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Parti antisioniste
Le nucléaire
israélien sur l'Agenda de l'AIEA
Yahia Gouasmi
Photo : P.A.S.
Mercredi 12 mai 2010
Selon l’agence
Associated Press, 18 pays arabes, soutenus par des pays
d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie sont parvenus à faire
inscrire sur l’Agenda de l’AIEA (Agence Internationale pour
l’Energie Atomique, 151 États) la question du nucléaire
israélien sous l’intitulé « Les capacités nucléaires
israéliennes ». On remarquera que le vocabulaire change
quand il s’agit de l’Iran, puisqu'on parle alors, sans preuve,
de « nucléaire iranien » et non de « capacités ».
C’est la première fois que cette question est inscrite sur
l’Agenda. Monsieur Yukiya Amano, chef du département nucléaire
de l’Organisation des Nations Unies, par une lettre publiée
mercredi 5 mai, a demandé à Israël de signer le TNP (Traité de
Non Prolifération) et d’ouvrir ses installations nucléaires aux
inspections. C’est une première, une véritable gifle à l’entité
sioniste et à sa diplomatie du mensonge.
Les alliés de l’entité sioniste ont un mois pour tenter de
bloquer l’initiative de l’AIEA qui, conformément à ses statuts,
a le pouvoir de renvoyer le dossier israélien au Conseil de
Sécurité. C’est l’épreuve de vérité pour Obama, mais également
pour Sarkozy et la classe politique française.
Pour Obama en effet, peut-on parler de désarmement sans placer
au centre du débat le seul état nucléaire du Moyen-Orient ?
Peut-on menacer, y compris de frappes nucléaires comme il l’a
fait, la République islamique d’Iran sans placer au centre du
débat le nucléaire israélien ? Peut-on s’abriter derrière
le « Droit International » pour menacer les nations (Iran) qui
résistent au sionisme et affronter l’AIEA ? Enfin, les
dirigeants américains devront également un jour s’expliquer sur
les nombreuses et mystérieuses disparitions de matières à usage
nucléaire provenant des Etats-Unis et destinées à Israël.
Le gouvernement Sarkozy/Kouchner devra également prendre
position à propos de l’Agenda de l’AIEA et de futures
inspections du nucléaire israélien. Et ce, d’autant plus que la
France porte une lourde responsabilité politique et morale en ce
domaine. C’est elle en effet qui, en 1956, avec un gouvernement
socialiste à sa tête, a livré le nucléaire à Israël introduisant
ainsi l’arme atomique au Moyen-Orient. C’était l’époque où les
Socialistes français, alliés aux sionistes, attaquaient l’Égypte
et se livraient aux pires répressions à l'encontre du peuple
algérien. Lourd passé que l’on cherche, en vain, à faire
oublier, mais qui remonte à la surface chaque jour d’avantage !
Le lobby sioniste en France ne s’y trompe pas. Citant la lettre
de M. Yukiya Amano, le CRIF (Conseil Représentatif des
Institutions juives de France) ose parler de « pressions sur
Israël à qui l’on cherche à faire divulguer un supposé arsenal
nucléaire ». Vous avez bien lu : « un supposé
arsenal nucléaire », alors que tout le monde sait et
reconnait qu’Israël est en possession d’environ 300 têtes
nucléaires et a les moyens balistiques de frapper n’importe où,
y compris en Europe. Une fois de plus, on peut constater que le
cynisme du CRIF n’a pas de borne, d’autant plus qu’il trompe de
moins en moins de Français. Aujourd’hui, la majorité de la
population sait très bien que le principal risque d’un
holocauste nucléaire c’est Israël et sa volonté de domination.
Cette volonté de domination n’est pas due à tel ou tel dirigeant
de Tel-Aviv, mais est inscrite dans l’idéologie du sionisme.
Compte tenu de la responsabilité morale écrasante de la France
dans l’acquisition de l’arme nucléaire par Israël, il incombe à
tous les antisionistes de France une mission particulière :
expliquer inlassablement que le sionisme c’est la guerre, et que
le plus grand danger nucléaire de la planète c’est Israël.
Le partenariat Sarkozy (droite) / Kouchner (gauche) n’est pas dû
au hasard, mais s’explique uniquement par l’existence d’un lobby
sioniste en France. L’agressivité du gouvernement français
vis-à-vis de l’Iran, et de son nucléaire civil, n’est que
l’application de la politique israélienne de ce lobby. Et ce
n’est pas un hasard non plus si tous les partis du Système se
montrent aussi discrets lorsqu'il s’agit du nucléaire israélien.
Comment vont-ils réagir à la récente proposition de l’AIEA et à
la position du gouvernement ? Il faudra bien un jour que
tous les masques tombent…
Pour sa part, le Parti Anti Sioniste continuera à expliquer que
le sionisme, et son entité en Palestine, font courir à
l’Humanité le risque d’un holocauste nucléaire. Il est largement
temps de désarmer Israël. Et notre tâche dans ce combat, c'est
de chasser le lobby sioniste hors de France.
Le Président,
Yahia Gouasmi.
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