Opinion
Israël-Iran: La
guerre asymétrique 2/4
René Naba
Samedi 12 janvier
2013 Une
guerre électronique par sabotage
informatique Paris – Depuis
la venue au pouvoir du premier ministre
israélien ultra droitier, Benyamin
Netanyahu, il y a cinq ans, Israël a
lancé trois attaques virus visant le
champ informatique iranien en vue de
neutraliser, sinon retarder le programme
nucléaire de la République islamique.
Doublée d’une campagne d’assassinats
de savants iraniens, la triple campagne
virale, Stuxnet, Duqu et Flame, a visé
tout autant le système nucléaire iranien
que le système bancaire libanais,
supposé servir de plateforme de
blanchiment au trésor de guerre du
régime syrien et du Hezbollah libanais.
En pleine bataille de Syrie, à trois
mois des élections présidentielles
américaines, en septembre 2012, Israël a
même envisagé de lancer contre l’Iran
une impulsion électromagnétique (IEM),
afin de paralyser l’ensemble des réseaux
de transport et de communications, en
vue de briser le développement de son
programme nucléaire
L’impulsion
électromagnétique (IEM)
L’impulsion devait prendre la forme
d’une explosion nucléaire en haute
altitude destinée à perturber le
parc informatique du pays.
L’explosion ne devait produire ni
souffle, ni radiation au sol, mais
provoquer une paralysie des
communications et un tarissement du
ravitaillement alimentaire, selon
des indications fournies le 29 Août
2012 par Bill Gertz sur sa chronique
vidéo sur le site conservateur
américain «The Washington Beacon».
Onde de choc puissante créée par
l’interaction entre l’explosion et le
champ magnétique terrestre, le potentiel
destructeur des IEM est ravageur. Il est
d’ailleurs possible de le produire à
partir d’un générateur de micro-ondes.
Le virus
Stuxnet et Le drone RQ-170
Auparavant, Israël avait lancé, en 2009,
une offensive électronique contre le
système informatique iranien via le
virus Stuxnet, parallèlement à une
campagne d’assassinat de savants
iraniens. Près de trente mille
ordinateurs auraient été infectés par ce
virus malicieux qui recherchait dans les
ordinateurs le système de supervision de
la firme allemande Siemens Win-CC, en
charge du contrôle des oléoducs, des
plateformes pétrolières et des centrales
électriques.
En contrepoint l’Iran a réussi a
détourné, en décembre 2011, un drone
ultrasophistiqué américain qui
surveillait les sites nucléaires
iraniens, via le Béloutchistan,
atténuant quelque peu les
contre-performances iraniennes.
Drone furtif et secret, le RQ-170 se
présente comme un butin inestimable en
ce qu’il a démontré la capacité
iranienne à prendre le contrôle du plus
sophistiqué des drones d’observation
américain, apportant la démonstration de
la capacité d’électroniciens hors pairs
de ses savants. En disposant désormais
d’un prototype pour reproduire l’arme
secrète, l’Iran parait avoir réussi à se
prémunir des attaques de ce genre
d’engins, se propulsant au 2eme rang
mondial dans ce secteur d’armement.
Dispositifs
et Cibles des protagonistes
Le dispositif israélien (2):
Israël est crédité d’un arsenal
nucléaire, l’un des plus importants hors
du monde occidental, de l’ordre de 150 à
200 ogives nucléaires et d’une puissante
aviation de guerre: 710 avions de combat
avions, notamment des chasseurs
bombardiers F-15 et F-16, 181
hélicoptères de combat, ainsi que de
nombreux drones (avions sans pilote)
d’attaque et de reconnaissance. Sous
l’administration démocrate de Barack
Obama, les Etats-Unis auraient fourni à
Israël une dizaine d’avions
ravitailleurs pour lui permettre des
raids à long rayon d’action
Au-delà de la force de frappe nucléaire,
le dispositif israélien repose sur le
système balistique de la famille
américaine des GBU, plus communément
désignés de «Bunkers Busters»,
littéralement des «imploseurs de
fortifications». Le GBU 27, d’une
longueur 4,2 mètres, pour un poids 900
kg, a une force de pénétration de 2,4
mètres de béton. Le GBU 28 d’une
longueur 5,5 mètres, pour un poids 2,268
kg, a une force de pénétration de six
mètres de béton. L’onde de choc dégagée
détruirait toute construction, jusqu’à
cent mètres sous terre.
