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Al-Ahednews

La guerre du pétrole: Son incendie carbonise
le Royaume saoudite et les Etats-Unis

Akil Cheikh Hussein

Jeudi 22 janvier 2015

Dans le cadre des défaites qui secouent l'axe de l'hégémonie, cet axe utilise le pétrole comme arme dans la confrontation qui se déroule à l'échelle mondiale entre lui et les forces d'indépendance et de libération. Toutes les données indiquent que les répercussions de cette évolution sont susceptibles de mettre cet axe face à une défaite encore plus catastrophique que les précédentes.

La Syrie aura le mérite d'être l'agent du passage vers un monde plus sûr et plus équitable sur les ruines du système mondial que les Etats-Unis s'emploient à vouloir installer aux dépens des intérêts les plus élémentaires des peuples. La résistance de la Syrie face à une guerre d'agression qui a épuisé tous les moyens qui sont à la disposition du camp israélo-américain, a contraint ce camp à faire intervenir sur le champ de bataille une nouvelle arme, à savoir l'arme du pétrole. 

Comme le soutien apporté à la Syrie par la Russie, la Chine et l'Iran joue un rôle important dans le renforcement de cette résistance. Les décideurs israélo-américains ont cru que stopper ce soutien entrainera infailliblement l'effondrement de la Syrie. Mais comme ils savaient très bien qu'il est impossible pour l'Iran de renoncer à ce soutien sous la pression de l'intimidation ou de la tentation, ils ont parié sur la possibilité pour de tels moyens de faire fléchir la Russie.

Le Royaume saoudite tente d'acheter la Russie

Dès que les prémisses de l'échec de la guerre contre la Syrie ont commencé à apparaitre, le Royaume saoudite et d'autres pays du Golfe se sont vite penchés sur les deux dossiers chinois et russe, et sur ce dernier tout particulièrement.
Les Saoudiens ont cru que de même que leur argent est à même d'acheter des centres commerciaux et touristiques, des mass médias et des positions politiques, il est également à même d'acheter aussi facilement la Chine et la Russie. Seulement deux semaines avant que le Royaume saoudien ne casse le prix du baril, de grands responsables saoudiens n'avaient pas encore cessé de faire la navette entre Ryad et les deux capitales de la Chine et de la Russie en apportant de généreuses offres financières. Et chaque fois, ils lançaient une guerre psychologique en répandant des rumeurs comme quoi la Russie ne tardera pas de renoncer au soutien qu'elle fournit à la Syrie.
Il est clair que c'est l'échec de ces méthodes qui est à l'origine du recours à la rigueur envers la Russie. Bien sûr, les Saoudiens ne pouvaient point se décider à casser le prix du baril sans y être poussés par les Etats-Unis, surtout que la confrontation entre l'Occident et la Russie est arrivée en Ukraine à un niveau particulièrement explosif.

La mascarade du pétrole de schiste

Par le bradage du pétrole saoudien, Washington entendait atteindre deux objectifs :
Le premier est de retirer, avec un minimum de pertes morales, ses fanfaronnades prétendant que le pétrole de schiste dont l'extraction a commencé il y a quelques années permettra aux Etats-Unis d'assurer son indépendance énergétique et de leur procurer la capacité d'exporter des quantités signifiantes de pétrole et de gaz. C'est ainsi que la chute des prix au niveau de 45 dollars/baril, alors que les frais d'extraction du pétrole de schiste ne permettent pas de le vendre à un prix moindre que 90 dollars/baril a offert à Washington l'occasion de sauver la face en mettant de côté ses vanités mégalomanes concernant cette question.
Le second est d'adresser à l'économie russe un coup sévère avec l'espoir qu'il entraine au bout de deux ou trois ans non seulement l'arrêt du soutien apporté par la Russie à la Syrie, mais aussi la chute du gouvernement du président Poutine et à replonger la Russie dans la situation de décadence qui a suivi l'effondrement de l'Union soviétique.
La chute du prix du baril a effectivement fait des dégâts au niveau de l'économie russe et celles d'autres pays exportateurs comme l'Iran et le Venezuela... Mais ces dégâts ne sont pas d'un genre qui pourrait entrainer leur faillite au bout de deux ou de deux-cents ans. L'Iran dont l'économie n'est pas dépendante du seul pétrole s'est habitué depuis la Révolution islamique à ce genre de pressions qui ont même participé à doper son développement économique. En dépit de la guerre du pétrole l'Iran et la Russie ont fourni à la Syrie des aides de quelques milliards de dollars.
D'autre part, la Chine est le premier à tirer un grand profit de la chute des prix. Les étroits liens économiques et politiques de plus en plus solides entre elle et la Russie permettront à cette dernière d'esquiver les conséquences négatives de cette chute. Même la chute de la valeur du rouble constitue un élément de renforcement pour les exportations russes.

Qui tombera dans le trou ?

D'où, le fait de casser les prix du pétrole n'a pas seulement échoué quant à fragiliser les deux économies russe et iranienne, et par conséquent quant à stopper le soutien fourni par Téhéran et Moscou à la Syrie. Au contraire, ses conséquences négatives commencent à toucher le camp adverse : Des dizaines d'entreprises américaines qui ont investi dans le pétrole de schiste sont maintenant en faillite, alors que l'économie du Royaume saoudite et d'autres pays du Golfe commence à en souffrir.
Ainsi et suite justement au décroissement de la rente pétrolière depuis août, le Royaume a ainsi annoncé un déficit budgétaire de la taille de 50 milliards de dollars pour l'année qui vient de débuter. De son côté, les pertes Koweitiennes pour cette même période sont évaluées à 30 milliards de dollars.
Alors, une simple opération de calcul montre que la poursuite pour deux ou trois ans de la guerre du pétrole aura un impact tout à fait contraire aux effets espérés : L'effondrement ne sera pas le lot de la Syrie, de l'Iran et de la Russie, mais plutôt celui des Etats-Unis, des monarchies pétrolières et des autres constituantes de l'axe israélo-américain.

Source : Al-Ahednews

 

 

   

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Source : Alahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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