PCN-SPO
Où va l'Algérie ?
I: Alger dans l'œil du cyclone du Grand
Moyen-Orient...
Luc
Michel
Vendredi 21 septembre
2012
Vu d’Alger …
Partie I / De la Politique à la
Géopolitique
Luc MICHEL pour
Solidarité Algérie /
Avec PCN-SPO – EODE Think Tank - El-Watan
– Le Monde - El-Khabar
- Alger Républicain - Réflexion
DZ – Tel Quel - AFP / 21 septembre 2012
/
http://www.facebook.com/SOLIDARITE.ALGERIE
« Ce n'est pas un
Printemps arabe mais un déluge sur les
Arabes et cela se confirme chaque jour
(…) C’est la colonisation de l'Irak, la
destruction de la Libye, la division du
Soudan et l'affaiblissement de
l'Egypte »
(Ahmed Ouyahia, Premier ministre
algérien et leader du RND)
« Le pouvoir ne
semble pas avoir tiré les leçons de ce
qui s’est passé chez nos voisins
(…) l’Algérie a reporté son printemps
arabe et elle ne l’a pas annulé »
(Bouguerra Soltani, président du MSP,
branche algérienne des Frères musulmans)
INTRODUCTION
Mon analyse est
simple et elle est constante depuis 2003
(1) :
* L’Iran n’est pas la cible ultime du
soi-disant « printemps arabe » et les
menaces de guerres, médiatisées par
Washington, mais aussi Téhéran, servent
la propagande particulières des régimes
US et iranien (2).
* La cible de l’Axe américano-sioniste
est la même que celle du Régime Bush en
2003 et le « printemps arabe » n’est
rien de plus que l’actualisation depuis
2009 par le Régime Obama du projet dit
du « Grand Moyen-Orient ». Cette cible
c’est le Nationalisme révolutionnaire
arabe et les vestiges des états
socialistes arabes.
* La prochaine étape de l’assaut
occidental sera l’Algérie. Seule la
Résistance de la Kadhafi – qui a tenu 8
mois alors qu’on lui donnait deux
semaines – et la Résistance de la Syrie
ba’athiste a retardé une agression déjà
esquissée en janvier 2011 et septembre
2011
LES INTERETS DE
L’OCCIDENT DANS LE PSEUDO « PRINTEMPS
ARABE »
« Encadrement de
l’opposition syrienne, prise en charge
de la transition libyenne, mise à
disposition de «l’expertise électorale»
à la Tunisie, les Occidentaux sont très
présents dans le Printemps arabe. Mais
pourquoi faire? », s’interroge LE
QUOTIDIEN D’ORAN, à propos des
« intérêts de l’Occident dans le
Printemps arabe ».
« L’Occident est-il en train de tirer
les fils de la tragédie syrienne et, de
façon plus générale, ceux des
révolutions et révoltes arabes? On le
sait, cette question divise car, de sa
réponse, dépend la position adoptée
vis-à-vis d’un processus qui a débuté en
décembre 2010 – avec les premières
émeutes en Tunisie – et dont personne
n’est capable à ce jour d’en prédire
l’aboutissement
(…) En tout état de cause, une
idée revient en force y compris en
Algérie: ce que l’on appelle «Printemps
arabe» ne serait qu’un complot
euro-américain. Autrement dit, la chute
du régime de Ben Ali, la démission
forcée de Moubarak, les victoires
électorales des islamistes en Egypte et
en Tunisie, la mort de Kadhafi ainsi que
la dislocation actuelle de la Syrie,
tout cela est donc vu comme ayant été
programmé par quelques cabinets occultes
occidentaux voire israéliens. On le
sait, c’est l’intervention de l’Otan en
Libye qui, la première, a modifié la
perception générale et donné crédit à
l’hypothèse d’un grand plan mis en œuvre
pour redessiner les contours du Maghreb
et du Machreq (en attendant, peut-être,
le Golfe). Aujourd’hui, le drame syrien
et le soutien accordé par les Etats-Unis
et l’Europe à la rébellion – notamment
via leurs auxiliaires et supplétifs des
monarchies pétrolières – confortent
cette idée. Mais faut-il pour autant
crier au complot? »
« Pour résumer les choses, ce n’est pas
la Cia qui a poussé Bouazizi à
s’asperger d’essence même si cette
agence, comme ses partenaires
européennes, savait que tôt ou tard que
ce type d’événement déboucherait sur une
révolte générale (et les plans pour agir
en conséquence existaient certainement
dans ses cartons). Dans cette affaire,
deux naïvetés s’opposent. La première
consiste à croire que l’Occident n’a
aucune idée derrière la tête vis-à-vis
du monde arabe. La seconde pousse quant
à elle à s’indigner du fait que,
justement, il cherche à tirer profit de
la situation. La vérité c’est qu’un Etat
digne de ce nom fera toujours tout pour
défendre ses intérêts qu’ils soient
économiques, militaires ou politiques. A
long terme, il déploiera de nombreuses
stratégies basées notamment sur la
prospective – via notamment l’étude de
tous les scénarios possibles – et
l’anticipation. A court terme, il
cherchera toujours à profiter des
circonstances pour, justement, être au
plus près de ses objectifs de long
terme. Pour autant, aucun Etat n’est
infaillible. A lire les ouvrages
spécialisés et les biographies des
grands de ce monde, on voit bien que
cela ne se passe pas toujours de manière
idéale.
