Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Dilma Rousseff : Le crépuscule de la
Guerillera
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 1er septembre 2016
«Quand je donne à
manger aux pauvres, on me traite de
saint, et quand je demande pourquoi ils
n'ont rien à manger, on me traite de
communiste.»
Don
Helder Camara, évêque brésilien...
Dans
une plaidoirie de la dernière chance
devant le Sénat avant sa destitution
probable hier, Dilma Rousseff a fustigé
«un coup d'Etat pour élire indirectement
un gouvernement usurpateur» et rappelé
qu'elle avait été élue par 54 millions
de Brésiliens. «Nous sommes, dit-elle, à
un pas d'une grave rupture
institutionnelle, de la concrétisation
d'un authentique coup d'Etat», a-t-elle
lancé sur un ton combatif. «Votez contre
l'impeachment, votez pour la
démocratie», a conclu Dilma Rousseff au
terme d'un plaidoyer pathétique de 30
minutes.
Qui est Dilma Rousseff?
Elle
est née le 14 décembre 1947 à Belo
Horizonte (Brésil), c'est une économiste
et femme d'État brésilienne. Pendant la
dictature militaire, Dilma Rousseff
intègre le commando de libération
nationale, mouvement de résistance,
devenu plus tard le VAR Palmares.
Arrêtée en 1970, elle est torturée
pendant vingt-deux jours, puis condamnée
par un tribunal militaire et détenue
trois ans jusqu'en 1973. À l'époque de
sa détention, elle est surnommée la
«Jeanne d'Arc de la guérilla», en raison
de son implication dans le mouvement
(...) En 1977, elle obtient un diplôme
de l'École de sciences économiques de
l'université fédérale du Rio Grande do
Sul. À la même époque, elle participait
à la restructuration du Parti
démocratique travailliste (PDT) Entre
1991 et 1995, elle fut nommée secrétaire
d'État à l'Énergie.(1)
Elle
rejoint le Parti des travailleurs (PT)
en 2001. Le président Luiz Inácio Lula
da Silva, nouvellement élu, la nomme en
janvier 2003 ministre des Mines et de
l'Énergie, fonction qu'elle occupe
durant deux ans et demi. Ministre des
Mines et de l'Énergie de 2003 à 2005,
puis ministre d'État et chef de cabinet
du président Luiz Inácio Lula da Silva à
partir de 2005. Le 21 juin 2005, elle
devient ministre d'État, chef de cabinet
du président de la République fédérative
du Brésil (le plus haut poste du
gouvernement) après la démission de José
Dirceu, accusé de corruption. Dans un
contexte de scandales de même nature
ayant touché plusieurs dirigeants du PT,
elle devient alors la «dauphine» de
Lula. Elle est la candidate du Parti des
travailleurs à l'élection présidentielle
brésilienne de 2010, qu'elle remporte au
second tour de scrutin face à José
Serra. Elle est investie présidente de
la République fédérative du Brésil le
1er janvier 2011, devenant la première
femme à occuper cette fonction. Elle est
réélue de justesse en 2014, (1)
L'accusation : Un pretexte pour son
éviction
«Mme
Rousseff lit on dans cette contribution
est accusée d'avoir déplacé des fonds
publics en 2014 sans l'avoir fait voter
dans un budget. Pour sa défense, Dilma
Rousseff répond que cette pratique est
commune parmi tous les gouvernements du
Brésil. (...) Le Brésil a été très
durement frappé par la chute des prix
mondiaux du fer, du pétrole et du soja.
