Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Sarajevo, Munich, Salisbury:
Bienvenue à la troisième guerre mondiale
Chems Eddine Chitour
© Chems
Eddine Chitour
Lundi 2 avril 2018
«Quand les
riches se font la guerre, ce sont les
pauvres qui meurent.»
Jean-Paul Sartre
Décidément cette année 2018 est riche en
évènements tous aussi stressants les uns
que les autres. On peut se tromper dur
que le Brexit, l'avènement de
l'administration Trump, la défaite de
Daesh et la récupération de ses
territoires par l'Etat et le peuple
syrien, notamment avec le feuilleton de
la Ghouta que les Occidentaux ont tenté
à tout prix de maintenir, sont autant de
signes avant-coureurs d'un ensauvagement
du monde Cependant, l'imminence d'un
clash ne s'est jamais autant affermi
qu'avec l'affaire de l'espion russe. Une
excellente syntèse est présentée dans la
contribution suivante: «L'affaire
Skripal, dont les répercussions
politiques internationales sont très
importantes, semble poser aux
enquêteurs, aux politiques, aux médias
et aux opinions publiques un certain
nombre de questions auxquelles les
réponses apportées jusqu'à présent ne
sont pas totalement satisfaisantes.
(...) Le 4 mars 2018 Sergueï Skripal, 66
ans, un ancien colonel des services de
renseignement militaires russes, ainsi
que sa fille, ont été retrouvés
inconscients aux abords d'un centre
commercial de Salisbury, au Royaume-Uni.
Recruté comme agent double par les
services britanniques en 1995 et
condamné en Russie à 13 ans de prison
pour trahison en 2004, M. Skripal a
obtenu l'asile au Royaume-Uni en 2010
après un échange d'agents de
renseignement entre la Russie et les
États-Unis. Selon les enquêteurs
britanniques, il s'agirait d'un
empoisonnement au gaz Novitchok.
L'existence d'un tel produit a été
rendue publique par le témoignage dans
les années 1990 d'un seul dissident
russe, Vil Mirzayanov (83 ans
aujourd'hui), chimiste militaire. Les
révélations de Mirzayanov n'ont jamais
été confirmées par aucune source
indépendante, ni par aucun autre
dissident. Mieux, l'Organisation
onusienne pour l'interdiction des armes
chimiques (Oiac) conclut dans un rapport
de 2013 d'un comité scientifique
comprenant des représentants US, UK,
France, Russie et Allemagne qu'«elle n'a
pas d'information suffisante pour se
prononcer sur l'existence et les
propriétés du «Novitchok»». (1)
Quelles conséquences faut-il attendre
de cette farce politico-médiatique?
«En 2016, le docteur Robin Black, chef
du seul laboratoire de détection
britannique d'arme chimique de Porton
écrit dans une publication scientifique
(Royal Society of Chemistry): «Les
indices de l'existence éventuelle d'un
tel produit sont quasi-inexistants et sa
composition reste inconnue.
(Robin Black. (2016)
Development, Historical Use and
Properties of Chemical Warfare Agents.)
(...) Avec le soutien instantané
et quasi unanime des médias, les
politiques britanniques n'ont pas tardé
à désigner la Russie comme responsable
de cette «attaque contre le Royaume-Uni»
et ont expulsé 23 diplomates russes. Ils
ont toutefois rechigné à fournir un
échantillon du produit identifié à
l'Oiac et refusé bien sûr, de le fournir
à la Russie, qui proposait son aide aux
enquêteurs britanniques. Pourquoi donc
ces cachotteries? L'hystérie
politico-médiatique immédiate fait
étrangement penser à l' «orchestration»
de l'affaire des armes de destruction
massive de Saddam Hussein de 2003, mais
pas que... Une hystérie semblable avait
régné pendant six semaines lors de
l'affaire de Timisoara (Roumanie) en
1989, lors de l'affaire des couveuses
dont les méchants soldats de Saddam
arrachaient les nourrissons en 1990,
lors de l'affaire des gaz de la Ghoutha
en 2013. Toutes ces affaires ont été
reconnues, a posteriori, comme des
mensonges destinés à fournir des
prétextes (faux évidemment) pour
s'ingérer militairement dans les
affaires d'un Etat et en faire tomber le
gouvernement.» (1)
«Le président
Poutine est tout, sauf un imbécile,
poursuit le général Dominique Delawarde.
