Opinion
Norvège: Le
carnage d'Oslo, un symptôme des dérives
de la pensée intellectuelle occidentale
René Naba
René Naba
Samedi 6 août
2011 L’alliance entre l’extrême
droit européenne et Israël: une
imposture morale de l’alliance des
descendants des victimes du génocide
hitlérien avec les héritiers spirituels
de leurs anciens bourreaux.
Anders Behring Breivik, l’auteur des
attentats de Norvège, juillet 2011, cite
plusieurs dizaines de fois Bat Ye’or
dans son manifeste pour expliquer son
acte. Bat Ye’or,n est le nom de plume de
Gisèle Littman-Orebi (Le Caire, 1933),
une essayiste britannique, juive
d’origine égyptienne. Son nom de plume
Bat Ye’or signifie «fille du Nil» en
hébreu. Dans son ouvrage (Eurabia, Islam
and Dhimmitude), elle dénonce un accord,
ourdi selon elle entre certaines
instances dirigeantes européennes et des
pays arabes visant à soumettre l’Europe
au Monde arabe afin de former une
nouvelle entité qu’elle désigne sous le
vocable d’«Eurabia».
Dans son manifeste de 1500 pages,
le terroriste norvégien cite plusieurs
fois Alain Finkielkraut. Voilà ce
qu’aurait écrit Anders Behring Breivik
dans son manifeste «A European
Declaration of Independence – 2083»
(2083, une déclaration d’indépendance
européenne): «French philosopher Alain
Finkielkraut has warned that “the lofty
idea of ‘the war on racism’ is gradually
turning into a hideously false ideology.
And this anti-racism will be for the
21st century what Communism was for the
20th century: A source of violence”. «Le
philosophe français Alain Finkielkraut a
prévenu que “l’idée généreuse d’‘une
guerre contre le racisme’ se transforme
petit à petit en une idéologie
monstrueusement mensongère. Et cet
antiracisme sera au XXIe siècle ce que
fut le communisme au XXe: une source de
violence”.
1- Oslo, lieu chargé d’un
lourd symbolisme
Lieu chargé d’un lourd symbolisme,
Oslo, dont le siège du gouvernement a
fait l’objet d’un attentat meurtrier,
vendredi 22 juillet 2011, a servi de
cadre aux négociations qui ont débouché
sur les premiers accords directs
israélo-palestiniens, les accords
d’Oslo, le 13 novembre 1993.
Fâcheux Hasard, effet d’emballement ou
préméditation? Le carnage, qui a fait 76
morts, est intervenu au lendemain de
l’engagement du gouvernement norvégien
d’agir en faveur de la «reconnaissance
de l’Etat palestinien» à l’occasion de
la prochaine assemblée générale de l’ONU
qui doit se tenir en septembre prochain,
alors que les jeunes du parti
travailliste norvégien en congrès dans
l’île voisine de la capitale prônaient
une action plus radicale allant jusqu’au
boycottage économique d’Israël. Au point
qu’un journaliste israélien réputé,
Gilad Atzmon, n’hésite pas à poser
ouvertement la question du lien entre
cette boucherie et la campagne BDS
(Boycott, Désinvestissement, Sanction)
dont les jeunes socialistes réclamaient
l’application contre Israël sur le
modèle de l’Afrique du sud du temps de
l’apartheid (1).
Yasser Arafat, chef de l’Organisation
de Libération de la Palestine, et les
signataires israéliens de l’accord, le
premier ministre travailliste Ytzhak
Rabin, assassiné depuis par un ultra
sioniste, ainsi que Shimon Pères, à
l’époque ministre des affaires
étrangères, avaient obtenu
conjointement, à cette occasion, le prix
Nobel de la Paix, le seul des cinq prix
Nobel attribué par la Norvège en vertu
des dispositions testamentaires du
chimiste Alfred Nobel. Le gouvernement
israélien, qui avait déjà vidé de sa
substance les accords d’Oslo lors du
premier passage au gouvernement de
Benyamin Netanyahu, en 1995, envisage
d’ailleurs la possibilité d’abroger
purement et simplement ces accords en
représailles à la proclamation
d’indépendance de la Palestine.
