.
L’argument de poids est l’énergie : «
Poutine fera aussi tout pour consolider
le gazoduc South Stream(…) Si South
Stream l’emporte, son concurrent, le
gazoduc Nabucco, sera mis échec et mat ;
importante victoire russe contre la
pression de Washington et contre les
bureaucrates de Bruxelles. (…) Et puis,
nous avons ensuite la grande inconnue,
l’Organisation de Coopération de
Shanghaï (SCO). Poutine voudra que le
Pakistan en soit membre de plein droit
tout comme la Chine, elle, est
intéressée à y incorporer l’Iran. Les
répercussions seraient transcendantes,
comme si la Russie, la Chine, le
Pakistan et l’Iran coordonnaient, non
seulement leur intégration économique,
mais aussi leur sécurité mutuelle au
sein d’une SCO renforcée dont la devise
est « non-alignement, non-confrontation
et non-ingérence dans les affaires des
autres nations ».(6)
Le dernier argument et non des moindre
est celui de « perturber le dollar : «
Poutine voit que le contrôle par la
Russie, l’Asie Centrale et l’Iran d’au
moins 50 % des réserves de gaz du monde
et avec l’Iran et le Pakistan comme
membres virtuels de la SCO, le nom du
jeu devient intégration de l’Asie, sinon
de l’Eurasie. La SCO se développe comme
une force motrice économique et de
sécurité tandis que, parallèlement, le
Gazoduquistan accélère l’intégration
pleine de la SCO comme parade à
l’OTAN.(…) Il sera le diable de
prédilection parce qu’il ne saurait y
avoir d’opposant plus formidable aux
plans de Washington sur la scène
mondiale, que ces plans s’appellent
Grand Moyen-Orient, Nouvelle Route de la
Soie, Domination de Spectre Complet ou
Siècle du Pacifique des États-Unis
d’Amérique. Messieurs-Dames,
préparons-nous au grand choc. (6)
Chronologie des interventions
américaines dans le monde
Il est incorrect de présenter les Etats
Unis comme un pays paisible voulant
apporter la paix la démocratie au monde
au nom d’un magister moral. Pour les
conflits récents on retiendra la
démocratie aéroportée en Irak plus d’un
million de morts après un embargo
inhumain qui aurait fait plus de 500.00
morts parmi les enfants. Mais
semble-t-il ce n’est pas cher payé si
c’est le prix pour faire partir Saddam
Hussein aurait dit madeleine Albright ,
la secrétaire d’Etat de l’ère Clinton.
Saddam Hussein a été pendu, Kadhafi a
été lynché…
Une chronologie non-exhaustive des
différentes interventions impérialistes
des États-Unis dans le monde depuis le
Manifest Destiny de 1845. Une idéologie
de colonisation, sous la présidence de
James Polk, selon laquelle les
États-Unis ont pour mission divine
d’apporter la démocratie et la
civilisation vers l’Ouest, sur les
terres amérindiennes. Au début du XXème
siècle, le président Théodore Roosevelt
a repris le concept « Je crois que Dieu
a présidé à la naissance de cette nation
et que nous sommes choisis pour montrer
la voie aux nations du monde dans leur
marche sur les sentiers de la liberté. »
(7)
Tout démarre en 1846 avec l’attaque du
Mexique , les États-Unis s’emparent de
la moitié du territoire mexicain. Ce
territoire conquis s’appelle aujourd’hui
: la Californie, le Nevada, l’Utah,
l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le
Colorado (en partie). Tout les pays sud
américains n’échappent pas à l’emprise
américaine , c’est ainsi que des base
américaines sont installées partout à
partir de 1898 (Cuba, Porto Rico, Hawaii
Guam)
La première guerre mondiale donne une
visibilité européenne à l’empire
américain. Puis ce fut la deuxième
guerre mondiale avec l’occupation de
l’Allemagne et du Japon ; la politique
de la guerre froide donne encore plus de
poids à l’empire face aux soviétiques
Puis ce fut parallèlement l’occupation
du Moyen Orient. Les bases américaines
sont adossées aux puits de pétrole. Puis
ce fut l’occupation des Philippines (23
bases) puis de la Corée coupée en deux
De 1961 à 1972 :le drame du Vietnam.
Pendant 11 ans, les États-Unis, prenant
le relais de l’armée française,
utilisent tout leur arsenal militaire y
compris des armes chimiques pour venir à
bout d’un mouvement révolutionnaire
nationaliste d’indépendance. La plus
longue guerre dans laquelle se sont
embarqués les États-Unis causera la mort
de plus d’un million de combattants
vietnamiens, quatre millions de civils
et près de 60000 soldats américains. Des
dizaines d’intervention américaine pour
arriver au 11 septembre 2001 : Début de
la Guerre contre le Terrorisme. 2001 à
nos jours : Afghanistan. 2002 : Irak,
Iran et Corée du Nord. 2009-2010 :
Yémen. (7)
Poutine joue sa partie d’échecs, et
défend les intérêts de la Russie et des
Russes. Quand à isoler la Russie du
commerce international, Dans un contexte
de déclin global notamment des gisements
norvégiens ne cessent, pour l’Europe se
passer de la Russie reviendra à se
préparer à des pénuries majeures de tout
ordre, L’Europe a à perdre à s’éloigner
de la Russie, tout à gagner à s’en
rapprocher
La visite du vice-président américain en
Ukraine et l’annonce de l’envoi de 600
soldats américains en Pologne et dans
les pays Baltes n’est pas fait pour
contribuer à l’apaisement Poutine joue
sa partie d’échecs, et défend les
intérêts de la Russie et des Russes.
Quand à isoler la Russie du commerce
international, dans un contexte de
déclin global notamment des gisements
norvégiens ne cessent, pour l’Europe se
passer de la Russie reviendra à se
préparer à des pénuries majeures de tout
ordre.
L’Europe a à perdre à s’éloigner de la
Russie, tout à gagner à s’en rapprocher
Si la guerre froide s’installe de
nouveaux ce sera le sauve qui peut pour
les Européens.. La fin du monde
unipolaire est proche. Elle sera
irréversible, le barycentre du monde a
échappé à l’Occident qui en est aux
combats d’arrière garde au lieu d’opter
pour la sérénité du monde.
1.http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/kiev-annonce-avoir-libere-une-ville-de-l-est-de-l-ukraine-des-separatistes_4406011_3214.html
2.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/23/ukraine-les-preuves-americaines-de-l-implication-russe-sont-elles-fiables_4405764_3214.html
3.Joaquim Defghi 22 04
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-new-york-times-confirme-la-151012
In Cold War Echo, Obama Strategy Writes
Off Putin, NY Times
4.http://www.mondialisation.ca/sanctions-contre-la-russie-guerre-et-farce/5376012
31 03 2014
5.http://stopgazdeschiste.org/2014/04/11/ukraine-pourquoi-les-entreprises-de-fracking-des-etats-unis-se-lechent-les-babines-la-doctrine-du-choc-par-naomi-klein/
Guardian 10 04 2014.
6.Pepe Escobar
http://www.mondialisation.ca/a-washington-poutine-les-rend-fous/29714
7.http://mecanoblog.wordpress.com/2010/03/25/chronologie-des-interventions-americaines-dans-le-monde/
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz
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