Opinion
« La nouvelle
évangélisation doit repartir de
Jérusalem »
(Patriarche latin de Jérusalem)
Parti Anti
Sioniste
Mgr Fouad
Twal
Jeudi 4 avril
2013
Dans son homélie de Pâques, prononcée
le 31 mars, le patriarche latin de
Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a déclaré que
« la nouvelle évangélisation, pour
être moderne et efficace, devait
repartir de Jérusalem, la première
communauté chrétienne ». Il a
invité le pape argentin François et les
pèlerins du monde entier à venir en
Terre sainte, constatant que «
l'évangélisation, à travers notre
charité, notre amour du prochain et
notre simplicité, semblait être une
priorité pour notre nouveau pape
François ».
Le patriarche latin de Jérusalem a,
par ailleurs, évoqué la situation au
Moyen-Orient et appelé la communauté
internationale à « prendre
concrètement les décisions efficaces
pour trouver une solution équilibrée et
juste à la cause palestinienne, qui est
à l'origine de tous les troubles du
Moyen-Orient ». Faisant
allusion aux victimes de la guerre en
Syrie, il a ajouté que « notre
Eglise vivait dans un Moyen-Orient de
souffrance. L'Argentine a accueilli de
nombreux émigrés du Moyen-Orient. Le
pape François est ainsi sensibilisé à la
question de l'émigration des fidèles de
Terre Sainte ».
Le 2 avril, c’était au tour des chefs
des Eglises de Jérusalem d’adresser leur
message à la communauté chrétienne : «
Comme chefs des Eglises de
Jérusalem, nous lançons un appel
œcuménique à tous les chrétiens du monde
entier à venir visiter nos églises et à
marcher avec les pierres vivantes de
cette Terre sur les traces du Christ
ressuscité. »
Préoccupés par la situation au
Moyen-Orient, les chefs des Eglises ont
« demandé instamment à tous les
hommes de foi et de bonne volonté dans
le monde, en particulier à ceux qui ont
charge d’autorité, de prier avec nous
pour la situation en Syrie, au Liban, en
Palestine et Israël, en Egypte, en Irak
et partout où se trouvent des troubles
politiques ».
« La présence chrétienne ne cesse
de diminuer face à des défis
existentiels dans tout le Moyen-Orient
» a fait remarquer Mgr Fouad Twal avant
de rappeler que les chrétiens
représentaient 18% de la population
palestinienne au moment de la création
de l’entité sioniste en 1948.
Aujourd’hui, ils sont moins de 2%…
Comme le patriarche de
Jérusalem, le Parti Anti Sioniste pense
que la résolution du conflit
israélo-palestinien permettrait de venir
à bout des problèmes majeurs de la
région. La Palestine n’a pas à être
morcelée pour exister et les communautés
juive, chrétienne et musulmane ont
toutes leur place en Palestine.
Elles ont prouvé, par le passé, qu’elles
pouvaient vivre harmonieusement en Paix
en Terre sainte, avec Jérusalem comme
capitale des fidèles de ces trois
religions.
Il est plus qu’urgent que les fidèles
sincères juifs, chrétiens et musulmans
travaillent ensemble à la Paix en
Palestine où il y a une place pour
chacune des trois religions. A eux de la
revendiquer.
Parti Anti Sioniste
Le sommaire du Parti Anti Sioniste
Les dernières mises à jour
|