PCN-INFO /
GEOPOLITIQUE
La France de De
Gaulle est tombée dans les mains
du "parti américain" et du lobby sioniste
Luc
Michel
Samedi 31 août 2013
Luc MICHEL pour PCN-Info /
avec PCN-SPO – Libération – AFP –
New-York Times / 2013 08 31 /
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
www.lucmichel.net
« La France devient l'allié principal
des Etats-Unis » titrait l’AFP hier à
propos du bellicisme de Hollande contre
la Syrie ba’athiste.
La France du Général de Gaulle, la
France anti-américaine qui du Québec au
Cambodge s’opposait à l’impérialisme
yankee, la France qui disait ‘non’ à
l’OTAN, est tombée dans les mains du
« parti américain » et du Lobby
sioniste, celui du CRIF – cette version
de l’AIPAC à l’usage de l’Hexagone – et
des BHL et autres Fabius.
ANATOMIE DU « PARTI AMERICAIN » EN
FRANCE
Le « parti américain » c’est ainsi que
Jean Thiriart désignait dès 1962 les
partis du Système dans toute l’Europe,
de l’extrême-gauche à l’extrême-droite
atlantistes, toutes tendances confondues
(Thiriart y ajoutait comme « ennemis de
l’Europe » les « petits-nationalismes »
qui assurent la division face à
l’impérialisme). Et que le PCN les
désigne plus que jamais. Ce système qui
depuis un certain 6 juin 1944 assure la
colonisation de l’Europe. Qui n’est pas
une puissance impérialiste – comme
certains à Paris la rêvent encore – mais
bien la première et la plus riche des
colonies américaines.
Le « parti américain » c’est ainsi AUSSI
que le général de Gaulle et les
Gaullistes historiques nommaient à la
fois la sociale-démocratie française et
leurs rivaux de droite, les Giscards et
Lecanuet. Cette droite atlantiste
nostalgique de la sujétion à l’OTAN. Ou
encore cette démocratie-chrétienne tout
aussi atlantiste. L’ironie aura été que
c’est de l’intérieur même du parti
gaulliste, tombé en décadence
idéologique, qu’est venue la reprise de
contrôle politico-militaire de la France
par les USA : Sarkozy et ses neocons à
passeports français. Avec l’incapacitant
et vassalisant retour dans l’OTAN.
LE ROLE DE L’OTAN ET LA SUJETION DE L’UE
Car l’OTAN ce n’est pas aujourd’hui que
l’URSS n’existent plus, pas plus
qu’hier, le « bouclier de l’Europe »
(sic). Mais son harnais. Un outil
politique, militaire et diplomatique de
vassalisation et de contrôle. Qui assure
aux USA à la fois le dédoublement de ses
moyens militaires – l’OTAN c’est
l’infanterie coloniale du Pentagone -,
le contrôle de ses industries d’armement
- clé du développement industriel et
scientifique -, un marché continental
pour le lobby militaro-industriel US, et
enfin la sujétion de la diplomatie et de
la politique étrangère de l’UE à celles
de Washington. Et accessoirement à
celles de son allié et complice de
Tel-Aviv.
Le péché originel de l’UE, cette pseudo
« Europe » croupion – qui est tout sauf
l’Europe -, est précisément la sujétion,
inscrite dès le Traité de Maastricht, de
sa défense et de sa politique extérieure
à l’OTAN et à son hegemon américain. Et
c’est cette sujétion qui conduit à
l’échec de l’UE. Qui l’empêche de
devenir Etat et Empire transnational. Et
qui explique l’échec annoncé de l’Euro.
Car la monnaie unique et le marché
unique doivent pour aboutir déboucher
sur l’Etat fédéral, voire unitaire
(relire Thiriart). Faute d’assurer les
pouvoirs régaliens de défense et de
désignation de l’ennemi (relire Karl
Schmitt), l’UE est incapable d’assumer
durablement celui de battre monnaie.
DE MITTERRAND A HOLLANDE :
Le « parti américain » c’est aussi
évidemment la Sociale-démocratie – qui
n’a plus rien de « socialiste » depuis
Août 1914, depuis son ralliement aux
nationalismes petit-bourgeois et au
Parlementarisme bourgeois – française et
européenne. Celle des Mitterrand,
Jospin, Hollande et autres Valls – la
gauche ouvertement américaine, en
pamoison devant Obama – ou Fabius.