L’idée que des mécaniques d’une grande
précision sont à l’œuvre est très
répandue chez les Arabes. »
LES RESEAUX MADE IN
USA AUSSI EN ALGERIE
En Algérie, les
réseaux de déstabilisation – qu’il ne
faut pas confondre avec les réseaux
djihadistes chargés de transformer l’unsurrection
en guerre civile - sont en place depuis
la fin 2010. Ils se sont déjà fait la
main en janvier 2011. « L’Algérie a
connu ses propres protestations au début
de cette année, qu’elle a contenues avec
l’aide d’une police violente, de
subventions et de division au sein de
l’opposition », commente la BBC. La
crise libyenne et le nouvel assaut
contre la Syrie ont simplement reporté
leur opération en vue d’un coup d’état
pro-occidental.
Derrière ces
réseaux on retrouve les activistes
arabes formés à Belgrade et aux USA par
le réseau OTPOR et CANVAS son école de
subversion, financés par la CIA. OTPOR,
directement financé et soutenu par la
CIA et les réseaux SOROS, est
directement derrière la phase initiale,
insurrectionnelle , des soi-disant
“révolutions arabes”.
Srdja Popovic, qui dirige maintenant le
Center for Applied Nonviolent Action and
Strategies, basé à Belgrade (Serbie), ou
CANVAS, le confirmait en mars dernier
dans une interview avec l’Associated
Press. Les vétérans du mouvement OTPOR
ont continué à créer une organisation
qui forme en Serbie et aux USA des
mercenaires pro-occidentaux spécialisés
dans l’art de la subversion, sous
prétexte de « révolution pacifique »
(sic). Ils ont formé l’un des groupes
principaux de jeunes au centre de la
révolution en Egypte, et précisent avoir
« influencé la rébellion libyenne ». "Il
est probable que certains groupes de
jeunesse libyens ont eu l’idée sur la
façon de renverser le dirigeant libyen
Mouammar Kadhafi des militants égyptiens
que nous avons formés », a déclaré
l’ancien chef d’Otpor Popovic. OTPOR a
aussi organisé des groupes en Tunisie,
au Yemen, à Bahrein,k au Maroc. Et en
Algérie. (3)
Après mes analyses
– « Le Monde arabe est en feu » (sur
PCN-TV) – exposant la nature véritable
du soi-disant « printemps arabe » dès
début février 2011 (4), le livre
ARABESQUE AMERICAINE de Ahmed Bensaada
expose lui aussi « Le rôle des
Etats-Unis dans les révoltes de la rue
arabe » (5).
LA REPRISE DE LA
MENACE TERRORISTE SUR L’ALGERIE
L’alliance de
l’OTAN avec les islamistes syriens et
libyens, ainsi que le soutien des USA et
de l’UE aux Salafistes égyptiens,
tunisiens et marocains, ont relancé
l’activité terroriste islamiste en
Algérie.
Plusieurs incidents
sont passés inaperçu dans les médias
occidentaux. Début juin, Six islamistes
ont été tués par les forces de sécurité
en Kabylie, dont trois dans la
principale ville de cette région est de
l’Algérie, Tizi Ouzou, a rapporté la
presse algérienne, citant des
responsables de la sécurité et des
témoins.
Dans la nouvelle ville de Tizi Ouzou, à
110 km à l’est d’Alger, deux hommes
armés ont été tués, l’un d’eux sur le
coup, et un troisième abattu alors qu’il
sortait d’une pharmacie muni de
médicaments, selon le quotidien El-Watan.
Plusieurs armes ont été récupérées par
les forces de sécurité à l’issue de
l’opération, a notamment précisé le
journal. Un témoin a déclaré qu'«un
terroriste était sorti de la voiture
avec une ordonnance, est rentré dans la
pharmacie pour acheter des médicaments.
A sa sortie il a été criblé de balles».
«Puis on a entendu des échanges de coups
de feu». Un autre de ses camarades a été
tué, l’autre grièvement blessé, selon ce
témoin. Il est décédé par la suite,
selon des sources sécuritaires.
Par ailleurs, à 60
km à l’est de Tizi Ouzou, trois autres
islamistes armés ont été abattus dans
l’après-midi lors d’un ratissage lancé
mardi matin par les forces de sécurité
notamment à l’aide d’un hélicoptère dans
le maquis de Yakouren, a indiqué le
quotidien Le Temps.