Œuvre d’un fondamentaliste chrétien,
proche des milieux de l’extrême droite,
cette attaque remet en mémoire les liens
de l’extrême droite européenne avec
Israël dans une alliance contre nature
fondée sur une idéologie
particulièrement islamophobe. Selon ses
propres aveux, Anders Behring Breivik,
le principal suspect de la double
attaque meurtrière d’Oslo, ancien membre
du «Parti du Progrès» (FrP), la droite
populiste), est un nationaliste
revanchard, mû par une aversion
viscérale à l’égard de l’islam.
La presse occidentale a traité par le
mutisme, voire dans une indifférence
coupable, les dérives tant sémantiques
que politiques de cette invraisemblable
alliance entre Israël et des antisémites
notoires européens, scellée par une
«Déclaration de Jérusalem» en Décembre
201O, dont l’effet paradoxal aura été de
dégrader un peu plus l’image d’Israël
dans le monde tout en dédouanant les
populistes européens.
Favorisée par un climat xénophobe relayé
au niveau européen par la campagne en
faveur de la liberté d’expression à
l’occasion de la parution des
caricatures de Mahomet, toute une
terminologie de stigmatisation a été
forgée par les plus en vue des
intellectuels médiatiques pro
israéliens, pour mettre en accusation
toute une frange de la population
hostile à l’unilatéralisme de l’axe
israélo-américain.
II- Fascislamisme, Eurabia,
Islamo gauchiste: Bat Ye‘or, Alain
Finkielkraut Alexandre Adler, Yvan
Riouffol, Philippe Val, Bernard Henri
Levy et Dominique Strauss Khan.
Pas un grand journal européen n’a
émis la moindre critique contre cette
phraséologie islamophobe et arabophobe
qui a prospéré dans les débats
politiques, particulièrement dans les
médias, sous couvert de lutte contre le
«terrorisme islamique», pour fustiger en
fait les réfractaires à la pensée
hégémonique occidentale.
Pas un n’a émis la moindre réserve
contre des propos démagogiques, tels le
«fascislamisme» (2), l’expression
préférée du tandem magique du journal Le
Figaro Alexandre Adler et Yvan Rioufol,
ou Eurabia» (3), l’expression forgée par
la théoricienne de l’ultra droite
européenne, Bat Ye’or, une juive
égyptienne de nationalité britannique,
icône des milieux d’extrême droite, pour
dénoncer une prétendue islamisation
rampante de l’Europe, de même que leur
sœur jumelle, l’expression méprisante
d’«islamo gauchiste», brandie en vue de
criminaliser la mise sur pied d’une
alliance des exclus de la société
d’abondance fédérant les diverses
composantes de la société française, au
delà des clivages religieux ou
communautaires.
Pas un n’a cillé face au travail de
déconstruction historique entrepris par
Alain Finkielkraut (4) et Bernard Henry
Lévy, présentant, dans une sorte de
révisionnisme anti arabe, «l’islamisme
radical comme une variante de ce
phénomène mondial que fut, il y a
presque un siècle, le fascisme», ou
encore le dénigrement systématique de la
«politique arabe de la France» initié
par le CRIF avec le soutien actif de
Philippe Val, directeur de Radio France,
et de Dominique Strauss Khan, dont le
socialiste flamboyant en dénonçait la
«supercherie» avant son placement en
résidence forcée à Manhattan pour
comportement déplacé.
Pas un n’a fait œuvre de pédagogie
sur ce problème complexe, notamment
contre cette présentation tendancieuse
des faits, qui rend les Musulmans en
général et les Arabes en particulier
responsables de tous les maux de la
planète, alors que les dénonciateurs de
l’Islam dans ses diverses déclinaisons,
à l’instar du roman enquêteur Bernard
Henri Lévy, saluaient, en d’autres
temps, les Moudjahiddine afghans de même
que les Arabes afghans comme des
«combattants de la liberté» en pleine
exaltation de la guerre antisoviétique
d’Afghanistan (1980-1989).