Cette sociale-démocratie française et
européenne qui a été de toutes les
aventures coloniales à l’extérieur et a
soutenu toutes les sujétions coloniales
à l’intérieur.
La France otanisée de Hollande, chien
courant de l’impérialisme américain au
Sahel, en Afrique centrale ou au
Moyen-Orient, acharnée à abattre la
syrie, est l’héritière du Mitterrand
ministre de la IVe République qui
guillotinait les militants du FLN. Ou du
Mitterrand de la Ve République qui
engagea la France dans la Première
guerre du Golfe – celle de Bush père –
et dans le démantèlement des seconde
(Tito) et troisième Yougoslavie
(Milosevic). Contre les alliés de la
France qu’étaient Belgrade et Bagdad.
Dans ces conflits voulus par Washington
que le grand géopoliticien autrichien
Von Lohausen (1) qualifiait fort
justement de « guerres contre la
Grande-Europe » (2).
« FRANCE - ETATS UNIS L’AXE DE GUERRE »
(DIXIT LIBERATION)
L’actualité de la guerre contre la Syrie
– car cette guerre est menée par les
USA, l’OTAN et leurs alliés du Golfe
depuis les premiers jours de 2011 et les
frappes envisagées n’en seront que
l’escalade – révélent la tragique
sujétion de Paris à Washington. Voilà
donc la France rebelle du général de
Gaulle devenue le plus fidèle caniche de
l’impérialisme américain. Ironie
supplémentaire, au moment où Londres
sous la pression de la rue doit s’en
éloligner …
François Hollande a donc réaffirmé ce
vendredi 30 août sa « volonté (sic)
d'agir militairement en Syrie au côté
des Américains » en dépit du "no"
britannique, assurant ‘partager avec
Barack Obama la même certitude sur la
responsabilité indubitable du régime
syrien dans l'attaque chimique du 21
août ».
Le refus de la Grande-Bretagne
d'intervenir en Syrie a placé la France
en position inédite d'allié principal
des Etats-Unis. Mais il n'a rien changé
à la position de Paris qui souhaite une
action "proportionnée et ferme" contre
Damas, a déclaré le président français
dans un entretien au journal Le Monde,
le moniteur de l’Américanisme en France.
« Chaque pays est souverain (resic) pour
participer ou non à une opération. Cela
vaut pour le Royaume-Uni comme pour la
France », a ajouté Hollande.
Les dirigeants français et américain se
sont une nouvelle fois et longuement
entretenus vendredi de la réponse à
apporter au soi-disant « massacre
chimique commis le 21 août dans la
banlieue de Damas ». Rappelant « la
grande détermination de la France à
réagir et à ne pas laisser ces crimes
impunis », le président français « a
senti la même détermination du côté
d'Obama », a confié son entourage. Obama
joue habilement à la fois de l’arrogance
française due à la nostalgie de l’empire
français et des problèmes psychologiques
de Hollande.
« L'alliance offensive
américano-française constitue une
situation inédite dans la période
contemporaine », analyse pour l’AFP
Bruno Tertrais, de la Fondation pour la
recherche stratégique. « Américains et
Français ont déjà travaillé ensemble en
première ligne dans la gestion des
crises comme par exemple au Liban dans
les années 80 et 90, mais je n'ai pas le
souvenir d'une coalition offensive
construite autour des Etats-Unis et de
la France sans la Grande-Bretagne »,
analyse le chercheur.
DIX ANS APRES L'IRAK, RENVERSEMENT
COMPLET DE SITUATION :
VOILA LA FRANCE JADIS REBELLE QUI PORTE
LES VALISES DE WASHINGTON
« Ironie de l'histoire, cet engagement
de la France au côté des Américains
intervient dix ans après la crise
irakienne qui avait provoqué une tension
sans précédent entre Washington et
Paris, flamboyant opposant à l'invasion
américano-britannique en Irak »,
commente l’AFP. Cette crise irakienne
qui a vu précisément rougeoyer les
dernières braises de la flamboyante
politique gaulliste des Années 60.
« On est dans la situation exactement
inverse de 2003 », souligne M. Tertrais.