El-Watan précise qu’un important groupe
de l’ex-Groupe salafiste pour la
prédication et le combat (GSPC, devenu
Al-Qaeda au Maghreb islamique - AQMI)
avait été signalé dans la région. La
Kabylie reste la cible de violences des
islamistes d’Aqmi et d’enlèvements
crapuleux pour les financer.
Le patron de la
police algérienne, le général Abdelghani
Hamel, avait déclaré au journal El-Khabar
ce même début juin que «la menace
terroriste» restait présente dans toutes
les régions du pays, «obligeant les
forces de l’ordre à multiplier les
mesures préventives».
Après la fin de la décennie noire de
guerre civile entre forces de sécurité
et islamistes au milieu des années 2000,
le président Abdelaziz Bouteflika a
instauré une réconciliation nationale,
accordant l’amnistie en échange d’une
reddition. « Les violences se sont
ensuite considérablement calmées mais la
situation dans l’est et dans le sud
algérien depuis le conflit libyen reste
préoccupante » conclut le général
Abdelghani Hamel.
LA REPRISE DU
TERRORISME FAIT SUITE A LA DEROUTE
ELECTORALE DES ISLAMISTES
« Ca devait être
l’élection du renouveau, celle de la
revitalisation de la vie politique
algérienne ». Après les émeutes de
janvier 2011 (cinq morts et plus de 800
blessés), Abdelaziz Bouteflika avait
autorisé la création de 23 nouveaux
partis, censés renouveler l’offre
politique.
Et c’est finalement quarante-quatre
partis qui participaient aux
législatives de Mai 2012 pour élire 462
députés.
Le Front de
libération nationale (FLN), vainqueur
des législatives du 10 mai en Algérie
ironisait le 17 mai dernier sur les
islamistes qui avaient prédit leur
triomphe comme dans les pays voisins. Le
secrétaire général du FLN, Abdelaziz
Belkhadem, s'en prenais aux sept partis
islamistes en lice pour "avoir mis en
doute la victoire du FLN aux élections",
dans un discours prononcé devant ses 221
députés élus à la nouvelle Assemblée
nationale qui en comptera 462.
"Il aurait été plus judicieux pour les
chefs de ces partis et ceux qui les ont
soutenus financièrement et
médiatiquement de bien réfléchir avant
de prédire leur victoire écrasante et
leur prise de pouvoir et déjà constituer
un gouvernement", a déclaré M. Belkhadem
lors d'une rencontre dans un hôtel de la
banlieue chic de Zeralda, à 30 km à
l'ouest d'Alger. "C'était une erreur
politique grave de baser ses espoirs sur
ce qui s'est passé dans les pays
voisins", a estimé le secrétaire général
du FLN, à la tête du parti depuis 2005,
et pour lequel "le printemps arabe n'a
de printemps que le nom".
Les islamistes,
notamment ceux de L'ALLIANCE DE
"L'ALGERIE VERTE", avaient prédit leur
victoire aux élections de Mai 2012 et
annoncé qu'ils « préparaient leur
gouvernement » avant même les résultats
du scrutin. Par la suite ils ont
contesté les résultats et le radical
islamiste Abdallah Djaballah,
président-fondateur d'une autre
formation, le PARTI DE LA JUSTICE ET DE
LA DEMOCRATIE (sic), n'a pas hésité à
accuser le pouvoir d'avoir "truqué" les
élections en faveur des partis "de
l'administration". Il faisait ainsi
référence au FLN et à son allié du
RASSEMBLEMENT NATIONAL DEMOCRATIQUE du
premier ministre Ahmed Ouyahia, arrivés
deuxièmes sur la liste des vainqueurs
avec seulement 70 sièges. On notera que
le Rapport de la Commission européenne
sur le déroulement des dernières
législatives du 10 mai, tout juste
publié, ne relève aucune fraude.
Ensemble les
islamistes n'ont obtenu que 58 sièges,
selon les résultats définitifs annoncés
par le Conseil constitutionnel, des
résultats qu'ils ont annoncé vouloir
contester devant la loi. M. Belkhadem a
démenti tout trucage et demandé aux
perdants de "reconnaître leur défaite et
prendre leur responsabilité" en
démissionnant.
Le FLN a proposé
"la création d'alliances politiques" au
sein du Parlement, "sur la base de la
convergence de vues et des projets de
société que défendent les partis", a
expliqué son secrétaire général,
Abdelaziz Belkhadem. Grâce à cette
victoire, le FLN a démenti "ceux qui
avaient misé sur sa disparition", a
souligné le chef du parti.
Visiblement le
discours du FLN a convaincu les
Algériens, évoquant le fait que « le
pays était menacé par une invasion de
l'OTAN ». « Ce qui n’a pas manqué de
faire de l’effet, commente un
journaliste algérien, d’autant que bon
nombre de citoyens sont encore sous le
choc d'une décennie de guerre entre
l'armée et les islamistes ». Les
électeurs ont vu dans le FLN
le « seul garant de la stabilité
du pays ».