En 2015, l'inflation a atteint 10,7% et
l'économie a décru de 3,8%. Les
prévisions pour cette année sont
similaires. Elle a transféré des fonds
pour masquer un déficit. Le système
électoral du Brésil est un système
proportionnel. Au fil des années, les
partis politiques se sont multipliés, au
point qu'il est devenu impossible pour
un seul parti politique de gouverner
sans coalition. Or, en raison des
difficultés économiques, la popularité
de Mme Rousseff est en chute libre. Le
parti du vice-président Tremer a donc
préféré se dissocier de la coalition de
Mme Rousseff et gouverner avec sa propre
coalition. (...) Le président par
intérim Michel Tremer va devenir pour de
bon président jusqu'en 2018, date de
l'élection présidentielle. Il va
gouverner avec une nouvelle coalition
dominée par les anciennes élites
économiques du pays. Près de 60% des
sénateurs font l'objet d'une enquête
pour corruption...» (2)
Les
scandales éclaboussent toute la classe
politique
Curieusement, Dilma Rousseff n'est pas
jugée pour corruption contrairement aux
hommes politiques qui la jugent et pour
certains ils sont justiciables. Une
opération du type Manu polite (mains
propres) est mise en place. Elle
s'appelle Lava Jato. Nous lisons dans la
version El Pais Brasil rapportée
par Courier international:
«L'énorme affaire de corruption
Petrobras n'a pas fini d'atteindre la
classe politique. (...) Cette « délation
» faisait le 15 juin les gros titres de
la presse brésilienne. ´´L'ancien
président de la société Transpetro,
Sérgio Machado, implique directement
Michel Temer dans le schéma des
versements illicites qui fait l'objet de
l'enquête Lava Jato´´, Sérgio Machado,
qui dirigeait cette filiale du groupe
public Petrobras jusqu'à sa mise en
cause dans le scandale, parle à la
justice en tant que ´´délateur
récompensé´´, un statut permettant à un
prévenu de voir sa peine réduite s'il
fait des révélations. « Il est considéré
comme l'homme à la bombe du PMDB », note
El País Brasil, pour tous les
dommages que ses confessions pourraient
causer à ce parti. « Le nom de Michel
Temer fait partie de la liste de 20
personnalités politiques qui ont reçu
des fonds illégaux issus du système de
corruption. Cette fois, Sérgio Machado
accuse M.Temer de lui avoir demandé - et
d'avoir obtenu - des subsides de 1,5
million de réais (380.000 euros) pour
soutenir la campagne d'un député du PMDB
à la mairie de São Paulo en 2012. Les 20
responsables politiques incriminés par
M.Machado ´´sont issus de toutes les
tendances´´, y compris le Parti des
travailleurs (PT) de Lula et Dilma,
(...) Mais, quelle que soit la
conclusion du parquet, les accusations
de M.Machado portent ´´un coup très dur
» à Michel Temer, estime «Un coup si
dur», conclut le journal, qu'il « risque
bien de menacer les plans de décollage
de son gouvernement »».(3)
Dans
le même ordre de la corruption les
corrupteurs sont aussi montrés du doigt:
«Marcelo Odebrecht, l'ancien dirigeant
de la plus grande entreprise de bâtiment
d'Amérique latine, a écopé de près de 20
ans de prison pour son implication dans
le scandale Petrobras. L'entrepreneur
est mis en cause dans un scandale de
pots-de-vin impliquant la plus grosse
entreprise du pays, le pétrolier
Petrobras. ´´Un club d'entrepreneurs
fraudait les appels d'offres de
Petrobras´´, titre le quotidien O Globo
dans un autre article. (...) Au total,
62 personnes ont été condamnées dans le
cadre de l'enquête sur le scandale
Petrobras, révélé en mars 2014. La
police a convoqué l'ancien président
Lula da Silva pour l'entendre sur son
implication éventuelle dans l'affaire.»
(3)
Le
déroulement final du marathon de la
destitution
Il
faut reconnaitre aux parlementaires
brésiliens d’avoir du souffle et de
respecter les règles et les lois
concernant cette procédure d’empechement
qui aura duré plus de quatre mois.