« Les Etats-Unis n'ont besoin de
personne sur le plan militaire. Mais il
est extrêmement important pour eux de ne
pas être seuls sur le plan politique »,
estime-t-il, ajoutant que « Français
comme Américains mettront aussi en avant
le soutien de pays arabes à l'action,
car chacun veut éviter de donner
l'impression qu'il s'agit d'une
intervention de l'Occident contre la
Syrie ».
« La coalition s'appuiera sur la Ligue
arabe, qui a condamné le crime et a
alerté la communauté internationale », a
précisé d'ailleurs M. Hollande. Une
Ligue arabe entièrement aux mains de
Washington, Ryad et Doha. Et dont les
figures anti-occidentales ou laïques –
Saddam Hussein, Kadhafi, Assad
(expulsé), les dernières figures du
Nassérisme moribond comme en Egypte ou
au Yemen … - ont toutes été éliminées.
Reste à savoir quel sera l'engagement
concret de la France et quels moyens
elle mettra à disposition des
Etats-Unis. Une source française proche
du dossier, citée par l’AFP, reconnaît
que la non participation des
Britanniques "obligera" la France, qui a
la capacité de tirer des missiles de
croisière avec des avions de chasse ou
des sous-marins, "à repenser sa
planification opérationnelle".
UN DEBAT VIRTUEL AU PARLEMENT FRANCAIS
Si le premier ministre britannique
Cameron a du s’incliner devant un
parlement mis sous pression par une
opinion publique montée contre la guerre
(3), Hollande lui s’apprête à jouer une
comédie de débat devant une assemblée
nationale française impuissante. Si
François Hollande « exclut toute
intervention avant le départ de Syrie
des inspecteurs onusiens samedi’, il ne
l'exclut « pas avant la réunion mercredi
du Parlement pour débattre de cette
crise ».
Le débat - sans vote - pourrait être
houleux, « des opposants à toute
intervention siégeant à la fois sur les
bancs de la gauche et de l'opposition »
écrit l’AFP. « La France ne peut agir à
la légère et à la remorque de
quiconque », a ainsi exhorté l'ancien
Premier ministre UMP François Fillon
(qui oublie la sujétion de Sarkozy lors
de l’agression contre la Libye). A cela
s'ajoute une opinion publique très
partagée sur une telle intervention
française à en croire deux récents
sondages.
LA POLITIQUE DE LA FRANCE ALIGNEE SUR
WASHINGTON
Sur les buts de guerre, la ligne est à
Paris totalement décalquée sur celle de
Washington: « il ne s'agit pas de
renverser le régime, mais de sanctionner
l'usage d'armes chimiques », une "ligne
rouge" définie par le président
américain Barack Obama il y a un an, et
"franchie indéniablement" selon Hollande
avec l'attaque du 21 août. Le président
français a estimé « qu'un coup d'arrêt
doit être porté à un régime qui commet
l'irréparable sur sa population » (sic).
LES CONSEQUENCES GEOPOLITIQUES :
LA FIN DE L’ALTERNATIVE DE « L’AXE
PARIS-MOSCOU »
Tout cela à des conséquences
géopolitiques importantes.
C’est la fin - définitive ou provisoire
à long terme – de ce concept novateur
qu’était l ‘ « Axe Paris-Moscou ». Un
concept que j’avais été le premier à
définir dès les derniers jours de 1992
(4) pour le PCN, réfléchissant à une
alternative à la ligne de notre « Ecole
géopolitique euro-soviétique » (5),
suite à l’effondrement de l’URSS. Ceci
de nombreuses années avant la reprise du
concept par de Grossouvre notamment. Et
qui offrait une alternative à la
construction d’une Europe véritable et
indépendante.
J’ai souvent insisté dès l’avènement des
Années Sarkozy, qui annonçait clairement
ses options atlantistes et
philo-américaines, sur le fait que la
réintégration politico-militaire de la
France dans l’OTAN mettait un terme à la
validité de ce concept. Sans politique
réelle gaulliste – hors de l’OTAN,
contre Washington - plus d’Axe
Paris-Moscou. Je suis agacé de lire
encore sous la plume d’amateurs sans
culture historique ou géopolitique la
mise en avant de ce concept des années
après la trahison fondamentale de
Sarkozy.