L’IRRUPTION DES
FEMMES AU PARLEMENT
Symbôle du rejet
des islamistes, l’irruption des femmes
au Parlement. « Les élections du 10 mai
ont produit une autre spécificité
algérienne, beaucoup plus positive :
l'irruption massive des femmes au
Parlement, à la suite de l'introduction
de quotas dans les listes électorales,
commente Le Monde (Paris, 10 mai 2012).
Elles seront 145, soit près d'un tiers
des députés, dans la nouvelle Assemblée
algérienne. Plus d'un pays européen, à
commencer par la France ou la Belgique,
rêverait d'un pareil chiffre. » Et sans
le correctif des lois paritaires sur la
composition des listes …
Le camps des laïques a un solide bastion
avec le PARTI DU PEUPLE de Louise
Hanoune. Qui a constitué une solide
fraction à l’extrême-gauche du nouveau
parlement.
L'ALGERIE A
CONTRE-COURANT DU SOI-DISANT « PRINTEMPS
ARABE »
« C'est comme si
rien ne s'était passé. Premier test
électoral en Algérie depuis la vague du
printemps arabe, les élections
législatives du 10 mai ont produit un
résultat quasi identique aux élections
de 2007, selon les résultats publiés »,
commentait Le Monde (Paris, 10 mai
2012). « Le Front de libération
nationale (FLN), qui domine la scène
politique depuis l'indépendance, et qui
est aussi le parti du président
Abdelaziz Bouteflika, garde le contrôle
de l'Assemblée nationale. L'Algérie
serait donc, si l'on en croit les
chiffres officiels, hermétiquement
imperméable au vent de changement qui
souffle sur le monde arabo-musulman. »
Comme l’explique Le
Monde, « Alors que les élections
organisées depuis un an au Maroc, en
Tunisie et en Egypte ont produit des
Assemblées dominées par les islamistes,
en Algérie, au contraire, les partis
islamistes ont été laminés. Le FLN et
son allié, le Rassemblement national
démocratique (RND), parti du premier
ministre, remportent à eux deux la
majorité absolue, avec 288 sièges sur
462, dont 220 pour le FLN. L'Alliance
verte, coalition électorale de trois
partis islamistes, n'arrive qu'en
troisième position, avec seulement 48
députés ».
Le Monde analyse
correctement l’attitude des Algériens
échaudés par le chaos libyen, notamment.
« Avec constance, le pouvoir algérien
avance, pour sa part, une explication
simple à la stabilité de l'électorat :
le profond traumatisme de la guerre
civile des années 1990, après la
victoire du Front islamique du salut
(FIS) au scrutin de 1991, interrompu par
les militaires, puis, plus récemment, la
confusion en Egypte, en Libye et dans le
Sahel ont rendu les Algériens prudents.
La rente du pétrole, grâce à laquelle le
régime a pu distribuer à la population
une série d'augmentations bienvenues
lorsque le printemps arabe a menacé de
se propager à l'Algérie en 2011, est un
autre facteur de stabilisation. »
LA VRAIE NATURE DU
SOI-DISANT « PRINTEMPS ARABE »
Mais le Monde,
comme les autres médias occidentaux, ne
dit pas tout. C’est que le soi-disant
printemps arabe n’est pas «une
« révolution spontanée », mais une
opération organisée politiquement et
militairement par les USA et l’OTAN de
longue date. Un projet de remodelage de
la région, celui du « Grand
Moyen-Orient », théorisé par les
idéologues neocons autour de Bush au
début de la décennie et réactivé à
partir de 2009 par Obama et son
conseiller spécial Brezinski, le
stratège du « Grand échiquier » et de la
domination de la grande Eurasie.
Une tentative
d’assaut sur l’Algérie, de type lybien,
a même été tenté en septembre 2011 et a
avorté. Le soutien d’un Bernard
Henry-Levy, BHL toujours lui, aux
islamistes algériens n’a pas peu
contribué à les discréditer auprès d’une
opinion publique patriote.
L’infanterie
coloniale des USA – les nouveaux Harkis
du NATO – ce sont, ici et encore, ici
comme partout, les islamistes.
Un leader islamiste, Abdallah Djaballah,
du Front pour la justice et le
développement (FJD), est allé jusqu'à
menacer le pouvoir algérien de
révolution “à la tunisienne”. Les
autorités « ont fermé la porte du
changement à travers les urnes ; il ne
reste à ceux qui croient au changement
que le choix tunisien », a-t-il lancé à
un journaliste de l’agence AFP, criant
« à la fraude » - le procédé est
habituel - et dénonçant un scrutin qu’il
n’hésite pas à qualifier de
« mascarade ».
L’ALGERIE PLUS QUE
JAMAIS MENACEE :
LES USA DERRIERE LES FRERES MUSULMANS
ALGERIENS !