A la balistique de fabrication
américaine, se superpose le dispositif
balistique de fabrication israélienne:
Popeye-3, missile air-sol d’une portée
de 350 km, les missiles de la famille
Jéricho 1 Jéricho 2 et probablement
Jéricho 3 qui peut en théorie atteindre
Téhéran. La marine israélienne a testé
avec succès, le 26 juillet 2009, un
système amélioré de son missile
antimissile «Barak». Tiré à partir d’une
vedette Saar-5, le nouveau missile
«Barak» a été développé conjointement
par des experts de l’armée et de la
marine israéliennes, l’Institut Rafael
pour le développement des armements et
le Centre pour la recherche spatiale
d’Israël. Ce système de défense est
développé en complément du «Dôme
d’acier», voué à l’interception de
roquettes d’une portée allant de 4 à 70
km.
Une technologie de pointe produite
par l’industrie militaire israélienne
lui assure une grande opérabilité tout
terrain notamment avec le premier robot
soldat produit par la firme «Elbit
Systems». Transportable dans le sac à
dos d’un soldat, ce robot soldat, le «VIPeR»,
est opérationnel tout terrain. Armé d’un
fusil mitrailleur UZI, télécommandé, il
est capable de lancer des grenades et de
tirer à la mitraillette. Israël détient
le record mondial en matière de dépenses
d’armement par habitant, de l’ordre de
1.429 dollars par an par habitant
(chiffres 2006). Sa période de
circonscription est parmi les plus
longues du monde: trois ans pour les
hommes et deux ans pour les femmes avec
une période de réserve d’un mois par an.
Dans la perspective d’une épreuve de
force, les Etats-Unis ont parachevé un
nouveau système radar au Qatar en
complément de ceux déjà installés en
Israël et en Turquie pour former un
vaste arc régional de défense
antimissile.
La défense
balistique iranienne Le
commandement autonome de l’armée de
l’air repose sur un double réseau de
missiles: Un système de défense et
d’interception et un système de riposte
représenté par la gamme des missiles
balistiques de type Scud
-Le système de défense et
d’interception
Matérialisé principalement par sept
batteries anti-aériennes de basse et
moyenne altitude, de quatre lanceurs
Tor-M1/SA-15 Gumblet fournis par les
conglomérats russes Koupol et Almaz
Anteny, et, selon des informations
persistantes de la presse, par un
dispositif articulé autour du missile
russe S-300, l’équivalent du Patriot Pac-3,
le missile américain déployé dans le
désert du Néguev pour la protection des
sites israéliens. Missile de haute
altitude, long de 7 mètres, d’une portée
de 150 km, portant une charge de 143 kg,
le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer
quatre missiles en même temps. L’Iran
disposerait de deux batteries de ces
missiles qui peuvent être titrées d’une
plateforme mobile (camion).
-Un système de riposte représenté par
la gamme des missiles balistiques de
type Scud, de la famille Shahab,
développée avec le concours de la Corée
du Nord et couvrant une distance de 300
à 1.500 kms. Shahab 1 a une portée de
300 km, Shahab 2 de 500 km. Le missile
de troisième génération, Sahab 3, est
une variante du missile nord-coréen No
Dong I. D’une longueur de 16 mètres,
pesant 16.000 kg, propulsé par un
carburant liquide, Sahab 3 dispose d’une
portée de 1500 km, qui le met en mesure
d’atteindre Tel Aviv, Karachi, Riyad ou
Ankara.