C'est du moins ce qu'en disent tous
ceux, politiques ou journalistes
occidentaux, qui l'ont rencontré. Ce
président est aujourd'hui fortement
occupé par une série de défis ou de
crises à résoudre de portée mondiale: la
crise ukrainienne, la crise syrienne, la
crise nord-coréenne, la crise de
l'accord nucléaire iranien, l'élection
présidentielle russe. Est-il seulement
envisageable que cet homme très occupé
décide, d'éliminer un ex-espion qu'il a
lui-même libéré en 2010 et qui ne
représente plus aucune menace pour la
Russie depuis bien longtemps? et
pourquoi choisir ce moment? Ma réponse
est non: cette hypothèse n'a pas une
once de crédibilité et décrédibilise
même complètement ceux qui la
privilégient et qui nous prennent pour
des imbéciles. (politiques et médias)
(...) La piste russe ne tient pas la
route: pas de mobile, mauvais choix de
date, très mauvaise exécution du
«travail»...(1)
«Quel commanditaire étatique pourrait,
aujourd'hui, avoir des raisons d'en
vouloir à la Russie et la capacité
d'agir tant sur le terrain, que sur les
sphères politiques et médiatiques
britanniques pour obtenir les résultats
que nous observons aujourd'hui?Le
premier est incontestablement Israël:
Les multiples visites de Netanyahu à
Poutine pour le convaincre de lâcher
l'Iran et la Syrie n'ont jamais réussi à
faire fléchir ce dernier. Il
conviendrait donc d'agir et d'accroître
la pression sur lui pour le contraindre
à lâcher du lest. Israël dispose, par le
biais d'une diaspora riche et puissante
et de nombreux sayanims, d'une influence
considérable et d'une capacité d'action
dans le monde entier, mais plus
particulièrement aux États-Unis, au
Royaume-Uni et en France, pays dans
lesquels il contrôle les médias les plus
influents, la politique étrangère et
même, à un certain degré, les chefs
d'Etat. On ne peut pas exclure une piste
israélienne. (...) Les Etats-Unis ont,
eux aussi, d'excellentes raisons d'en
vouloir à la Russie et les capacités
d'agir. (...) La «perfide» Albion,
surnom fort bien porté par le
Royaume-Uni, compte tenu du nombre de
coups tordus qu'elle a pu monter dans
l'histoire, ne manque pas, elle aussi,
de mobiles pour avoir conçu et exécuté
un tel montage sur son territoire.
(...)Les services de Théresa May
pourraient avoir agi comme poisson
pilote des USA ou plus directement
d'Israël. (...)» (1)
Quel serait le commanditaire?
Poutine n'aurait
jamais fait cela car il aurait brisé une
énorme règle du jeu d'espionnage s'il
était derrière l'empoisonnement de
l'ex-agent Serguei Skripal. Comme
l'écrit Jake Kanter: «Les contrats
d'échange d'espionnage entre les Russes
et les Occidentaux garantissent
généralement la sécurité des agents
impliqués. Mais si la preuve conduit à
Moscou, Poutine mettra en péril un pacte
d'espionnage avec l'Occident qui remonte
au plus fort de la Guerre froide.
Skripal faisait partie d'un ambitieux
accord d'échange d'espionnage avec les
Etats-Unis en 2010, lorsque quatre
agents russes qui avaient trahi leur
pays ont été libérés par le Kremlin en
échange de 10 espions russes aux
Etats-Unis. (...) Le professeur Anthony
Glees, directeur du Centre d'études sur
la sécurité et le renseignement à
l'Université de Buckingham, a ajouté que
les Russes prenaient des échanges
d'espions «très au sérieux» parce qu'ils
craignaient que «personne ne les
échangera à nouveau». Il a dit que si la
Russie avait vraiment voulu tuer
Skripal, elle aurait pu l'exécuter en
prison.» (2)
La piste
anglaise
Jusqu’à présent, on
ne sait toujours rien du produit, la
Russie a demandé en vain une réunion de
l’Oranisation Internationale contre les
Armes Chimiques, c’est la sourde oreille
occidentale. Selon le site
WhatDoesItMean, l'agent double russe
Serguei Skripal et sa fille ont été
assassinés par le MI6 parce qu'il
voulait racheter son retour en Russie,
contre la fourniture à la Russie de
documents en sa possession, prouvant que
le dossier de la fausse collusion
«Trump-Russie» ou «RussiaGate» a été
complètement monté par le MI6. Dans
notre article «La GB utilise un
empoisonnement sous faux drapeau pour en
accuser la Russie» (...) Les États-Unis
et le Royaume-Uni savent donc comment le
fabriquer. Comme par hasard, le
laboratoire d'armes chimiques de l'armée
britannique de Porton Down, est à
seulement 8 miles de Salisbury où les
Skripals auraient été empoisonnés.» (3)
«(...) La Russie,
déjà sous sanction, s'organisera
toujours un peu plus, à l'écart de
l'Union européenne avec les pays,
toujours plus nombreux, qui lui font
confiance. L'Union européenne se tirera,
une fois de plus, une balle dans le
pied, en perdant tout ou partie de ses
positions dans un pays aux grandes
potentialités, à la plus grande
satisfaction de nos amis américains qui
continueront, sans vergogne, à nous
imposer l'extraterritorialité de leur
législation. (...)» (1)
Salisbury sera-t-il le nouveau
Sarajevo?