Pas un n’a mis en valeur la contribution
du Monde musulman à l’implosion de
l’Union soviétique et à la Liberté de
l’Europe. Coquetterie d’amour propre
national, pas un n’a relevé le fait
notamment que le Monde musulman et le
Monde arabe auront été les principaux
alliés de l’alliance atlantique dans
l’implosion du bloc soviétique à
l’apogée de la guerre froide
soviéto-américaine, de surcroît un des
principaux pourvoyeurs de combattants
durant les deux Guerres Mondiales
(1914-1918/ 1939-1945) pour la
libération notamment de la France du
joug nazi, en même temps que le grand
perdant de leur alliance privilégiée
avec les Etats-Unis d’Amérique, dont la
lourde contribution ne s’est accompagnée
de la moindre concession sur leur cause
centrale: la cause palestinienne.
Le même mutisme coupable a été observé
lors de la jonction politique entre
l’extrême droite européenne et la frange
la plus xénophobe de l’échiquier
politique israélien, au point que les
déplacements en Israël des plus radicaux
des dirigeants européens devenaient un
exercice obligé du parcours électoral,
un passage obligé de la réhabilitation
politique et morale d’antisémites
redoutables (5).
III- L’alliance entre
l’extrême droit européenne et Israël:
une imposture morale de l’alliance des
descendants des victimes du génocide
hitlérien avec les héritiers spirituels
de leurs anciens bourreaux.
Parmi ces opérations médiatiques, à
dividendes électoraux, il importe de
signaler le déplacement d’une
impressionnante délégation de près de
trente-cinq parlementaires et
responsables européens d’extrême droite,
effectué le 18 décembre 2010 en Israël,
durant les vacances de Noel. La
délégation couvrait toute la gamme des
sensibilités droitières européennes, des
populistes de l’UDC aux fascistes
suédois, dont le lien commun était une
égale islamophobie, amplifiée par le
passé nazi ou antisémite avéré de
certains des participants.
La délégation était composée des
personnalités suivantes: Geert Wilders,
fondateur du PVV (Partij voor de
Vrijheid, Parti pour la Liberté), parti
populiste néerlandais, Filip Dewinter et
Frank Creyelman (responsable de la
commission des affaires étrangères,
Parlement belge), Heinz-Christian
Strache (successeur de Jorg Haïder),
René Stadtkewitz (président du Parti de
la Liberté Wilderien, Allemagne), Kent
Ekeroth (responsable du Parti des
Démocrates Suédois), des Suisses et bien
évidemment des Danois, dont
l’extrême-droite est ouvertement
atlantiste.
Lors de cette tournée, Geert Wilders
aura d’ailleurs droit à un entretien
personnel avec Avigdor Lieberman,
ministre xénophobe israélien des
Affaires étrangères alors que, de son
côté, la délégation était reçue à la
Knesset en loge d’honneur, puis par le
maire d’Ashkelon (jumelée avec Aix en
Provence), à l’occasion d’une conférence
organisée à l’université locale, David
Buskila, Maire de Sederot (jumelée avec
Antony), membre du parti travailliste,
ainsi que par le kahaniste Moshe
Feiglin, membre important du Likoud,
avant une tournée en «Samarie».
La délégation se réclamait d’une
«European Freedom Alliance (EFA)» qui
n’est autre que le nom de la branche
européenne de l’«American Freedom
Alliance», une de ces officines néo
conservatrices islamophobes financées
par la lobbyiste milliardaire Aubrey
Chernick. Cette dernière a signé une
«Déclaration de Jérusalem», qui propose
une alliance des démocraties contre «une
nouvelle menace globale de type
totalitaire: l’islamisme».
Focalisés contre l’islam (et non contre
l’islamisme), ancrés dans la théorie du
« Choc des civilisations», partisans de
la démocratie directe contre les élites,
ces mouvements soucieux de se
débarrasser des oripeaux encombrants de
l’antisémitisme ont fait une jonction
tactique avec Israël promu au rang de
«rempart de l’Occident»; une variante de
l’expression du président français
Nicolas Sarkozy et du journaliste de
l’express, Christophe Barbier,
présentant l’Etat Hébreu, comme un
«rempart du Monde libre», lors de la
guerre de destruction israélienne de
Gaza, en décembre 2007-janvier 2008.
La même Logique erratique nourrit la
pensée de Claude Goasguen, le député
maire UMP du XVIme arrondissement de
Paris, pourfendeur par excellence de la
bi nationalité, alors qu’il est,
paradoxalement, le parrain du plus
problématique des binationaux, Gilad
Shalit, le tankiste israélien anglophone
sans la moindre attache linguistique ou
patrimoniale avec la France, qui s’est
souvenu néanmoins de sa nationalité
française au moment précis de sa capture
à Gaza par le Hamas palestinien.
