Opinion
Günter Grass, prix
Nobel de littérature, refuse désormais
de se taire face à Israël !
Parti
Anti Sioniste
Günter
Grass
Jeudi 19 avril 2012
L’écrivain allemand et prix Nobel de
littérature, Günter Grass, a suscité la
polémique après la publication d’un
poème intitulé « Ce qui doit être
dit… » dans les quotidiens
Süddeutsche Zeitung (allemand),
La Repubblica (italien) et
New-York Times (américain). Il est
accusé d’antisémitisme pour avoir
dénoncé la politique israélienne contre
l’Iran et mis en garde l’opinion
publique allemande de devenir complice
d'un « crime prévisible ». Il
affirme en effet que d’éventuelles
frappes préventives israéliennes contre
des installations nucléaires iraniennes
pourraient mener à « l’éradication
du peuple iranien parce que l’on
soupçonne ses dirigeants de construire
une bombe atomique ».
Faisant allusion à l’entité
sioniste, l’écrivain allemand écrit dans
son poème : « Cet autre pays qui
dispose depuis des années d'un arsenal
nucléaire croissant – même s'il est
maintenu secret – est sans contrôle
puisqu’aucune vérification n'est permise
». En 2005, l’Allemagne a
vendu à l’entité sioniste des
sous-marins conventionnels de type
Dolphin capables de transporter des
armes nucléaires, un sixième exemplaire
sera prochainement livré. Günter Grass
qualifie de « mensonge pesant »
le silence qui règne autour de cet
arsenal nucléaire dissimulé, affirmant
très justement que « le verdict
d'antisémitisme tombera automatiquement
» sur celui qui le rompra…
En effet, suite à la parution de ce
poème, l’entité sioniste a décidé de
déclarer l’écrivain persona non grata.
Günter Grass a répondu à cette sanction
dans le quotidien allemand
Süddeutsche Zeitung. Il
rappelle qu’il a été « interdit
trois fois de territoire » par
l’Etat communiste allemand (l’ex-RDA),
et par la Birmanie en 1986. « Dans
ces deux cas, ont été appliquées les
pratiques habituelles dans les
dictatures. Et maintenant, c'est le
ministre de l'Intérieur d'une
démocratie, l'Etat d'Israël, qui me
punit par une interdiction de territoire
! ». L’écrivain ajoute : « La
façon dont il [Israël, ndlr] se
justifie me rappelle le verdict de
Mielke ». Erich Mielke était
l'ancien patron de la Stasi, la
police secrète est-allemande.
Le magazine allemand « Der
Spiegel » a réagi à l’accusation
violente de la part du régime sioniste
en soulignant que ce dernier se sert de
la polémique pour une fois de plus faire
d’Israël « une victime »,
ajoutant : « La position des
autorités israéliennes face au poème de
Günter Grass, en tant que poète et
figure littéraire, est puérile et
absurde ». Quant à Adolph Muschg,
écrivain suisse de renommée mondiale, il
s’est dit choqué par cette manie
d’accuser arbitrairement d’antisémitisme
toute critique contre Israël, tant c’est
« absurde, injuste et démesuré
».
Le Parti Anti Sioniste est
solidaire de M. Günter Grass et de tous
ceux qui le soutiennent. Il faut que les
intellectuels se battent pour
reconquérir cette liberté d’expression
que les lobbies sionistes leur ont
confisquée. Il faut qu’ils dénoncent
ouvertement ces lobbies qui font régner
leur loi dans le monde de la culture et
des médias. Qu’ils le fassent sans
complexe et que la parole se libère !
Parti Anti Sioniste
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