Je suis encore plus agacé de lire en ce
moment des articles délirants sur une
supposée « défaite des USA ». Ou sur
l’échec de leurs projets du « Grand
Moyen-Orient » (6). C’est une lecture
trop rapide, trop superficielle et
totalement inexacte des événements. De
la propagande de guerre mais pas de
l’analyse géopolitique !
J’en dirai quelques mots car ce n’est
pas mon sujet. Le but des USA c’est
depuis le début du nouveau siècle un
préalable : le remodelage du « Grand
Moyen-Orient » - cette zone géopolitique
opérationnelle qui comprend Afrique du
Nord, Proche-Orient, Sahel, Afrique
centrale et Asie centrale – par
l’élimination de l’adversaire principal
de Washington et Tel-Aviv : les régimes
nationalistes révolutionnaires arabes.
Nassérisme, Ba’athismes syrien et
irakien, socialisme jamahiryen de
Kadhafi (7). Qu’en reste-t-il ? Irak et
libye livrés au chaos. Syrie en guerre
et détruite. Le reste, le sort des pays
de la zone, fragmentés et dévastés
importe peu à Washington. L’horizon
ultime est la somalisation (8).
Le but réel, final, de ce vaste plan
pour un « XXIe siècle américain » est la
mise hors jeu de la Russie et de la
Chine. Avec l’alignement total de Paris
sur Washington, voilà à la fois le
principal obstacle dans l’UE éliminé et
l’alternative de l’Axe Paris-Moscou
étouffé.
Faut-il baisser les bras pour autant ?
« Là où il y a une volonté il y a un
chemin » disait Guillaume d’Orange (qui
assura l’indépendance des Pays-Bas). Et
le grand Nietzsche ajoutait « l’Europe
se fera au bord du gouffre ». Ce gouffre
est là devant nous, béant, menaçant
d’engloutir non seulement les Européens
de Vladivostok à Reykjavik, mais aussi
nos frères arabes et africains. Et la
situation impose de ne pas renoncer, de
ne pas subir. Ne pas subir aujourd’hui,
c’est défendre résolument les pays de la
ligne de Front : Damas et Moscou. !
Luc MICHEL
http://www.lucmichel.net/2013/08/31/pcn-info-geopolitique-la-france-de-de-gaulle-est-tombee-dans-les-mains-du-parti-americain-et-du-lobby-sioniste/
(1) Auteur du livre
fondamental de géopolitique sur la
Grande-Europe « Mut zur Macht. Denken in
Kontinenten » (Penser en continents),
Jordis Von Lohausen, général et
géopolitologue autrichien (1907-2002),
est un ancien membre de l’Etat major du
Maréchal Rommel, proche des patriotes
anti-nazis du 20 juillet 1944. Il
s’inscrit comme moi dans la suite des
thèses géopolitiques de Jean Thiriart
sur « l’Europe de Vladivostok à Dublin
». Il a écrit des pages élogieuses
concernant le projet européen de
Thiriart des Années 1960-75. Lohausen
parle notamment de « l’Europe de Madrid
à Vladivostok ». Dans l’exemplaire
offert par Lohausen à Thiriart en 1983
(et qui m’a été légué avec sa
bibliothèque en 1999) figure la dédicace
suivante : « En respectueux hommage à un
grand Européen ».
(2) Avec le concept
de « Grande-Europe », nous concevons
précisément la Russie et l’Union
européenne comme les deux moitiés de la
Grande-Europe, l’Europe-continent de
Vladivostok à Reyjavik. Dans la ligne
des travaux d’avant-garde de notre Ecole
« euro-soviétique » de géopolitique dans
les Années 1983-91.
Deux visions du futur de l’Europe se
font face. La petite-europe croupion de
Bruxelles, l’UE, la première des
colonies yankee, soumise à Washington
depuis plus de six décennies via l’OTAN.
De l’autre, la constitution d’un
ensemble géopolitique et géo-économique
eurasiatique autour de Moscou. Le seul
état européen véritablement indépendant
et libre, car en géopolitique seule la
dimension confère la puissance, et la
puissance garantit la liberté. Demain
Moscou sera le Piémont de la future
Grande-Europe, la Quatrième Rome !
J’ai théorisé le
concept géopolitique fondamental de «
Seconde Europe » à propos de la Russie
régénérée de Poutine dans notre revue
francophone LA CAUSE DES PEUPLES
(Bruxelles-Paris, n° 31), dès décembre
2006.