Sommes-nous dans une atmosphère de bruit
de bottes? L'affaire Skripal sera-t-elle
considérée par les historiens comme la
cause principale de la 3-ème guerre
mondiale? On peut le craindre au vu des
réactions hystériques des pays
occidentaux contre la Russie. Dans un
premier temps, la Grande-Bretagne
expulse 40 diplomates russes. Dans un
second temps, au nom d'on ne sait quelle
«solidarité», 14 pays européens, France
en tête, expulsent également des
diplomates russes. En se basant sur la
bonne parole britannique. Au nom de la
même «solidarité», les Etats-Unis eux ne
lésinent pas en expulsant 60 diplomates
russes! La réponse de la Russie à ces
expulsions ne se fait pas attendre: Elle
expulse 40 diplomates anglais et va en
expulser des Français, Polonais,
Lituaniens, etc, et Américains.
Jusque-là, on peut considérer qu'on est
dans une situation classique. (...) Mais
la suite annoncée sort complètement du
cadre habituel des «tensions
politiques»: La Première Guerre mondiale
a été déclenchée par l'assassinat d'un
homme à Sarajevo, dans un contexte
quasi-similaire avec la situation
actuelle: Une série de crises, la perte
de confiance entre les pays, un armement
considérable de tous les côtés et un
bourrage de crane des citoyens de tous
les pays «contre l'ennemi». Alors que la
dirigeante britannique compare la Russie
à l'Allemagne nazie, certains appellent
à boycotter la Coupe du monde de
football à Moscou en juin prochain» (4)
« La haine
compulsive des élites occidentales
envers le président Poutine surpasse
tout ce que l'on a pu voir pendant la
Guerre froide. En Syrie, en Ukraine, au
Moyen-Orient, au Proche-Orient, en
Eurasie; et maintenant cette haine s'est
infiltrée jusque dans le Conseil de
sécurité, le laissant irrémédiablement
polarisé - et paralysé. Cette hostilité
s'est également propagée à tous les
alliés de la Russie, les contaminant. Ed
Curtis nous rappelle l'escalade quasi
asymptotique des antagonismes au cours
des dernières semaines: «Cela s'est
produit alors que les revendications du
Russiagate éclataient en morceaux...
Dans tous les médias, des grands noms
comme le New York Times, CNN, National
Public Radio, The Washington Post, The
Atlantic et Nation magazine, jusqu'aux
publications de gauche comme Mother
Jones et Who What Why, (...) En
présentant l'ingérence de la Russie dans
l'élection présidentielle américaine
comme «une attaque contre la démocratie
américaine» et donc «un acte de guerre»
l' État profond américain dit
implicitement que tout comme l'acte de
guerre à Pearl Harbour a entraîné une
guerre de représailles contre le Japon,
les efforts de la Russie pour subvertir
l'Amérique exigent des représailles
similaires'. (...) Une guerre par
inadvertance est une forte possibilité,
bien sûr: Israël et l'Arabie saoudite
connaissent tous deux des crises de
leadership national. Israël peut aller
trop loin, et l'Amérique peut aussi
aller trop loin dans son désir de
soutenir Israël Téhéran » (4).