Prompts à dénoncer, à tout propos et
hors de propos, «l’alliance brun, rouge,
noir», selon leur propre terminologie
faussement scientifique, ces faussaires
seront d’une mansuétude extrême à
l’égard de cette imposture morale
représentée par l’alliance de la
xénophobie israélienne avec les
antisémites européens, autrement dit
l’alliance des descendants des victimes
du nazisme avec les héritiers spirituels
de leurs anciens bourreaux.
IV – L’islamophobie est une
idéologie de masse qui imprègne
lentement la société française.
«L’islamophobie est une idéologie de
masse qui imprègne lentement la société
française», observe Nicolas Lebourg,
historien spécialiste de l’extrême
droite, pointant la responsabilité tant
de l’extrême droite radicale française,
que de l’UMP, des intellectuels de la
gauche laïque ou les grandes chaines de
télévision.
«L’argumentaire islamophobe est né à la
marge, dans l’extrême droite radicale,
avant de se diffuser dans la société
française. Les guerres dans l’ancienne
Yougoslavie ont marqué un tournant, avec
les premières diffusions de l’idée que
l’Europe est en cours d’islamisation. Y
compris dans les hauts rangs de
l’état-major français et dans une partie
de la gauche laïque circulait l’idée que
la Serbie était, au Kosovo, en train de
défendre l’Europe contre l’islamisation.
Depuis dix ans, on laisse le discours
islamophobe devenir légitime. On
l’entend aujourd’hui sur les grandes
chaînes de télévision. C’est trop facile
de ne pointer que les radicaux. En
France, le discours de l’extrême droite
radicale n’est que la caricature de
celui entendu à l’extrême droite
traditionnelle, à l’UMP, ou dans une
partie des intellectuels de la gauche
laïque. La terminologie utilisée en
France évoque sans cesse, à des degrés
divers, l’invasion, la colonisation. A
partir du moment où on suggère sans
arrêt aux gens qu’ils sont envahis, il
est logique qu’au bout d’un moment, cela
arme certaines personnes. C’est une
idéologie de masse qui imprègne
lentement la société», explique-t-il
dans une interview à libération parue le
25 juillet 2011.
V- La première conférence
«transatlantique anti-islamisation».
Cette lune de miel sans accroc devait
se conclure par un grand cérémonial à
Strasbourg l’été 2011 avec la première
conférence « transatlantique
anti-islamisation ». Prévue samedi 2
juillet 2011, la conférence n’a
finalement pas eu lieu. Les
organisateurs l’ayant annulé par suite
du refus de l’Institut catholique de
leur accorder une salle.
Le plateau devait réunir les principales
têtes de pont de l’islamophobie de part
et d’autre de l’Atlantique. Christine
Tasin et Pierre Cassen de Riposte
Laïque/Résistance Républicaine devaient
y prendre la parole, ainsi que Fabrice
Robert, le président du Bloc
identitaire. Les organisateurs avaient
également convié Roberta Moore,
représentante de la « section juive » de
l’English Defence League, ainsi que
Pamela Geller, une activiste américaine,
proche de John Bolton, un faucon de
l’administration de George W. Bush dont
il fut l’ambassadeur auprès des Nations
Unies. Auteure du livre « La présidence
Post-américaine: la guerre de
l’administration Obama contre
l’Amérique», Patricia Geller anime aussi
«Stop islamization of America». Le
Danois Anders Gravers, qui a fondé dans
la foulée de l’affaire des caricatures
de Mahomet, le groupe «Stop à
l’islamisation de l’Europe», était l’une
des chevilles ouvrières de ce
rassemblement.
Tous ces grands démocrates, porteurs
de civilisation, donneurs de leçon,
devraient pourtant se souvenir, dans
l’intérêt de la crédibilité de leur
message universel, de cette règle
d’hygiène morale, qu’ils devraient
ériger en ligne cardinale inaltérable:
Nos amis sont nos amis, nos ennemis sont
nos ennemis, mais les ennemis de nos
ennemis ne sont pas nécessairement nos
amis.