* Texte disponible sur le site du
PCN-NCP, sous le titre
« Pourquoi nous combattons. Contre
Washington, l’OTAN et la fausse « Europe
» atlantiste de bruxelles : avec Moscou
pour une autre Europe, grande et libre,
de Vladivostok à Reykjavik ! » :
Sur
http://www.pcn-ncp.com/why/pourquoi1.htm
Ce concept est une
révision actualisée des thèses de notre
« Ecole euro-soviétique » de
géopolitique (1983-1992, d’où est aussi
issu après 1991 le « néo-Eurasisme
russe). En 1983, j’écrivais déjà dans la
revue CONSCIENCE EUROPEENNE « La Russie
c’est aussi l’Europe » …
L’Europe ne se limite pas à
l’Union européenne ! Ni même aux états
qui lui sont maintenant associés, comme
la Moldavie ou la Serbie. La Russie, qui
a retrouvé son indépendance avec
Vladimir Poutine est aussi l’Europe !
Une SECONDE EUROPE, une AUTRE EUROPE
eurasiatique se dresse désormais à
Moscou face à l’Europe atlantiste de
Bruxelles.
Une seconde Europe, qui attire à elle
plusieurs anciennes républiques
soviétiques.
La Russie a en effet mis en place un
processus agrégateur semblable à celui
de l’Union Européenne, avec des unions
autour des organismes transnationaux qui
se constituent autour de Moscou :
Communauté économique eurasiatique (CEEA
: Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie,
Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan),
Organisation du Traité de sécurité
collective (OTSC de la Communauté des
Etats indépendants, alliance militaire
du type de l'Organisation du Traité de
Varsovie), Organisation de coopération
de Shanghai (OCS : Russie, Kazakhstan,
Kirghizie, Chine, Tadjikistan et
Ouzbékistan. Le Pakistan, l'Iran, l'Inde
et la Mongolie y ont le statut
d'observateur, la Chine et la Russie y
jouent des rôles clés), Espace
économique unifié (EEU : Russie,
Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizie et
Tadjikistan).
Le puissant soleil noir de la
Grande-Europe, celui de l’Etat
continental et de l’Europe-puissance (ce
que ne sera jamais l’UE !), se lève à
l’Est ! Et c’est pourquoi nous écrivons
depuis 40 ans « la Grande-Europe de
Vladivostok à Reykjavik » …
(3) Cfr. PCN-TV /
LONDRES : MANIF CONTRE LA GUERRE DE
L’OTAN EN SYRIE,
sur
http://www.syria-committees.org/pcn-tv-londres-manif-contre-la-guerre-de-lotan-en-syrie/
et
Luc MICHEL, FOCUS /
L’OPINION EUROPEENNE BASCULE CONTRE LA
SALE GUERRE DE L’OTAN CONTRE LA SYRIE
Sur
http://www.lucmichel.net/2013/08/30/luc-michel-focus-lopinion-europeenne-bascule-contre-la-sale-guerre-de-lotan-contre-la-syrie/
(4) Ce concept qui
a été repris dans de très nombreux
milieux influents, celui de l’axe
Paris-Moscou ou Paris-Berlin-Moscou, a
été développé pour la première fois – à
partir de mes textes et éditos
de fin 1992 et 1993 - à propos de
THIRIART et du PCN dans un livre qui a
été consacré en 1993 au NATIONALISME
RADICAL EN FRANCE par Philippe HERTENS.
Le chapitre qui est consacré au PCN
s’intitule « Paris-Moscou, les nationaux
communistes » :
Cfr. Philippe HERTENS, « Paris-Moscou :
Les nationaux communistes », in LE
NATIONALISME RADICAL EN FRANCE, Ed. de
Magrie, Paris, 1994
Le thème de l’axe Paris-Moscou a été
popularisé pour la première fois hors de
la presse du PCN dans ce livre. C’est un
livre de 1993. Il a aussi été développé
aussi par Henri DE GROSSOUVRE, mais dix
ans après.
En 2006, avec le régime de Sarkozy et la
réintégration militaire de la France
dans l’OTAN, j’ai développé un nouveau
concept, celui de « Seconde Europe »,
destiné à fournir une alternative au
concept devenu obsolète d’ « Axe
Paris-Moscou ». Cfr. NOTE 2 supra.