Washington n’a bien
entendu pas renoncé à imposer son
soi-disant « printemps arabe » en
Algérie. Et comme partout ailleurs, le
fer de lance de sa politique
impérialiste ce sont ses vieux protégés
– depuis 1947 … avant les « Frères »
étaient aidés par les Nazis du IIIe
Reich – les Frères Musulmans !
Bouguerra Soltani,
président du Mouvement de la société
pour la paix (MSP), branche algérienne
des Frères musulmans, a « mis en
garde », ce 9 août, le pouvoir Algérien
« contre une imminente révolution si ce
dernier ne procède pas au changement
pour permettre une alternance au
pouvoir ». Un chantage à peine voilé.
Soltani, qui était en visite à la wilaya
d’Annaba, a déclaré que « le changement
doit se faire rapidement pour épargner
au peuple un grand danger qui menace son
existence et ses croyances » (sic). Le
patron du MSP a indiqué qu’il n’est
toujours pas trop tard pour remettre le
pouvoir aux représentants du peuple. «
Le pouvoir ne semble pas avoir tiré les
leçons de ce qui s’est passé chez nos
voisins » a-t-il affirmé. Il a, par
ailleurs, réaffirmé que « l’Algérie a
reporté son printemps arabe et elle ne
l’a pas annulé ». Avant d’ajouter que
« le peuple Algérien est un peuple
patient, mais si ses aspirations ne sont
pas pris en compte, alors il se
soulèvera et réglera les comptes de ceux
qu’ils l’ont trahi » (resic). Soltani a,
dans ce contexte, souligné que ses
propos sont « un diagnostic et non pas
une justification ».
Il est à rappeler, que le Mouvement de
la société pour la paix avait demandé en
juillet dernier la dissolution de la
nouvelle APN « pour sortir de l’impasse
devant laquelle se trouve le pays »
(sic).
Les Frères, et
derrière eux leurs maîtres occidentaux,
sont tentés par une fuite en avant. Ils
sont en effet en crise après leur
déroute électorale. Comme le commentait
Réflexion DZ : « Une demande à peine
voilée pour faire épargner à la
formation islamiste l’implosion. »
L’OMBRE DU FIS
Mais il n’y a pas
que les Frères. L’ombre menaçante et
maléfique du FIS, lui aussi en son temps
protégé des USA (et de Téhéran), pèse
toujours sur l’Algérie.
« FIS. Demain, la revanche ? »
interrogeait le magazine marocain TEL
QUEL. Le Front islamique du salut (FIS),
principale formation islamiste dissoute
en 1992, s'est ainsi félicité de « la
leçon inoubliable de citoyenneté et de
maturité politique que le peuple
algérien a donné aux autorités en
boycottant pacifiquement et massivement
les élections », dans un communiqué
cosigné par les deux leaders historiques
et fondateurs du parti, Abbassi Madani
et Ali Belhadj.
« Grand gagnant du
premier tour des élections législatives
de 1991 (188 sièges sur 231), le FIS
s'était vu “voler la vedette” suite au
coup de force de l'armée qui avait
interrompu le processus électoral ».
Conséquence : dix ans de guerre civile
entre l'armée et les groupes islamistes
armés, soutenus par Washington – qui
lorgnait sur le pétrole et le gaz
algérien – et Téhéran - qui cherchait à
exporter son islamisme militant -, qui
ont fait plus de 100 000 morts.
Mais à travers ce
communiqué, publié sur Internet juste
après l'annonce officielle des résultats
et largement répercuté par les médias
marocains (l’ennemi historique d’Alger),
se dessine « comme un rêve de revanche
du FIS » : les deux leaders appellent
les « citoyens libres (sic) à continuer,
d'une manière pacifique et civilisée (resic),
la lutte pour sauver l'Algérie des
aventuriers et autres spéculateurs qui
se sont éternisés au pouvoir ». TEL QUEL
conclut « que malgré le traumatisme de
la “décennie noire”, les Algériens ne
sont pas indifférents à l’opération
séduction du FIS ».
« BIENTOT
UNE "ARMEE ALGERIENNE LIBRE"? »
Mais la menace
islamiste n’est pas seulement interne.
Le 19 août dernier, ALGER REPUBLICAIN
titrait « Algérie/CIA : bientôt une
"Armée algérienne libre"? ».
« Dans un contexte
régional enflammé, les Algériens sont
suffisamment avertis pour prendre au
sérieux ces menaces proférées par des «
illuminés » que la CIA manipule comme
des pantins ».
