Opinion
Le Mossad tisse sa toile en Tunisie !
Parti
Anti Sioniste
Mossad, agence de renseignement
de l'entité sioniste
Mardi 14 février
2012
L’ancien Président tunisien Zine el-Abidine
Ben Ali entretenait des relations avec
la CIA et était soutenu par les lobbies
sionistes américains et français. Il
avait également des relations très
secrètes avec le Mossad, l’agence de
renseignement israélienne. En effet,
l’ancien ministre tunisien de
l’Intérieur, Tahar Belkhodja, a révélé
le 3 février 2012 au journal Asharq
Al-awsat que « le
Mossad israélien entraînait la sécurité
présidentielle de Ben Ali
».
Après la révolution du 14 janvier
2011 qui a renversé le régime de Ben
Ali, le Mossad a intensifié ses
activités en Tunisie. Selon
l’hebdomadaire tunisien al-Mousawer
paru ce lundi 13 février, « les
services du Mossad œuvrent en
collaboration avec la CIA pour réactiver
les activités de leur réseau d’espions
en Tunisie ». D’après le centre de
recherche israélien Java, les
espions du Mossad sont répartis dans
plusieurs villes tunisiennes, chaque
branche ayant une mission distincte. La
branche de Tunis est chargée d’obtenir
des informations sur l’Algérie, celle de
Sousse opère en Tunisie tandis que celle
de Djerba s’occupe de la Libye.
En Tunisie, le Mossad crée des
réseaux terroristes, surveille les
activités palestiniennes, les mouvements
islamistes salafistes et les partis de
l’opposition tunisienne hostiles au
processus de paix avec Israël. Il a
réussi à semer la zizanie en Tunisie
avant et après la révolution, dans le
but notamment de miner toute démarche
visant à instaurer des alliances
stratégiques avec des parties
considérées par Tel Aviv et Washington
comme insoumises (Iran et Syrie ?).
Alors que le régime tunisien tombait,
le Mossad faisait évacuer une dizaine
d’Israéliens qu’il présentait comme
étant des touristes, mais qui en fait
faisaient partie de ses membres. Selon
un ancien garde du corps du président
déchu, Leïla Trabelsi, épouse de Ben
Ali, est un agent du Mossad depuis 1990
et est impliquée dans l’assassinat de
dirigeants de l’OLP (Organisation de
Libération de la Palestine) en
Tunisie au début des années 90.
Le chef du parti tunisien Ennahda,
Rached Ghannouchi, sorti vainqueur des
dernières élections législatives, a
récemment déclaré que la Tunisie ne
reconnaitra jamais l’entité sioniste. On
comprend ainsi mieux pourquoi le Mossad
et la CIA redoublent d’efforts pour
tisser leur toile en Tunisie…
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