En outre l’Iran assure détenir une
«bombe intelligente» baptisée «Ghassed»
(messager) de 900 kg. Version améliorée
du KAB-500 kr, Ghassed est une bombe
planeuse d’origine russe à guidage TV,
armée d’une ogive de perforation
d’armure ou de bunker. La bombe peut
être lancée à partir d’un
chasseur-bombardier de conception
iranienne «Saegheh» (éclair), produit à
partir d’une synthèse de la technologie,
russe, chinoise et nord-coréenne. Ce
dispositif est complété par une aviation
militaire comptant près de cinquante
chasseurs-bombardiers peu performants
face aux nouveaux appareils de
supériorité aérienne du parc occidental,
mais que l’Iran s’est appliquée à
moderniser par un investissement de
l’ordre de huit cent millions de
dollars, en particulier la flotte de
fabrication soviétique, les Sukhoï et
les Mig.
Au plan naval, l’Iran peut aligner
une flotte de sous-marins de fabrication
iranienne ou russe, une flotte
d’aéroglisseurs, l’une des plus
importantes du monde, de ROV (véhicules
actionnés à distance), de navires de
surface de différentes tailles, d’unités
aéroportées comprenant plusieurs
escadrons d’hélicoptères, des dragueurs
de mines et un important arsenal de
missiles antinavires. La flotte
sous-marine iranienne comprend également
des «sous-marins de poche» de
fabrication iranienne.
Le brouillage médiatique le plus complet
règne quant à la possession par l’Iran
du missile russe S-300 d’une portée de
150 km. La presse israélienne a fait
état, à deux reprises, de visites
secrètes à Moscou des dirigeants
israéliens –le président Shimon Pères et
le premier ministre Benyamin Netanyahu-
en vue d’inciter les dirigeants russes à
renoncer à renforcer la défense
balistique iranienne. Missile de haute
altitude, long de 7 mètres, d’une portée
de 150 km, portant une charge de 143 kg,
le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer
quatre missiles en même temps. L’Iran
disposerait de deux batteries de ces
missiles qui peuvent être titrées d’une
plateforme mobile (camion).
Des informations de la presse
occidentale ont fait état de la
livraison par la Russie de ce missile de
haute altitude à l’Iran, sans que
toutefois cette information n’ait été
confirmée ou infirmée tant du côté russe
que du côté iranien. De missiles
identiques ont été livrés à la Syrie
pour dissuader toute attaque occidentale
contre ce pays allié de l’Iran.
Selon ces informations, l’Iran
disposerait de deux batteries de ces
missiles d’une portée de 150 km, portant
une charge de 143 kg et long de 7
mètres. Le S-300 peut suivre 24 cibles
et tirer quatre missiles en même temps à
partir d’une plateforme mobile (camion).
Au-delà du S-300, la défense balistique
iranienne repose sur un double réseau de
missiles, un système de défense et
d’interception et un système de riposte.
-Le drone Ayoub: Une spectaculaire
démonstration de leur capacité
technologique à forte portée
psychologique
Au-delà des supputations, l’Iran et
son allié libanais ont apporté la preuve
de leur capacité à percer la défense
anti aérienne israélienne.
Le lancement le 2 octobre 2012 d’un
avion sans pilote du Hezbollah en
direction d’Israël a constitué la
première incursion aérienne réussie de
l’aviation arabe depuis la guerre
d’octobre 1973, il y a 40 ans. Son
survol du site nucléaire de Dimona, dans
le Néguev, a démontré l’étanchéité du
«dôme d’acier» israélien, édifié avec de
couteux moyens avec l’aide américaine en
vue d’immuniser le ciel israélien de
toute attaque hostile.
Cet exploit militaire du Hezbollah,
et par voie de conséquence de l’Iran,
est apparu comme une spectaculaire
démonstration de leur capacité
technologique à forte portée
psychologique tant à l’égard d’Israël et
des Etats-Unis, qu’à l’encontre du
groupement des pays sunnites gravitant
dans l’orbite atlantiste.
Le drone produit par l’Iran, sans
doute un clonage du RQ-170, a été monté
par le Hezbollah sur le sol libanais.
Son nom de code «Ayoub» fait référence à
l’un des combattants du Hezbollah,
Hussein Ayoub, premier artisan de cette
formation tué lors d’une attaque. Par
extension au personnage biblique de Job
et à sa légendaire patience, comme pour
signifier que cette qualité anime aussi
les contestataires à l’ordre hégémonique
israélo-américain dans la sphère arabo
musulmane.
