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Parti antisioniste
La colonisation
sioniste en Palestine
Yahia Gouasmi
Check-point de l'armée israélienne (Tsahal) en Palestine -
Photo: P.A.S.
Mardi 21 décembre 2010
L’entité sioniste en
Palestine, appelée « Israël », est le dernier état colonial
existant. Cette colonisation se poursuit encore aujourd’hui dans
la partie de la Palestine occupée militairement depuis 1967.
Cela n’est nullement accidentel, car c’est dans les principes
même du sionisme. Il est significatif que ce soit vers la fin du
19ème siècle, au moment de la grande expansion coloniale
européenne, que l’idéologie sioniste ait été clairement formulée
par Theodor Herzl et rapidement mise en pratique. C’est l’époque
où l’Europe occidentale continuait sa colonisation du monde
grâce à son avance technologique. Et le sionisme, né en Europe
dans des cerveaux européens, fait partie intégrante de ce vaste
mouvement.
Il faut rappeler qu’un des modèles politiques de Theodor Herzl,
avec qui il fut en relation, était le britannique Cecil Rhodes,
homme politique anglais impérialiste et homme d’affaires, qui a
laissé son nom à la Rhodésie, peuplée de colons blancs opprimant
et spoliant les populations africaines locales. La population
noire « non utile » ou résistante ayant été exterminée. Cette
parenté idéologique est soigneusement cachée par les sionistes,
mais elle nous explique largement l’alliance et le soutien
d’Israël au régime blanc d’Apartheid de l’Afrique du Sud. Le
colonialiste européen, pour justifier son action, considère au
départ qu’il y a une différence entre l’Européen « porteur de
valeurs » et les autres (arabes, africains, indiens…) considérés
comme des « barbares ». Le sionisme, dans son principe, suppose
également qu’il existe une différence entre ceux qu’ils
appellent les Juifs, et les non-Juifs. Il utilise la notion de
« peuple élu » pour coloniser la Palestine et
revendiquer un statut particulier, au-dessus des autres, dans
les pays où ses lobbies sont actifs.
De telles idées, coloniales et racistes (mais peut-on être l’un
sans être l’autre ?), ont longtemps été dissimulées avec plus ou
moins de succès par le mouvement sioniste. Ce dernier possède
d’ailleurs une certaine capacité d’adaptabilité afin de mieux
masquer sa vraie nature : tour à tour (voire en même temps)
socialiste pour rallier la Gauche européenne, libéral dans les
milieux d’affaires, religieux notamment pour s’adresser aux
Chrétiens… L’instrumentalisation des persécutions subies par les
Juifs européens durant la seconde guerre mondiale (en Europe et
non en Palestine) est également destinée à cacher la nature
raciste et coloniale du sionisme. On a tenté de faire croire que
la création d’Israël était la conséquence de ces persécutions,
ce qui est à la fois faux et immoral. Faux parce que la
colonisation sioniste en Palestine a commencé aux alentours de
1890, donc cinquante ans avant la Seconde Guerre Mondiale. Et
immoral parce que les Palestiniens ne sont en aucun cas
responsables d’événements survenus en Europe.
La colonisation de toute la Palestine par les sionistes présente
toutefois une particularité : Israël est une colonie de
peuplement, mais n’a pas de métropole apparente. Dans le cas des
colonialismes français et anglais, la France et l’Angleterre
étaient les métropoles officielles de leurs colonies. Ces deux
métropoles étaient des États nations, des territoires aisément
repérables. Dans le cas d’Israël, on ne voit pas de métropole
unique et directe. Les colons sionistes viennent de partout :
Europe, Russie, Amérique, monde arabe… Leur seul lien est la
croyance en l’appartenance à un groupe humain séparé de tous les
autres et s’étant donné une mission de domination.
Pourtant, « Israël » possède grâce à ses lobbies aux États-Unis
et en Europe (notamment en France) des métropoles qui sont
également ses succursales. Ceci est une situation paradoxale :
Israël ne se survit que grâce à l’aide nord-américaine. Et tous
les gouvernements nord-américains ont, jusqu’à présent, soutenu
inconditionnellement Israël et obéi à Tel Aviv, lobby oblige !
Nous pouvons dire la même chose de la France. Toute la politique
extérieure française (Gaza, Palestine, Liban, Iran, etc.) est
aux ordres de Tel Aviv. Et en même temps, Paris fournit toute
l’aide nécessaire au gouvernement israélien. Les exemples
abondent et cela nous explique pourquoi des gouvernements comme
le nôtre vont à l’encontre des intérêts de la France et des
Français pour servir le lobby sioniste et la politique
israélienne.
Pour conclure, une question se pose : pourquoi le lobby sioniste
est-il parvenu à s’emparer du pouvoir en France ? On peut
repérer, entre autre, trois causes à cela :
- La mainmise du
lobby sur les médias, et sa présence déjà ancienne dans la
grande finance internationale. Ce double pouvoir permet de
conditionner et/ou d’acheter les consciences.
- Le matraquage
permanent (que l’on appelait autrefois tout simplement la
propagande) des Français avec pour thèmes principaux : la
Seconde Guerre Mondiale et la culpabilité des Français (comme si
ces derniers n’avaient pas souffert, sans même parler des
ressortissants des colonies qui ont été tués), Israël
« démocratie » du Proche-Orient (avec 10 000 détenus politiques
palestiniens, la pratique de la torture, et toutes les mesures
discriminatoires contre les non-Juifs), Israël « État de droit »
(alors que l’entité sioniste n’a jamais appliqué une seule
résolution des Nations Unies, qu'elle revendique des assassinats
ciblés dans le reste du monde, qu'elle possède illégalement un
arsenal nucléaire jamais inspecté, etc.).
- La dernière cause
de l’emprise du sionisme en France peut être recherchée dans les
traces que le passé colonial français a laissées dans les
esprits. Cette mentalité coloniale n’a jamais tout à fait
disparu, et il est donc normal que les nostalgiques de l’Empire
français ou de l’Algérie française se sentent spontanément en
phase avec Tsahal et avec les colons sionistes…
A ces trois
principales causes, nous pouvons ajouter les puissants intérêts
financiers des oligarchies qui nous gouvernent.
On voit donc que si le peuple palestinien est la principale
victime du colonialisme sioniste, ce dernier cause également de
nombreux dommages collatéraux dans les autres nations. Le
principal danger pour les peuples du monde, dont le peuple
français, est de se trouver entraînés dans un cataclysme
nucléaire voulu par Israël dans sa fuite en avant. Il est donc
de la plus haute importance que dans chaque pays, et
particulièrement chez nous en France, les peuples se libèrent de
la domination du lobby sioniste. Il s’agit pour la France de
récupérer son indépendance et sa souveraineté. Aujourd’hui,
dénoncer et combattre le lobby sioniste solidement implanté à
Paris, c’est notre lutte de libération nationale…
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