Les filières
libyennes et syriennes jouent évidemment
un rôle important dans la menace qui
pèse sur Alger. Et les frontières
communes de la Tunisie, du Maroc et de
la Libye, où Washington a installé des
régimes fantoches, augmentent encore la
menace. « Alors que les opérations de
raids se poursuivent contre les groupes
armés à Damas, Alep ainsi que dans
d’autres villes syriennes, les filières
terroristes, notamment celles affiliées
à Al Qaîda au Maghreb islamique,
continuent d’attiser le feu en apportant
un soutien de plus en plus évident à ce
qu’on appelle ASL (Armée syrienne libre)
par l’envoi de nouvelles recrues. Ces
dernières sont directement dirigées,
comme nous l’avons rapporté dans l’une
de nos précédentes éditions, vers le Sud
tunisien à Jendouba plus précisément où
elles reçoivent un entraînement sur le
maniement des armes (...) Les recrues
sont ensuite acheminées vers la Syrie
via le Liban ou la Turquie. Parmi elles,
beaucoup de Libyens, mais aussi des
Tunisiens, des Mauritaniens, des
Algériens et des Marocains. »
ALGER REPUBLICAIN
évoque même des projets encore plus
inquiétants. « La nébuleuse compte même
y installer une base avancée sur le
triangle des frontières algéro-tuniso-libyennes
pour élargir son champ d’action ».
On notera que le
Maroc, à qui les USA ont imposé la
participation des islamistes à la
monarchie autocratique, se méfie
pourtant des djihadistes (et sans doute
de leur retour au pays ensuite comme
force politico-militaire organisée) : «
D’ailleurs, les autorités marocaines
viennent de prendre des mesures très
strictes dans le but, annonce-t-on, de
préserver la sécurité du territoire en
commençant par interdire à toute
personne partie pour combattre le
gouvernement syrien, le retour au
royaume ». « En prenant de telles
mesures, Rabat, qui soutient pourtant
ouvertement l’opposition armée syrienne,
vient de reconnaître implicitement que
ce qui se passe en Syrie n’est nullement
une lutte pour la démocratie et la
liberté, mais une guerre aux multiples
motivations menée par des terroristes et
des mercenaires activant pour le compte
de certains rois et émirs du Golfe »,
commente fort justement ALGER
REPUBLICAIN.
LES USA ET L’OTAN
ORGANISENT UNE NOUVELLE VAGUE DJIHADISTE
Rejoignant nos
analyses depuis les premiers jours du
pseudo « printemps arabes », le journal
algérien dénonce l’organisation par les
USA et l’OTAN d’une nouvelle vague
djihadiste : « L’engagement de nombreux
Maghrébins aux côtés des groupes armés
syriens n’est pas sans nous rappeler,
toutes proportions gardées, ces vagues
interminables de volontaires arabes
acheminés vers l’Afghanistan pour
combattre alors, l’armée soviétique avec
le soutien militaire américain et l’aide
logistique saoudienne. On assiste
aujourd’hui au même phénomène à des
détails près ».
Une des
caractéristiques de l’Algérie ce sont
des médias patriotiques, bien au fait de
la véritable nature du « printemps
arabe » et de ses enjeux géopolitiques
en Eurasie. ALGER REPUBLICAIN a ainsi
une vue lucide des événements : « Des
analystes bien imprégnés des réalités
opérationnelles n’hésitent pas à
affirmer que c’est une guerre contre la
Russie, puisque menée contre un de ses
précieux alliés de la région ? D’après
des informations de la presse étrangère,
confirmées par une source très bien
informée, ce sont plus de 1000
terroristes étrangers sur les 5000
prétendus qui ont été arrêtés ou
définitivement neutralisés en Syrie
depuis le début du mois de Ramadhan,
notamment des Libyens. Ces derniers sont
montrés dans une vidéo qui circule sur
les réseaux sociaux promettant de faire
chuter le régime en place en Syrie et de
s’occuper ensuite de l’Algérie. »
« Dans un contexte régional enflammé,
les Algériens sont suffisamment avertis
pour prendre au sérieux ces menaces
proférées par des « illuminés » que la
CIA manipule comme des pantins, écrit
encore le journal d’Alger. Dès le début
de la rébellion contre le colonel El
Gueddafi, ils avaient parfaitement saisi
la portée d’une insurrection contrôlée
par d’anciens Afghans libyens. »
EMPECHER UN NOUVEAU
COUP D’ETAT OCCIDENTAL A ALGER
Le pouvoir algérien
est parfaitement conscient des menaces
qui pèsent sur le pays. Et tente
d’anticiper et d’empêcher un coup de
force occidental. L’échec de celui de
septembre 2011 ayant servi de leçon
pratique sur les méthodes de l’Occident
et de ses mercenaires. Il s’agit pour
les patriotes algériens, qui sont aussi
des étatistes, de concrétiser les
résultats des élections remportées sur
les islamistes en mai.
Le Premier ministre
algérien et patron du Rassemblement
national démocratique (RND, au pouvoir),
Ahmed Ouyahia, avait déjà qualifié en
mai dernier le Printemps arabe de
"déluge" qui a "colonisé" l'Irak,
"détruit" la Libye, "divisé" le Soudan
et aujourd'hui "affaiblit" l'Egypte.