Les cibles
potentielles des raids israéliens
Dix sites nucléaires iraniens
ont vocation à faire l’objet de cibles
potentielles du raid israélien:
Cinq sites majeurs, principalement
situés dans le sud du pays: Arak, sud de
Téhéran, chargé de la production de
l’eau lourde, Natanz, sud-est de
Téhéran, chargé de l’enrichissement de
l’uranium, Ispahan, dans le sud du pays,
qui abrite un centre de recherche,
Gachine, à proximité de Banda Abbas, le
port iranien sur le golfe, qui recèle
une mine d’uranium, enfin Bouchehr,
important centre de production
électrique. Et cinq sites mineurs: trois
sites situés au nord de Téhéran (Karaj,
Lavizan-Shiam et Parchine), un neuvième
Sakhand à la hauteur d’Ispahan, dans le
sud du pays, enfin Fordo, dans la région
de la ville sainte de Qom.
Au vu dispositif israélien et de sa
supériorité manifeste, l’Iran ne parait
pas devoir se contenter d’opérations de
harcèlement, mais pourrait privilégier
le «tir de saturation tous azimuts» afin
de neutraliser le bouclier balistique
installé tant en Israël que dans les
pétromonarchies du Golf. Puis moduler sa
riposte en fonction de la frappe adverse
en comptant sur son propre hinterland
stratégique d’une densité démographique
sans pareille pour des opérations
«derrière les lignes ennemies».
Avec le concours de ses alliés
régionaux, notamment le Hezbollah
Libanais, limitrophe de l’Etat Hébreu,
la plus importante formation
paramilitaire du tiers-monde, ainsi que
l’importante communauté chiite du Monde
arabe implantée à Bahreïn, en Arabie
saoudite, dans la région pétrolifère de
l’est du Royaume, dans la zone
pétrolière du Nord du Koweït ainsi qu’en
Irak et au Liban, dans la zone
limitrophe d’Israël.
Tirant les enseignements des trois
dernières guerres du Golfe (1979-1989),
1990-1991 et 2003), l’Iran a
considérablement renforcé sa flotte
militaire au cours de la dernière
décennie, présentant ses nouvelles
réalisations au cours de grandes
manœuvres navales. Lors de ces
exercices, en avril et en août 2006,
l’Iran a présenté les derniers-nés de sa
flotte, notamment le dernier torpilleur
de patrouille, petit bâtiment efficace
dans l’attaque de grands navires de
guerre.
Tout porte à croire que l’Iran
pratiquera la guérilla navale à coup
d’opérations commandos, comme tend à le
démontrer le dernier coup de main contre
une unité britannique au printemps 2007
où Téhéran avait réussi à capturer
quinze marins anglais. L’Iran ne parait
pas devoir, non plus, se contenter
d’opérations de harcèlement,
Doté d’une technologie de pointe sans
doute parmi les plus avancées du monde
notamment en ce qui concerne les
équipements électroniques, pouvant
atteindre une vitesse de pointe de 45
nœuds, le Joshan de même que son frère
jumeau, le Peykan, disposent d’une
redoutable puissance de feu.
Patrouilleur lance-missiles, armé en
supplément d’un canon sous-marin de 76
mm, à usage variable, le plus moderne du
monde, appelé Fajr, il peut atteindre
des cibles sous-marines et aériennes
distantes de 19 km.
L’Iran a également développé sa
coopération avec l’Erythrée et
disposerait depuis décembre 2008 de
facilités navales au port d‘Assab, sur
la côte orientale de l’Afrique. L’Iran y
aurait déployé des bâtiments de guerre,
y compris des sous-marins.
Elle se place en mesure de neutraliser
la navigation dans le Golfe et le
détroit d’Ormuz, en cas d’attaque
israélienne. Djibouti, en guerre larvée
contre l’Erythrée, abrite une base
militaire permanente française, ainsi
qu’une base des forces spéciales
américaines et de l’Etat-major américain
pour l’Afrique (Africom), le camp
Lemonnier, visant à «sécuriser» le
détroit de Bâb el Manded, à la jonction
du Golfe et de la mer Rouge.