Pour El Pais (Brésil) «C'est
[pour Dilma Roussef ndR] sa dernière
chance de convaincre quelques sénateurs
indécis qu'elle mérite de rester à son
poste. Ce sera le point culminant d'un
procès historique´´.La procédure de
destitution de la présidente écartée du
pouvoir Dilma Rousseff arrive ce 29 août
à sa dernière étape. (...)Dans un
réquisitoire «émouvant», assurent ses
proches, avec l'objectif d'inverser au
moins les six voix dont elle a besoin
pour être jugée innocente du crime de
responsabilité fiscale.» (4)
«Chaque sénateur lit-on sur Courrier
international aura ensuite cinq
minutes pour interroger ´´une présidente
qui, pendant tout son mandat, a évité
autant que possible de parler aux
parlementaires´´. Mais le scénario
semble déjà écrit, croit savoir El País.
Les sénateurs ont affirmé préférer
garder le silence [...]. Le manque de
questions de l'opposition sera un geste,
peut-être symbolique, Ils ont déjà pris
leur décision.´´ Elle a commis une
erreur extrêmement grave en maquillant
les comptes publics [...], ce qui a
donné à ses opposants du législatif la
munition qu'ils cherchaient pour
l'annihiler politiquement.´´ ´´Dilma a
fait l'erreur de ne pas avoir agi comme
son prédécesseur, Lula, qui était maître
en l'art de négocier avec
l'opposition´´, qui contrôle le
Congrès.» (4)
Qui va
remplacer Dilma Rousseff?
Depuis
le 12 mai, Michel Temer son vice
–président, qui l'a lâchée en quittant
la coalition gouvernementale, assure
l'intérim. On apprend que pèsent sur lui
des soupçons de corruption. Nous lisons:
«De nouvelles accusations se portent à
présent sur le président par intérim,
Michel Temer, et sur une vingtaine de
dignitaires issus de partis de tous
bords. Chaque nouvelle dénonciation
démontre que les petits arrangements
entre le secteur public et le privé
remontent à loin, et pas seulement à
l'affaire Petrobras. Pour l'heure,
l'opération mains propres, dite Lava
Jato, sur l'affaire de corruption
Petrobras pointe vers le nouveau
président par intérim Michel Temer, issu
du parti centriste PMDB, qui a pris ses
fonctions en mai dernier après la
suspension de Dilma Rousseff.» (3)
De
même il semblerait qu'il y ait un
véritable complot pour trouver les
motifs visant à renverser Dilma Rousseff:
«Sous pression après des écoutes
révélées le 23 mai par le journal Folha
de São Paulo, le ministre de la
Planification, Romero Jucá un des plus
proches du président Michel Temer, a dû
quitter son poste. La conversation
dévoilée par le journal date de mars.
Jucá y laisse entendre que l'éviction de
Dilma Rousseff serait un moyen de
freiner les enquêtes anticorruption, qui
visent tous les partis politiques, y
compris celui du président par intérim,
Michel Temer. L'échange dure une heure
et demie. Jucá s'y entretient avec
Sergio Machado, ancien président de
Transpetro, filiale de Petrobras.
Lorsque Machado évoque sa crainte d'être
jugé par le tribunal en charge
d'enquêter sur l'affaire Petrobras,
Romero Jucá suggère qu'il faut changer
de gouvernement pour «arrêter cette
hémorragie.» (5)
Le
baroud d'honneur de Dilma Rousseff
Le
journal le Monde décrit bien, la
mise à mort politique de Dilma Rousseff:
«La tête haute et le doigt levé,
professorale, orgueilleuse et solide,
Dilma Rousseff s'est adressée, les «yeux
dans les yeux», à ses juges, refusant le
«silence ob-séquieux des lâches». (...)
C'est donc «avec le goût amer de
l'injustice» que la première présidente
de la démocratie brésilienne a présenté
son procès comme une «conspiration»
menée par les élites économiques avec
l'assistance de médias complaisants. Un
«coup d'Etat», a-t-elle répété, visant à
chasser du pouvoir une femme, une mère
et une grand-mère «innocente», à l'aide
de «prétextes constitutionnels». (...)