« Revenons à
l'hystérie russe. (...) Depuis le
Strategic Statement [déclaration de
stratégie] qui faisait de la Russie et
de la Chine des «rivaux et concurrents»,
la Defense Posture Statement
[Déclaration sur la posture de défense]
a élevé ces derniers du statut de
simples rivaux à celui de «puissances
révisionnistes» c'est-à-dire des pays
rebelles voulant renverser l'ordre
mondial par la force militaire (...) Les
généraux américains se sont plaints que
leur ancienne domination mondiale
incontestée du ciel et du terrain était
érodée par la Russie qui agit comme un
«incendiaire» [de la stabilité] tout en
se présentant comme les «pompiers» [en
Syrie]. La domination aérienne de
l'Amérique doit être réaffirmée, a
sous-entendu le général Votel. (...) Le
président russe a annoncé une série de
nouvelles armes (y compris de nouveaux
missiles à propulsion nucléaire
invulnérables à toute défense
antimissile, des armes hypersoniques et
des drones sous-marins, entre autres)
qui ramènent remarquablement la
situation au statu quo d'avant - une
situation de destruction mutuelle
assurée (MAD), si l'Otan envisageait
d'attaquer la Russie.» (5)
Les nuages de la
guerre ne feront-ils que passer ou la
tempête va-t-elle faire rage?
«Il a aussi déclaré
qu'il avait averti à plusieurs reprises
Washington de ne pas déployer de
missiles ABM autour de la Russie (...)
L'hystérique rhétorique anti-russe se
poursuivra - car elle est si
profondément enracinée qu'elle en est
devenue un «acte de foi» - Il reste
maintenant à savoir ce que la tentative
russe de «dire la vérité face au
puissant» aura comme effet sur la
politique américaine à l'égard de la
Corée du Nord. (...) Quand la
Grande-Bretagne, au moment de sa
faiblesse au lendemain de la Seconde
Guerre mondiale, voulait que le monde
sache qu'elle restait forte, elle
chercha à démontrer que son pouvoir
valait encore quelque chose par le biais
de la désastreuse campagne de Suez.
Espérons que la Corée du Nord ne
devienne pas le «moment Suez» de
l'Amérique» (5).
« Quinze ans après
le déclenchement de la «guerre contre le
terrorisme» écrit Marc Cher-Leparrain
menée par les États-Unis et relayée par
la plupart des pays occidentaux dont la
France, on compte de plus en plus
d'attaques qualifiées de «terroristes».
N'est-il pas temps pour l'Occident de
s'interroger sur ses responsabilités,
sur l'inefficacité avérée des
«solutions» policières et militaires
contre le djihadisme et sur sa
responsabilité dans la «fabrication des
terroristes»? (6)
La Russie n'est pas
la Libye, ni le Yémen, et un seul
missile russe annihile un pays comme
l'Angleterre ou la France. Ils devraient
s'en souvenir, mais manifestement, toute
cette bande d'assassins est prête pour
tenter le pillage suprême; La Grande
Russie ne commence pas les guerres, mais
elle les termine. Les États-Unis n'ont
rien à faire de l'Europe qui est
destinée à recevoir le premier choc en
cas de guerre avec la Russie.
Pour Boris Johnson
«Poutine va utiliser le Mondial de foot
comme Hitler a utilisé les Jeux
olympiques de 1936, c'est-à-dire pour
dissimuler le régime brutal, corrompu,
dont il est responsable.» Le secrétaire
général de l'Otan Stoltenberg accuse la
Russie de la «première utilisation d'un
agent neurotoxique sur le territoire de
l'Alliance», c'est-à-dire d'un véritable
acte de guerre; de «miner nos
institutions démocratiques»,
c'est-à-dire de conduire une action
subversive à l'intérieur des démocraties
occidentales; de «violer l'intégrité
territoriale de l'Ukraine», c'est-à-dire
d'avoir commencé l'invasion de l'Europe.
Face au «comportement irresponsable de
la Russie», annonce Stoltenberg, «l'Otan
est en train de répondre». (...)Ainsi
prépare-t-on l'opinion publique à un
renforcement ultérieur de la machine de
guerre de l'Alliance sous commandement
USA, comprenant le déploiement des
nouvelles bombes nucléaires B61-12 et
probablement aussi de nouveaux missiles
nucléaires états-uniens en Europe». (7)
Interviewé par Vladimir Soloviev
sur le fait que si la faisait l’objet
d’une attaque nucléaire (…) Quant au
bouton nucléaire, pour le dire
clairement, je pense que la question est
déplacée. Mais ce n’est pas nous qui
avons commencé tout ça. Permettez-moi de
vous rappeler que la première bombe
atomique n’a pas été créée par la Russie
mais par les Etats-Unis. nous n’avons
jamais utilisé d’arme nucléaire. Ce sont
les Etats-Unis qui l’ont utilisée contre
le Japon. D’ailleurs, dans de nombreux
manuels scolaires japonais, ce fait est
passé sous silence et imputé aux
‘Alliés’. Quels ‘Alliés’ ? L’Union
Soviétique était alliée des Etats-Unis
mais ils ne nous ont même pas informés
(…) Quant à votre question, elle
est bien sûr très importante et très
sensible, mais je tiens à ce que vous
sachiez, ainsi que le peuple russe et
tous ceux qui nous écoutent à
l’étranger, que nos plans pour
l’utilisation d’armes nucléaires (et
j’espère que cela n’arrivera jamais),
mais nos plans théoriques prévoient
seulement un ‘lancement de
contre-attaque’. Qu’est-ce que ça
signifie ? Que la décision d’utiliser
les armes nucléaires ne peut être prise
que dans le cas où notre système
d’alerte anticipée détecte non seulement
le lancement d’un missile, mais donne
également une prévision précise de sa
trajectoire de vol et du moment de
l’impact des têtes nucléaires sur le
territoire de la Fédération de Russie.