Contrairement à la Corée du Nord,
l’autre puissance rebelle nucléaire,
adossée physiquement à la Chine sur
1.416 km de frontières, l’Iran est
entourée de cinq puissances nucléaires
(Russie, Ukraine, Inde, Pakistan et
Israël). Son accession au seuil
nucléaire répond donc à des
considérations légitimes en ce qu’il lui
permet de se prémunir contre un
environnement hostile de surcroît
nucléarisé. Et de lui épargner un sort
comparable à son voisin irakien.
Mais en instaurant un «équilibre de
la terreur» au Moyen orient, au Liban
comme à Gaza, la bombe iranienne
risquerait de modifier radicalement le
rapport des forces au niveau régional et
provoquer un bouleversement stratégique
majeur de la zone.
Dans cette perspective, la
neutralisation de l’Iran ne répondrait
pas exclusivement à des considérations
de formalisme juridique, le respect de
la légalité internationale, tant bafouée
par ailleurs par les États occidentaux
eux-mêmes, voire même au souci de la
non-prolifération atomique.
Elle relèverait d’impératifs
militaires sous-jacents: Le maintien
d’une supériorité stratégique d’Israël
sur l‘ensemble des pays du Moyen-Orient
réunis, et, au-delà, la persistance de
la mainmise occidentale sur les réserves
énergétiques de l’Asie occidentale et le
contrôle des nouveaux oléoducs
stratégiques en construction depuis
l’Asie centrale, une des motivations
latentes de l’intervention américaine en
Afghanistan, en Irak et en Syrie.
La dernière transaction militaire
américaine à destination du Moyen-Orient
tendrait à accréditer la thèse du primat
israélien qui trouve sa justification la
plus récente dans le comportement de la
précédente administration républicaine à
l’égard de ses amis et alliés au
Moyen-Orient.
Le président George Bush a en effet
promis à Israël, en août 2007, des
fournitures d’armes de l’ordre de trente
milliards de dollars sur dix ans, à
titre gracieux, en contrepartie de la
vente d’équipements militaires d’une
valeur équivalente à quatre pays arabes
représentant une population de cent
millions d’habitants.
Pays frontalier de l’Irak et de
l’Afghanistan, les deux plus importants
abcès de fixation de l’armée américaine
de l’époque contemporaine, bordant tout
aussi bien le golfe arabo-persique que
l’Océan indien, l’Iran représente la
plus forte concentration industrielle de
la zone intermédiaire qui va du sud de
l’Europe aux confins de l’Inde.
La réussite de sa stratégie
valoriserait sa politique
d’autosuffisance technologie et
militaire, de la même manière qu’un
succès politique ou militaire du
Hezbollah chiite libanais ou du Hamas
sunnite palestinien réhabiliterait
l’esprit de résistance face à la
finlandisation des esprits en cours dans
le monde arabe, à l’effet de
réhabiliterait la guérilla criminalisée
sous l’ère Bush au prétexte de la
«guerre contre le terrorisme».
Le succès iranien ferait en outre
perdre à Israël son statut de relais
stratégique majeur de l’Occident dans la
zone et frapperait de caducité l’option
arabe de vassalisation à l’ordre israélo
américain, déterminant du coup la
nouvelle hiérarchie des puissances dans
l’ordre régional. Tel est le véritable
enjeu, sans doute le plus important par
sa force d’attraction symbolique, de la
confrontation irano israélienne.
Suivra…
Références
1-Média et Démocratie, la captation de
l’imaginaire, un enjeu du XXI me siècle»
par René Naba -Golias – Automne 2012
2-«Les scénarios possibles» d’une
confrontation entre Israël et l’Iran,
Cf. Le journal Le Monde 20 juillet 2009-
Partie 1/4
Tous droits réservés
© René Naba • 2013
Reçu pour publication
Le sommaire de René Naba
Les dernières mises à jour
|