A. Ouyahia avait par ailleurs souligné,
lors d'un rassemblement électoral à
Alger, que "l'unique but" des
législatives algériennes du 10 mai était
"de préserver la stabilité de
l'Algérie". Devant plusieurs milliers de
personnes, il avait durement critiqué
ceux qui appellent à "un Printemps arabe
en Algérie", comme ce fut le cas en
Tunisie, en Egypte et en Libye. "Ce
n'est pas un Printemps arabe mais un
déluge sur les Arabes et cela se
confirme chaque jour", avait encore
lancé le chef du RND, qui évoquait "la
colonisation de l'Irak, la destruction
de la Libye, la division du Soudan et
l'affaiblissement de l'Egypte".
Il avait aussi
critiqué ses voisins arabes. "Nous
disons aux frères arabes, lorsque nous
nous faisions égorger, vous n'êtes même
pas venus pour présenter vos
condoléances, alors ne nous donnez pas
de leçons aujourd'hui". A. Ouyahia
faisait allusion à la décennie de
violences qui avait secoué le pays et
fait près de 200.000 morts, selon des
sources officielles, après l'annulation
du processus électoral début 1992. Déjà
les USA poussaient en avant les
islamistes, ceux du FIS. Le but était
aussi alors, il l’est toujours, de
mettre la main sur les ressources
pétrolières et gazières algériennes.
Précisément, le
Premier ministre sortant appelait à
voter massivement pour contrer les
appels au boycottage et "préserver la
République". Le chef de file du RND
pointait alors du doigt Abassi Madani,
président du Front islamique du salut
(FIS, dissous) qui vit à Doha au Qatar –
l’épicentre des complots occidentaux
contre le monde arabe - : "il se la
coule douce au Qatar et demande aux
autres de boycotter les élections". "Le
10 mai, soit vous répondrez à l'étranger
(aux pays occidentaux en participant au
vote, ndlr) soit l'étranger brandira la
carte de la démocratie pour détruire la
République", a-t-il ajouté.
A. Ouyahia est
connu pour déclarer systématiquement son
intention d'"éradiquer le terrorisme"
depuis qu'il est apparu sur la scène
politique dans les années 90. « Il ne
rate pas une occasion d'accuser les
islamistes des violences qui ont secoué
le pays durant cette décennie noire »,
commente la presse algérienne.
Le gouvernement de
A. Ouyahia a préparé les différents
textes de réformes promises par le
président Abdelaziz Bouteflika avant les
élections « pour parer à un Printemps
arabe ».
Enfin des mesures
sécuritaires concrètes ont été prise
contre les réseaux djihadistes. « Des
sources très au fait de la situation »
ont ainsi confié à ALGER REPUBLICAIN (19
août 2012) « qu’il serait anormal que
l’Algérie ne prenne pas des mesures
draconiennes pour éloigner de ses
frontières ces centaines d’hallucinés
que la manipulation a jeté dans l’enfer
de la guerre. Les forces de sécurité
n’ont pas tardé d’ailleurs à entrer en
possession des premiers indices
conduisant aux réseaux de recrutement et
sur la base desquels ils ont lancé des
investigations dans plusieurs villes du
pays. Pour l’heure, il est encore trop
tôt pour donner un quelconque bilan,
mais une chose est sûre, la bataille
contre les anciens réseaux dormants du
terrorisme est lancée depuis des
semaines. »
L
La suite de cette
analyse prochainement :
OU VA
L’ALGERIE ? / II & III : WASHINGTON,
ALGER ET LE NATIONALISME ARABE
Vu d’Alger …
Parties II & III : De la Géopolitique à
l’idéologie
Luc MICHEL pour Solidarité Algérie /
NOTES :
(1) Lire Luc
MICHEL, « L'AGRESSION AMERICANO-SIONISTE
EST UNE GUERRE IDEOLOGIQUE CONTRE LE
NATIONALISME ARABE : APRES BAGDAD, DAMAS
ET TRIPOLI SONT EN LIGNE DE MIRE ! »,
éditorial du 7 octobre 2003, LE
QUOTIDIEN DU PCN - N° 765, sur :
http://www.pcn-ncp.com/editos/fr/ed-031007.htm
(2) Dans mon
analyse, je concède une variante
aléatoire. C’est celle du Régime
sioniste du Likud. Si l’Iran n’est pas
la cible de Washington, une partie du
Likud israélien au pouvoir – mais pas
les généraux de Tsahal effrayée par une
telle guerre - voit en Téhéran l’ennemi
principal. Pour la première fois depuis
1967, les agenda américain et sioniste
ne coïncident pas.