Pour sa défense, Dilma Rousseff convoque
son histoire personnelle, celle d'une
guérillera acharnée contre la dictature
militaire (1964-1985), le corps marqué
par les séquelles de la torture, et
l'Histoire, la grande, celle du Brésil,
n'hésitant pas à évoquer, entre autres
figures, celle de Joao Goulart,
président renversé par les militaires en
1964: «Par le passé avec les armes,
aujourd'hui avec une rhétorique
juridique, on prétend de nouveau
s'attaquer à la démocratie et à l'Etat
de droit.» (6)
«Une
posture quasi théâtrale visant plus à
soigner sa biographie et à prendre
l'opinion publique à témoin qu'à
renverser le destin. Dans les tribunes,
l'ancien président Lula, la mine
abattue, accompagné du chanteur,
compositeur et écrivain Chico Buarque et
de quelques caciques du Parti des
travailleurs n'ont guère d'espoir.
Jamais la présidente n'aura mentionné
dans son discours le nom de celui qui
fit, par deux fois, campagne à ses côtés
et pourrait devenir le nouveau chef
d'Etat du Brésil, jusqu'à la prochaine
présidentielle de 2018. Celui qu'elle a
plusieurs fois qualifié de traître et de
comploteur: Michel Temer, du Parti du
mouvement démocratique brésilien (PMDB,
centre). Parmi ces fidèles de Dilma
Rousseff, Edileusa Sique Oliveira,
professeure d'histoire refuse de baisser
les bras. «Il y a encore un espoir, il
faut lutter», dit-elle. Son voisin,
Mario Bianchini, retraité, ancien
chercheur venu de Belo Horizonte, est
persuadé de l'existence d'un complot
ourdi par les Etats-Unis, la CIA et
l'Agence nationale de la sécurité
américaine. Il régnait ainsi un parfum
de nostalgie dans l'hémicycle. Celui du
désenchantement d'une partie de la
gauche. (...) Pour beaucoup, les rêves
associés au PT ont pris fin depuis des
mois, voire des années.» (6)
Une
leçon de démocratie, malgré tout
Le
vote était prévisible. Dilma Roussef est
destituée, mais elle garde ses droits
politiques. Immédiatement Michel Temer a
prêté serment. Même si le motif de la
destitution est discutable, la procédure
d'empêchement longue plus de quatre mois
a permis à chacun de s'exprimer. Le
verdict va tomber au sixième jour d'un
procès marathon, de dizaines d'heures de
débats techniques où le droit de la
défense et la Constitution auront
respecté sur la forme, sans convaincre
de la culpabilité de Mme Rousseff du
fait du motif invoqué. En réalité, Dilma
Rousseff est attaquée «pour avoir osé
remporter une élection qui contrariait
les intérêts de ceux qui voulaient
changer le cap du pays et ne pas avoir
empêché la poursuite des enquêtes sur la
corruption au Brésil», a affirmé son
avocat, l'ex-ministre de la Justice José
Eduardo Cardozo. Les prochains
dirigeants brésiliens, bien qu'élus
démocratiquement, risquent fort la
destitution sur des motifs fallacieux
comme celui utilisé à l'encontre de Mme
Rousseff...Ce «précédent» créé par cette
procédure inédite promet une extrême
instabilité dans les prochaines années.
D’autant que Dilma Rousseff , installée
dans l’opposition ne se laissera pas
faire et fera tout pour faire aboutir
les affaires de corruption qui
éclaboussent le nouveau président Michel
Temer.
Wall
Street, FMI, mort des Brics?
La
mise à l’écart de Dilma Roussef a
suscité une vague d’indignation
notamment des voisins sud américains
notamment de cuba ; la réaction du
nouveau pouvoir n’a pas tardé : rappel
des ambassadeurs. Il est vrai que depuis
plusieurs mois les économies brésilienne
et russe ont été fortement secouées. Il
est vrai aussi que le Brésil et la
Russie ont connu une croissance soutenue
au cours des dix dernières années. Cela
a permis au Brésil de se propulser au
rang de sixième puissance économique
mondiale en 2013. Mais les ressources
des deux pays sont constituées pour
l'essentiel d'exportations de produits
pétroliers et de matières premières.