(5)
Au début des Années 80, THIRIART
fonde avec José QUADRADO COSTA et
moi-même l'Ecole de géopolitique «
euro-soviétique » où il prône une
unification continentale de Vladivostok
à Reykjavik sur le thème de « l'Empire
euro-soviétique » et sur base de
critères géopolitiques.
Théoricien de l'Europe unitaire,
THIRIART a été largement étudié aux
Etats-Unis, où des institutions
universitaires comme le « Hoover
Institute » ou l' « Ambassador College »
(Pasadena) disposent de fonds d'archives
le concernant. Ce sont ses thèses
antiaméricaines « retournées » que
reprend largement BRZEZINSKI,
définissant au bénéfice des USA ce que
THIRIART concevait pour l'unité
continentale eurasienne.
Sur l’Ecole de
géopolitique euro-soviétique, cfr. :
* José CUADRADO COSTA, Luc MICHEL et
Jean THIRIART, TEXTES EURO-SOVIETIQUES,
Ed. MACHIAVEL, 2 vol. Charleroi, 1984 ;
Version russe : Жозе КУАДРАДО КОСТА, Люк
МИШЕЛЬ и Жан ТИРИАР, ЕВРО-СОВЕТСКИЕ
ТЕКСТЫ, Ed. MACHIAVEL, 2 vol.,
Charleroi, 1984.
Ce recueil de textes fut édité en
langues française, néerlandaise,
espagnole, italienne, anglaise et russe.
* Et : Жан ТИРИАР, « Евро-советская
империя от Владивостока до Дублина », in
ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА ? КТО
УГРОЖАЕТ МИРУ ?, n° spécial en langue
russe de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE,
Charleroi, n° spécial, décembre 1984.
Sur les thèses
géopolitiques de Jean Thiriart, Cfr. :
* Luc MICHEL, CONCEPTIONS GEOPOLITIQUES
DE JEAN THIRIART : LE THEORICIEN DE LA
NOUVELLE ROME, Conférence donnée pour la
première fois à Bruxelles le 19
septembre 2003, dans le cadre du CYCLE
DE CONFERENCES « JEAN THIRIART :
L'HOMME, LE MILITANT ET L'ŒUVRE »,
organisé par l' « Institut d'Etudes Jean
THIRIART » et l' « Ecole des Cadres Jean
THIRIART » (Départements de l'Asbl «
Association Transnationale des Amis de
Jean THIRIART »),
A consulter sur :
http://www.pcn-ncp.com/Institut-Jean-THIRIART/cf/cf01.htm
(6) Sur le projet
US du « Grand Moyen Orient », Cfr, :
Luc MICHEL, GEOPOLITIQUE / YEMEN : LE
PROJET AMERICAIN DU « GRAND MOYEN-ORIENT
» EN ACTION …
2e réédition sur
http://www.lucmichel.net/2013/07/07/luc-michel-focus-geopolitique-yemen-le-projet-americain-du-grand-moyen-orient-en-action/
(7) Cfr. Luc
MICHEL, L'AGRESSION AMERICANO-SIONISTE
EST UNE GUERRE IDEOLOGIQUE CONTRE LE
NATIONALISME ARABE : APRES BAGDAD, DAMAS
ET TRIPOLI SONT EN LIGNE DE MIRE !
(2003)
Sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-031007.htm
(8) Sur le concept
fondamental de « Somalisation », Cfr. :
* Luc MICHEL / FOCUS / GEOPOLITIQUE :
SOMALIE 2013, NOUVELLES DU LABORATOIRE
DU NOUVEL ORDRE AMERICAIN EN AFRIQUE ET
AU « GRAND MOYEN-ORIENT »,
sur
http://www.lucmichel.net/2013/03/19/luc-michel-focus-geopolitique-somalie-2013-nouvelles-du-laboratoire-du-nouvel-ordre-americain-en-afrique-et-au-grand-moyen-orient/
* Luc MICHEL / FOCUS / GEOPOLITIQUE /
SCENARIO SOMALIEN POUR LE YEMEN ?
http://www.lucmichel.net/2013/07/08/luc-michel-focus-geopolitique-scenario-somalien-pour-le-yemen/
Le sommaire de Luc Michel
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