Sur mon analyse de
la position iranienne, voir :
Luc MICHEL / FOCUS / GEOPOLITIQUE &
GRAND MOYEN-ORIENT (1) : LES ARABES DE
WASHINGTON – OCI ET LIGUE ARABE – ET
L’ISOLEMENT DE L’IRAN
http://www.elac-committees.org/2012/08/18/luc-michel-focus-geopolitique-grand-moyen-orient-1-les-arabes-de-washington-%e2%80%93-oci-et-ligue-arabe-%e2%80%93-et-l%e2%80%99isolement-de-l%e2%80%99iran/
(3) Documents
photos sur le Réseau OTPOR-CANVAS :
http://www.facebook.com/pages/SOLIDARITE-ALGERIE-SOLIDARITY-ALGERIA/132174676879663#!/media/set/?set=a.108354945911450.16812.100002108352182
(4) PCN-TV, "LE
MONDE ARABE EST EN FEU" : Entretien en
Français de Luc MICHEL pour PCN-TV, sur
les soit-disant « révolutions arabes »
(Tripoli, 7 février 2011).
VIDEO sur le
Website de PCN-TV :
http://vimeo.com/26435385
VERBATIM sur le
Website THE JAMAHIRIYAN RESISTANCE
NETWORK :
http://www.elac-committees.org/2011/08/03/6-fevrier-2011-luc-michel-annonce-depuis-tripoli-l%E2%80%99agression-occidentale-contre-la-libye-et-la-syrie/
(5) ARABESQUE
AMERICAINE. Le rôle des Etats-Unis dans
les révoltes de la rue arabe, publié par
Ahmed Bensaada chez (Michel Brûlé,
Montréal, Québec).
Ce livre reprend – sans aller jusqu’à
les mentionner, mais n’ergotons pas ! –
mes analyses sur les « coups d’état US
du « printemps arabe » (sic).
A lire, à faire lire pour « déniaiser »
les idiots qui croient encore à « la
révolte des peuples », dans les medias
de l’OTAN comme dans une certaine
extrême-gauche. Ou pour mettre à nu les
mediamensonges et les effroyables
imposteurs de la presse pro-iranienne
sur « le caractère révolutionnaire » de
ces pseudo révoltes et « leur
récupération par les USA ».
Il s’agit purement
et simplement comme nous n’avons cessé
de le dire dès le premier jour de coups
d’état, soigneusement orchestrés et
préparés par les services spéciaux de
l’OTAN. Avec l’aide des mercenaires de
l’Occident, les professionnels de la
déstabilisation made in NATO, « OTPOR et
cie » …
Voir : PCN-SPO/
FOCUS/ ARABESQUE AMERICAINE. Le rôle des
Etats-Unis dans les révoltes de la rue
arabe,
http://www.elac-committees.org/2011/09/09/pcn-spo-focus-arabesque-americaine-le-role-des-etats-unis-dans-les-revoltes-de-la-rue-arabe/
En savoir plus :
# Sur le coup
d ‘état rampant de septembre 2011 :
Luc MICHEL / ASSAUT
ORGANISE CE 17 SEPTEMBRE 2011 CONTRE
L’ALGERIE : COMME EN LIBYE ET EN SYRIE
LE MEME COMPLOT AMERICANO-SIONISTE !
Sur :
http://www.elac-committees.org/2011/09/17/luc-michel-assaut-organise-ce-17-septembre-2011-contre-l%e2%80%99algerie-comme-en-libye-et-en-syrie-le-meme-complot-americano-sioniste/
# Sur le
contentieux entre l’Algérie et les
islamistes radicaux, vu au prisme du
chaos libyen :
Luc MICHEL /
LIBYE-ALGERIE : ALGER VERSUS LE
SOI-DISANT « CNT ». OU COMMENT LES
FANTOCHES DE BENGHAZI PREPARENT LA
PROCHAINE AGRESSION DES USA ET DE L’OTAN
…
Sur :
http://www.elac-committees.org/2011/09/08/luc-michel-libye-algerie-alger-versus-le-soi-disant-%c2%ab-cnt-%c2%bb-ou-comment-les-fantoches-de-benghazi-preparent-la-prochaine-agression-des-usa-et-de-l%e2%80%99otan-%e2%80%a6-2/
# Sur les menaces
qui pèsent sur l’Algérie :
Dr Ley-Ngardigal Djimadoum, ALAC / «
L’ALGERIE EST DANS LA LIGNE DE MIRE DES
PREDATEURS OCCIDENTAUX »
Sur :
http://www.elac-committees.org/2012/06/14/alac-%c2%ab-l%e2%80%99algerie-est-dans-la-ligne-de-mire-des-predateurs-occidentaux-%c2%bb/
# VU D’ALGER !
Suivez avec Luc MICHEL
toute l’actualité de l’agression des USA
et de l’OTAN contre la Libye, l’Algérie
et la Syrie, du point de vue algérien,
la nouvelle cible de l’impérialisme
occidental,
sur la Page SOLIDARITE ALGERIE …
http://www.facebook.com/SOLIDARITE.ALGERIE
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