Cependant quand il y a eu la crise de
2008, ce sont les Brics qui ont soutenu
la croissance mondiale. Ce coup d’état a
de quoi satisfaire le FMI toujours aux
aguets qui attend d’ajuster
structurellement le Brésil en taillant
dans le social. S’agissant de la haute
finance, elle a tous les motifs de se
frotter les mains.
«
Le contrôle par Wall Street de la
politique monétaire et de la réforme
macro-économique écrit Michel
Chossudovsky était l’objectif ultime du
coup d’Etat. Les nominations clé du
point de vue de Wall Street sont la
Banque centrale, qui domine la politique
monétaire ainsi que les opérations de
change, le ministère des Finances et la
Banque du Brésil (Banco do Brasil).
Au nom de Wall Street et le «consensus
de Washington», le « gouvernement »
intérimaire post coup de Michel Temer
a nommé un ancien PDG de Wall Street
(avec la citoyenneté américaine) à la
tête du ministère des Finances » (7).
Par
ailleurs, on sent comme un craquement
dans l’édifice du Consensus de
Washington . Après le Brexit , les
hommes politiques européens ont senti le
vent tourner et osent contredire
l’empire. On annonce aussi la mort du
Ttip le traité américano-européen vu
comme une soumission de l’Europe à
l’économie américaine. Est le début de
la fin pour le monde unipolaire et
l’avènement d’un monde plus juste basé
sur la multipolarité ? D’où viendrait ce
salut ? Est-ce Les Brics qui
représentaient 30% du produit mondial,
autant que l'Union européenne qui
seraient responsables de la moitié de la
croissance vacillent et à qui Wall
Street a donné un coup sévère en
dynamitant l’une de ses fondations ; Ou
est ce les pays émergents dans leur
globalité ?
La
contribution suivante est un début de
réponse : «Les pays émergents prendront
prochainement la place de leader dans le
commerce international, faisant reculer
l'Occident au second plan suite à
l'échec des négociations sur le Traité
sur le partenariat transatlantique de
commerce et d'investissement (Ttip),
selon un expert allemand. «L'Occident
cessera prochainement de mener le jeu
dans le commerce international, cédant
la place aux pays émergents, a déclaré à
Sputnik Folker Hellmeyer, chef
économiste à la Bremer Landesbank.» (8)
Le
problème est de savoir si la nouvelle
équipe de Temer va suivre la voie
précédente ou va-t-elle se désengager.
Nous le saurons lors du G20 du 4
septembre à Pékin.
1.Dilma
Rousseff: Encyclopédie Wikipédia
2.
http://www.journaldemontreal.com/2016/08/30/dilma-rousseff-adieu-en-4-questions
3.
http://www.courrierinternational.com/article/bresil-scandale-petrobras-le-president-par-interim-son-tour-eclabousse
4.
http://www.courrierinternational.com/article/bresil-destitution-la-derniere-plaidoirie-de-dilma-rousseff
5.
http://www.courrierinternational.com/article/bresil-eviction-de-dilma-rousseff-des-ecoutes-embarrassantes-pour-temer
6.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/08/30/face-a-ses-juges-dilma-rousseff-refuse-le-silence-obsequieux-des-laches_4989579_3222.html#iIe7yyW8cRPAbGAX.99
7.
Michel Chossudovsky,
Wall Street est derrière le coup d’état
au Brésil, 5 juin 2016
8.
http://fr.sputniknews.com/economie/201608291027510767-ttip-pays-emergents-commerce/
Article de référence :
http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_
chitour/248929-le-crepuscule-de-la-guerillera.html
Professeur Chems Eddine Chitour
Ecole
Polytechnique enp-edu.dz
Publié le 1er septembre
2016 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire du Pr Chems Eddine Chitour
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