Références 1-Sur
cette problématique, à l’attention du
lectorat anglophone Cf. l’article du
journaliste israélien Gilad ATzmon GILAD
ATZMON: WAS THE MASSACRE IN NORWAY A
REACTION TO BDS?
http://www.gilad.co.uk/writings/gilad-atzmon-was-the-massacre-in-norway-a-reaction-to-bds.html
2- Ce terme est particulièrement
utilisé par Alexandre Adler et Yvan
Rioufol, (Journal le Figaro) et le
groupe des intellectuels gravitant dans
l’orbite de la revue «Le Meilleur des
Mondes» par recyclage de la terminologie
de Bernard Lewis, l’islamologue
américain pro israélien, de même que
l’expression «Fascisme vert» ou
«l’alliance brun rouge noir» pour
fustiger toute pensée critique à l’égard
de l’unilatéralisme pro occidental.
3 – Eurabia: terme forgé par Bat
Ye’or, nom de plume de Gisèle Littman-Orebi
(Le Caire, 1933), une essayiste
britannique, juive d’origine égyptienne.
Son nom de plume Bat Ye’or signifie
«fille du Nil» en hébreu. Dans son
ouvrage (Eurabia, Islam and Dhimmitude),
elle dénonce un accord, ourdi selon elle
entre certaines instances dirigeantes
européennes et des pays arabes, visant à
soumettre l’Europe au monde arabe afin
de former une nouvelle entité appelée
Eurabie. Anders Behring Breivik,
l’auteur des attentats de Norvège,
juillet 2011, cite plusieurs dizaines de
fois Bat Ye’or dans son manifeste pour
expliquer son acte.
4- A propos d’Alain Finkielkraut,
voir à ce propos son intervention au
centre de civilisation française de
l’Université de Varsovie, le 27 juin
2011 sur le thème « Qui a peur du
multiculturalisme en Europe ?» où le
philosophe développe sa démonstration de
la disparition de l’identité française.
Dans le rapport de 1 500 pages, le
terroriste norvégien cite plusieurs fois
Alain Finkielkraut. Voilà ce qu’aurait
écrit Anders Behring Breivik dans son
manifeste «A European Declaration of
Independence – 2083» (2083, une
déclaration d’indépendance européenne):
«French philosopher Alain Finkielkraut
has warned that “the lofty idea of ‘the
war on racism’ is gradually turning into
a hideously false ideology. And this
anti-racism will be for the 21st century
what Communism was for the 20th century:
A source of violence”. «Le philosophe
français Alain Finkielkraut a prévenu
que “l’idée généreuse d’‘une guerre
contre le racisme’ se transforme petit à
petit en une idéologie monstrueusement
mensongère. Et cet antiracisme sera au
XXIe siècle ce que fut le communisme au
XXe: une source de violence” [ce, dans
une interview au quotidien israélien
Haaretz, le 17 novembre 2005, ndlr].
D’autres français sont cités par le
meurtrier norvégien: Jacques Chirac (les
bruits les odeurs), Nicolas Sarkozy «
les moutons que l’on «égorge dans les
baignoires». D’après les chiffres de
l’ONU et de l’Ined (Institut national de
la démographie), pourtant, la proportion
d’immigrés (étrangers résidant en France
et Français aillant acquis la
nationalité) est stable depuis vingt ans
: 10,7% en 2010 contre 10,4% en 1990.»
http://www.rue89.com/2011/07/27/finkielkraut-malade-de-son-obsession-du-metissage-215843
5- Sur la jonction entre Israël et
l’extrême droite israélienne, Cf. à ce
propos
ainsi que la série «Israël: De la
propagande» du site www.renenaba.com
1 er volet: Du bon usage de la Bible
http://www.renenaba.com/israel-de-la-propagande-part-13-2/
2eme volet: Hasbara, Kiss, spot and shot,
le vade mecum des outils de la
communication
http://www.renenaba.com/israel-de-la-propagande-part-23/
3eme volet: « La Soft Warfare” (La douce
guerre): Al Jazira en exemple et les
Sayanim à contribution.
http://www.renenaba.com/israel-de-la-propagande-part-33/
© René Naba
Publié le 6 août 2011 avec
l'aimable autorisation de René Naba.
Publié sur René Naba.com
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