En d’autres mots, si quelqu’un décide
de détruire la Russie, nous aurons
légitimement le droit de riposter.
Certes, ce serait une catastrophe
planétaire, ce serait une catastrophe
absolue pour le monde entier et
l’humanité. Mais en tant que citoyen
russe et dirigeant de l’Etat russe, je
me pose la question : à quoi bon ce
monde s’il n’y a plus de Russie ?(… )
(8)
La vision
occidentale de la punition et d’affirmer
que le droit est toujours de leur côté
fait que nous allons vers l’escalade Il
est à prévoir le boycott des JO de
Moscou de l'empire soviétique, à
l'époque ceux de Sotchi, récemment sont
une constante de l'Empire et de ses
vassaux. Même le langage est dégradant:
Hollande parle de punir Assad. Pour les
Etats-Unis tout ce qui peut nuire aux
relations entre l'Europe et la Russie
est du pain bénit; On est loin de la
vision de de Gaulle qui rêvait d'une
Europe de l'Atlantique à l'Oural.
L'Europe a perdu définitivement son
magistère ou ce qu'il en restait en
s'embarquant pour l'ouverture dont elle
ne tirera aucun avantage si ce n'est
d'ajouter au chaos actuel du
Moyen-Orient.
Einstein a dit un
jour qu'il ne savait pas comment
se terminerait la troisième guerre
mondiale, ce dont il était sûr c'est que
la quatrième guerre mondiale se fera
avec des pierres et des bâtons,
indiquant ce faisant que la guerre
précédente ramènerait l'homme à l'âge de
pierre. Phrase prémonitoire s'il en est,
Georges Bush père- dans un
accès d'hubris du fait que les Etats
Unis, étaient devenus une
hyper-puissance selon le mot d'Hubert
Védrine, suite à la disparition de
l'Empire Soviétique- n'avait il
pas promis à Saddam Hussein de
ramener l'Irak à l'âge de pierre ?
Sartre a bien raison d'écrire que
pendant les guerres ce sont les
pauvres qui meurent, les faibles,
les déshérités , les damnés de la
Terre... Ainsi va le Monde depuis
qu'il est monde...
1 Général Dominique
Delawarde
http://www.association-eclat.fr/delawarde-dominique
E92.html
2.
http://www.businessinsider.fr/us/sergei-skripal-poisoning-russia-spy-swap-deals-at-risk-2018-3
3.
https://reseauinternational.net/affaire-skripal-verite-oumensonge/#dwfEyFFKROxUfpcG.99
4.
https://reseauinternational.net/salisbury-sera-t-il-le-nouveau-sarajevo/#gMifJcJ3WgAmfEFf.99
5. Alastair Crooke http://lesakerfrancophone.
fr/les-nuages-de-la-guerre-ne-feront-ils-que-passer-ou-la-tempete-va-t-elle-faire-rage
6.
https://orientxxi.info/magazine/tant-que-l-occident-fabriquera-des-terroristes-il-y-aura-des-attentats,1914
7.
https://reseauinternational.net/la-nouvelle-campagne-de-russie/#F7PgVdB8GygBMYSB.99
8.https://reseauinternational.net/vladimir-poutine-si-la-russie-est-attaquee-ce-sera-la-fin-du-monde/#jciXqeK1ofxgLBZf.99
Article de
référence
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur
_chitour/289383-bienvenue-a-la-troisieme-guerre-mondiale.html
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
Alger
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
Le
dossier Monde
Les dernières mises à jour
|